vendredi 25 octobre 2013

Chronique parue dans le Journal de Québec le 4 octobre
                                                   UN AVEU DE TAILLE

Je me dois de le dire, même si ça va courroucer les curés du réchauffisme, car c’est une grosse nouvelle : le président du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), haut lieu de l’orthodoxie climatique qui cible l’être humain comme responsable du réchauffement, Rajendra Kumar Pachauri (c’est un Indien) a déclaré sans équivoque «qu’il n’y a pas de réchauffement depuis 17 ans».

C’est là une déclaration peu banale. Pachauri est le Grand Manitou du GIEC. Et le GIEC, depuis sa naissance, au début des années 90, a toujours affirmé que l’être humain et ses activités émettrices de CO2 étaient à l’origine du réchauffement climatique. Et comme la teneur en CO2 dans l’atmosphère ne cessait d’augmenter, la température globale de la Terre ne cesserait elle aussi d’augmenter. Tel est le mantra indépassable. Vous me suivez!

Le GIEC, présidé par M. Pachouri, a eu recours à des modèles informatiques pour valider le credo. Et, sans surprise, tous les modèles prévoyaient une hausse continue des températures, le tout accompagné de catastrophes et de calamités : hausse du niveau des océans, évènements climatiques extrêmes, fonte de la banquise arctique, disparition des ours polaires, invasion de moustiques etc.

Et voilà que le patron du GIEC nous annonce qu’il n’y a pas de réchauffement depuis 17 ans. Le fait est confirmé par le centre de données Hadley qui, lui, parle de 18 ans sans réchauffement. Enfin, les résultats provenant des satellites indiquent qu’il n’y a aucune élévation de température depuis …23 ans.

Avez-vous une petite idée des conséquences d’un tel constat? Ça signifie simplement que toutes les prédictions des modèles informatiques sont fausses, nulles et non avenues.

Et le Dr Pachauri d’ajouter «qu’aucune question ne devrait être tabou dans le débat public puisque la science se développe sur la base de questionnement».Voilà un aveu de taille! Et tout un virage! Jusqu’à maintenant, les gourous du réchauffisme (Al Gore et compagnie) et leurs sous-fifres  ne cessaient de nous claironner que la science climatique était établie et que le débat était clos. Et voilà que désormais le doute et le scepticisme font de nouveau partie de la démarche scientifique en matière de climat. Les faits et les observations ont eu raison des dogmes.

Et si les modèles sont faux, qu’advient-il des politiques (règlements, contraintes, taxes, redevances, marché du carbone) fondées sur des prévisions démenties par les faits?

N’oublions que de telles politiques implantées partout en Occident se traduisent par des dépenses de fonds publics de plusieurs milliards de dollars. À quoi ça sert de forcer les citoyens et les entreprises à réduire leurs émissions carboniques si le CO2, non seulement n’est pas un gaz polluant et  qu’en plus d’être un gaz indispensable à la vie,  il n’est pas le facteur déterminant  des changements climatiques.

Ne convenez-vous pas que les gouvernements, devant ces faits confirmés par le GIEC lui-même, devraient se garder «une petite gêne» avant de multiplier les contraintes et les prélèvements fiscaux en matière de climat? Prudence et gros bon sens seraient de mise au sein de la classe politique. Malheureusement, cette dernière continue d’être secouée par l’hystérie carbonique  qui l’empêche de suivre l’évolution de la science climatique.

Il faudra bien qu’un jour, elle retombe les pieds sur terre. Ce jour-là, elle aura des comptes à rendre pour avoir sombré dans le catastrophisme et fait un mauvais procès à l’humanité en l’accablant de crimes qu’elle n’a pas commis.

Jacques Brassard

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