vendredi 27 avril 2012

ARRÊTEZ LES FRAIS!

(Chronique parue le 27 avril dans le Journal de Québec)
                                               

Les positions de la classe politique québécoise sur le registre des armes à feu ne sont, en fait, inspirées que par le besoin irrésistible d’exhiber compassion et empathie à l’égard des proches des victimes et des citoyens horrifiés par des tueries perpétrées par des déments saisis d’une rage meurtrière.

C’est une façon de proclamer : « Voyez comment, nous, les politiciens, sommes pleins de douleur et de tristesse devant ces massacres abominables! Et voyez comme nous sommes déterminés à empêcher de pareilles horreurs! » Le registre des armes à feu a constitué la concrétisation étatique de cette posture compassionnelle. Ce n’était cependant pas une réaction rationnelle.

Il y a aussi un autre mobile à la base de cette attitude de la classe politique québécoise et c’est qu’elle entend bien, tous partis confondus, profiter de la diabolisation de Stephen Harper au Québec. Exploiter cette image d’un Harper «froid et inhumain» peut procurer à peu de frais un bénéfice politique.

Combinez ces deux pulsions et vous avez un discours tout imprégné de démagogie, de mauvaise foi et d’hypocrisie. Détruire les données du registre des armes de chasse, déclarent les politiciens, la mine triste et indignée, c’est favoriser les crimes les plus violents et c’est abolir un instrument qui permettrait d’arrêter les criminels avant qu’ils passent à l’acte.

Ce discours est non seulement grossièrement démagogique, il est faux.

D’abord, personne n’est en mesure d’identifier un crime qui a pu être évité grâce au registre. D’autant plus que, dans pratiquement tous les cas, les armes utilisées n’étaient pas enregistrées. Ou c’était des armes illégales. Comment peut-on penser sérieusement qu’un assassin fou, un braqueur ou un tueur à gage va prendre bien soin de s’assurer que son arme est dûment enregistrée? À moins d’être un prodigieux crétin!

Par ailleurs affirmer, comme certaine députés et certains groupes, qu’une fois le registre aboli, n’importe qui pourra se procurer, sans le moindre contrôle, une arme d’épaule et s’en servir pour commettre un crime, c’est, soit étaler une ignorance bien crasse, soit manifester une affligeante mauvaise foi.

Car, voyez-vous, le chasseur (et j’en suis un), perçu comme un criminel en puissance, doit, pour posséder et utiliser des armes d’épaule (fusil et carabine), détenir deux permis. Le premier, accordé par l’État québécois, atteste que son détenteur connait bien le maniement sécuritaire des armes à feu. Le second, octroyé par le Fédéral, appelé «Permis de Possession et d’Acquisition», est indispensable pour posséder et acheter une arme d’épaule et pour se procurer des munitions.

Et avant d’obtenir ce dernier, il faut fournir plein de renseignements personnels qui sont vérifiées afin de s’assurer qu’il n’y a pas de menace pour la société.

Il existe donc deux registres de permis qui permettent aux policiers de savoir qu’une personne, d’une part, connait le maniement des armes et, d’autre part, possède des armes à feu.

Par conséquent, un registre des armes d’épaules est parfaitement inutile. Ce n’est qu’une autre grosse patente bureaucratique. Et les fanfaronnades et gesticulations judiciaires en vue de récupérer les données ne visent qu’à se faire du capital politique sur le dos de Harper, le «Malfaisant-et-satanique» PM fédéral.

Les chasseurs québécois sont d’honnêtes citoyens qui se servent de leurs armes de façon très sécuritaire. S’en servir comme boucs émissaires à des fins de basse politique est loin d’être honorable. Arrêtez les frais!

Jacques Brassard




vendredi 20 avril 2012

LA CHIENLIT!

