dimanche 29 novembre 2009

aveuglement pathologique

Normalement, si la science climatique n'avait pas muté pour devenir une idéologie sectaire, le «Climate gate » n'aurait jamais eu lieu. Il n'y aurait pas eu ces manipulations et ces dissimulations de données dans le but de faire tenir debout la thèse anthroporéchauffiste. Il y aurait eu un véritable débat scientifique. La théorie du réchauffement d'origine humaine aurait été soumise à l'épreuve des faits et des observations et serait déjà considérée comme obsolète, caduc, désuète. Mais, on le voit bien, ce n'est pas ce qui est arrivé. L'idéologie a repoussé la science dans les marges.

Il y a eu, écrit Ludovic Monnerat, « collusion entre scientifiques, journalistes et politiques pour forger une nouvelle cause planétaire, les premiers fournissant «les faits», les seconds les assènant au public et les troisièmes orientant les décisions en conséquence...tout en finançant les premiers afin qu'ils poursuivent leurs recherches en ce sens et tout en bénéficiant du soutien des seconds pour leurs orientations. » Quel beau programme! Et tout ce beau monde, y incluant bien sûr la faune verdoyante, de sombrer dans un aveuglement pathologique délirant. « La puissance de l'idéologie, écrit Jean-François Revel, trouve son terreau dans l'incuriosité humaine.» Aveuglement, incuriosité, c'est la même maladie intellectuelle!

Et ça se manifeste d'abord, chez les scientifiques pris la main dans le sac soit par le silence ( assourdissant! ), soit en cherchant à discréditer les sceptiques. Par exemple, dans sa chronique du Samedi dans le Quotidien, le cacique des réchauffistes de l'Université de Chicoutimi, Claude Villeneuve ( lui, il a le droit de ne traiter qu'un seul sujet!!) ne dit pas un traître mot sur le CLIMATE GATE. Silence total! Et soyez certains qu'à l'émission Découverte, Charles Tyssère va superbement ignorer le scandale. C'est le syndrome Tartuffe:« Couvrez ce sein que je ne saurais voir! » L'autre réaction, c'est le dénigrement. Réaction qui n'est pas nouvelle. On va jusqu'à qualifier les sceptiques du climat de «négationniste». Je vous rappelle que ce terme sert à désigner ceux qui nient la Shoah et les chambres à gaz. En désignant ainsi les scpetiques, il y a une intention bien évidente (et vicieuse) de les classer comme criminels climatiques. Et, donc, de les disqualifier. En France, d'éminents scientifiques, Marcel Leroux, Vincent Courtillot, Claude Allègre, ont été traînés dans la boue. Aux États-Unis,Richard Lindzen, grand climatologue, a été accusé d'être soudoyé par l'industrie pétrolière. Au Canada, les deux experts, McIntyre et McKitrick, qui ont démontré la fausseté du graphique de Michael Mann ( appelé la crosse de hockey ) ont été traités comme des salopards par la clique des réchauffistes ( voir à ce sujet d'édifiants courriels tirés de l'ordinateur du CRU ).

Chez les journalistes, on s'efforce de minimiser le scandale. De le présenter comme un pétard mouillé. D'affirmer péremptoirement que ça ne change rien au paradigme du réchauffement anthropique. Il y a là un phénomène singulier chez les journalistes qui ont pour tâche de couvrir les questions environnementales. Ils deviennent des missionnaires écolos, des militants verts. Ils prennent parti. Ils sont entrés en religion. On le voit, par exemple, avec Cardinal de la Presse et Francoeur du Devoir. Clez les journalistes qui couvrent la scène politique, on constate un effort manifeste pour garder leur distance avec la classe politique et les partis. Prendre du recul, en quelque sorte. Ce n'est pas le cas chez les scribes de l'environnement. Eux, ils prêchent. Et dans le cas précis du CLIMATE GATE, ils font tout pour étouffer le scandale. Exécrable déraillage éthique!

