vendredi 22 mars 2013

NOUVELLES DU FRONT CLIMATIQUE


  (Chronique parue le 22 mars dans le Journal de Québec)

Je sais bien que j’exaspère le Grand Conclave des Gourous réchauffistes  lorsque, avec un sans-gêne de mécréant, j’ose mettre en doute le dogme du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), ce gros machin enfanté par l’ONU pour culpabiliser l’humanité d’être la cause du réchauffement climatique planétaire par ses émissions de CO2  résultant de ses activités industrielles.

Mais je ne peux m’empêcher de vous faire part de nouvelles «dérangeantes» en matière de climat, nouvelles que la médiacratie québécoise, toute entière assujettie au credo réchauffiste, n’a pas jugées utile de vous communiquer.

Et d’abord, un scoop : Rajenda  Kumar Pachauri, Président du GIEC (ce n’est pas rien!) a déclaré en Australie que, depuis 17 ans maintenant, le réchauffement s’est arrêté. Tout un revirement! Il faut dire qu’il n’avait guère le choix car le Met Office britannique, pourtant voué au réchauffisme, l’avait déjà reconnu. Sans beaucoup d’enthousiasme, il est vrai.

Pourquoi a-t-on tant tardé à reconnaître un fait aussi …signifiant? C’est parce que, ce faisant, on se trouve à disqualifier les scénarios issus de modèles informatiques qui, tous, prévoient un réchauffement continu. Et le voilà en panne! Situation plutôt embarrassante, car c’est le dogme du réchauffement d’origine humaine qui se trouve du même coup sérieusement ébranlé.

Mais ce n’est pas tout. La dernière mouture du prochain rapport du GIEC (le 5e) s’est retrouvée sur internet. Et on y trouve plein de graphiques qui confirment que les données réelles de température ne coïncident  pas avec les projections des modèles informatiques. Comme l’écrit Jacques Duran, du site Pensée Unique, «les prévisions des modèles successifs du GIEC se révèlent défaillants lorsqu’on les compare avec la réalité objective».

Et il y a aussi un graphique, pour le moins surprenant, concernant le méthane, ce gaz à effet de serre provenant surtout des rizières et des flatulences des bovins. Ce qu’anticipait le GIEC, c’était une augmentation substantielle de ce gaz avec un effet de réchauffement catastrophique. De là, d’ailleurs, les recherches les plus farfelues pour inciter les vaches à moins péter.

Or, ne voilà-t-il pas que l’ont constate que «la concentration du méthane dans l’atmosphère n’a varié que très peu». Et le graphique montre bien, comme pour le CO2, une distorsion manifeste entre les modèles et la réalité.

Enfin, surprise de taille, l’on reconnait, avec réticence sans doute, que le Soleil pourrait jouer un rôle majeur dans les changements climatiques de notre planète. Le GIEC s’y était toujours refusé. On y évoque l’existence d’un mécanisme amplificateur possible entre les rayons cosmiques galactiques (en hausse lorsque le Soleil est moins actif) et les nuages.

C’est ce que le Danois Svensmark et l’Israélien Nir Shaviv ont mis en relief. Selon eux, il y aurait une corrélation plus significative entre les températures du globe et l’activité du Soleil qu’avec les niveaux de CO2. Et des expériences tendent à démontrer que cette corrélation pourrait bien être causalité.

Mais il s’agit là de la version no.2 du futur rapport. Elle doit être revue par les experts  du GIEC et les délégués  gouvernementaux.

La version finale du 5e rapport contiendra-t-elle ces divers éléments qui fragilisent les fondations du dogme réchauffiste? S’ils demeurent, ce sera un coup fatal à la bien-pensance climatique. Et si on les expurge, c’est la crédibilité du GIEC qui sera sérieusement amochée.

Dans les deux cas, c’est une chausse-trappe pour les gourous du réchauffement.

Jacques Brassard

 

 

 

7 commentaires:

N. Larouche a dit…

En fait, Kumar Pachauri n'a pas du tout changé de position, il a parlé de « pause » du réchauffement et que cette pause est temporaire. Il a même tenu le même discours qu'auparavant lors d'une entrevue récente.

http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/03/05/non-le-rechauffement-climatique-ne-sest-pas-arrete-il-y-17-ans-240237

La communauté scientifique parle plutôt de ralentissement depuis 1998. Mais qu'importe, dans la tête
des climato-sceptiques, « pause » ou « ralentissement » veut dire: « arrêt permanent ».

