On me demande où peut-on lire la lettre des 141 scientifiques adressée a uSecrétaire Général des nations Unies. Vous pouvez la lire sur le site: skyfal changement climatique. Et je vous conseille aussi le meilleur site francophone sur le climat: pensée unique pour les scientifiques. Il y a aussi Climat Sceptique, un site désormais inactif mais les informations qu'on y trouve sont toujours pertinentes ( en particulier des analyses rigoureuses du dernier rapport du GIEC ).
Et je souhaite à tous ceux qui visitent ce site un très JOYEUX NOËL et une BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2010.
jeudi 24 décembre 2009
mardi 22 décembre 2009
Réjouissons-nous devant un si bel échec!
Ne boudons pas notre plaisir! Le plus beau témoignage du splendide fiasco du maquignonnage de Copenhague, c'est une photo du conclave des chefs d'états occidentaux. C'est à faire brailler...de rire! On y voit Obama, le Messie à la Triste Figure, Sarkosy, renfrogné et enragé, Angela Merkel, résignée, et le président de la Commission européenne complètement ahuri. Et tout autour, des apparatchiks et le ministre français Borloo, maître en prêchi-prêcha écolo, qui sont tous au bord du désespoir. Quel réjouissant spectacle! Il fau dire qu'ils viennent d'accoucher d'une entente d'une incommensurable insignifiance: pas de cibles contraignantes et pas de superstructure technocratique de gouvernance mondiale. Vraiment, une grand-messe qui s'est terminée en tohu-bohu et en foire d'empoigne de marchands de tapis. Merveilleux!
C'est vous dire la consternation chez les Verdoyants. Pour Greenpeace-France, l'accord a « la substance d'une brochure touristique ». Hilarant! Chez nous, le sous-pontife Guilbeault fulmine et les politiciens ( ministres, telle Mme Beauchamp qui pérorait à Copenhague ou Premier Ministre comme Jean Charest qui faisait le matamore devant le Fédéral; députés comme celui du Bloc, Bernard Bigras, jeune curé écolo fanatique excommuniant les « criminels sceptiques » ) ont la mine tellement basse et tellement défaite qu'ils risquent une déprime carabinée.
En fait, le seul chiffre qui apparait dans « l'entente », c'est celui de 2 degrés celsius. Les chefs d'États ont décrété qu'il s'agit là de l'augmentation de la température globale de la Terre qu'il ne faut pas dépasser. Entre vous et moi, il faut vraiment être une ridicule phalange de prétentieux infatués pour s'imaginer contrôler le thermostat de la Planète. Et les médias en remettent. Le Journal de Québec, alimenté par l'Agence France Presse, nous avertit que « selon des études récentes, sans réduction des émissions de CO2, le réchauffement pourrait atteindre 6 degrés celsius et le niveau des mers s'élever de près d'un mètre. » Quels études, me direz-vous? Mystère! La rédaction du Journal est-elle au courant que le réchauffement s'est arrêté depuis 10 ans? Sait-elle que ces prédictions réchauffistes de 6 degrés celsius sont concoctées par des modèles informatiques qui ne sont guère plus fiables que la météo de la semaine prochaine où l'astrologie des biscuits chinois?
La même agence (AFP) signalait que la confrontation Chine-USA opposait « les deux premiers pollueurs de la Planète ». Il s'agit là d'une fausseté et ce n'est pas parce qu'elle est radotée ad nauseam qu'elle va se métamorphoser en vérité. Ce ne sont pas les deux premiers pollueurs de la Planète, ce sont les deux premiers émetteurs de gaz cabornique. Ce n'est pas du tout la même chose. Les réchauffistes confondent constamment et sans doute délibéremment pollution et émission de CO2. Les États-Unis émettent, il est vrai, le quart des rejets humains en CO2 de la Terre, mais c'est un pays qui a, depuis 30 ans, comme partout dans les démocraties occidentales, réduit de façon considérable les diverses pollutions de l'air et des eaux. Ceux qui en doutent n'ont qu'à lire l'Écologiste Sceptique de Lomborg pour s'en convaincre.
Je me permets de le répéter, le CO2, dioxyde de carbone, n'est pas un polluant. C'est un gaz inoffensif, non toxique et indispensable à la vie. Inscrire dans une loi où un règlement que le CO2 est un polluant, c'est une aberration sientifique. Le regretté Marcel Leroux, authentique climatologue, avait coutume de dire, pour illustrer l'absence de nocivité du CO2, que dans une salle de spectacle logeant 1000 spectateurs, le taux de CO2, à cause de la respiration des personnes présentes, pouvait passer de 380 PPM à 1500 PPM. Et ce triplement du taux ne causait aucun malaise à quiconque.
Quant à la Chine, son défi majeur, ce n'est pas de réduire ses émissions de CO2, c'est de s'attaquer aux diverses pollutions générées par une industrialisation échevelée qui s'est faite sans réel souci de l'environnement. Par ailleurs, quels habiles manoeuvriers que ces Chinois! Ils ont su allécher tout le monde en promettant une baisse de 40% de leurs émissions de CO2, mais l'engagement s'est envolé en fumée quand ils ont refusé ( ce qui était prévisible ) toute forme de contrôle international qui serait une atteinte intolérable à leur souverainété nationale. Obama le Rédempteur et Sarkosy le sermonneur se sont faits rouler dans la farine ( où plutôt dans la neige étant donné le temps qu'il faisait au Danemark ). Du grand vaudeville!
Que faut-il désormais espérer après cette réconfortante déconfiture?
D'abord, il faut de toute nécessité que notre classe politique, ici au Canada et partout ailleurs en Occident, entreprenne une cure pour se débarasser de l'hystérie carbonique qui la détraque depuis trop d'années. Cette hystérie est accompagnée d'une vilaine tendance schizoïde, ce qui fait en sorte que nos politiciens vivent dans une bulle infestées de cauchemars et d'élucubrations climatiques. Il convient donc de les rebrancher sur le Réel.
Ensuite, la science du climat ( une jeune science au fond ) doit se guérir de l'infection idéologique qui la ronge de l'intérieur. Cet avilissement s'est produit en peu de temps. Dans les années 80 et 90, nous avons vu s'élaborer la théorie du réchauffement d'origine anthropique ( c'est Hansen qui a déclenché le mouvement ) et, très rapidement, elle s'est ossifiée en dogme indubitable. Quand une science est « en bonne santé », les théories naissent, se développent, se modifient, s'enrichissent et, souvent, se révèlent infondées et disparaissent. Ce ne fut pas le cas en climatologie. Elle s'est largement dégradée en idéologie avec, d'une part, des orthodoxes despotiques et vénérés et, d'autre part, des hérétiques méprisés et marginalisés. Et tout autour de cette idéologie réchauffiste se sont agglutinés tous ceux ( écolos de toutes obédiences, socialistes, gauchistes de toutes catégories, communistes, alter-mondialistes, tyrannies de toute la Planète, idiots utiles de tous acabits ) qui rêvent de détruire l'économie de marché, le mode de production industrialo-capitaliste et la société de consommation qui en découle. Autrefois, cet anéantissement de la libre entreprise était souhaité pour libérer le prolétariat. Et là où c'est advenu, ce fut l'instauration du despotisme totalitaire et liberticide à la sauce marxiste et une société de pénurie en prime. Aujourd'hui, le même projet de destruction du mode de production industrielle est mis de l'avant pour sauver la Planète et libérer Mère-Nature d'une humanité qui dérègle le climat sans trop de repentance. Et comme dans le cas des révolutions marxistes, il en résulterait contraintes de toutes natures, surtaxation, intrusions dans la vie privée, autoritarisme et baisse du niveau de vie.
Dans une lettre ouverte ( vous n'avez pas dû la lire dans votre journal ) adressée au Secrétaire Général des Nations Unies, 141 éminents scientifiques venant de tous les horizons ( et qualifiés dans des disciplines liées au climat ) affirment « qu'il n'y a aucune raison valable d'imposer des décisions de politique publique coûteuse et restrictive sur les peuples de la Terre sans d'abord fournir des preuves convaincantes que les activités humaines causent de dangereux changements climatiques au-delà de ceux résultant de causes naturelles. Avant que toute action précipitée ne soit prise, nous devons disposer de solides données d'observations démontrant que les changements climatiques récents diffèrent substantiellement de changements observés dans le passé et sont bien au-delà des variations normales causées par les cycles solaires, les courants océaniques, les changements de paramètres orbitaux de la Terre et autres phénomènes naturels. »
En fait, ce que réclament ces scientifiques de renom, c'est, au fond, que la climatologie redevienne une véritable science. Le « climate gate », cette scandaleuse escroquerie -- faite de manipulations des données climatiques visant à effacer l'Optimum médiéval, période beaucoup plus chaude que maintenant, et « masquer le déclin » des températures des dix dernières années-- a démontré le terrible dérapage idéologique de la science du climat. Signalons qu'il y a 20 Canadiens parmi les signataires de cette lettre ouverte. Pas un seul Québécois! Rien d'étonnant quand on sait que dans les officines universitaires du Québec, le réchauffisme anthropique est imposé comme la seule doctrine convenable et admissible. La seule aussi qui pompe le fric des subventions de recherche. À moins d'être retraité comme le professeur Reynald Du Berger, géologue et sismologue, les scientifiques québécois doivent donc marcher au pas. Il y a bien des sceptiques, mais ils ne sortent pas du placard. Au Canada anglais, l'omerta climatique n'est pas aussi totalitaire qu'au Québec.
Enfin , il faudrait que les médias traditionnels ( radios, TV, journaux ) cessent d'être engoncés dans la bigoterie climatique. C'est pas croyable la quantité d'âneries qui y circulent. Et l'ignorance crasse qui y sévit. Et la place démesurée qu'y occupent les gourous écolos.
J'ajouterais qu'il serait plus que souhaitable que le GIEC soit démantelé. Ce machin onusien est tellement discrédité que peu de monde pleurerait sa disparition.
Vaste programme, me direz-vous? Sans doute! Mais comme le « climate gate » a fait sauter les verrous de la chape de plomb idéologique qui pèse sur les sociétés occidentales, on peut raisonnablement espérer que ces dernières entreprennent de s'en libérer. Après tout, la geôle communiste dans laquelle tant de peuples ont été enfermés pendant tant d'années ayant été anéantie ( à part quelques vestiges ) et à la surprise de bien du monde en Occident, pourquoi ne pourrions-nous pas empêcher le surgissement de la geôle verdoyante?
Jacques Brassard
C'est vous dire la consternation chez les Verdoyants. Pour Greenpeace-France, l'accord a « la substance d'une brochure touristique ». Hilarant! Chez nous, le sous-pontife Guilbeault fulmine et les politiciens ( ministres, telle Mme Beauchamp qui pérorait à Copenhague ou Premier Ministre comme Jean Charest qui faisait le matamore devant le Fédéral; députés comme celui du Bloc, Bernard Bigras, jeune curé écolo fanatique excommuniant les « criminels sceptiques » ) ont la mine tellement basse et tellement défaite qu'ils risquent une déprime carabinée.
En fait, le seul chiffre qui apparait dans « l'entente », c'est celui de 2 degrés celsius. Les chefs d'États ont décrété qu'il s'agit là de l'augmentation de la température globale de la Terre qu'il ne faut pas dépasser. Entre vous et moi, il faut vraiment être une ridicule phalange de prétentieux infatués pour s'imaginer contrôler le thermostat de la Planète. Et les médias en remettent. Le Journal de Québec, alimenté par l'Agence France Presse, nous avertit que « selon des études récentes, sans réduction des émissions de CO2, le réchauffement pourrait atteindre 6 degrés celsius et le niveau des mers s'élever de près d'un mètre. » Quels études, me direz-vous? Mystère! La rédaction du Journal est-elle au courant que le réchauffement s'est arrêté depuis 10 ans? Sait-elle que ces prédictions réchauffistes de 6 degrés celsius sont concoctées par des modèles informatiques qui ne sont guère plus fiables que la météo de la semaine prochaine où l'astrologie des biscuits chinois?
La même agence (AFP) signalait que la confrontation Chine-USA opposait « les deux premiers pollueurs de la Planète ». Il s'agit là d'une fausseté et ce n'est pas parce qu'elle est radotée ad nauseam qu'elle va se métamorphoser en vérité. Ce ne sont pas les deux premiers pollueurs de la Planète, ce sont les deux premiers émetteurs de gaz cabornique. Ce n'est pas du tout la même chose. Les réchauffistes confondent constamment et sans doute délibéremment pollution et émission de CO2. Les États-Unis émettent, il est vrai, le quart des rejets humains en CO2 de la Terre, mais c'est un pays qui a, depuis 30 ans, comme partout dans les démocraties occidentales, réduit de façon considérable les diverses pollutions de l'air et des eaux. Ceux qui en doutent n'ont qu'à lire l'Écologiste Sceptique de Lomborg pour s'en convaincre.