(Chronique parue le 20 avril dans le Journal de Québec)
                                                      

La chienlit! C’est ce terme que De Gaulle a choisi pour désigner le charivari révolutionnaire des étudiants parisiens en 1968. La chienlit! Les soixante-huitards vénéraient Mao et sa Révolution Culturelle, semaient la pagaille dans tout Paris, vandalisaient, se bagarraient avec les flics, occupaient les facultés, humiliaient les profs et s’imaginaient qu’un Nouveau Monde surgirait des rues dépavées. Le Grand Déconnage!

Nous aussi, nous avons droit, depuis quelques semaines, à la chienlit. Version québécoise! Moins capotée que celle de Paris en 1968, sans doute! Mais la chienlit tout de même!

Chez nous, ça démarre par le refus d’une hausse des droits de scolarité étalée sur 5 ans. Donc, relativement modeste et, somme toute, raisonnable. La revendication est donc plutôt…prosaïque. On est bien loin de la «Révolution Culturelle» du Grand Timonier chinois!

Et malgré sa nature très terre-à-terre, les leaders étudiants gauchistes, les syndicalistes, les zartistes, les intellos nostalgiques du désordre soixante-huitard, les profs rongés par l’ennui ont réussi à la métamorphoser en «Cause». Le «gel des frais de scolarité» est devenu…la  «Cause»! Plutôt malingre comme «Cause». Peu importe, on se bat pour la «Cause»! On se sacrifie pour la «Cause»!

On tomba aussi dans le ridicule. Dans le Vieux-Québec, un chauffeur de bus excédé oblige les étudiants à libérer le passage. Soudain, l’un d’entre eux se dresse devant le véhicule, les bras en croix. Il se voyait héros comme le jeune Chinois devant un tank sur la place Tian’anmen! Parodie comique de l’histoire!

Ils ont d’ailleurs dû se rendre compte du peu de substance révolutionnaire de leur «Cause» puisque les chefs de file ont commencé à l’enrichir. On est passé du gel à la gratuité et on a intégré le tout dans la lutte contre le capitalisme et pour l’avènement d’une société socialiste. Avec les «Lendemains qui Chantent», la «Cause» prenait ainsi de la vigueur et de l’ampleur.

Mais, concurremment, la chienlit s’est amplifiée : vandalisme, intimidation, blocus, désordre sur la voie publique, démocratie bafouée, droits individuels violés. Le chaos…stérile!

Mais ce qui frappe dans ce chahut québécois, c’est, chez les leaders étudiants, la perte du sens des réalités. Il y a chez eux une forme malsaine d’autisme politique. Ils se sont enfermés dans un monde virtuel. Sinon, comment peuvent-ils s’imaginer qu’ils sont en mesure de terrasser le Gouvernement? Sinon, comment ne peuvent-ils pas constater qu’un recul du Gouvernement sur ce dossier entrainerait sa mort politique?

Il est vrai qu’auparavant, le Gouvernement libéral a souvent battu en retraite. Mais croire que, dans ce cas bien précis, il va aussi capituler, c’est faire une très mauvaise analyse de la situation politique. Le Gouvernement ne reculera pas. D’autant plus qu’il est appuyé par une solide majorité populaire, celle qui est toujours silencieuse et qui ne descend pas dans les rues. La «main tendue» de la Ministre n’est que de l’esbroufe pour la galerie.  

Le plus inquiétant, cependant, dans ce psychodrame, c’est que les étudiants ne sont pas les seuls à basculer dans l’utopie. Une bonne partie des élites intellectuelles, syndicales et artistiques, en quête de vivats, renoue avec les vieilles rengaines soixante-huitardes et le bric-à-brac idéologique de la gauche archaïque. Le PQ, lui, racole avec énergie.

Lors, quand viendra le temps (et ça viendra) de l’inéluctable remodelage de plusieurs pièces majeures de l’État-Providence, je crains fort que nous rivalisions avec les Grecs en matière de chienlit! On n’est pas sorti du bois …ou de la Rue!

