dimanche 30 octobre 2011

CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCÉE?




J’ai mis un point d’interrogation au titre de ce billet. C’est que je ne veux pas être trop…tranchant quant au destin du Parti Québécois. Je me garde un modeste doute. Et s’il arrivait malgré tout que le PQ rende l’âme comme ce fut le cas du Bloc le 2 mai dernier, cela m’attristerait beaucoup. Car, après tout, j’ai participé à la fondation de ce parti, j’y ai milité pendant des années et je l’ai représenté à l’Assemblée Nationale pendant un quart de siècle.

Mais il faut bien regarder les choses en face.

Je dirais tout d’abord que, contrairement aux médias qui ciblent Pauline Marois comme unique cause des déboires du PQ, je ne crois pas que la chef soit la seule responsable de la descente aux enfers de son parti.

Il convient également de pointer du doigt les démissionnaires du printemps (Curzi, Beaudoin, Lapointe, Aussant). Leur départ a bousillé l’indispensable cohésion d’un parti qui aspire à gouverner. Les électeurs (C’est bien connu) retirent leur confiance envers un parti politique qui se transforme en pétaudière et en foutoir à grenouillage. Avec comme effet secondaire le laminage de la crédibilité, ingrédient essentiel au succès d’un parti de gouvernement.

Mais il y a plus que cela.

J’affirme que la marginalisation du PQ dans l’opinion publique vient d’abord et avant tout du fait qu’il a été incapable de se transformer afin d’être en mesure de bien cerner les problèmes et les tribulations de la société québécoise et, par voie de conséquence, d’identifier les solutions et les réponses appropriées. La nécessaire mutation ne s’est pas faite.

Le PQ, malgré qu’il soit le fruit d’une coalition «arc-en-ciel», est devenu dès le départ un parti de gauche, social-démocrate, «progressiste», étatiste et écologiste. Méfiant à l’égard de l’entreprise privée et plus ou moins anti-américain. À l’époque (fin des années 60), et pendant les décennies suivantes, c’était là un paradigme gagnant.

Mais les choses ont changé.

De nos jours, l’État-Providence est en crise. Partout en Occident. Ce qu’on appelle chez nous le «modèle québécois» et qui n’est pas très différent de ce qu’on retrouve dans les autres pays, c’est l’État-Providence. En certains milieux, on s’extasie devant l’originalité et même la singularité du «modèle québécois». Il y a là une gloriole bien dérisoire. Car rien ne ressemble plus à un État nounou qu’un autre État nounou.

Et la crise de l’État-Providence tire son origine du fait qu’il a été érigé sur la dette. Tous les peuples occidentaux ont vécu pendant des décennies au-dessus de leurs moyens. Les déficits se sont accumulés et l’endettement a pris des proportions éléphantesques.

Une telle situation de crise exige des partis politiques (surtout ceux de gauche, si viscéralement attachés à l’interventionnisme étatique) qu’ils modifient leurs jugements sur la réalité et qu’ils changent leurs pratiques. Ils ne peuvent plus, comme autrefois, continuer de promettre au Bon Peuple de poursuivre l’empilage des largesses état-providentielles. Sinon, c’est la banqueroute…à la grecque!

Je sais bien qu’il y a chez nous des chroniqueux qui nous disent que la Grèce est un repoussoir de mauvais aloi. Ils ont tort. Car, je ne cesserai de le répéter, si nous n’avions pas un cadeau de 8,5 milliards en provenance d’Alberta via la péréquation, nous serions, budgétairement parlant, dans un foutu merdier.

La question est donc la suivante : les partis politiques, et plus particulièrement le PQ, ont-ils la capacité et le courage de revisiter le «modèle québécois» afin de le ramener à des proportions conformes à nos moyens?

Le Parti Québécois le peut-il? J’en doute fortement.

Il faut se rappeler que le PQ est, depuis sa fondation, encombré de deux factions radicales qui l’empêchent de sortir des vieilles ornières.

Vous les connaissez. C’est d’abord la faction des souverainistes «purs et durs», qui crient à la trahison à chaque fois que les dirigeants du parti s’avisent de constater que la souveraineté n’est pas pour demain matin et, qu’entretemps, il ne faut pas se cantonner dans une sorte d’attente messianique, mais s’efforcer de régler des problèmes criants et urgents …dans le cadre, peu exaltant sans doute, d’un Québec-Province. Pour cette aile radicale, c’est là un acte de félonie qui mérite la répudiation immédiate.

La plupart des chefs du PQ, à l’exception sans doute de Jacques Parizeau, incarnation exemplaire de la fidélité à la Cause, se sont vus, en maintes occasions (surtout dans les Conseils Nationaux), accusés de manque de ferveur et de négligence quasi-criminelle envers l’option fondamentale du parti. Dans cette perspective, tout chef du PQ dispose d’une marge de manœuvre très étroite.

L’autre faction, c’est celle de la gauche syndicalo-progressiste qui considère toute atteinte au «modèle québécois» comme une hérésie ou, à tout le moins, comme une déviance insupportable. Donc, sur ce plan-là aussi, le chef du PQ est menotté et tenu solidement en laisse. Toute velléité d’escapade est sévèrement réprimandée et stoppée.