Je me permets de le répéter, le CO2, dioxyde de carbone, n'est pas un polluant. C'est un gaz inoffensif, non toxique et indispensable à la vie. Inscrire dans une loi où un règlement que le CO2 est un polluant, c'est une aberration sientifique. Le regretté Marcel Leroux, authentique climatologue, avait coutume de dire, pour illustrer l'absence de nocivité du CO2, que dans une salle de spectacle logeant 1000 spectateurs, le taux de CO2, à cause de la respiration des personnes présentes, pouvait passer de 380 PPM à 1500 PPM. Et ce triplement du taux ne causait aucun malaise à quiconque.
Quant à la Chine, son défi majeur, ce n'est pas de réduire ses émissions de CO2, c'est de s'attaquer aux diverses pollutions générées par une industrialisation échevelée qui s'est faite sans réel souci de l'environnement. Par ailleurs, quels habiles manoeuvriers que ces Chinois! Ils ont su allécher tout le monde en promettant une baisse de 40% de leurs émissions de CO2, mais l'engagement s'est envolé en fumée quand ils ont refusé ( ce qui était prévisible ) toute forme de contrôle international qui serait une atteinte intolérable à leur souverainété nationale. Obama le Rédempteur et Sarkosy le sermonneur se sont faits rouler dans la farine ( où plutôt dans la neige étant donné le temps qu'il faisait au Danemark ). Du grand vaudeville!
Que faut-il désormais espérer après cette réconfortante déconfiture?
D'abord, il faut de toute nécessité que notre classe politique, ici au Canada et partout ailleurs en Occident, entreprenne une cure pour se débarasser de l'hystérie carbonique qui la détraque depuis trop d'années. Cette hystérie est accompagnée d'une vilaine tendance schizoïde, ce qui fait en sorte que nos politiciens vivent dans une bulle infestées de cauchemars et d'élucubrations climatiques. Il convient donc de les rebrancher sur le Réel.
Ensuite, la science du climat ( une jeune science au fond ) doit se guérir de l'infection idéologique qui la ronge de l'intérieur. Cet avilissement s'est produit en peu de temps. Dans les années 80 et 90, nous avons vu s'élaborer la théorie du réchauffement d'origine anthropique ( c'est Hansen qui a déclenché le mouvement ) et, très rapidement, elle s'est ossifiée en dogme indubitable. Quand une science est « en bonne santé », les théories naissent, se développent, se modifient, s'enrichissent et, souvent, se révèlent infondées et disparaissent. Ce ne fut pas le cas en climatologie. Elle s'est largement dégradée en idéologie avec, d'une part, des orthodoxes despotiques et vénérés et, d'autre part, des hérétiques méprisés et marginalisés. Et tout autour de cette idéologie réchauffiste se sont agglutinés tous ceux ( écolos de toutes obédiences, socialistes, gauchistes de toutes catégories, communistes, alter-mondialistes, tyrannies de toute la Planète, idiots utiles de tous acabits ) qui rêvent de détruire l'économie de marché, le mode de production industrialo-capitaliste et la société de consommation qui en découle. Autrefois, cet anéantissement de la libre entreprise était souhaité pour libérer le prolétariat. Et là où c'est advenu, ce fut l'instauration du despotisme totalitaire et liberticide à la sauce marxiste et une société de pénurie en prime. Aujourd'hui, le même projet de destruction du mode de production industrielle est mis de l'avant pour sauver la Planète et libérer Mère-Nature d'une humanité qui dérègle le climat sans trop de repentance. Et comme dans le cas des révolutions marxistes, il en résulterait contraintes de toutes natures, surtaxation, intrusions dans la vie privée, autoritarisme et baisse du niveau de vie.
Dans une lettre ouverte ( vous n'avez pas dû la lire dans votre journal ) adressée au Secrétaire Général des Nations Unies, 141 éminents scientifiques venant de tous les horizons ( et qualifiés dans des disciplines liées au climat ) affirment « qu'il n'y a aucune raison valable d'imposer des décisions de politique publique coûteuse et restrictive sur les peuples de la Terre sans d'abord fournir des preuves convaincantes que les activités humaines causent de dangereux changements climatiques au-delà de ceux résultant de causes naturelles. Avant que toute action précipitée ne soit prise, nous devons disposer de solides données d'observations démontrant que les changements climatiques récents diffèrent substantiellement de changements observés dans le passé et sont bien au-delà des variations normales causées par les cycles solaires, les courants océaniques, les changements de paramètres orbitaux de la Terre et autres phénomènes naturels. »
En fait, ce que réclament ces scientifiques de renom, c'est, au fond, que la climatologie redevienne une véritable science. Le « climate gate », cette scandaleuse escroquerie -- faite de manipulations des données climatiques visant à effacer l'Optimum médiéval, période beaucoup plus chaude que maintenant, et « masquer le déclin » des températures des dix dernières années-- a démontré le terrible dérapage idéologique de la science du climat. Signalons qu'il y a 20 Canadiens parmi les signataires de cette lettre ouverte. Pas un seul Québécois! Rien d'étonnant quand on sait que dans les officines universitaires du Québec, le réchauffisme anthropique est imposé comme la seule doctrine convenable et admissible. La seule aussi qui pompe le fric des subventions de recherche. À moins d'être retraité comme le professeur Reynald Du Berger, géologue et sismologue, les scientifiques québécois doivent donc marcher au pas. Il y a bien des sceptiques, mais ils ne sortent pas du placard. Au Canada anglais, l'omerta climatique n'est pas aussi totalitaire qu'au Québec.
Enfin , il faudrait que les médias traditionnels ( radios, TV, journaux ) cessent d'être engoncés dans la bigoterie climatique. C'est pas croyable la quantité d'âneries qui y circulent. Et l'ignorance crasse qui y sévit. Et la place démesurée qu'y occupent les gourous écolos.
J'ajouterais qu'il serait plus que souhaitable que le GIEC soit démantelé. Ce machin onusien est tellement discrédité que peu de monde pleurerait sa disparition.
Vaste programme, me direz-vous? Sans doute! Mais comme le « climate gate » a fait sauter les verrous de la chape de plomb idéologique qui pèse sur les sociétés occidentales, on peut raisonnablement espérer que ces dernières entreprennent de s'en libérer. Après tout, la geôle communiste dans laquelle tant de peuples ont été enfermés pendant tant d'années ayant été anéantie ( à part quelques vestiges ) et à la surprise de bien du monde en Occident, pourquoi ne pourrions-nous pas empêcher le surgissement de la geôle verdoyante?
Jacques Brassard
samedi 12 décembre 2009
LES GUERRIERS VERTS ( suite )
LES GUIGNOLS DE GREENPEACE
Une vingtaine d'activistes de Greenpeace --multinationale écolo radicale, experte en chantage, désinformation...et en alpinisme -- ont grimpé sur les toits du Parlement fédéral pour y arborer une banderole dénonçant le Gouvernement et l'Opposition officielle portant le slogant suivant: « Harper-Ignatieff: l'inaction climatique coûte des vies ». Tiens! Tiens! Des vies humaines? Expliquez-moi comment les émissions d'un gaz inoffensif, non polluant, non toxique et de plus indispensable à la végétation, soit le CO2, pourrait « coûter cher en vies humaines »? Combien , s'il vous plaît? Surtout qu'on sait désormais que les émissions de CO2 ne sont d'aucune façon la cause du réchauffement ( qui en plus s'est arrêté depuis dix ans ) et que la science climatique du GIEC est fondée sur une gigantesque fraude ( manipulation et traficotage des données ). Et depuis quand les Guerriers Verts se préoccupent-ils des êtres humains? Ils s'en sont toujours souciés comme d'une guigne! Pour eux, l'espèce humaine est une espèce nuisible et malveillante. Quelle foutue bande d'hypocrites!
Par ailleurs, elle était où la GRC? N'importe quel activiste peut grimper sur les toits du Parlement et ridiculiser les services de sécurité censés protéger la Chambre des Communes et les élus. Bravo! Quel système efficace! En fait, ici comme ailleurs en Occident, la police est d'une complaisance affligeante et d'une indulgence navrante à l'égard des Guerriers Verts. Quant aux médias, c'est la bienveillance amusée et la passion immodérée de la cabriole verdoyante qui prédominent. Y a pas à dire, la grimpette écolo-gauchiste a encore un bel avenir devant elle!
ABITIBI-BOWATER CÈDE AU CHANTAGE
Ça y est! La grande multinationale du papier, Abitibi-Bowater, qui occupe une place prédominante dans l'industrie forestière québécoise,vient finalement d'obéir aux ordres de Greenpeace et va donc s'assujettir aux normes du Forest Steaward Council ( FSC ).
Est-ce à dire que l'entreprise est fautive et surexploite la forêt québécoise? Pas du tout! Elle respecte les lois, les normes et les réglements prévus par notre mode de gestion forestière. Et ces lois, normes et réglements assurent une régénération adéquate. Quoiqu'en disent le gourou Richard Desjardins et les Guerriers Verts. Et pourquoi la certification FSC? C'est tout simple, c'est parce que Greenpeace elle-même fait partie du club sélect qui a concocté cette norme et elle l'impose aux entreprises par le chantage et la diffamation. Et il va de soi qu'elle en retire des redevances! Ce sont des services payants.
FSC n'est pas la seule certification forestière, mais c'est la seule qui s'implante par l'intimidation et la menace de représailles ( genre boycott de produits ). C'est en quelque sorte un rackett de protection : tu craches le fric, sinon on met un embargo sur tes produits. Abitibi-Bowater, qui traverse une période extrêmement difficile ( situation financière on ne peut plus précaire ) a donc cédé aux maîtres-chanteurs écolos.
Et je trouve à la fois révoltant et répugnant que cette mafia verte inspire encore respect et bienveillance au sein de la sphère médiaco-politique.
JACQUES BRASSARD
Une vingtaine d'activistes de Greenpeace --multinationale écolo radicale, experte en chantage, désinformation...et en alpinisme -- ont grimpé sur les toits du Parlement fédéral pour y arborer une banderole dénonçant le Gouvernement et l'Opposition officielle portant le slogant suivant: « Harper-Ignatieff: l'inaction climatique coûte des vies ». Tiens! Tiens! Des vies humaines? Expliquez-moi comment les émissions d'un gaz inoffensif, non polluant, non toxique et de plus indispensable à la végétation, soit le CO2, pourrait « coûter cher en vies humaines »? Combien , s'il vous plaît? Surtout qu'on sait désormais que les émissions de CO2 ne sont d'aucune façon la cause du réchauffement ( qui en plus s'est arrêté depuis dix ans ) et que la science climatique du GIEC est fondée sur une gigantesque fraude ( manipulation et traficotage des données ). Et depuis quand les Guerriers Verts se préoccupent-ils des êtres humains? Ils s'en sont toujours souciés comme d'une guigne! Pour eux, l'espèce humaine est une espèce nuisible et malveillante. Quelle foutue bande d'hypocrites!
Par ailleurs, elle était où la GRC? N'importe quel activiste peut grimper sur les toits du Parlement et ridiculiser les services de sécurité censés protéger la Chambre des Communes et les élus. Bravo! Quel système efficace! En fait, ici comme ailleurs en Occident, la police est d'une complaisance affligeante et d'une indulgence navrante à l'égard des Guerriers Verts. Quant aux médias, c'est la bienveillance amusée et la passion immodérée de la cabriole verdoyante qui prédominent. Y a pas à dire, la grimpette écolo-gauchiste a encore un bel avenir devant elle!
ABITIBI-BOWATER CÈDE AU CHANTAGE
Ça y est! La grande multinationale du papier, Abitibi-Bowater, qui occupe une place prédominante dans l'industrie forestière québécoise,vient finalement d'obéir aux ordres de Greenpeace et va donc s'assujettir aux normes du Forest Steaward Council ( FSC ).
Est-ce à dire que l'entreprise est fautive et surexploite la forêt québécoise? Pas du tout! Elle respecte les lois, les normes et les réglements prévus par notre mode de gestion forestière. Et ces lois, normes et réglements assurent une régénération adéquate. Quoiqu'en disent le gourou Richard Desjardins et les Guerriers Verts. Et pourquoi la certification FSC? C'est tout simple, c'est parce que Greenpeace elle-même fait partie du club sélect qui a concocté cette norme et elle l'impose aux entreprises par le chantage et la diffamation. Et il va de soi qu'elle en retire des redevances! Ce sont des services payants.
FSC n'est pas la seule certification forestière, mais c'est la seule qui s'implante par l'intimidation et la menace de représailles ( genre boycott de produits ). C'est en quelque sorte un rackett de protection : tu craches le fric, sinon on met un embargo sur tes produits. Abitibi-Bowater, qui traverse une période extrêmement difficile ( situation financière on ne peut plus précaire ) a donc cédé aux maîtres-chanteurs écolos.