Quant à la classe politique occidentale, elle est affligée d'un aveuglement qui confine à la schizophrénie. Elle a épousé le credo réchauffiste avec tant de ferveur qu'elle est devenue complètement imperméable à la moindre mise en doute. Elle est fermée comme un bunker à tout questionnement sur le dogme. On peut aussi dire qu'elle est affligée du « syndrome du banc de poissons »: tel un banc de capelans, elle se tourne en rangs serrés dans une seule direction, le rechauffement anthropique générateur de malheurs et de catastrophes.

À ce sujet, je me dois de vous raconter une anecdote me concernant. En septembre 1994, suite à la victoire électorale du PQ, je suis nommé Ministre de l'Environnement et de la Faune. Sans grand plaisir, je dois l'avouer! Aussitôt désigné, les briefings se succèdent. C'est la règle. Déjà, le Sommet de la Terre de Rio avait eu lieu (1992). Et les États avaient signé la Convention Cadre sur les Changements Climatiques dont l'objectif était de « stabiliser les émissions anthropiques de CO2 ». Le dogme était déjà en place. Vous voyez le décor? Plus tard, le GIEC allait être créé et le Protocole de Kyoto signé et ratifié ( assorti de contraintes ). D'après vous, quel est le catéchisme que les technocrates du ministère m'ont inculqué? Le credo du réchauffement, bien évidemment! Et il avait été fort bien articulé au Concile de Rio: l'humanité, par ses activités industrielles, fait augmenter le niveau des gaz à effet de serre; ce qui entraîne un réchauffement dangereux; les homos sapiens doivent donc reconnaître leur culpabilité et réduire leurs émissions de CO2. Me suis-je posé des questions sur le bien fondé de ce credo? Pas le moins du monde! Je l'avoue honteusement, je me suis comporté comme le petit capelan, j'ai suivi le banc.

Et aujourd'hui, 15 ans plus tard, la classe politique occidentale est toujours affectée d'un total aveuglement pathologique. Et complètement ignorante des fragilités, des incertitudes, des manipulations et des divagations qui sont en train de réduire à néant la doctrine réchauffiste. Spectacle pathétique! Mais aussi parfois comique! C'est ce qui arrive lorsque l'on voit, par exemple, le Président français, Nicolas Sarkosy, tellement fébrile et agité qu'il se précipite aux Antilles à la réunion du Commonwealth pour sermonner les États membres sur l'urgence de s'entendre à Copenhague. Ensuite, il caracole en France pour aller faire la morale aux jeunes de son parti. On est en plein théâtre de boulevard!

Mais les plus drôles, dans toute cette bouffonnerie, ce sont encore les Chinois. La Chine, qui met en opération une centrale au charbon à chaque quinzaine, vien de s'engager à restreindre ses émissions de CO2...de 40%!!! Qui aurait pu croire que les communistes chinois étaient de si joyeux boute-en-train. Et pince-sans-rire de surcroît, car ils réussissent à garder leur sérieux. Normalement, les chefs d'État d'Occident devraient se tordre de rire devant une aussi désopilante calembredaine. Où être offusqués qu'on les prenne pour des abrutis. Moi, en tout cas, n'étant plus un capelan depuis longtemps, je me bidonne!

Jacques Brassard

mardi 24 novembre 2009

la grand-messe de Copenhague

Vous le savez sans doute, au début de décembre, se déroulera à Copenhague une grand-messe écolo-réchauffiste sous l'égide de l'ONU en vue de conclure un traité qui succèdera à Kyoto ( qui fut un échec total ). Elle aura été précédée de plusieurs basses messes pour tenter de bâtir un consensus sur des cibles chiffrées de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Sans Succès! L'Europe a beau faire preuve d'une abnégation économiquement suicidaire ( des objectifs de 40% de réduction ), le reste du monde renâcle, finasse et se dérobe. Tout particulièrement les pays dits émergents ( Chine, Inde ) qui refusent de sacrifier leur croissance pour sombrer dans l'hystérie carbonique. Même les États-Unis d'Obama le Verdoyant tardent à se commettre, le projet de loi portant sur la question étant enlisé dans le marais des procédures au Congrès. Le Canada, de son côté, maintient une position non seulement logique mais parfaitement justifiable: on consentira à signer un accord si les contraintes s'appliquent à tous les pays sans exception ( contrairement à Kyoto ). Le sous-pontife Guilbeault a beau profiter de son fauteuil permanent à Radio-Canada pour dénigrer Stephen Harper sous le regard complaisant de ses courtisans, le PM du Canada maintient le cap et refuse de sacrifier la relance et la croissance de l'économie pour faire plaisir aux tenants d'une théorie climatique dont les fondements scientifiques sont de plus en plus précaires et défaillants.