Jacques Brassard

vendredi 13 avril 2012

ASTROLOGIE CLIMATIQUE

(Chronique parue le 13 avril dans le Journal de Québec)
                                            

Comment pensez-vous que le GIEC, organe d’inquisition climatique de l’ONU, et tous les réchauffistes obsédés du CO2 en arrivent à vous épouvanter en prédisant une hausse catastrophique des températures d’ici la fin du siècle? Sur quelles bases scientifiques peuvent-ils annoncer qu’en l’an 2100, la température de la Terre sera de 3, 4 et même 5 degrés de plus et que cela aura des conséquences cataclysmiques pour l’humanité (hausse du niveau des océans, sécheresses, évènements climatiques extrêmes, «naufrages» d’archipels)?

En fait, toutes ces prédictions calamiteuses sont fondées sur des modèles informatiques. Vous nourrissez l’ordinateur d’un certain nombre de données, vous mélangez le tout, vous pianotez sur le clavier et vous avez les hausses de température pour dans 30, 40, 75 et  100 ans! C’est de l’astrologie climatique!

Et quelle est la donnée centrale qu’on fait ingurgiter à l’ordinateur? C’est, vous l’avez deviné, l’augmentation progressive du CO2 d’origine humaine dans l’atmosphère. On se rend jusqu’au doublement ! Qu’advient-il donc lorsque l’on double le taux de CO2 émis par les humains? L’apocalypse!

En réalité, si l’on s’en tient à cette hypothèse du doublement, l’augmentation de la température est plutôt modeste : un demi-degré, 0,5C!

Comment alors arrive-t-on à 3, 4, 5 degrés de plus? En faisant digérer par l’ordinateur des effets amplificateurs. Les modélisateurs appellent ça des «rétroactions positives». Et elles concernent surtout les nuages et la vapeur d’eau (principal gaz à effet de serre).

Or, de nos jours, on peut, sur plus d’une trentaine d’années, comparer les températures réelles aux scénarios enfantés par les ordinateurs. Résultat : les prédictions sont fausses! Le réchauffement prévu par les modèles ne se retrouve pas au rendez-vous. Depuis 15 ans, il est même absent. Et selon de plus en plus de scientifiques, les décennies qui viennent seront plutôt froides. Et c’est le Soleil qui en serait la cause.

Dans les milieux réchauffistes, gravitant autour du GIEC, on se démène (j’oserais dire…qu’on carbure!) pour trouver la «chaleur perdue». Mais, comme l’écrivent plusieurs savants dans une lettre au Wall Street Journal, «ce réchauffement ne manque que si l’on croit aux modèles informatiques où de prétendues rétroactions impliquant la vapeur d’eau et les nuages amplifieraient le peu d’effet du CO2».

Comment se fait-il alors que l’alarmisme climatique fondé sur la phobie du CO2 continue toujours de s’imposer sur la scène politico-médiatique et dans les milieux scientifiques «officiels»? C’est fort simple, c’est une question de fric!

«L’alarmisme climatique, écrivent les 16 scientifiques  dans leur lettre ouverte, s’accompagne de grands avantages pour de nombreuses personnes. Il est source de subventions gouvernementales pour la recherche universitaire et de croissance pour les bureaucraties gouvernementales. L’alarmisme sert également de prétexte pour augmenter les taxes et impôts, les subventions, payées par les contribuables, versées aux entreprises familières du jeu de coulisses politiques, et un leurre pour attirer de grosses donations au bénéfice d’organismes de bienfaisance qui promettent de sauver la Planète.»

Et voilà ce qui explique qu’au Québec, par exemple, je ne connaisse qu’un seul scientifique climato-sceptique. Il s’appelle Reynald Du Berger. C’est un géologue-sismologue, retraité de l’UQUAC. Et il est interdit de séjour et de parole dans les CEGEPS. Trop dérangeant! Ailleurs, aux États-Unis, au Canada, le débat fait rage. Chez nous, les scientifiques s’entassent dans le Poulailler de la Poule aux Œufs d’Or (l’État) et reçoivent leurs soldes pour réciter le catéchisme écolo-réchauffiste. Affligeant spectacle!