Et je trouve à la fois révoltant et répugnant que cette mafia verte inspire encore respect et bienveillance au sein de la sphère médiaco-politique.
JACQUES BRASSARD
LES GUERRIERS VERTS
Greenpeace--la Paix Verte-- devrait plutôt s’appeler Greenwar--la Guerre Verte--parce que c’est une multinationale qui fonctionne comme une armée en campagne. Ses commandos organisent des coups d’éclat, poursuivent les chasseurs de phoques sur la banquise, s’attaquent aux entreprises jugées malfaisantes envers la Nature, vandalisent un navire japonais de chasse aux cétacés et harcèlent son équipage (à Nouméa en 1998), occupent une plateforme de forage en mer du Nord, organisent des manifs agressives. Ces Guerriers Verts sont implantés dans 33 pays. Ils disposent de centaines de millions de dollars cAomme trésor de guerre pour financer leurs opérations. D’où viennent ces millions? Nul ne le sait. La journaliste Alexandrine Bouilhet qui a enquêté sur Greenpeace affirme que c’est « une multinationale verte dirigée par des financiers professionnels experts en donations anonymes et en paradis fiscaux ».
Et la démocratie n’est pas son fort. Elle fonctionne de façon autoritaire et centralisée. Ses porte-parole dans ses 45 bureaux à travers le monde sont des salariés, professionnels de l’activisme et de la désinformation. Au Québec, avez-vous déjà entendu parler d’une assemblée générale des membres de l’organisme et de l’élection d’une conseil d’administration? La réponse c’est : jamais. Le siège de Greenpeace se trouve à Amsterdam, dans un immeuble cossu, là où les grandes décisions sont prises par un état-major de quelques personnes. À Londres se situe la direction des communications. « L’organisme dispose, écrit Pierre Kohler dans son livre l’Imposture Verte, de ses propres équipes de télévision, de journaux, de librairies spécialisées, d’un studio vidéo et de laboratoires photo. L’organisation a d’ailleurs ses spécialistes en communication et sait pouvoir compter sur un très vaste réseau de journalistes sympathisants, acquis d’office à ses causes ». Enfin, à Hambourg, Greenpeace y a installé en quelque sorte son camp d’entraînement. Ses commandos, nous dit Pierre Kohler, « s’y entraînent aux techniques de l’abordage, à l’alpinisme, à la plongée sous-marine et même au port du masque à gaz ». Greenwar, vous dis-je!
Et quand Greenpeace est pris en flagrant délit de mensonge et de désinformation, elle se contente d’une lettre d’excuse et on passe à autre chose. Ce fut le cas en 1995 quand elle lança une campagne agressive contre Shell qui voulait saborder une plate forme désaffectée (appelée Brent Spar). Au dire de Greenpeace, la plate forme contenait 5000 tonnes de pétrole et 30 tonnes de matériaux radioactifs. Un commando occupa l’installation comme de vrais pirates. La réputation de Shell fut salement écorchée. Finalement, après des mois, un comité d’experts conclut que la plate forme ne renfermait aucun contaminant dangereux et que le sabordage était sans risque. Greenpeace s’en tira avec une lettre d’excuse. Signalons en dernier lieu que ces Guerriers Verts sont les mercenaires d’une idéologie radicale, selon laquelle, comme l’affirmait un des fondateurs de Greenpeace, Paul Watson ( devenu dissident), « l’Homme est le cancer de la Terre ». Il s’agit de « deap ecology », d’écologie profonde, qui divinise la Nature et qui voue aux gémonies l’humanité qui en tire des ressources.
Et voilà que « Greenwar » lance une offensive virulente contre les entreprises forestières du Québec accusées de déforestation, de pillage et de « destruction en chaîne » de la forêt boréale. Faire croire que la forêt boréale est « détruite » parce qu’objet de récolte de la part de l’industrie, est une fabulation d’une mauvaise foi et d’une malhonnêteté intellectuelle carrément abjecte. On retrouve dans cette agression tous les ingrédients de la tactique brutale de Greenpeace : des faussetés, comme d’affirmer qu’il y a déforestation au Québec alors que le taux de déforestation au Canada est de ZÉRO; des omissions, comme d’occulter la formidable capacité régénératrice de la forêt boréale; des sottises pseudo-scientifiques, comme d’ignorer que les forêts dites anciennes seront tout simplement détruites par le feu--élément déterminant dans le processus de renouvellement de cette forêt depuis ses origines il y a 10,000 ans--si elles ne sont pas récoltées; chantage de type maffieux dans le genre « vous faites ce qu’on vous dit, sinon on bousille votre réputation ».
Quiconque connaît le moindrement l’industrie forestière sait fort bien que de donner suite aux élucubrations idéologiques de Greenpeace entraînerait une baisse d’activité économique encore plus grave que celle qui résulte de la crise forestière actuelle. Le chômage s’aggraverait et les fermetures d’usines se multiplieraient dans les régions-ressources. Mais pour Greenpeeace , et pour Richard Desjardins, c’est le cadet de leurs soucis, ils s’en contrebalancent! Pour les Guerriers Verts, les travailleurs mis à pied ne sont que des dommages collatéraux d’une guerre sans pitié contre les vils exploiteurs de l’Épinette Sacrée.
Jacques Brassard -30-
Et la démocratie n’est pas son fort. Elle fonctionne de façon autoritaire et centralisée. Ses porte-parole dans ses 45 bureaux à travers le monde sont des salariés, professionnels de l’activisme et de la désinformation. Au Québec, avez-vous déjà entendu parler d’une assemblée générale des membres de l’organisme et de l’élection d’une conseil d’administration? La réponse c’est : jamais. Le siège de Greenpeace se trouve à Amsterdam, dans un immeuble cossu, là où les grandes décisions sont prises par un état-major de quelques personnes. À Londres se situe la direction des communications. « L’organisme dispose, écrit Pierre Kohler dans son livre l’Imposture Verte, de ses propres équipes de télévision, de journaux, de librairies spécialisées, d’un studio vidéo et de laboratoires photo. L’organisation a d’ailleurs ses spécialistes en communication et sait pouvoir compter sur un très vaste réseau de journalistes sympathisants, acquis d’office à ses causes ». Enfin, à Hambourg, Greenpeace y a installé en quelque sorte son camp d’entraînement. Ses commandos, nous dit Pierre Kohler, « s’y entraînent aux techniques de l’abordage, à l’alpinisme, à la plongée sous-marine et même au port du masque à gaz ». Greenwar, vous dis-je!
Et quand Greenpeace est pris en flagrant délit de mensonge et de désinformation, elle se contente d’une lettre d’excuse et on passe à autre chose. Ce fut le cas en 1995 quand elle lança une campagne agressive contre Shell qui voulait saborder une plate forme désaffectée (appelée Brent Spar). Au dire de Greenpeace, la plate forme contenait 5000 tonnes de pétrole et 30 tonnes de matériaux radioactifs. Un commando occupa l’installation comme de vrais pirates. La réputation de Shell fut salement écorchée. Finalement, après des mois, un comité d’experts conclut que la plate forme ne renfermait aucun contaminant dangereux et que le sabordage était sans risque. Greenpeace s’en tira avec une lettre d’excuse. Signalons en dernier lieu que ces Guerriers Verts sont les mercenaires d’une idéologie radicale, selon laquelle, comme l’affirmait un des fondateurs de Greenpeace, Paul Watson ( devenu dissident), « l’Homme est le cancer de la Terre ». Il s’agit de « deap ecology », d’écologie profonde, qui divinise la Nature et qui voue aux gémonies l’humanité qui en tire des ressources.
Et voilà que « Greenwar » lance une offensive virulente contre les entreprises forestières du Québec accusées de déforestation, de pillage et de « destruction en chaîne » de la forêt boréale. Faire croire que la forêt boréale est « détruite » parce qu’objet de récolte de la part de l’industrie, est une fabulation d’une mauvaise foi et d’une malhonnêteté intellectuelle carrément abjecte. On retrouve dans cette agression tous les ingrédients de la tactique brutale de Greenpeace : des faussetés, comme d’affirmer qu’il y a déforestation au Québec alors que le taux de déforestation au Canada est de ZÉRO; des omissions, comme d’occulter la formidable capacité régénératrice de la forêt boréale; des sottises pseudo-scientifiques, comme d’ignorer que les forêts dites anciennes seront tout simplement détruites par le feu--élément déterminant dans le processus de renouvellement de cette forêt depuis ses origines il y a 10,000 ans--si elles ne sont pas récoltées; chantage de type maffieux dans le genre « vous faites ce qu’on vous dit, sinon on bousille votre réputation ».
Quiconque connaît le moindrement l’industrie forestière sait fort bien que de donner suite aux élucubrations idéologiques de Greenpeace entraînerait une baisse d’activité économique encore plus grave que celle qui résulte de la crise forestière actuelle. Le chômage s’aggraverait et les fermetures d’usines se multiplieraient dans les régions-ressources. Mais pour Greenpeeace , et pour Richard Desjardins, c’est le cadet de leurs soucis, ils s’en contrebalancent! Pour les Guerriers Verts, les travailleurs mis à pied ne sont que des dommages collatéraux d’une guerre sans pitié contre les vils exploiteurs de l’Épinette Sacrée.
Jacques Brassard -30-
lundi 7 décembre 2009
Chapeau! Les Suisses!
Quelle fabuleuse démocratie que la Suisse! Non, mais, rendez-vous compte! Les Suisses, dans une proportion de 57,5%, ont décidé d'interdire la construction de nouveaux minarets ( ces tours de mosquées du haut desquelles le muezzin appelle à la prière ) sur le territoire helvétique. Et cela, dans le cadre d'un référendum, fruit d'une initiative populaire. Comme dirait Jacques Demers: « Chapeau! les Suisses! »
J'ouvre une paranthèse sur la procédure référendaire d'initiative populaire. Ça n'existe pas chez nous. Au Québec, seule l'Assemblée Nationale, sur proposition du Gouvernement, peut déclencher un référendum. À l'occasion de certains débats sur le démocratie québécoise, certains intervenants ont déjà proposé de rendre possible, comme en Suisse et dans plusieurs États américains, le référendum d'initiative populaire. Le déclencheur pourrait être, par exemple, une pétition comportant un nombre déterminé de signatures. Je dois avouer que je n'étais pas, à l'époque, très chaud pour aller en ce sens. Or, je vous annonce que j'ai changé d'avis. Le Québec devrait adopter une pareille procédure. «Les Suisses nous démontrent, écrit Marc Lebuis dans son excellent site, Point de Bascule, quelque chose que les Québécois pourraient faire pour contrer leur déconnexion ave le leadership politique, institutionnel et académique du Québec: réclamer le droit de tenir des référendums de façon à retirer des mains de nos « décideurs » le pouvoir de prendre des décisions majeures affectant gravement le destin du Québec. Tout cela ne concerne pas uniquement l'islamisme en tant que tel, mais aussi la réforme de l'éducation, le cours Éthique et Culture religieuse, les politiques d'immigration et le principe même des accommodements.» D'après vous, les résultats seraient-ils semblables à ceux du référendum suisse sur les minarets? Personnellement, j'en suis convaincu. Et je suis aussi certain que la réaction de nos zélites bien-pensantes, multiculturalistes, intello-progressistes, prêcheuses du « vivre-ensemble » aplat-ventriste, seraient la même que celle des oligarchies européennes servilement islamophiles et hargneusement christianophobe: une indignation pleine de mépris à l'égard du peuple jugé ignare, intolérant et raciste. Ce divorce entre les zélites et le peuple est un phénomène très répandu en Occident.
Pourtant, est-ce un crime si ignoble que les Suisses ont commis? Allons donc! Le minaret n'est pas un élément essentiel de la mosquée. Celle de Jérusalem, par exemple, n'en a pas. Par conséquent, comme l'écrit Barbara Kay, du National Post, « la Suisse n'interdit pas les mosquées, qui sont le siège de l'activité et de la pratique religieuses. Elle a banni ce qui est parfaitement compris, dans les pays islamiques, comme un symbole de domination culturelle ». Multiplier les minarets en Occident, civilisation aux racines judéo-chrétiennes, c'est, pour les musulmans, une manifestation de leur volonté conquérante d'imposer, non seulement des signes religieux ostentatoires ( minaret, burka ), mais, plus gravement, des valeurs contraires aux nôtres. C'est ce qu'on appelle le djihad furtif qui est un processus d'islamisation des sociétés occidentales. À Paris, par exemple, il y a désormais des rues qui sont bloquées à l'heure de la prière pour permettre à des centaines de musulmans d'y étendre leurs tapis et de se prosterner. À Paris!!!