Et c'est tout à son honneur. Ce serait évidemment, pour M. Harper, plus facile et plus gratifiant de revêtir la défroque du Sauveur de la Planète. Il serait alors congratuler par les escadrons écolo-réchauffistes qui dominent et régentent les salles de rédaction, la colonie artistique, la classe politique et les officines universitaires. Mais comme il a conservé un certain sens du bien commun, il encaisse stoïquement les quolibets et les injures des Verdoyants.

Le plus désolant et le plus effarant dans cette liturgie onusienne, c'est que l'on sait maintenant que la démarche scientifique a été remplacée par une démarche proprement idéologique, ce qui signifie que tous les faits et observations contraires au dogme du réchauffement d'origine humaine ont été systématiquement écartés par la caste garde-chiourme du GIEC. Sinon, pourquoi ignore-t-on toutes les preuves accumulées démontrant que l'effet de serre ( et encore moins la modeste contribution de l'être humain en émissions de CO2: moins de 5% du total) ne constitue pas le moteur climatique que la pensée officielle voudrait qu'il soit? Sinon, comment et pourquoi ne pas tenir compte du fait que, depuis 1998, le réchauffement s'est arrêté et que même un éminent rédacteur du GIEC, Mojib Latif, nous annonce au moins 20 ans de refroidissement? Sinon, pourquoi les réchauffistes n'ont jamais voulu considérer la théorie du danois Henrik Svensmark sur l'activité solaire comme facteur déterminant des changements climatiques? Sinon, pourquoi continuer de faire confiance à des modèles informatiques qui, comme l'écrivait Jean-Michel Belouve, « prédisent des évolutions totalement opposées aux observations scientifiques faites par ballon-sonde et par satellites sur l'évolution de l'humidité atmosphérique et les nuages » ? C'est parce que l'idéologie s'est substituée à la science et le dogme à la vérité scientifique.

Et la preuve de la contamination de la science par l'idéologie vient d'éclater avec ce que la presse anglophone appelle le « climategate », une énorme supercherie climatique révélée par des pirates informatiques qui ont rendu publics des milliers de fichiers et des centaines de courriels provenant du Climate Research Unit (CRU) de l'Université d'East Anglia, fournisseur principal de données climatiques du GIEC et officine bien connue du réchauffisme. Et c'est pas joli! Plutôt nauséabond! On y apprend qu'on a manipulé des données et qu'on a sciemment empêché la divulgation de d'autres dans le but de préserver intact le dogme du réchauffement d'origine humaine. Il vaut la peine de visiter le remarquable site de Jean Martin, un authentique scientifique, Pensée Unique pour les scientifiques, pour prendre connaissance des détails croustillants de cet énorme scandale climatique.

Notez qu'alors que la presse anglo-saxonne en parle abondamment, la presse québécoise et francophone ne semble pas au courant de cette grosse escroquerie et continue de publier des âneries sur la fonte des glaces, la montée des eaux et la disparition des ours polaires.

Il faut donc souhaiter ardemment que la grand-messe de Copenhague capote avec éclat. Ce serait un véritable désastre s'il fallait qu'on tombe d'accord sur des réductions massives des émissions de CO2 ( un gaz inoffensif, non-polluant, utile pour la végétation et qui ne constitue que 0,03% de l'atmosphère terrestre ), dans le but d'empêcher un réchauffement qui s'est arrêté depuis dix ans et dont l'être humain n'est aucunement responsable. Ce serait une catastrophe parce qu'une telle opération se traduirait concrètement par une croissance faible ( et même une décroissance )et par un fardeau fiscal ( avec la taxe carbone ) accru...sans affecter le moindrement la température du globe.