Jacques Brassard




samedi 7 avril 2012

LES OUBLIÉS

(Chronique parue le 6 avril dans le Journal de Québec)
                                                        

Partout, dans le monde musulman, il ne se passe pas une semaine sans que des chrétiens soient persécutés à cause de leur foi. Que ce soit en Irak, au Pakistan, en Égypte, à Gaza, au Soudan, au Nigéria, partout dans le monde musulman, des prêtres sont assassinés, des églises incendiées, des fidèles massacrés ou exécutés pour cause de blasphème contre Allah.

La liberté religieuse n’existe pas dans le monde musulman. Partout, les chrétiens subissent leur lot quotidien de brimades, d’exactions, de destruction de lieux de culte, d’atrocités. L’islam y est religion d’État et malheur à celui qui ose se convertir au christianisme : c’est la mort assurée.

Comment peut-on, au sein de la gauche bien-pensante et des cénacles intello-médiatiques, s’entêter à présenter l’islam comme une  «religion de paix et d’amour», alors qu’elle cautionne et soutient la mise en œuvre d’une véritable entreprise de purification religieuse. Qui se mue parfois en quasi-génocide comme au Sud-Soudan. Ou que l’on maquille en conflit inter ethnique, comme dans le nord du Nigéria (ce qui évite aux médias occidentaux de dire que les assassins sont des Musulmans et les victimes des Chrétiens).

Et, justement, que fait l’Occident, berceau du christianisme, devant tant d’horreurs? Rien! En Occident, on ferme les yeux! Ou on regarde ailleurs! On ne veut pas voir les souffrances infligées aux Chrétiens par les Musulmans. Trop perturbant! On ne veut surtout pas se souvenir de nos racines judéo-chrétiennes. Car, alors, on devrait considérer tous ces Chrétiens persécutés et massacrés…comme des frères, en quelque sorte! Ce qui ne serait vraiment pas très «progressiste». Disons-le franchement : ce serait vraiment d’un archaïsme honteux que de se soucier du sort de pauvres naïfs et simplets qui, au fond du Pakistan ou dans les bidonvilles du Caire, croient encore dans le Christ!

L’Occident déchristianisé n’a que faire de ces communautés chrétiennes martyrisées. Un entrefilet de temps à autre, mais rien de plus. Ce sont les grandes oubliées de l’Humanité souffrante.

Lorsque Israël, n’en pouvant plus de recevoir une pluie de roquettes en provenance de Gaza, décide de riposter et de se défendre, qu’advient-il? C’est le scandale! Une abomination! Comment? Oser se dresser contre le Palestinien, la Victime exemplaire, L’Opprimé par excellence, le Souffre-Douleur universel, le Réfugié éternel, le Martyr intemporel! Quelle honte! Ces Juifs sont vraiment d’une insolence révoltante!

Alors, le monde entier se mobilise. D’abord, des blâmes virulents contre l’État hébreu qui a l’impudence de se porter à la défense de son peuple; ensuite, le Conseil des Droits de l’Homme (dont la raison d’être est de conspuer les Juifs) qui condamne sans ménagement la «barbarie» juive; et le Conseil de Sécurité qui se démène; et le Parlement européen qui s’étrangle d’indignation.

Mais quand les Chrétiens se font massacrer, partout en Terre musulmane, Dieu que la diplomatie occidentale se fait doucereuse, discrète, aveugle. Elle tombe en panne. Et les brigades gauchistes, si promptes à sortir dans la rue quand il s’agit de vouer Israël aux gémonies, prennent des vacances. D’ailleurs, elles n’ont pas de pancartes pour protester contre cette vaste opération d’épuration religieuse qui, par la terreur et la violence, a cours dans le monde musulman.

Le coma de l’Occident devant ces persécutions systématiques est une infamie. De nos jours, pour avoir droit à la compassion, il vaut mieux être un ours polaire, un panda, un gorille ou même une couleuvre brune qu’un Chrétien.