Le plus choquant dans toute cette affaire, c'est de voir des leaders musulmans s'offusquer et crier à l'oppression et à la discrimination en alléguant que la liberté de religion et de culte est honteusement bafouée. Il y a quelque chose de profondément répugnant dans cette attitude quand on sait que, dans le monde musulman, la liberté de culte, pratiquement et souvent légalement, n'existe pas. « Dans les pays musulmans, écrit Pierre-André Taguieff, les Chrétiens sont particulièrement discriminés et persécutés, lorsqu'ils n'en ont pas été chassés. C'est dans certains pays musulmans qu'au nom de l'islam sont perpétrés des massacres de civils, visés en tant que Chrétiens. » Il poursuit:« C'est dans les pays musulmans que les libertés religieuses sont le moins respectées: judaisme et christianisme y sont logés à la même enseigne. Lorsque l'islam est religion d'État, l'intolérance est institutionnalisée, les violences contre les non-musulmans autorisées, voire encouragées, le totalitarisme guette ou règne. »
Partout, dans le monde musulman, les Chrétiens sont persécutés, souvent massacrés, leurs églises incendiées, leurs prêtres assassinés. Au Nigéria, ce sont des centaines de Chrétiens qui ont été tués. Au Pakistan aussi, des islamistes ont tiré sur des fidèles rassemblés et brûlé leurs lieux de culte. En Irak, la communauté chrétienne est en voie de disparition. Et, en Occident, face à cette persécution, ce n'est que silence et indifférence. Les « bonnes consciences » qui s'indignent du vote suisse sur les minarets ( comme Foglia, par exemple ), se sont-elles jamais outrées du massacre des Chrétiens dans le monde musulman? Les progressistes bien-pensants et bien-parlants se sont-ils jamais scandalisés du statut d'infériorité des Chrétiens dans les pays musulmans ( ce sont des dhimmis, c'est-à-dire des êtres inférieurs disposant de moins de droits que les musulmans )? Pensez-vous! Pourquoi se soucier de ces ineptes croyants arriérés? Après tout, ce ne sont que des «cathos», comme les appelle dédaigneusement Mme Bazzo, incarnation de la gôche québécoise bon chic bon genre. Où, encore pire, ce ne sont que des vestiges de l'Âge des Ténèbres, comme les coptes d'Égypte. Alors, le sommeil de nos zélites médiatiques et intellectuelles n'est aucunement troublé parce qu'on les persécute, parce qu'on les brime et parce qu'on les assassine.
Mais interdire la construction de minarets, alors, là, vraiment, quel crime, quelle ignomonie, quelle bassesse! Pour nos zélites frileuses et poltronnes, c'est du racisme, du sectarisme, du fascisme. Pourtant, le vote suisse n'entrave en rien la liberté de religion des musulmans, le minaret n'étant pas essentiel à une mosquée. Mais il faut bien saisir et bien décoder le message des helvètes. Ce que les Suisses rejettent, par le biais de l'interdit de construction de minarets, c'est aussi un islam rétrograde, archaïque, hostile aux droits fondamentaux de la personne, anti-démocratique et attaché à un code juridique ( la charia ) incompatible avec les valeurs fondatrices de l'Occident.
Taj Hargey est l'imam de la congrégation de Summertown à Oxford. C'est ce qu'on appelle un « musulman modéré », une espèce plutôt rare qu'il faudrait sans doute déclarer espèce menacée. «Lorsque les musulmans européens, écrit-il, endossent sans réfléchir cette théologie pervertie en réclamant le respect d'une charia à caractère médiéval, en justifiant les crimes d'honneur, la lapidation et les mariages forcés, en défendant le caractère exceptionnel de l'islam et la formation de communautés séparées, ils suscitent la crainte et exacerbent l'hostilité envers les musulmans. Lorsque les musulmans européens font l'éloge de doctrines aussi peu coraniques que le port du niqap, ILS S'EXCLUENT EUX-MÊMES DE L'ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ. » Voilà des propos réconfortants de la part d'un imam musulman. Le problème, c'est que les imams de cette mouture sont peu nombreux et que les communautés musulmanes établies en Occident sont très largement dominées par l'islam radical et djihadiste et qu'elles sont, par conséquent, impliquées et compromises dans la guerre que livrent les islamo-fascistes contre la civilisation occidentale.
Et n'allons pas croire que c'est différent au Québec et au Canada. Chez nous aussi, les musulmans sont réfractaires à toute intégration à la société d'accueil. Et avec les niveaux d'immigration adoptés par l'État du Québec, la situation ne peut qu'empirer.
JACQUES BRASSARD
J'ouvre une paranthèse sur la procédure référendaire d'initiative populaire. Ça n'existe pas chez nous. Au Québec, seule l'Assemblée Nationale, sur proposition du Gouvernement, peut déclencher un référendum. À l'occasion de certains débats sur le démocratie québécoise, certains intervenants ont déjà proposé de rendre possible, comme en Suisse et dans plusieurs États américains, le référendum d'initiative populaire. Le déclencheur pourrait être, par exemple, une pétition comportant un nombre déterminé de signatures. Je dois avouer que je n'étais pas, à l'époque, très chaud pour aller en ce sens. Or, je vous annonce que j'ai changé d'avis. Le Québec devrait adopter une pareille procédure. «Les Suisses nous démontrent, écrit Marc Lebuis dans son excellent site, Point de Bascule, quelque chose que les Québécois pourraient faire pour contrer leur déconnexion ave le leadership politique, institutionnel et académique du Québec: réclamer le droit de tenir des référendums de façon à retirer des mains de nos « décideurs » le pouvoir de prendre des décisions majeures affectant gravement le destin du Québec. Tout cela ne concerne pas uniquement l'islamisme en tant que tel, mais aussi la réforme de l'éducation, le cours Éthique et Culture religieuse, les politiques d'immigration et le principe même des accommodements.» D'après vous, les résultats seraient-ils semblables à ceux du référendum suisse sur les minarets? Personnellement, j'en suis convaincu. Et je suis aussi certain que la réaction de nos zélites bien-pensantes, multiculturalistes, intello-progressistes, prêcheuses du « vivre-ensemble » aplat-ventriste, seraient la même que celle des oligarchies européennes servilement islamophiles et hargneusement christianophobe: une indignation pleine de mépris à l'égard du peuple jugé ignare, intolérant et raciste. Ce divorce entre les zélites et le peuple est un phénomène très répandu en Occident.
Pourtant, est-ce un crime si ignoble que les Suisses ont commis? Allons donc! Le minaret n'est pas un élément essentiel de la mosquée. Celle de Jérusalem, par exemple, n'en a pas. Par conséquent, comme l'écrit Barbara Kay, du National Post, « la Suisse n'interdit pas les mosquées, qui sont le siège de l'activité et de la pratique religieuses. Elle a banni ce qui est parfaitement compris, dans les pays islamiques, comme un symbole de domination culturelle ». Multiplier les minarets en Occident, civilisation aux racines judéo-chrétiennes, c'est, pour les musulmans, une manifestation de leur volonté conquérante d'imposer, non seulement des signes religieux ostentatoires ( minaret, burka ), mais, plus gravement, des valeurs contraires aux nôtres. C'est ce qu'on appelle le djihad furtif qui est un processus d'islamisation des sociétés occidentales. À Paris, par exemple, il y a désormais des rues qui sont bloquées à l'heure de la prière pour permettre à des centaines de musulmans d'y étendre leurs tapis et de se prosterner. À Paris!!!
Le plus choquant dans toute cette affaire, c'est de voir des leaders musulmans s'offusquer et crier à l'oppression et à la discrimination en alléguant que la liberté de religion et de culte est honteusement bafouée. Il y a quelque chose de profondément répugnant dans cette attitude quand on sait que, dans le monde musulman, la liberté de culte, pratiquement et souvent légalement, n'existe pas. « Dans les pays musulmans, écrit Pierre-André Taguieff, les Chrétiens sont particulièrement discriminés et persécutés, lorsqu'ils n'en ont pas été chassés. C'est dans certains pays musulmans qu'au nom de l'islam sont perpétrés des massacres de civils, visés en tant que Chrétiens. » Il poursuit:« C'est dans les pays musulmans que les libertés religieuses sont le moins respectées: judaisme et christianisme y sont logés à la même enseigne. Lorsque l'islam est religion d'État, l'intolérance est institutionnalisée, les violences contre les non-musulmans autorisées, voire encouragées, le totalitarisme guette ou règne. »
Partout, dans le monde musulman, les Chrétiens sont persécutés, souvent massacrés, leurs églises incendiées, leurs prêtres assassinés. Au Nigéria, ce sont des centaines de Chrétiens qui ont été tués. Au Pakistan aussi, des islamistes ont tiré sur des fidèles rassemblés et brûlé leurs lieux de culte. En Irak, la communauté chrétienne est en voie de disparition. Et, en Occident, face à cette persécution, ce n'est que silence et indifférence. Les « bonnes consciences » qui s'indignent du vote suisse sur les minarets ( comme Foglia, par exemple ), se sont-elles jamais outrées du massacre des Chrétiens dans le monde musulman? Les progressistes bien-pensants et bien-parlants se sont-ils jamais scandalisés du statut d'infériorité des Chrétiens dans les pays musulmans ( ce sont des dhimmis, c'est-à-dire des êtres inférieurs disposant de moins de droits que les musulmans )? Pensez-vous! Pourquoi se soucier de ces ineptes croyants arriérés? Après tout, ce ne sont que des «cathos», comme les appelle dédaigneusement Mme Bazzo, incarnation de la gôche québécoise bon chic bon genre. Où, encore pire, ce ne sont que des vestiges de l'Âge des Ténèbres, comme les coptes d'Égypte. Alors, le sommeil de nos zélites médiatiques et intellectuelles n'est aucunement troublé parce qu'on les persécute, parce qu'on les brime et parce qu'on les assassine.
Mais interdire la construction de minarets, alors, là, vraiment, quel crime, quelle ignomonie, quelle bassesse! Pour nos zélites frileuses et poltronnes, c'est du racisme, du sectarisme, du fascisme. Pourtant, le vote suisse n'entrave en rien la liberté de religion des musulmans, le minaret n'étant pas essentiel à une mosquée. Mais il faut bien saisir et bien décoder le message des helvètes. Ce que les Suisses rejettent, par le biais de l'interdit de construction de minarets, c'est aussi un islam rétrograde, archaïque, hostile aux droits fondamentaux de la personne, anti-démocratique et attaché à un code juridique ( la charia ) incompatible avec les valeurs fondatrices de l'Occident.
Taj Hargey est l'imam de la congrégation de Summertown à Oxford. C'est ce qu'on appelle un « musulman modéré », une espèce plutôt rare qu'il faudrait sans doute déclarer espèce menacée. «Lorsque les musulmans européens, écrit-il, endossent sans réfléchir cette théologie pervertie en réclamant le respect d'une charia à caractère médiéval, en justifiant les crimes d'honneur, la lapidation et les mariages forcés, en défendant le caractère exceptionnel de l'islam et la formation de communautés séparées, ils suscitent la crainte et exacerbent l'hostilité envers les musulmans. Lorsque les musulmans européens font l'éloge de doctrines aussi peu coraniques que le port du niqap, ILS S'EXCLUENT EUX-MÊMES DE L'ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ. » Voilà des propos réconfortants de la part d'un imam musulman. Le problème, c'est que les imams de cette mouture sont peu nombreux et que les communautés musulmanes établies en Occident sont très largement dominées par l'islam radical et djihadiste et qu'elles sont, par conséquent, impliquées et compromises dans la guerre que livrent les islamo-fascistes contre la civilisation occidentale.
Et n'allons pas croire que c'est différent au Québec et au Canada. Chez nous aussi, les musulmans sont réfractaires à toute intégration à la société d'accueil. Et avec les niveaux d'immigration adoptés par l'État du Québec, la situation ne peut qu'empirer.
JACQUES BRASSARD
dimanche 29 novembre 2009
aveuglement pathologique
Normalement, si la science climatique n'avait pas muté pour devenir une idéologie sectaire, le «Climate gate » n'aurait jamais eu lieu. Il n'y aurait pas eu ces manipulations et ces dissimulations de données dans le but de faire tenir debout la thèse anthroporéchauffiste. Il y aurait eu un véritable débat scientifique. La théorie du réchauffement d'origine humaine aurait été soumise à l'épreuve des faits et des observations et serait déjà considérée comme obsolète, caduc, désuète. Mais, on le voit bien, ce n'est pas ce qui est arrivé. L'idéologie a repoussé la science dans les marges.