Je vous l'avoue, tout mon espoir repose sur l'Inde et la Chine qui demeurent d'une froideur extrême face à l'obsession carbonique de la classe politique occidentale et qui n'ont aucunement l'intention de saboter leur développement pour entrer en lutte contre un gaz inoffensif. Qui aurait cru qu'un jour je placerais toute ma confiance dans les communistes chinois pour qu'ils empêchent l'Occident d'anéantir son économie.

JACQUES BRASSARD

jeudi 19 novembre 2009

J'avais écrit l'an passé une chronique sur Paul Desmarais, le grand financier et Seigneur de Sagard. Elle n'a jamais été publiée parce que je contrevenais à une règle non écrite au sein de GESCA qui consistait à ne jamais critiquer le Grand Boss. La voici.

UNE LÉGENDE : PAULDESMARAIS

Dans son édition du 26 juin dernier, la revue française Le Point nous présente Paul Desmarais en page couverture avec un titre louangeur en même temps qu’accrocheur : « Une Légende du Monde des Affaires parle ». Étant un lecteur assidu du Point, j’ai donc lu avec beaucoup d’intérêt l’entrevue que « la Légende » a bien voulu accorder à l’hebdomadaire français. À la fois captivant et…instructif!

D’abord, je dois vous citer un extrait de la présentation du personnage : « Viscéralement opposé aux séparatistes, il se dit profondément canadien. En économie, il se dit reaganien. Dans son immense propriété de Sagard, non loin de Chicoutimi, l’homme le plus riche du Québec reçoit les puissants de la planète. » Intéressant, n’est-ce pas? Alors, la prochaine fois que vous passerez par Sagard en direction de la Malbaie, vous pourrez toujours essayer de deviner quel est « le puissant de la planète » qui se trouve au Château! Il paraît que ça pourrait être tout aussi bien un Bush, où Clinton, où Sarkozy où encore quelques membres du Comité Central du Parti Communiste de la République Populaire de Chine! Et ça se passe à Sagard, pratiquement à côté de chez vous! Vraiment fabuleux, ne trouvez-vous pas?

Dans cette longue entrevue, M. Desmarais nous raconte son extraordinaire aventure d’homme d’affaires. Comment il a commencé, modestement, à Sudbury, dans le nord de l’Ontario. Et comment il a connu une ascension fulgurante, avec plein d’anecdotes pittoresques. Et aussi comment il a implanté son entreprise en Europe, aux Etats-Unis, en Asie. Il nous révèle qu’il a décidé d’aller faire des affaires en Chine après la lecture d’un livre de Pearl Buck, une romancière américaine, prix Nobel de littérature en 1938. Pas mal, non? Et il nous informe que son château de Sagard n’est pas inspiré de Versailles ( comme aurait pu le penser un rural dans mon genre! ), mais « d’une villa des environs de Venise », la Malcontenda de Palladio. C’est pas beau ça? Abordons maintenant deux éléments clés de son entrevue : son appartenance identitaire et sa vision politique.

Extrait de l’entrevue. « Vous sentez-vous Québécois? », lui demande le journaliste. « Mais pourquoi me posez-vous cette question? », lui réplique le milliardaire. « Parce que vous êtes né en Ontario », luis répond le journaliste. Retenez bien la réponse de M. Desmarais : « Je suis franco-ontarien de naissance. J’ai choisi le Québec pour y vivre. Je suis canadien. Le Canada, c’est mon pays. Le Québec, c’est ma province. » Voilà qui est d’une limpidité remarquable! Mais, en même temps, voilà une illustration éclatante de l’embrouillage identitaire qui caractérise le Québec depuis tant d’années. Lorsqu’on tente de décortiquer les attaches identitaires des habitants du Québec, on voit bien qu’ils se répartissent dans plusieurs catégories : des Québécois, des Canadiens, des Québécois surtout mais aussi Canadiens, des Canadiens d’abord mais également Québécois. Ce chaos identitaire engendre un déboussolement politique. Ne faisant pas consensus sur ce qu’on est, nous sommes forcément divisés sur la route à suivre et la destination. Paul Desmarais, lui, il est Canadien, uniquement et exclusivement. Et il n’est pas seul ainsi. Les 50% de citoyens qui ont voté Non au dernier référendum sont soit des Canadiens « pur jus », soit des Canadiens-Québécois, soit des Québécois-Canadiens…C’est pas mal mêlant!