Jacques Brassard






ÉTATS-GÉNÉRAUX DE LA SOUVERAINETÉ

(Chronique parue le 30 mars dans le Journal de Québec: si j'ai du retard, c'est que j'étais dans le Sud)
                         

Ça y est, c’est parti! Gérald Larose, homme de gauche, «progressiste», il va sans dire, ardent pro-palestinien, antisioniste tout aussi ardent, président du Conseil de la Souveraineté, a annoncé le lancement des «États-Généraux de la Souveraineté».  Une commission a été mise sur pied avec mandat de mener un «débat citoyen (moi, les machins «citoyens», ça me hérisse le poil!) dans le but d’établir les obstacles au développement de la nation québécoise engendrés par le système fédéral».

Déjà là, dès le départ, j’ai un petit souci avec le mandat. Je le trouve, disons, incomplet. Il cible le disfonctionnement du régime fédéral entravant le «développement de la nation québécoise». Fort bien! Est-ce à dire que si les obstacles étaient, par une réforme du système, très fortement atténués, ou même carrément abolis, l’urgence et la nécessité de devenir souverain disparaitraient?

Rappelons-nous, il y a quelques années, que le mouvement  souverainiste avait concentré sa critique sur la fameux «déséquilibre fiscal». Il était tellement intolérable qu’à lui seul il justifiait l’accession à la souveraineté. Et puis, il s’est atténué et on en n’a plus entendu parler. Est-ce à dire que le projet d’un Québec indépendant était devenu soudainement caduc?

Une des membres de la commission, Mme Yasmina Drissi a déclaré ce qui suit :« Le Québec vit encore plus difficilement cette tutelle alors que le gouvernement fédéral prend des positions et vote des lois à l’encontre de ses valeurs (celles de la nation québécoise) comme de renier le Protocole de Kyoto, de développer ses forces militaires, de renforcer les peines de prison et tout le système carcéral, d’abolir les registre des armes à feu, de promouvoir la monarchie britannique, de développer des énergies préjudiciables à l’environnement etc».

En lisant cette charge contre le gouvernement Harper, j’ai aussitôt décroché. Est-ce que cela signifie que si, à la prochaine élection, on se retrouve avec un gouvernement fédéral qui abroge la loi sur les peines plus sévères, ré-approuve Kyoto, rétablit le registre des armes, remisent les portraits de la Reine dans le sous-sol du Parlement, les raisons de devenir souverain vont se rabougrir brusquement?

Moi qui suis un vieux séparatiste de l’ancien temps, ce n’est sûrement pas en me promettant qu’un Québec souverain va signer Kyoto II ou remettre en place un registre des armes de chasse que le Conseil de la souveraineté va me soulever d’enthousiasme. Pas plus d’ailleurs qu’en diabolisant l’exploitation des sables bitumineux.  Je ne suis pas écolo et je suis un chasseur.

En d’autres termes si le but de ce «débat citoyen» sur la souveraineté, c’est d’échafauder un État écolo-gauchiste, oubliez-moi!

Il faut revenir aux sources du mouvement souverainiste contemporain, soit la question identitaire. Voilà la véritable raison d’être! La principale motivation des fondateurs des partis indépendantistes (surtout René Lévesque), ce fut, au premier chef en tout cas, la protection et le renforcement de la substance identitaire, historique et culturelle du peuple québécois.

Nous faisons partie d’un État, le Canada, qui a enchâssé le multiculturalisme dans «sa» constitution. Cette idéologie dévastatrice prône le maintien et la promotion des identités culturelles au détriment de celle d’un peuple, le nôtre, enraciné en terre d’Amérique depuis 400 ans.

La souveraineté, ça doit servir à démanteler cette idéologie et enrayer le délitement identitaire qui nous déboussole et nous appauvrit. Pas pour sombrer dans l’écolo-gauchisme et l’étatisme débridé. Surtout pas!

Jacques Brassard