Il y a eu, écrit Ludovic Monnerat, « collusion entre scientifiques, journalistes et politiques pour forger une nouvelle cause planétaire, les premiers fournissant «les faits», les seconds les assènant au public et les troisièmes orientant les décisions en conséquence...tout en finançant les premiers afin qu'ils poursuivent leurs recherches en ce sens et tout en bénéficiant du soutien des seconds pour leurs orientations. » Quel beau programme! Et tout ce beau monde, y incluant bien sûr la faune verdoyante, de sombrer dans un aveuglement pathologique délirant. « La puissance de l'idéologie, écrit Jean-François Revel, trouve son terreau dans l'incuriosité humaine.» Aveuglement, incuriosité, c'est la même maladie intellectuelle!
Et ça se manifeste d'abord, chez les scientifiques pris la main dans le sac soit par le silence ( assourdissant! ), soit en cherchant à discréditer les sceptiques. Par exemple, dans sa chronique du Samedi dans le Quotidien, le cacique des réchauffistes de l'Université de Chicoutimi, Claude Villeneuve ( lui, il a le droit de ne traiter qu'un seul sujet!!) ne dit pas un traître mot sur le CLIMATE GATE. Silence total! Et soyez certains qu'à l'émission Découverte, Charles Tyssère va superbement ignorer le scandale. C'est le syndrome Tartuffe:« Couvrez ce sein que je ne saurais voir! » L'autre réaction, c'est le dénigrement. Réaction qui n'est pas nouvelle. On va jusqu'à qualifier les sceptiques du climat de «négationniste». Je vous rappelle que ce terme sert à désigner ceux qui nient la Shoah et les chambres à gaz. En désignant ainsi les scpetiques, il y a une intention bien évidente (et vicieuse) de les classer comme criminels climatiques. Et, donc, de les disqualifier. En France, d'éminents scientifiques, Marcel Leroux, Vincent Courtillot, Claude Allègre, ont été traînés dans la boue. Aux États-Unis,Richard Lindzen, grand climatologue, a été accusé d'être soudoyé par l'industrie pétrolière. Au Canada, les deux experts, McIntyre et McKitrick, qui ont démontré la fausseté du graphique de Michael Mann ( appelé la crosse de hockey ) ont été traités comme des salopards par la clique des réchauffistes ( voir à ce sujet d'édifiants courriels tirés de l'ordinateur du CRU ).
Chez les journalistes, on s'efforce de minimiser le scandale. De le présenter comme un pétard mouillé. D'affirmer péremptoirement que ça ne change rien au paradigme du réchauffement anthropique. Il y a là un phénomène singulier chez les journalistes qui ont pour tâche de couvrir les questions environnementales. Ils deviennent des missionnaires écolos, des militants verts. Ils prennent parti. Ils sont entrés en religion. On le voit, par exemple, avec Cardinal de la Presse et Francoeur du Devoir. Clez les journalistes qui couvrent la scène politique, on constate un effort manifeste pour garder leur distance avec la classe politique et les partis. Prendre du recul, en quelque sorte. Ce n'est pas le cas chez les scribes de l'environnement. Eux, ils prêchent. Et dans le cas précis du CLIMATE GATE, ils font tout pour étouffer le scandale. Exécrable déraillage éthique!
Quant à la classe politique occidentale, elle est affligée d'un aveuglement qui confine à la schizophrénie. Elle a épousé le credo réchauffiste avec tant de ferveur qu'elle est devenue complètement imperméable à la moindre mise en doute. Elle est fermée comme un bunker à tout questionnement sur le dogme. On peut aussi dire qu'elle est affligée du « syndrome du banc de poissons »: tel un banc de capelans, elle se tourne en rangs serrés dans une seule direction, le rechauffement anthropique générateur de malheurs et de catastrophes.
À ce sujet, je me dois de vous raconter une anecdote me concernant. En septembre 1994, suite à la victoire électorale du PQ, je suis nommé Ministre de l'Environnement et de la Faune. Sans grand plaisir, je dois l'avouer! Aussitôt désigné, les briefings se succèdent. C'est la règle. Déjà, le Sommet de la Terre de Rio avait eu lieu (1992). Et les États avaient signé la Convention Cadre sur les Changements Climatiques dont l'objectif était de « stabiliser les émissions anthropiques de CO2 ». Le dogme était déjà en place. Vous voyez le décor? Plus tard, le GIEC allait être créé et le Protocole de Kyoto signé et ratifié ( assorti de contraintes ). D'après vous, quel est le catéchisme que les technocrates du ministère m'ont inculqué? Le credo du réchauffement, bien évidemment! Et il avait été fort bien articulé au Concile de Rio: l'humanité, par ses activités industrielles, fait augmenter le niveau des gaz à effet de serre; ce qui entraîne un réchauffement dangereux; les homos sapiens doivent donc reconnaître leur culpabilité et réduire leurs émissions de CO2. Me suis-je posé des questions sur le bien fondé de ce credo? Pas le moins du monde! Je l'avoue honteusement, je me suis comporté comme le petit capelan, j'ai suivi le banc.
Et aujourd'hui, 15 ans plus tard, la classe politique occidentale est toujours affectée d'un total aveuglement pathologique. Et complètement ignorante des fragilités, des incertitudes, des manipulations et des divagations qui sont en train de réduire à néant la doctrine réchauffiste. Spectacle pathétique! Mais aussi parfois comique! C'est ce qui arrive lorsque l'on voit, par exemple, le Président français, Nicolas Sarkosy, tellement fébrile et agité qu'il se précipite aux Antilles à la réunion du Commonwealth pour sermonner les États membres sur l'urgence de s'entendre à Copenhague. Ensuite, il caracole en France pour aller faire la morale aux jeunes de son parti. On est en plein théâtre de boulevard!
Mais les plus drôles, dans toute cette bouffonnerie, ce sont encore les Chinois. La Chine, qui met en opération une centrale au charbon à chaque quinzaine, vien de s'engager à restreindre ses émissions de CO2...de 40%!!! Qui aurait pu croire que les communistes chinois étaient de si joyeux boute-en-train. Et pince-sans-rire de surcroît, car ils réussissent à garder leur sérieux. Normalement, les chefs d'État d'Occident devraient se tordre de rire devant une aussi désopilante calembredaine. Où être offusqués qu'on les prenne pour des abrutis. Moi, en tout cas, n'étant plus un capelan depuis longtemps, je me bidonne!
Jacques Brassard
Il y a eu, écrit Ludovic Monnerat, « collusion entre scientifiques, journalistes et politiques pour forger une nouvelle cause planétaire, les premiers fournissant «les faits», les seconds les assènant au public et les troisièmes orientant les décisions en conséquence...tout en finançant les premiers afin qu'ils poursuivent leurs recherches en ce sens et tout en bénéficiant du soutien des seconds pour leurs orientations. » Quel beau programme! Et tout ce beau monde, y incluant bien sûr la faune verdoyante, de sombrer dans un aveuglement pathologique délirant. « La puissance de l'idéologie, écrit Jean-François Revel, trouve son terreau dans l'incuriosité humaine.» Aveuglement, incuriosité, c'est la même maladie intellectuelle!
Et ça se manifeste d'abord, chez les scientifiques pris la main dans le sac soit par le silence ( assourdissant! ), soit en cherchant à discréditer les sceptiques. Par exemple, dans sa chronique du Samedi dans le Quotidien, le cacique des réchauffistes de l'Université de Chicoutimi, Claude Villeneuve ( lui, il a le droit de ne traiter qu'un seul sujet!!) ne dit pas un traître mot sur le CLIMATE GATE. Silence total! Et soyez certains qu'à l'émission Découverte, Charles Tyssère va superbement ignorer le scandale. C'est le syndrome Tartuffe:« Couvrez ce sein que je ne saurais voir! » L'autre réaction, c'est le dénigrement. Réaction qui n'est pas nouvelle. On va jusqu'à qualifier les sceptiques du climat de «négationniste». Je vous rappelle que ce terme sert à désigner ceux qui nient la Shoah et les chambres à gaz. En désignant ainsi les scpetiques, il y a une intention bien évidente (et vicieuse) de les classer comme criminels climatiques. Et, donc, de les disqualifier. En France, d'éminents scientifiques, Marcel Leroux, Vincent Courtillot, Claude Allègre, ont été traînés dans la boue. Aux États-Unis,Richard Lindzen, grand climatologue, a été accusé d'être soudoyé par l'industrie pétrolière. Au Canada, les deux experts, McIntyre et McKitrick, qui ont démontré la fausseté du graphique de Michael Mann ( appelé la crosse de hockey ) ont été traités comme des salopards par la clique des réchauffistes ( voir à ce sujet d'édifiants courriels tirés de l'ordinateur du CRU ).
Chez les journalistes, on s'efforce de minimiser le scandale. De le présenter comme un pétard mouillé. D'affirmer péremptoirement que ça ne change rien au paradigme du réchauffement anthropique. Il y a là un phénomène singulier chez les journalistes qui ont pour tâche de couvrir les questions environnementales. Ils deviennent des missionnaires écolos, des militants verts. Ils prennent parti. Ils sont entrés en religion. On le voit, par exemple, avec Cardinal de la Presse et Francoeur du Devoir. Clez les journalistes qui couvrent la scène politique, on constate un effort manifeste pour garder leur distance avec la classe politique et les partis. Prendre du recul, en quelque sorte. Ce n'est pas le cas chez les scribes de l'environnement. Eux, ils prêchent. Et dans le cas précis du CLIMATE GATE, ils font tout pour étouffer le scandale. Exécrable déraillage éthique!
Quant à la classe politique occidentale, elle est affligée d'un aveuglement qui confine à la schizophrénie. Elle a épousé le credo réchauffiste avec tant de ferveur qu'elle est devenue complètement imperméable à la moindre mise en doute. Elle est fermée comme un bunker à tout questionnement sur le dogme. On peut aussi dire qu'elle est affligée du « syndrome du banc de poissons »: tel un banc de capelans, elle se tourne en rangs serrés dans une seule direction, le rechauffement anthropique générateur de malheurs et de catastrophes.
À ce sujet, je me dois de vous raconter une anecdote me concernant. En septembre 1994, suite à la victoire électorale du PQ, je suis nommé Ministre de l'Environnement et de la Faune. Sans grand plaisir, je dois l'avouer! Aussitôt désigné, les briefings se succèdent. C'est la règle. Déjà, le Sommet de la Terre de Rio avait eu lieu (1992). Et les États avaient signé la Convention Cadre sur les Changements Climatiques dont l'objectif était de « stabiliser les émissions anthropiques de CO2 ». Le dogme était déjà en place. Vous voyez le décor? Plus tard, le GIEC allait être créé et le Protocole de Kyoto signé et ratifié ( assorti de contraintes ). D'après vous, quel est le catéchisme que les technocrates du ministère m'ont inculqué? Le credo du réchauffement, bien évidemment! Et il avait été fort bien articulé au Concile de Rio: l'humanité, par ses activités industrielles, fait augmenter le niveau des gaz à effet de serre; ce qui entraîne un réchauffement dangereux; les homos sapiens doivent donc reconnaître leur culpabilité et réduire leurs émissions de CO2. Me suis-je posé des questions sur le bien fondé de ce credo? Pas le moins du monde! Je l'avoue honteusement, je me suis comporté comme le petit capelan, j'ai suivi le banc.
Et aujourd'hui, 15 ans plus tard, la classe politique occidentale est toujours affectée d'un total aveuglement pathologique. Et complètement ignorante des fragilités, des incertitudes, des manipulations et des divagations qui sont en train de réduire à néant la doctrine réchauffiste. Spectacle pathétique! Mais aussi parfois comique! C'est ce qui arrive lorsque l'on voit, par exemple, le Président français, Nicolas Sarkosy, tellement fébrile et agité qu'il se précipite aux Antilles à la réunion du Commonwealth pour sermonner les États membres sur l'urgence de s'entendre à Copenhague. Ensuite, il caracole en France pour aller faire la morale aux jeunes de son parti. On est en plein théâtre de boulevard!
Mais les plus drôles, dans toute cette bouffonnerie, ce sont encore les Chinois. La Chine, qui met en opération une centrale au charbon à chaque quinzaine, vien de s'engager à restreindre ses émissions de CO2...de 40%!!! Qui aurait pu croire que les communistes chinois étaient de si joyeux boute-en-train. Et pince-sans-rire de surcroît, car ils réussissent à garder leur sérieux. Normalement, les chefs d'État d'Occident devraient se tordre de rire devant une aussi désopilante calembredaine. Où être offusqués qu'on les prenne pour des abrutis. Moi, en tout cas, n'étant plus un capelan depuis longtemps, je me bidonne!