Notez que ce phénomène de désordre identitaire n’est pas une exclusivité québécoise. Il se retrouve aussi ailleurs. Par exemple, il était très présent aux origines des Etats-Unis d’Amérique, alors qu’une proportion non négligeable des citoyens des colonies anglaises d’Amérique se considéraient d’abord et avant tout comme des Britanniques. Tellement que beaucoup d’entre eux-- qu’on désignait comme Loyalistes-- n’ont pas voulu vivre dans le nouveau pays, les Etats-Unis, et ont migré vers des territoires demeurés fidèles à la Couronne, c’est-à-dire …au Canada.

Quant on examine la vision politique de M. Desmarais, on quitte l’univers rationnel de l’homme d’affaires pour faire irruption dans un monde de sentiments et de passions. C’est un cri du cœur : « Si le Québec se sépare, ce sera la fin. Moi, je suis attaché à la liberté et à la démocratie. » On appelle cela de « petites phrases assassines » où des sous-entendus perfides et malveillants. Non seulement, pour M. Desmarais, un Québec souverain va entrer en agonie mais il ne sera ni libre ni démocratique. Il a tellement les séparatistes en horreur qu’il est inconcevable qu’ils puissent être aussi attachés que lui à la liberté et à la démocratie. Rappelons-nous que c’est une pareille aversion des souverainistes qui explique et justifie le Scandale des Commandites. Car tout est permis quand il s’agit d’écraser les infâmes qui veulent briser le Canada.

J’ai comme l’impression, connaissant l’opinion peu aimable que la Légende Desmarais a des vilains séparatistes, qu’il doit préféré inviter à son Château de Sagard des officiels communistes chinois plutôt que des saboteurs du Canada.