Dans: « La Recherche » de février 2013, on écrit:

« depuis une quinzaine d'années, la hausse a ralenti. Ainsi, à compter de 1995, le réchauffement est de l'ordre de 0,1 à 0,16 Celcius/décennie contre 0,1 à 0,3 Celcius/décennie durant les 40 années précédentes. »

La dernière décennie a été déclaré comme étant plus chaude que la précédente et ce, par les plus grandes instances de climatologie officiel. A l'exception de 1998, les 9 années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2000.
La NOAA précise même que 2012 a été la 36e année consécutive avec une température mondiale au-dessus de la moyenne du XXe siècle.

http://www.lapresse.ca/environnement/201301/15/01-4611598-la-planete-a-connu-sa-decennie-la-plus-chaude.php

Ce que j'ai lu est que le GIEC confirmera la tendance au réchauffement et que celui-ci, est pour l'essentiel d'origine humaine (avec une certitude de 99 %)

alors, faut pas conclure trop vite à un « arrêt » du réchauffement.

PPL a dit…

Les réchauffistes déculottés....Ils vont se les geler un coup !

Paul Stefanik a dit…

Le gain solaire local est pris en charge dans la conception des systèmes de Chauffage et Climatisation.
Vers 1980, Scientific American a publié un article sur l’évolution des cycles climatiques, imposée par les changements de l’orbite terrestre (Cycles de Milankovitch), ainsi que par l’inclinaison variable de notre axe de rotation (précession des équinoxes). Logiquement, l’intensité du rayonnement solaire incident est importante.

Le peu de place réservé aujourd’hui à la source d’énergie, par rapport aux mécanismes de rétention de celle-ci, est surprenant.

La mesure en continu du rayonnement émis par l’astre est toute récente. Avant, il n’y avait que des estimations grossières basées sur des taches solaires.

Les données de température terrestre pour le passé lointain sont des valeurs estimées au gré de la démonstration à faire.

Plus près de nous, pendant longtemps, l’erreur de lecture de thermomètre était proche de l’anomalie cumulative de température depuis 1870, soit 0.6°C et elle dépassait largement l’anomalie partielle considérée sur des intervalles d’observation contrôlée. Des températures prises à Dorval aujourd’hui et il y a 100 ans seraient différentes à cause de l’étalement urbain.

Quelles stations de mesure étaient-elles utilisées pour établir la température moyenne mondiale en 1413 ? Qui prenait la mesure à Dorval ?
Ce sont seulement des mesures par satellites de deux dernières décennies qui nous permettent de connaitre la température globale.

La température dans les profondeurs des océans est peu connue et il y a beaucoup d’incertitude quant à l’énergie retenue dans les diverses couches d’atmosphère.
L’énergie solaire est convertie, elle est distribuée un peu partout et les proportions évoluent tout le temps.

Les réchauffeux ne se préoccupent que de l’évident et c’est ainsi que l’an dernier, Coca Cola s’est mise à adorer un bébé ours polaire.

On ne peut pas parler de l’arrêt du réchauffement depuis 8 ou 17 ans, pas plus que les réchauffeux ne peuvent parler de l’accélération.
Le système dynamique est trop complexe, son inertie est trop importante et les périodes d’observation sont statistiquement insignifiantes.
Ce n’est pas seule la température à la surface qu’il faut considérer, mais bien le bilan énergétique global.

Voici L’ÉCHELLE DES CHOSES DANS LE DOGME RÉCHAUFFISTE : variation sur 150 ans de 0.6°C , pour 0.01% en taux de CO2.
En proportion : une petite promenade de 4 km, par rapport au tour de la Terre.

Notre société s’impose des changements profonds et régressifs pour des chiures de mouche et sur la foi des études bancales !

On parle depuis quelques temps de l’effet possible du rayonnement cosmique sur l’ensemencement des nuages. D’un côté la couverture nuageuse réfléchît vers l’espace une partie du rayonnement solaire et de l’autre, la vapeur d’eau agit en tant qu’un gaz à effet de serre (entre 10 à 100 fois plus prévalent que le CO2 dans l’atmosphère).

En outre, depuis 100 ans on constate une diminution d’environ 10% de l’intensité globale du champ magnétique terrestre.
À priori, ceci devrait affecter la trajectoire des particules composant le rayonnement cosmique et par la bande, en admettant les études récentes, avoir un effet climatique.
Un autre phénomène complexe, car le champ magnétique terrestre n’est pas uniforme et il est multi-directionnel. De plus, il se déforme sous l’effet des vents solaires.
La variation séculaire du champ magnétique terrestre, a-t-elle été prise en considération par le modèle climatique de GIEC ?

Du fait de son expertise en géologie et géophysique et de son intérêt pour l’étude du climat, M. Reynald Du Berger devrait être uniquement qualifié pour nous éduquer sur le sujet.

Bientôt, notre JeeZoos national déclamera que la disparition de notre bouclier magnétique est causée par l’activité industrielle de l’Occident. Pour éviter le futur et catastrophique, renversement de la polarité, il faudra lapider Harpeur et rentrer dans les cavernes, tout en payant une redevance à son Équiterre.

youppi a dit…

1998 n'est pas la plus chaude enregistré. C'est 2005 et 2010 qui sont les plus chaudes.