Jacques Brassard
mardi 24 novembre 2009
la grand-messe de Copenhague
Vous le savez sans doute, au début de décembre, se déroulera à Copenhague une grand-messe écolo-réchauffiste sous l'égide de l'ONU en vue de conclure un traité qui succèdera à Kyoto ( qui fut un échec total ). Elle aura été précédée de plusieurs basses messes pour tenter de bâtir un consensus sur des cibles chiffrées de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Sans Succès! L'Europe a beau faire preuve d'une abnégation économiquement suicidaire ( des objectifs de 40% de réduction ), le reste du monde renâcle, finasse et se dérobe. Tout particulièrement les pays dits émergents ( Chine, Inde ) qui refusent de sacrifier leur croissance pour sombrer dans l'hystérie carbonique. Même les États-Unis d'Obama le Verdoyant tardent à se commettre, le projet de loi portant sur la question étant enlisé dans le marais des procédures au Congrès. Le Canada, de son côté, maintient une position non seulement logique mais parfaitement justifiable: on consentira à signer un accord si les contraintes s'appliquent à tous les pays sans exception ( contrairement à Kyoto ). Le sous-pontife Guilbeault a beau profiter de son fauteuil permanent à Radio-Canada pour dénigrer Stephen Harper sous le regard complaisant de ses courtisans, le PM du Canada maintient le cap et refuse de sacrifier la relance et la croissance de l'économie pour faire plaisir aux tenants d'une théorie climatique dont les fondements scientifiques sont de plus en plus précaires et défaillants.
Et c'est tout à son honneur. Ce serait évidemment, pour M. Harper, plus facile et plus gratifiant de revêtir la défroque du Sauveur de la Planète. Il serait alors congratuler par les escadrons écolo-réchauffistes qui dominent et régentent les salles de rédaction, la colonie artistique, la classe politique et les officines universitaires. Mais comme il a conservé un certain sens du bien commun, il encaisse stoïquement les quolibets et les injures des Verdoyants.
Le plus désolant et le plus effarant dans cette liturgie onusienne, c'est que l'on sait maintenant que la démarche scientifique a été remplacée par une démarche proprement idéologique, ce qui signifie que tous les faits et observations contraires au dogme du réchauffement d'origine humaine ont été systématiquement écartés par la caste garde-chiourme du GIEC. Sinon, pourquoi ignore-t-on toutes les preuves accumulées démontrant que l'effet de serre ( et encore moins la modeste contribution de l'être humain en émissions de CO2: moins de 5% du total) ne constitue pas le moteur climatique que la pensée officielle voudrait qu'il soit? Sinon, comment et pourquoi ne pas tenir compte du fait que, depuis 1998, le réchauffement s'est arrêté et que même un éminent rédacteur du GIEC, Mojib Latif, nous annonce au moins 20 ans de refroidissement? Sinon, pourquoi les réchauffistes n'ont jamais voulu considérer la théorie du danois Henrik Svensmark sur l'activité solaire comme facteur déterminant des changements climatiques? Sinon, pourquoi continuer de faire confiance à des modèles informatiques qui, comme l'écrivait Jean-Michel Belouve, « prédisent des évolutions totalement opposées aux observations scientifiques faites par ballon-sonde et par satellites sur l'évolution de l'humidité atmosphérique et les nuages » ? C'est parce que l'idéologie s'est substituée à la science et le dogme à la vérité scientifique.
Et la preuve de la contamination de la science par l'idéologie vient d'éclater avec ce que la presse anglophone appelle le « climategate », une énorme supercherie climatique révélée par des pirates informatiques qui ont rendu publics des milliers de fichiers et des centaines de courriels provenant du Climate Research Unit (CRU) de l'Université d'East Anglia, fournisseur principal de données climatiques du GIEC et officine bien connue du réchauffisme. Et c'est pas joli! Plutôt nauséabond! On y apprend qu'on a manipulé des données et qu'on a sciemment empêché la divulgation de d'autres dans le but de préserver intact le dogme du réchauffement d'origine humaine. Il vaut la peine de visiter le remarquable site de Jean Martin, un authentique scientifique, Pensée Unique pour les scientifiques, pour prendre connaissance des détails croustillants de cet énorme scandale climatique.
Notez qu'alors que la presse anglo-saxonne en parle abondamment, la presse québécoise et francophone ne semble pas au courant de cette grosse escroquerie et continue de publier des âneries sur la fonte des glaces, la montée des eaux et la disparition des ours polaires.
Il faut donc souhaiter ardemment que la grand-messe de Copenhague capote avec éclat. Ce serait un véritable désastre s'il fallait qu'on tombe d'accord sur des réductions massives des émissions de CO2 ( un gaz inoffensif, non-polluant, utile pour la végétation et qui ne constitue que 0,03% de l'atmosphère terrestre ), dans le but d'empêcher un réchauffement qui s'est arrêté depuis dix ans et dont l'être humain n'est aucunement responsable. Ce serait une catastrophe parce qu'une telle opération se traduirait concrètement par une croissance faible ( et même une décroissance )et par un fardeau fiscal ( avec la taxe carbone ) accru...sans affecter le moindrement la température du globe.
Je vous l'avoue, tout mon espoir repose sur l'Inde et la Chine qui demeurent d'une froideur extrême face à l'obsession carbonique de la classe politique occidentale et qui n'ont aucunement l'intention de saboter leur développement pour entrer en lutte contre un gaz inoffensif. Qui aurait cru qu'un jour je placerais toute ma confiance dans les communistes chinois pour qu'ils empêchent l'Occident d'anéantir son économie.
JACQUES BRASSARD
Et c'est tout à son honneur. Ce serait évidemment, pour M. Harper, plus facile et plus gratifiant de revêtir la défroque du Sauveur de la Planète. Il serait alors congratuler par les escadrons écolo-réchauffistes qui dominent et régentent les salles de rédaction, la colonie artistique, la classe politique et les officines universitaires. Mais comme il a conservé un certain sens du bien commun, il encaisse stoïquement les quolibets et les injures des Verdoyants.
Le plus désolant et le plus effarant dans cette liturgie onusienne, c'est que l'on sait maintenant que la démarche scientifique a été remplacée par une démarche proprement idéologique, ce qui signifie que tous les faits et observations contraires au dogme du réchauffement d'origine humaine ont été systématiquement écartés par la caste garde-chiourme du GIEC. Sinon, pourquoi ignore-t-on toutes les preuves accumulées démontrant que l'effet de serre ( et encore moins la modeste contribution de l'être humain en émissions de CO2: moins de 5% du total) ne constitue pas le moteur climatique que la pensée officielle voudrait qu'il soit? Sinon, comment et pourquoi ne pas tenir compte du fait que, depuis 1998, le réchauffement s'est arrêté et que même un éminent rédacteur du GIEC, Mojib Latif, nous annonce au moins 20 ans de refroidissement? Sinon, pourquoi les réchauffistes n'ont jamais voulu considérer la théorie du danois Henrik Svensmark sur l'activité solaire comme facteur déterminant des changements climatiques? Sinon, pourquoi continuer de faire confiance à des modèles informatiques qui, comme l'écrivait Jean-Michel Belouve, « prédisent des évolutions totalement opposées aux observations scientifiques faites par ballon-sonde et par satellites sur l'évolution de l'humidité atmosphérique et les nuages » ? C'est parce que l'idéologie s'est substituée à la science et le dogme à la vérité scientifique.
Et la preuve de la contamination de la science par l'idéologie vient d'éclater avec ce que la presse anglophone appelle le « climategate », une énorme supercherie climatique révélée par des pirates informatiques qui ont rendu publics des milliers de fichiers et des centaines de courriels provenant du Climate Research Unit (CRU) de l'Université d'East Anglia, fournisseur principal de données climatiques du GIEC et officine bien connue du réchauffisme. Et c'est pas joli! Plutôt nauséabond! On y apprend qu'on a manipulé des données et qu'on a sciemment empêché la divulgation de d'autres dans le but de préserver intact le dogme du réchauffement d'origine humaine. Il vaut la peine de visiter le remarquable site de Jean Martin, un authentique scientifique, Pensée Unique pour les scientifiques, pour prendre connaissance des détails croustillants de cet énorme scandale climatique.
Notez qu'alors que la presse anglo-saxonne en parle abondamment, la presse québécoise et francophone ne semble pas au courant de cette grosse escroquerie et continue de publier des âneries sur la fonte des glaces, la montée des eaux et la disparition des ours polaires.
Il faut donc souhaiter ardemment que la grand-messe de Copenhague capote avec éclat. Ce serait un véritable désastre s'il fallait qu'on tombe d'accord sur des réductions massives des émissions de CO2 ( un gaz inoffensif, non-polluant, utile pour la végétation et qui ne constitue que 0,03% de l'atmosphère terrestre ), dans le but d'empêcher un réchauffement qui s'est arrêté depuis dix ans et dont l'être humain n'est aucunement responsable. Ce serait une catastrophe parce qu'une telle opération se traduirait concrètement par une croissance faible ( et même une décroissance )et par un fardeau fiscal ( avec la taxe carbone ) accru...sans affecter le moindrement la température du globe.
Je vous l'avoue, tout mon espoir repose sur l'Inde et la Chine qui demeurent d'une froideur extrême face à l'obsession carbonique de la classe politique occidentale et qui n'ont aucunement l'intention de saboter leur développement pour entrer en lutte contre un gaz inoffensif. Qui aurait cru qu'un jour je placerais toute ma confiance dans les communistes chinois pour qu'ils empêchent l'Occident d'anéantir son économie.
JACQUES BRASSARD
jeudi 19 novembre 2009
J'avais écrit l'an passé une chronique sur Paul Desmarais, le grand financier et Seigneur de Sagard. Elle n'a jamais été publiée parce que je contrevenais à une règle non écrite au sein de GESCA qui consistait à ne jamais critiquer le Grand Boss. La voici.
UNE LÉGENDE : PAULDESMARAIS
Dans son édition du 26 juin dernier, la revue française Le Point nous présente Paul Desmarais en page couverture avec un titre louangeur en même temps qu’accrocheur : « Une Légende du Monde des Affaires parle ». Étant un lecteur assidu du Point, j’ai donc lu avec beaucoup d’intérêt l’entrevue que « la Légende » a bien voulu accorder à l’hebdomadaire français. À la fois captivant et…instructif!
D’abord, je dois vous citer un extrait de la présentation du personnage : « Viscéralement opposé aux séparatistes, il se dit profondément canadien. En économie, il se dit reaganien. Dans son immense propriété de Sagard, non loin de Chicoutimi, l’homme le plus riche du Québec reçoit les puissants de la planète. » Intéressant, n’est-ce pas? Alors, la prochaine fois que vous passerez par Sagard en direction de la Malbaie, vous pourrez toujours essayer de deviner quel est « le puissant de la planète » qui se trouve au Château! Il paraît que ça pourrait être tout aussi bien un Bush, où Clinton, où Sarkozy où encore quelques membres du Comité Central du Parti Communiste de la République Populaire de Chine! Et ça se passe à Sagard, pratiquement à côté de chez vous! Vraiment fabuleux, ne trouvez-vous pas?
Dans cette longue entrevue, M. Desmarais nous raconte son extraordinaire aventure d’homme d’affaires. Comment il a commencé, modestement, à Sudbury, dans le nord de l’Ontario. Et comment il a connu une ascension fulgurante, avec plein d’anecdotes pittoresques. Et aussi comment il a implanté son entreprise en Europe, aux Etats-Unis, en Asie. Il nous révèle qu’il a décidé d’aller faire des affaires en Chine après la lecture d’un livre de Pearl Buck, une romancière américaine, prix Nobel de littérature en 1938. Pas mal, non? Et il nous informe que son château de Sagard n’est pas inspiré de Versailles ( comme aurait pu le penser un rural dans mon genre! ), mais « d’une villa des environs de Venise », la Malcontenda de Palladio. C’est pas beau ça? Abordons maintenant deux éléments clés de son entrevue : son appartenance identitaire et sa vision politique.
Extrait de l’entrevue. « Vous sentez-vous Québécois? », lui demande le journaliste. « Mais pourquoi me posez-vous cette question? », lui réplique le milliardaire. « Parce que vous êtes né en Ontario », luis répond le journaliste. Retenez bien la réponse de M. Desmarais : « Je suis franco-ontarien de naissance. J’ai choisi le Québec pour y vivre. Je suis canadien. Le Canada, c’est mon pays. Le Québec, c’est ma province. » Voilà qui est d’une limpidité remarquable! Mais, en même temps, voilà une illustration éclatante de l’embrouillage identitaire qui caractérise le Québec depuis tant d’années. Lorsqu’on tente de décortiquer les attaches identitaires des habitants du Québec, on voit bien qu’ils se répartissent dans plusieurs catégories : des Québécois, des Canadiens, des Québécois surtout mais aussi Canadiens, des Canadiens d’abord mais également Québécois. Ce chaos identitaire engendre un déboussolement politique. Ne faisant pas consensus sur ce qu’on est, nous sommes forcément divisés sur la route à suivre et la destination. Paul Desmarais, lui, il est Canadien, uniquement et exclusivement. Et il n’est pas seul ainsi. Les 50% de citoyens qui ont voté Non au dernier référendum sont soit des Canadiens « pur jus », soit des Canadiens-Québécois, soit des Québécois-Canadiens…C’est pas mal mêlant!