Jacques Brassard

dimanche 15 novembre 2009

Les autruches

13 soldats américains tués et près d’une quarantaine de blessés : cette tuerie n’a pas eu lieu en Afghanistan ni en Irak, elle s’est perpétrée au cœur d’une grande bas militaire américaine, Fort Hood. Le tueur est un officier psychiatre du nom de Nidal Hasan. Il est musulman. Avant d’ouvrir le feu, il a crié " Allah akbar ". Croyez-vous que ce cri du cœur pouvait refléter les convictions islamistes du meurtrier? Question incongrue pour toutes les autruches politico-médiatiques qui, pour ne pas déranger leur douce quiétude et leur somnolence intellectuelle, préfèrent y voir un pauvre fou assassin au cerveau perturbé où, encore mieux, une malheureuse victime de racisme qui pète les plombs. Et puis, comme les autruches ont la tête dans le sable et ne voient rien, il suffit tout simplement d’affirmer que ce qui a mijoté dans l’esprit du major est un mystère insondable.
Pourtant, les choses sont tellement évidentes. Il s’agit d’un ATTENTAT ISLAMISTE. Sur le sol américain de surcroît. Le Congrès Musulman du Canada indique, sans le moindre équivoque, que le psychiatre assassin a été poussé à agir par la doctrine du djihad propagé par des imams radicaux. Il est vrai que le Congrès Musulman du Canada n’est pas une organisation d’envergure, mais elle révèle un islam modéré qu’on pouvait croire inexistant tellement il était effarouché et discret. Car le Congrès Musulman du Canada regroupe des musulmans qui ne se reconnaissent pas dans les autres organisations qu’ils jugent " sectaires, ethnocentriques, souvent autoritaires et marquées par la peur de la modernité ". Il a, dans cette perspective, appelé l’État canadien à interdire la burqa, parce que ce vêtement islamique est un symbole d’asservissement de la femme musulmane.
Dans le cas de l’attentat meurtrier de Fort Hood, le président de l’organisme a été on ne peut plus clair : " Il est certain qu’il y aura d’autres attentats terroristes, tant que les musulmans ne reconnaîtront pas que l’idéologie du djihad est totalement dépassée au XXI siècle. Il ne sert à rien de dénoncer le terrorisme sans dénoncer également la vision théologique de l’islam qui justifie la violence ". ( Sahail Raza, cité par Point de Bascule )
Examinons le cheminement de Malik Nadal Hasan : il s’engage dans l’armée ( librement, bien sûr, puisque l’armée américaine est une armée de métier ); ses études supérieures sont payées par l’armée ; il devient major; il adhère au djihad et justifie les attentats-suicides; il tue 13 soldats et en blesse 38 au nom d’Allah. Comment se fait-il que la plus puissante armée du monde n’a pas jugé bon d’extirper de ses rangs ce terroriste islamiste avéré avant qu’il ne commette l’irréparable? Parce qu’on refuse de voir la réalité en face. On fait l’autruche. On continue de nous seriner dans bien des médias que l’islam est " une religion de paix et d’amour " ( voir le discours d’Obama au Caire ), qu’il convient d’accommoder les musulmans pour favoriser…le " vivre-ensemble " et la tolérance, qu’il ne faut surtout pas s’offusquer de leurs coutumes et pratiques obscurantistes et barbares. Sinon, on va vous traiter d’islamophobe. De nos jours, vous pouvez vous permettre d’être antisémite, c’est pas trop grave, c’est même bien vu dans les milieux de gauche. Mais islamophobe, alors, là vraiment, c’est l’ignominie suprême! Même l’armée américaine a la trouille d’être stigmatisé islamophobe.
La tuerie de Fort Hood n’est qu’une manifestation, parmi d’autres, du djihad islamique. Comme l’attentat monstrueux du 11 septembre. Les massacres de Londres et Madrid. Les guerres d’Afghanistan et d’Irak. Les tueries perpétrées par le Hamas et le Hezbollah. Les chrétiens persécutés et assassinés partout dans le monde musulman, dans l’indifférence totale de l’Occident. Le projet iranien de " rayer Israël de la carte ". La volonté des mollahs d’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Il faut vraiment être une autruche pour ne pas voir que le djihad islamique est une guerre contre l’Occident et ses valeurs fondamentales et fondatrices.
" Ce qui est arrivé à ces hommes et femmes de Fort Hood, écrit Mark Steyn, représente un terrible symbole : des membres de l’armée la mieux entraînée et la mieux équipée du monde se sont fait abattre par un type tenant des propos loufoques que personne n’a pris au sérieux. Et c’est là tout le problème. L’Amérique a les meilleurs soldats et la plus grande puissance militaire, mais aucune stratégie pour étrangler l’idéologie qui inspire l’ennemi, tant en Afghanistan qu’au Texas. "
Jacques Brassard

Clowneries

Mon premier texte, c'est la chronique qui a provoqué l'indignation de l'Éditeur du Quotidien.