Quand on sait que le réchauffement climatique c'est par le biais des océans que ça commence à se produire en premier (70 % de la surface du globe et 90 % de la masse par rapport à l'atmosphère) on comprend qu'il ne peut y avoir de lien linéaire entre température et CO2 atmosphérique et qu'il peut y avoir des périodes "plateau" comme on le constate dans les dernières années.

Parler de refroidissement quand on constate un plateau c'est fortement biaisé. Les marches de l'escalier sont horizontales au niveau, mais l'escalier monte pareil. Ainsi depuis les années 1960 il y a eu une hausse de la température atmosphérique qui a été constaté et aussi depuis les années 1900. Cela est une réalité "incontestable".

Anonyme a dit…

Ça dois être frustrant pour un endoctriné, qui s'imagine les pires catastrophes dans un proche avenir, de se réveiller et de réaliser que tout ce cirque n'était qu'une grosse conspiration , que l'homme n'a rien à voir avec le réchauffement, (si réchauffement il y a), et que tout se qui pourrait arrivé n'est que la conséquence normal de l'évolution de la terre et de notre système solaire.
Et qu'en plus, cela n'a servit qu'à remplir les poches des gourous et des scientifiques très bien financés par les gouvernements.

Malheureusement notre petit gouvernement du Québec sera surement un des derniers à vouloir admettre qu'il s'est trompé, car ici, les écolos sont comme les curés dans les année 40. Et surtout on ne voudra jamais admettre l'erreur, et il y aura toujours quelqu'un pour venir essayé de nous remplir avec une autre belle étude bidon et des graphiques, pour nous culpabiliser et nous dire que si on fait rien la catastrophe est à nos portes. Et comme l'industrie de la peur fonctionne à merveille, et que nos enfants ont eu un beau lavage de cerveau dans nos écoles, on a pas finis de se faire sermoner par nos curés écolos.

Anonyme a dit…

La question du réchauffement climatique ne relève ni de la science ni des phénomènes climatiques qu'il nous est loisible d'observer. Elle relève exclusivement de l'idéologie politique et de nulle autre.

Depuis qu'on en parle régulièrement, c'est à dire depuis le début des années 80, il ne s'est rien passé de dramatique sur le front du climat. Tous les phénomènes observés se situent dans les limites des variations habituelles, et ce malgré l'augmentation constante et plus que substantielle de la production de gaz carbonique.

Si la question n'était pas d'ordre politique, tout le monde aurait reconnu s'être inquiété pour pas grand chose, et tout le monde aurait passé à des problèmes plus concrets et plus urgents. Le fait est que la politisation du climat interdit d'en parler objectivement. La science du climat n'étant pas une science exacte, le fait de l'instrumentaliser pour atteindre des objectifs politiques, ne peut que susciter le doute sur ses conclusions.

Hélios d'Alexandrie

Frederic a dit…

Pour moi c'est définitif. Je ne perds plus mon temps à essayer de raisonner avec des réchaufistes, environnementalistes, écolos ou nommez les ce que vous voudrez.

Ils sont ce qu’il y a de pire de ce que le Québec à offrir. Depuis plus de 20 ans, ils intimident les gens avec leurs histoires de fin du monde tout en nous faisant croire que la flore, la faune et l’environnement sont victimes de nos agissement afin de promouvoir ce qui n’est qu’en fin de compte que du socialisme rouge colorié en vert. On dirait une campagne électorale constante financée a même nos taxes.

Ils contrôlent l’éducation publique et endoctrinent les jeunes avec leur rhétorique malsaine. Ils révisent l’histoire du Québec à leur gré afin que leurs piètres leaders verts du dehors et rouges à l’intérieur soient perçus comme de grands héros. Ils institutionnalisent la médiocrité en soumettant au gré de leurs caprices, des pétitions trompeuses au bénéfice de ceux qu’ils ont montés aux nues afin qu’ils soient décorés de médailles à l’Assemblée Nationale sans pour que autant ceux-ci n’aient rien accompli d’extraordinaire pour les avoir méritées.

Je n’ai qu’à penser à des environnementalistes comme le canadien Maurice Strong qui fut Secrétaire Général au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et qui milite, croyez-le ou non, pour un développement durable démographique par la mise en place de politiques internationales voulant que les femmes désireuses d’avoir un enfant devraient être contraintes d’obtenir au préalable un permis du gouvernement, faute de permis, elles devraient être, selon ce gourou écolo, dans l’obligation de se faire avorter. C’est en suivant les traces de maitres à penser comme ce Maurice Strong et dans la foulée du même Sommet de la Terre de 1992, que des figures de proue du mouvement vert québécois, tels Steven Guilbeault, Laure Waridel, Sidney Ribaux, François Meloche et compagnie ont débuté leurs carrières en fondant Équiterre où sous le couvert de beaux discours verts financés par nos contribuables naïfs ; ils font la promotion de l’Agenda 21 qui fut concocté lors de ce même Sommet sous la gouverne de la socialiste norvégienne Gro Harlem Brundtland.