Notez que ce phénomène de désordre identitaire n’est pas une exclusivité québécoise. Il se retrouve aussi ailleurs. Par exemple, il était très présent aux origines des Etats-Unis d’Amérique, alors qu’une proportion non négligeable des citoyens des colonies anglaises d’Amérique se considéraient d’abord et avant tout comme des Britanniques. Tellement que beaucoup d’entre eux-- qu’on désignait comme Loyalistes-- n’ont pas voulu vivre dans le nouveau pays, les Etats-Unis, et ont migré vers des territoires demeurés fidèles à la Couronne, c’est-à-dire …au Canada.
Quant on examine la vision politique de M. Desmarais, on quitte l’univers rationnel de l’homme d’affaires pour faire irruption dans un monde de sentiments et de passions. C’est un cri du cœur : « Si le Québec se sépare, ce sera la fin. Moi, je suis attaché à la liberté et à la démocratie. » On appelle cela de « petites phrases assassines » où des sous-entendus perfides et malveillants. Non seulement, pour M. Desmarais, un Québec souverain va entrer en agonie mais il ne sera ni libre ni démocratique. Il a tellement les séparatistes en horreur qu’il est inconcevable qu’ils puissent être aussi attachés que lui à la liberté et à la démocratie. Rappelons-nous que c’est une pareille aversion des souverainistes qui explique et justifie le Scandale des Commandites. Car tout est permis quand il s’agit d’écraser les infâmes qui veulent briser le Canada.
J’ai comme l’impression, connaissant l’opinion peu aimable que la Légende Desmarais a des vilains séparatistes, qu’il doit préféré inviter à son Château de Sagard des officiels communistes chinois plutôt que des saboteurs du Canada.
Jacques Brassard
UNE LÉGENDE : PAULDESMARAIS
Dans son édition du 26 juin dernier, la revue française Le Point nous présente Paul Desmarais en page couverture avec un titre louangeur en même temps qu’accrocheur : « Une Légende du Monde des Affaires parle ». Étant un lecteur assidu du Point, j’ai donc lu avec beaucoup d’intérêt l’entrevue que « la Légende » a bien voulu accorder à l’hebdomadaire français. À la fois captivant et…instructif!
D’abord, je dois vous citer un extrait de la présentation du personnage : « Viscéralement opposé aux séparatistes, il se dit profondément canadien. En économie, il se dit reaganien. Dans son immense propriété de Sagard, non loin de Chicoutimi, l’homme le plus riche du Québec reçoit les puissants de la planète. » Intéressant, n’est-ce pas? Alors, la prochaine fois que vous passerez par Sagard en direction de la Malbaie, vous pourrez toujours essayer de deviner quel est « le puissant de la planète » qui se trouve au Château! Il paraît que ça pourrait être tout aussi bien un Bush, où Clinton, où Sarkozy où encore quelques membres du Comité Central du Parti Communiste de la République Populaire de Chine! Et ça se passe à Sagard, pratiquement à côté de chez vous! Vraiment fabuleux, ne trouvez-vous pas?
Dans cette longue entrevue, M. Desmarais nous raconte son extraordinaire aventure d’homme d’affaires. Comment il a commencé, modestement, à Sudbury, dans le nord de l’Ontario. Et comment il a connu une ascension fulgurante, avec plein d’anecdotes pittoresques. Et aussi comment il a implanté son entreprise en Europe, aux Etats-Unis, en Asie. Il nous révèle qu’il a décidé d’aller faire des affaires en Chine après la lecture d’un livre de Pearl Buck, une romancière américaine, prix Nobel de littérature en 1938. Pas mal, non? Et il nous informe que son château de Sagard n’est pas inspiré de Versailles ( comme aurait pu le penser un rural dans mon genre! ), mais « d’une villa des environs de Venise », la Malcontenda de Palladio. C’est pas beau ça? Abordons maintenant deux éléments clés de son entrevue : son appartenance identitaire et sa vision politique.
Extrait de l’entrevue. « Vous sentez-vous Québécois? », lui demande le journaliste. « Mais pourquoi me posez-vous cette question? », lui réplique le milliardaire. « Parce que vous êtes né en Ontario », luis répond le journaliste. Retenez bien la réponse de M. Desmarais : « Je suis franco-ontarien de naissance. J’ai choisi le Québec pour y vivre. Je suis canadien. Le Canada, c’est mon pays. Le Québec, c’est ma province. » Voilà qui est d’une limpidité remarquable! Mais, en même temps, voilà une illustration éclatante de l’embrouillage identitaire qui caractérise le Québec depuis tant d’années. Lorsqu’on tente de décortiquer les attaches identitaires des habitants du Québec, on voit bien qu’ils se répartissent dans plusieurs catégories : des Québécois, des Canadiens, des Québécois surtout mais aussi Canadiens, des Canadiens d’abord mais également Québécois. Ce chaos identitaire engendre un déboussolement politique. Ne faisant pas consensus sur ce qu’on est, nous sommes forcément divisés sur la route à suivre et la destination. Paul Desmarais, lui, il est Canadien, uniquement et exclusivement. Et il n’est pas seul ainsi. Les 50% de citoyens qui ont voté Non au dernier référendum sont soit des Canadiens « pur jus », soit des Canadiens-Québécois, soit des Québécois-Canadiens…C’est pas mal mêlant!
Notez que ce phénomène de désordre identitaire n’est pas une exclusivité québécoise. Il se retrouve aussi ailleurs. Par exemple, il était très présent aux origines des Etats-Unis d’Amérique, alors qu’une proportion non négligeable des citoyens des colonies anglaises d’Amérique se considéraient d’abord et avant tout comme des Britanniques. Tellement que beaucoup d’entre eux-- qu’on désignait comme Loyalistes-- n’ont pas voulu vivre dans le nouveau pays, les Etats-Unis, et ont migré vers des territoires demeurés fidèles à la Couronne, c’est-à-dire …au Canada.
Quant on examine la vision politique de M. Desmarais, on quitte l’univers rationnel de l’homme d’affaires pour faire irruption dans un monde de sentiments et de passions. C’est un cri du cœur : « Si le Québec se sépare, ce sera la fin. Moi, je suis attaché à la liberté et à la démocratie. » On appelle cela de « petites phrases assassines » où des sous-entendus perfides et malveillants. Non seulement, pour M. Desmarais, un Québec souverain va entrer en agonie mais il ne sera ni libre ni démocratique. Il a tellement les séparatistes en horreur qu’il est inconcevable qu’ils puissent être aussi attachés que lui à la liberté et à la démocratie. Rappelons-nous que c’est une pareille aversion des souverainistes qui explique et justifie le Scandale des Commandites. Car tout est permis quand il s’agit d’écraser les infâmes qui veulent briser le Canada.
J’ai comme l’impression, connaissant l’opinion peu aimable que la Légende Desmarais a des vilains séparatistes, qu’il doit préféré inviter à son Château de Sagard des officiels communistes chinois plutôt que des saboteurs du Canada.
Jacques Brassard
dimanche 15 novembre 2009
Les autruches
13 soldats américains tués et près d’une quarantaine de blessés : cette tuerie n’a pas eu lieu en Afghanistan ni en Irak, elle s’est perpétrée au cœur d’une grande bas militaire américaine, Fort Hood. Le tueur est un officier psychiatre du nom de Nidal Hasan. Il est musulman. Avant d’ouvrir le feu, il a crié " Allah akbar ". Croyez-vous que ce cri du cœur pouvait refléter les convictions islamistes du meurtrier? Question incongrue pour toutes les autruches politico-médiatiques qui, pour ne pas déranger leur douce quiétude et leur somnolence intellectuelle, préfèrent y voir un pauvre fou assassin au cerveau perturbé où, encore mieux, une malheureuse victime de racisme qui pète les plombs. Et puis, comme les autruches ont la tête dans le sable et ne voient rien, il suffit tout simplement d’affirmer que ce qui a mijoté dans l’esprit du major est un mystère insondable.
Pourtant, les choses sont tellement évidentes. Il s’agit d’un ATTENTAT ISLAMISTE. Sur le sol américain de surcroît. Le Congrès Musulman du Canada indique, sans le moindre équivoque, que le psychiatre assassin a été poussé à agir par la doctrine du djihad propagé par des imams radicaux. Il est vrai que le Congrès Musulman du Canada n’est pas une organisation d’envergure, mais elle révèle un islam modéré qu’on pouvait croire inexistant tellement il était effarouché et discret. Car le Congrès Musulman du Canada regroupe des musulmans qui ne se reconnaissent pas dans les autres organisations qu’ils jugent " sectaires, ethnocentriques, souvent autoritaires et marquées par la peur de la modernité ". Il a, dans cette perspective, appelé l’État canadien à interdire la burqa, parce que ce vêtement islamique est un symbole d’asservissement de la femme musulmane.
Dans le cas de l’attentat meurtrier de Fort Hood, le président de l’organisme a été on ne peut plus clair : " Il est certain qu’il y aura d’autres attentats terroristes, tant que les musulmans ne reconnaîtront pas que l’idéologie du djihad est totalement dépassée au XXI siècle. Il ne sert à rien de dénoncer le terrorisme sans dénoncer également la vision théologique de l’islam qui justifie la violence ". ( Sahail Raza, cité par Point de Bascule )
Examinons le cheminement de Malik Nadal Hasan : il s’engage dans l’armée ( librement, bien sûr, puisque l’armée américaine est une armée de métier ); ses études supérieures sont payées par l’armée ; il devient major; il adhère au djihad et justifie les attentats-suicides; il tue 13 soldats et en blesse 38 au nom d’Allah. Comment se fait-il que la plus puissante armée du monde n’a pas jugé bon d’extirper de ses rangs ce terroriste islamiste avéré avant qu’il ne commette l’irréparable? Parce qu’on refuse de voir la réalité en face. On fait l’autruche. On continue de nous seriner dans bien des médias que l’islam est " une religion de paix et d’amour " ( voir le discours d’Obama au Caire ), qu’il convient d’accommoder les musulmans pour favoriser…le " vivre-ensemble " et la tolérance, qu’il ne faut surtout pas s’offusquer de leurs coutumes et pratiques obscurantistes et barbares. Sinon, on va vous traiter d’islamophobe. De nos jours, vous pouvez vous permettre d’être antisémite, c’est pas trop grave, c’est même bien vu dans les milieux de gauche. Mais islamophobe, alors, là vraiment, c’est l’ignominie suprême! Même l’armée américaine a la trouille d’être stigmatisé islamophobe.
La tuerie de Fort Hood n’est qu’une manifestation, parmi d’autres, du djihad islamique. Comme l’attentat monstrueux du 11 septembre. Les massacres de Londres et Madrid. Les guerres d’Afghanistan et d’Irak. Les tueries perpétrées par le Hamas et le Hezbollah. Les chrétiens persécutés et assassinés partout dans le monde musulman, dans l’indifférence totale de l’Occident. Le projet iranien de " rayer Israël de la carte ". La volonté des mollahs d’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Il faut vraiment être une autruche pour ne pas voir que le djihad islamique est une guerre contre l’Occident et ses valeurs fondamentales et fondatrices.
" Ce qui est arrivé à ces hommes et femmes de Fort Hood, écrit Mark Steyn, représente un terrible symbole : des membres de l’armée la mieux entraînée et la mieux équipée du monde se sont fait abattre par un type tenant des propos loufoques que personne n’a pris au sérieux. Et c’est là tout le problème. L’Amérique a les meilleurs soldats et la plus grande puissance militaire, mais aucune stratégie pour étrangler l’idéologie qui inspire l’ennemi, tant en Afghanistan qu’au Texas. "
Jacques Brassard
Pourtant, les choses sont tellement évidentes. Il s’agit d’un ATTENTAT ISLAMISTE. Sur le sol américain de surcroît. Le Congrès Musulman du Canada indique, sans le moindre équivoque, que le psychiatre assassin a été poussé à agir par la doctrine du djihad propagé par des imams radicaux. Il est vrai que le Congrès Musulman du Canada n’est pas une organisation d’envergure, mais elle révèle un islam modéré qu’on pouvait croire inexistant tellement il était effarouché et discret. Car le Congrès Musulman du Canada regroupe des musulmans qui ne se reconnaissent pas dans les autres organisations qu’ils jugent " sectaires, ethnocentriques, souvent autoritaires et marquées par la peur de la modernité ". Il a, dans cette perspective, appelé l’État canadien à interdire la burqa, parce que ce vêtement islamique est un symbole d’asservissement de la femme musulmane.