Mgr Guilbeault
L’un des prélats les plus en vue de l’épiscopat écolo-réchauffiste est Steeve Guilbeault. Auparavant, il pontifiait à Greenpeace; maintenant, il prêche la bonne parole à Équiterre, une congrégation écolo québécoise. Il est à toutes fins pratiques le Professeur Tournesol attitré de Radio-Canada. Récemment, en zappant le matin ( ce qui m’arrive rarement ), je l’ai vu et entendu à l’émission Les Lionnes. Il pérorait sur le climat tout en dénigrant le PM Harper devant des Lionnes, douces comme des agneaux, en extase devant le " guide spirituel " et buvant comme du petit lait ses doctes et prétentieux avis. En fait, à ma connaissance, je n’ai jamais vu ce fat personnage sérieusement questionné et talonné par les animateurs-bureaucrates de la société d'État. Ces derniers ne sont toujours que des faire-valoir lui permettant de présenter sa salade sur la forêt où sur le climat. Jamais de questions embarrassantes qui risqueraient de mettre à nu les lacunes et les faussetés de sont bric-à-brac doctrinal.
Ce Monseigneur est non seulement omniprésent à Radio-Canada et au Devoir ( et aussi dans les autres médias ), mais il est aussi promu expert honoris causa par le Gouvernement du Québec qui, à tout propos, recueille respectueusement ses mantras et ses lieux communs. La ministre de l’environnement se voit mal prendre une décision sans avoir au préalable obtenu la bénédiction de Mgr Guilbeault. Il y a plus ridicule encore : les ingénieurs, en congrès, se soumettant sans doute à la rectitude écologique, l’on invité à traiter devant eux de " la science du climat ". Ce qui va leur coûter, selon les tarifs en usage à Équiterre, 3000$.
Or, comme il est lui-même ingénieur, le géologue et sismologue à la retraite ( de l’UQAC ), Reynald Du Berger, s’est intéressé à cet expert auto proclamé. Et il a découvert que les études supérieures que Mgr Guilbeault avaient abordées étaient des études théologiques. Il ne s’est pas cependant rendu jusqu’au diplôme mais il en a gardé la propension au dogmatisme. Et c’est ce théologien inachevé qui, depuis des années, nous sermonne sur le climat, la forêt et l’énergie. Et qui est sujet d’une vénération flagorneuse dans tous les médias, et plus particulièrement à Radio-Canada, à Télé Québec et au Devoir.
Notez que le Québec n’est pas un cas unique. En France, c’est un animateur de télé, Nicolas Hulot, qui joue au petit despote écolo, adulé par la classe politique et les médias. Aux Etats-Unis, vous le savez, Al Gore se comporte en prophète apocalyptique sur toutes les tribunes à 300,000 $ la présence. Mais, à la différence du Québec, des voix discordantes parviennent à se faire entendre. En France, l’ex-ministre Claude Allègre, un scientifique de haut vol, parvient à fissurer la pensée unique climatique. Aux Etats-Unis, d’éminents climatologues sceptiques réussissent à faire entendre leurs voix. Et c’est le cas aussi au Canada anglais. Mais au Québec, nous sommes contraints, en matière écologique et climatique, de nous abreuver aux prêches d’un théologien manqué n’ayant aucune formation scientifique. Andy Warhol, le fondateur du Pop Art, prédisait que " nous vivrons bientôt une époque où chacun aura le droit de dire ce qu’il pense, et ce sera sans problème, car alors tout le monde pensera la même chose ". Au Québec, il faut croire qu’en matière écologique, nous y sommes déjà!
Le ridicule ne tue pas
Le prix Nobel de la Paix, attribué par un comité norvégien, vient d’être décerné à Barak Hussein Obama. Burlesque! Déjà, la crédibilité de ce prix s’approchait de zéro. La déconsidération avait commencé lorsqu’il fut accordé à Yasser Arafat, un maître du double langage et un terroriste avéré. Elle s’est achevée, il y a deux ans, lorsqu’il tomba dans les mains d’Al Gore, un cabotin catastrophiste de haute volée. Et voilà qu’on l’attribue à un Président verbo-moteur dont la contribution à la paix se limite à des intentions ( nobles, il va de soi ) et à de beaux discours ( pleins de bons sentiments, cela va sans dire ). En fait, sa candidature a été déposée avant même qu’il entre en fonction !!! Et, surtout, pendant qu’il bonimente et baratine, l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Beau travail! En fait, c’est comme si l’on décernait le prix Nobel de la littérature à un jeune blanc-bec dont l’œuvre littéraire se réduirait à un aide-mémoire ne comportant que les titres de ses futurs romans. Et dire que cette clownerie norvégienne fut accueillie dans l’enthousiasme. Se pourrait-il que le gros bon sens ait quitté ce bas-monde? Mais pas aux Etats-Unis, fort heureusement, où, selon un sondage, les deux tiers des Américains estiment que leur Président ne mérite pas ce prix…