(Chronique parue le 12 avril dans le Journal de Québec)
Les Guerriers Verts de Greenpeace
n’hésitent jamais à recourir à la falsification des faits et à la
désinformation pour détruire la réputation d’une firme et miner sa rentabilité.
Tout est permis quand il s’agit de contraindre les entreprises et les
gouvernements à suivre les consignes édictées par la Multinationale Verte. Les
«buts de guerre»—sauver la Planète, protéger la nature, sauver une espèce
menacée –permettent le recours au mensonge et à la distorsion de la réalité.
Et si les Guerriers Verts se font
prendre en flagrant délit, la main dans le sac comme on dit, c’est tout simple,
il suffit de s’excuser…et de recommencer.
C’est ainsi que, récemment, Greenpeace,
après avoir accusé Produits Forestiers Résolu (des milliers d’emplois au
Québec) d’être «engagée dans des pratiques forestières contraires aux termes de
l’Entente sur la Forêt Boréale» et d’avoir construit des chemins en plein
habitat du caribou forestier (nouvelle icône animale des Verts), expédie une
lettre d’excuses à l’entreprise.
Greenpeace reconnait piteusement
avoir fondé ses accusations sur une «carte qui n’était pas adéquate». En
d’autres termes, on s’apprêtait à relancer une campagne de boycottage des
produits de Résolu sur la base de fausses informations. Quand on sait que
Résolu commence à peine à se sortir d’une crise qui a failli la faire périr, on
prend toute la mesure de la bassesse de la stratégie de Greenpeace et de
l’insignifiance de ses excuses.
Ce comportement n’est pas
exceptionnel.
En 2010, Selon un audit indépendant,
Greenpeace «aurait utilisé des informations fausses et trompeuses pour attaquer
la crédibilité de la société Asia Pulp and Paper». Dans ce cas-là, une campagne
de boycott était en cours. Pas grave! On s’excuse et on passe à autre chose.
Dernier exemple. En 1995, Greenpeace
agresse Shell qui s’apprête à saborder une plate-forme désaffectée en Mer du
Nord. Greenpeace accuse l’entreprise de couler du même coup 5000 tonnes de
pétrole qui se trouve toujours dans la plate-forme. Un commando de Guerriers
Verts occupe l’installation. La réputation de Shell est durement maganée. Un
comité d’experts conclut que la plate-forme ne contient ni pétrole ni
contaminants. Le sabordage est sans risque. Greenpeace…s’excuse!
Telle est la stratégie de Greenpeace
et de toutes les brigades écolos à sa suite. Mentir, désinformer, falsifier les
faits, tout cela est sans conséquence, car lorsque les menteries sont éventées,
il suffit de s’excuser. Et de recommencer.
Telle est la démarche. Et c’est
efficace. Vous lancez une allégation, la plus grosse possible. Ce qui compte,
ce n’est pas la véracité de ce que vous claironnez, c’est son impact sur les
esprits.
Quelques illustrations puisées dans
l’actualité.
«L’exploitation des gaz de schiste va
contaminer les nappes phréatiques». L’affirmation est énorme mais elle est sans
fondement. Aux États-Unis, il y a 500,000 puits en opération et les nappes
phréatiques ne sont pas affectées. Mais l’essentiel, ce n’est pas la vérité,
c’est de terroriser les citoyens. Au Québec, l’opération est réussie. Donc, pas
encore d’excuse.
«Exploiter un gisement d’uranium,
c’est dangereux et nocif». Encore là, absence de preuves. Si c’était vrai, on
le saurait. Mais ce qui importe, c’est de semer la peur. Et de bloquer ainsi le
développement.
Et même si, dans certains cas, le
mensonge est mis à jour, on continue quand même de recourir délibérément à
l’imposture et à la tromperie. Pourquoi s’arrêter? La crédulité des Québécois
et la poltronnerie des politiciens permettent à cette charlatanerie de conserver
toute son efficacité.
Jacques Brassard
6 commentaires:
Ce matin au canal meteo, j'ai entendu une présentatrice, tout sourire, nous dire que Marx avait eu de très bonnes idées sur l'écologie. Imaginez!! Donc, état d'avancement quasi irréversible sur la propagande verdoyante acoquinée avec «la gôgôche radicale» bref!
Il serait important que certaines de ces compagnies poursuivent Greenpeace quand ça arrive. Mais il y a risque de faire un "martyr" de Greenpeace aux yeux des activistes.
Greenpeace, comme d’autres entreprises engagées dans l’ingénierie sociale, fait ce qui donne des résultats (ex.: le papier “écolo” adopté par le poulet KFC).
Tantôt des campagnes de désinformation dans les médias, tantôt des actions plus physiques pour attirer l’attention.
Ils sont bien équipés pour se défendre et pour attaquer.
Ils ont été acquittés en Angleterre d’une accusation de dommages à la propriété d’un producteur d’énergie, car leur action servirait à prévenir des dommages plus graves ailleurs. Ceux là dus aux changements climatiques hypothétiques.
N’importe quoi ! Vous pourriez ainsi vous en prendre à un soldat pour protéger les gens qu’il pourrait éventuellement tuer lors d’un conflit futur indéfini.
Lorsque l’Électricité de France (leur HQ) voulut se défendre préventivement contre Greenpeace en utilisant des moyens semblables à ceux de l’adversaire, ses directeurs du service de protection furent condamnés à de très lourdes peines de prison.
Mais Greenpeace ne pourrait pas faire son oeuvre s’il n’y avait pas des caméras et microphones complices, ainsi que des commentaires d’encouragement dans les médias. C’est ainsi que l’on forge le carcan de la “political correctness” au point d’affecter le jugement des juges.
Chez nous les journalistes engagés activement dans la propagande verte sont des légions et au royaume de la pensée unique ils ont parfaitement réussi.
Juste poser quelques questions, contraires au dogme réchauffardiste, vous fait passer pour un attardé ou un monstre harpeurien, même lorsque vous avez étudié le sujet en profondeur, ce que les journaleux n’ont pas fait et que votre formation universitaire et professionnelle est plus substantielle qu’un carré rouge.
Greenpeace s’excuse pour continuer son travail de sape, mais Radio Canada n’a même pas besoin de faire cela.
Je termine, à l'instant, Hérésies
Merci Monsieur Brassard, maintenant je sais que je ne suis pas le seul Québécois à penser ainsi.
Les études le disent: les Québécois sont , parmi les Canadiens, ceux qui lisent le moins de nouvelles internationales, économiques, politiques, etc. Pas surprenant qu'une bande d'écolos marxistes réussissent à les endoctriner. De plus, on a des médias gauchistes qui lavent le cerveau de la population. Résultat: nous sommes l'État le plus gauchiste et écolo du continent !
"It doesn't matter what is true; it only matters what people believe is true."
Paul Watson, co-fondateur de Greenpeace
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