Dans le cas de l’attentat meurtrier de Fort Hood, le président de l’organisme a été on ne peut plus clair : " Il est certain qu’il y aura d’autres attentats terroristes, tant que les musulmans ne reconnaîtront pas que l’idéologie du djihad est totalement dépassée au XXI siècle. Il ne sert à rien de dénoncer le terrorisme sans dénoncer également la vision théologique de l’islam qui justifie la violence ". ( Sahail Raza, cité par Point de Bascule )
Examinons le cheminement de Malik Nadal Hasan : il s’engage dans l’armée ( librement, bien sûr, puisque l’armée américaine est une armée de métier ); ses études supérieures sont payées par l’armée ; il devient major; il adhère au djihad et justifie les attentats-suicides; il tue 13 soldats et en blesse 38 au nom d’Allah. Comment se fait-il que la plus puissante armée du monde n’a pas jugé bon d’extirper de ses rangs ce terroriste islamiste avéré avant qu’il ne commette l’irréparable? Parce qu’on refuse de voir la réalité en face. On fait l’autruche. On continue de nous seriner dans bien des médias que l’islam est " une religion de paix et d’amour " ( voir le discours d’Obama au Caire ), qu’il convient d’accommoder les musulmans pour favoriser…le " vivre-ensemble " et la tolérance, qu’il ne faut surtout pas s’offusquer de leurs coutumes et pratiques obscurantistes et barbares. Sinon, on va vous traiter d’islamophobe. De nos jours, vous pouvez vous permettre d’être antisémite, c’est pas trop grave, c’est même bien vu dans les milieux de gauche. Mais islamophobe, alors, là vraiment, c’est l’ignominie suprême! Même l’armée américaine a la trouille d’être stigmatisé islamophobe.
La tuerie de Fort Hood n’est qu’une manifestation, parmi d’autres, du djihad islamique. Comme l’attentat monstrueux du 11 septembre. Les massacres de Londres et Madrid. Les guerres d’Afghanistan et d’Irak. Les tueries perpétrées par le Hamas et le Hezbollah. Les chrétiens persécutés et assassinés partout dans le monde musulman, dans l’indifférence totale de l’Occident. Le projet iranien de " rayer Israël de la carte ". La volonté des mollahs d’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Il faut vraiment être une autruche pour ne pas voir que le djihad islamique est une guerre contre l’Occident et ses valeurs fondamentales et fondatrices.
" Ce qui est arrivé à ces hommes et femmes de Fort Hood, écrit Mark Steyn, représente un terrible symbole : des membres de l’armée la mieux entraînée et la mieux équipée du monde se sont fait abattre par un type tenant des propos loufoques que personne n’a pris au sérieux. Et c’est là tout le problème. L’Amérique a les meilleurs soldats et la plus grande puissance militaire, mais aucune stratégie pour étrangler l’idéologie qui inspire l’ennemi, tant en Afghanistan qu’au Texas. "
Jacques Brassard
Clowneries
Mon premier texte, c'est la chronique qui a provoqué l'indignation de l'Éditeur du Quotidien.
Mgr Guilbeault
L’un des prélats les plus en vue de l’épiscopat écolo-réchauffiste est Steeve Guilbeault. Auparavant, il pontifiait à Greenpeace; maintenant, il prêche la bonne parole à Équiterre, une congrégation écolo québécoise. Il est à toutes fins pratiques le Professeur Tournesol attitré de Radio-Canada. Récemment, en zappant le matin ( ce qui m’arrive rarement ), je l’ai vu et entendu à l’émission Les Lionnes. Il pérorait sur le climat tout en dénigrant le PM Harper devant des Lionnes, douces comme des agneaux, en extase devant le " guide spirituel " et buvant comme du petit lait ses doctes et prétentieux avis. En fait, à ma connaissance, je n’ai jamais vu ce fat personnage sérieusement questionné et talonné par les animateurs-bureaucrates de la société d'État. Ces derniers ne sont toujours que des faire-valoir lui permettant de présenter sa salade sur la forêt où sur le climat. Jamais de questions embarrassantes qui risqueraient de mettre à nu les lacunes et les faussetés de sont bric-à-brac doctrinal.
Ce Monseigneur est non seulement omniprésent à Radio-Canada et au Devoir ( et aussi dans les autres médias ), mais il est aussi promu expert honoris causa par le Gouvernement du Québec qui, à tout propos, recueille respectueusement ses mantras et ses lieux communs. La ministre de l’environnement se voit mal prendre une décision sans avoir au préalable obtenu la bénédiction de Mgr Guilbeault. Il y a plus ridicule encore : les ingénieurs, en congrès, se soumettant sans doute à la rectitude écologique, l’on invité à traiter devant eux de " la science du climat ". Ce qui va leur coûter, selon les tarifs en usage à Équiterre, 3000$.
Or, comme il est lui-même ingénieur, le géologue et sismologue à la retraite ( de l’UQAC ), Reynald Du Berger, s’est intéressé à cet expert auto proclamé. Et il a découvert que les études supérieures que Mgr Guilbeault avaient abordées étaient des études théologiques. Il ne s’est pas cependant rendu jusqu’au diplôme mais il en a gardé la propension au dogmatisme. Et c’est ce théologien inachevé qui, depuis des années, nous sermonne sur le climat, la forêt et l’énergie. Et qui est sujet d’une vénération flagorneuse dans tous les médias, et plus particulièrement à Radio-Canada, à Télé Québec et au Devoir.
Notez que le Québec n’est pas un cas unique. En France, c’est un animateur de télé, Nicolas Hulot, qui joue au petit despote écolo, adulé par la classe politique et les médias. Aux Etats-Unis, vous le savez, Al Gore se comporte en prophète apocalyptique sur toutes les tribunes à 300,000 $ la présence. Mais, à la différence du Québec, des voix discordantes parviennent à se faire entendre. En France, l’ex-ministre Claude Allègre, un scientifique de haut vol, parvient à fissurer la pensée unique climatique. Aux Etats-Unis, d’éminents climatologues sceptiques réussissent à faire entendre leurs voix. Et c’est le cas aussi au Canada anglais. Mais au Québec, nous sommes contraints, en matière écologique et climatique, de nous abreuver aux prêches d’un théologien manqué n’ayant aucune formation scientifique. Andy Warhol, le fondateur du Pop Art, prédisait que " nous vivrons bientôt une époque où chacun aura le droit de dire ce qu’il pense, et ce sera sans problème, car alors tout le monde pensera la même chose ". Au Québec, il faut croire qu’en matière écologique, nous y sommes déjà!
Le ridicule ne tue pas
Le prix Nobel de la Paix, attribué par un comité norvégien, vient d’être décerné à Barak Hussein Obama. Burlesque! Déjà, la crédibilité de ce prix s’approchait de zéro. La déconsidération avait commencé lorsqu’il fut accordé à Yasser Arafat, un maître du double langage et un terroriste avéré. Elle s’est achevée, il y a deux ans, lorsqu’il tomba dans les mains d’Al Gore, un cabotin catastrophiste de haute volée. Et voilà qu’on l’attribue à un Président verbo-moteur dont la contribution à la paix se limite à des intentions ( nobles, il va de soi ) et à de beaux discours ( pleins de bons sentiments, cela va sans dire ). En fait, sa candidature a été déposée avant même qu’il entre en fonction !!! Et, surtout, pendant qu’il bonimente et baratine, l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Beau travail! En fait, c’est comme si l’on décernait le prix Nobel de la littérature à un jeune blanc-bec dont l’œuvre littéraire se réduirait à un aide-mémoire ne comportant que les titres de ses futurs romans. Et dire que cette clownerie norvégienne fut accueillie dans l’enthousiasme. Se pourrait-il que le gros bon sens ait quitté ce bas-monde? Mais pas aux Etats-Unis, fort heureusement, où, selon un sondage, les deux tiers des Américains estiment que leur Président ne mérite pas ce prix…
Mgr Guilbeault
L’un des prélats les plus en vue de l’épiscopat écolo-réchauffiste est Steeve Guilbeault. Auparavant, il pontifiait à Greenpeace; maintenant, il prêche la bonne parole à Équiterre, une congrégation écolo québécoise. Il est à toutes fins pratiques le Professeur Tournesol attitré de Radio-Canada. Récemment, en zappant le matin ( ce qui m’arrive rarement ), je l’ai vu et entendu à l’émission Les Lionnes. Il pérorait sur le climat tout en dénigrant le PM Harper devant des Lionnes, douces comme des agneaux, en extase devant le " guide spirituel " et buvant comme du petit lait ses doctes et prétentieux avis. En fait, à ma connaissance, je n’ai jamais vu ce fat personnage sérieusement questionné et talonné par les animateurs-bureaucrates de la société d'État. Ces derniers ne sont toujours que des faire-valoir lui permettant de présenter sa salade sur la forêt où sur le climat. Jamais de questions embarrassantes qui risqueraient de mettre à nu les lacunes et les faussetés de sont bric-à-brac doctrinal.
Ce Monseigneur est non seulement omniprésent à Radio-Canada et au Devoir ( et aussi dans les autres médias ), mais il est aussi promu expert honoris causa par le Gouvernement du Québec qui, à tout propos, recueille respectueusement ses mantras et ses lieux communs. La ministre de l’environnement se voit mal prendre une décision sans avoir au préalable obtenu la bénédiction de Mgr Guilbeault. Il y a plus ridicule encore : les ingénieurs, en congrès, se soumettant sans doute à la rectitude écologique, l’on invité à traiter devant eux de " la science du climat ". Ce qui va leur coûter, selon les tarifs en usage à Équiterre, 3000$.
Or, comme il est lui-même ingénieur, le géologue et sismologue à la retraite ( de l’UQAC ), Reynald Du Berger, s’est intéressé à cet expert auto proclamé. Et il a découvert que les études supérieures que Mgr Guilbeault avaient abordées étaient des études théologiques. Il ne s’est pas cependant rendu jusqu’au diplôme mais il en a gardé la propension au dogmatisme. Et c’est ce théologien inachevé qui, depuis des années, nous sermonne sur le climat, la forêt et l’énergie. Et qui est sujet d’une vénération flagorneuse dans tous les médias, et plus particulièrement à Radio-Canada, à Télé Québec et au Devoir.
Notez que le Québec n’est pas un cas unique. En France, c’est un animateur de télé, Nicolas Hulot, qui joue au petit despote écolo, adulé par la classe politique et les médias. Aux Etats-Unis, vous le savez, Al Gore se comporte en prophète apocalyptique sur toutes les tribunes à 300,000 $ la présence. Mais, à la différence du Québec, des voix discordantes parviennent à se faire entendre. En France, l’ex-ministre Claude Allègre, un scientifique de haut vol, parvient à fissurer la pensée unique climatique. Aux Etats-Unis, d’éminents climatologues sceptiques réussissent à faire entendre leurs voix. Et c’est le cas aussi au Canada anglais. Mais au Québec, nous sommes contraints, en matière écologique et climatique, de nous abreuver aux prêches d’un théologien manqué n’ayant aucune formation scientifique. Andy Warhol, le fondateur du Pop Art, prédisait que " nous vivrons bientôt une époque où chacun aura le droit de dire ce qu’il pense, et ce sera sans problème, car alors tout le monde pensera la même chose ". Au Québec, il faut croire qu’en matière écologique, nous y sommes déjà!
Le ridicule ne tue pas
Le prix Nobel de la Paix, attribué par un comité norvégien, vient d’être décerné à Barak Hussein Obama. Burlesque! Déjà, la crédibilité de ce prix s’approchait de zéro. La déconsidération avait commencé lorsqu’il fut accordé à Yasser Arafat, un maître du double langage et un terroriste avéré. Elle s’est achevée, il y a deux ans, lorsqu’il tomba dans les mains d’Al Gore, un cabotin catastrophiste de haute volée. Et voilà qu’on l’attribue à un Président verbo-moteur dont la contribution à la paix se limite à des intentions ( nobles, il va de soi ) et à de beaux discours ( pleins de bons sentiments, cela va sans dire ). En fait, sa candidature a été déposée avant même qu’il entre en fonction !!! Et, surtout, pendant qu’il bonimente et baratine, l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Beau travail! En fait, c’est comme si l’on décernait le prix Nobel de la littérature à un jeune blanc-bec dont l’œuvre littéraire se réduirait à un aide-mémoire ne comportant que les titres de ses futurs romans. Et dire que cette clownerie norvégienne fut accueillie dans l’enthousiasme. Se pourrait-il que le gros bon sens ait quitté ce bas-monde? Mais pas aux Etats-Unis, fort heureusement, où, selon un sondage, les deux tiers des Américains estiment que leur Président ne mérite pas ce prix…
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