Telle est la situation de Pauline Marois. Et des autres chefs avant elle. Elle n’a pas les coudées franches. Elle n’a pas de marge de manœuvre. Elle a donc été lâchée par l’aile souverainiste «pure et dure» pour cause de tiédeur et même de défection.

L’aile gauche la tolère encore parce qu’elle n’a pas vraiment dévié de l’orthodoxie social-démocrate et écolo-progressiste. Elle a continué de rendre un culte bien senti au sacro-saint «modèle québécois». Elle évite ainsi l’excommunication par le tribunal gardien de la rectitude de gauche, présidé par l’ancien syndicaliste Marc Laviolette.

Je sais très bien que ces deux factions radicales sont minoritaires au sein du membership du parti. Mais, dans les Conseils Nationaux et les Congrès, elles parlent haut et fort et elles sont suffisamment tenaces, pour ne pas dire coriaces, pour menacer de façon constante l’autorité et la crédibilité du chef. Et ça ne les dérange pas du tout de semer la pagaille au sein du parti en vue de contraindre les militants et l’appareil dirigeant à garder le cap.

Voilà pourquoi Pauline Marois dirige un parti qui, contrairement à certains partis socio-démocrates occidentaux (pensons à l’Allemagne par exemple), n’a pas su se renouveler ni se réorienter en fonction d’une réalité qui, elle, avait profondément changé.

Je pense que c’est ce phénomène qui explique la désaffection de l’électorat à l’endroit du PQ, bien davantage que la personnalité et les façons de faire de Pauline Marois.

D’ailleurs, pourquoi François Legault n’a-t-il pas envisagé de prendre la direction du PQ? Tout simplement parce qu’il connaissait bien le carcan idéologique qui entrave les chefs du PQ. Il savait qu’il aurait été indubitablement un «chef à mobilité réduite».

Il a donc choisi plutôt de créer un nouveau parti. De cette façon, il peut, sans subir l’anathème, mettre entre parenthèses l’option de la souveraineté. Et il peut aussi se permettre de revoir et de repenser le «modèle québécois». Jusqu’à maintenant, il n’a toutefois pas osé brusquer les Québécois, de peur sans doute de trop les rebuter.

En éducation, par exemple, il promet de rehausser la rémunération des enseignants, mais il n’annonce pas une indispensable «contre-réforme» visant à se recentrer sur les savoirs de base et à purger le système du relativisme moral et du multiculturalisme qui le gangrènent. S’engager à abolir le cours Éthique et Culture Religieuse serait sans nul doute un signe d’une volonté réelle de changer les choses.

Il serait aussi impérieux qu’il s’engage à remplacer le nouveau cours d’histoire du Québec au secondaire, ce dernier étant le fruit, nous dit Charles-Philippe Courtois, docteur en histoire, «d’un travail de sape en règle de l’identité et de la mémoire québécoises».

En santé, il est muet sur l’élargissement de la place du privé au sein du système. Combien lui faudra-t-il d’enquêtes et de rapports pour avancer résolument dans cette voie?

Sur la question identitaire, il fait bien le constat que le Québec connait de sérieuses difficultés à intégrer les immigrants à la société d’accueil, mais il n’envisage qu’une baisse modeste et temporaire du nombre de nouveaux venus par année. Or, il faut abaisser le seuil bien davantage et pendant plus longtemps que deux ans.

Et comment ne pas reconnaître la nécessité d’une politique linguistique plus vigoureuse et plus efficace. Un réveil s’impose car le pire aspect de la situation linguistique au Québec, c’est cette espèce d’indifférence, une sorte de détachement résigné qui tétanise les Québécois devant les reculs du français, surtout à Montréal. La fierté d’autrefois qui s’exprimait si fortement en matière de défense et de promotion de notre langue a manifestement «baissé pavillon» et s’est endormie. Et ce n’est certes pas le parti Libéral qui va sonner le rappel et la reprise du combat.

Par ailleurs, François Legault et son équipe sont-ils vraiment déterminés à revisiter le «modèle québécois» d’État-Providence pour en réduire les coûts conformément à nos moyens. Vaste entreprise qui requiert un grand courage politique parce qu’il faudra affronter les lobbies et les corporatismes de tous les horizons.

En guise d’exemples, il est évident que nous nous sommes dotés d’un service de garde trop coûteux et inefficace (parce qu’incapable de répondre aux besoins) et d’une assurance parentale nettement prohibitive. Il ne s’agit pas de les abolir mais de les remodeler en réduisant substantiellement leurs coûts.

Le PQ n’est pas «équipé» pour entreprendre un pareil chantier. Trop à gauche! Trop étatiste! Trop lié aux corporatismes!

Seul le nouveau parti de François Legault, en s’alliant à l’ADQ, est dans une bonne posture pour briser la dépendance multi décennale du Québec et des Québécois à l’endettement et aux déficits. Le fera-t-il? Ira-t-il jusqu’au bout? S’arrêtera-t-il à mi-chemin? On verra bien!

Jacques Brassard

Dernière heure : un sondage Léger et Léger nous montre que Gilles Duceppe à la tête du Parti Québécois serait porté au Pouvoir. Les Québécois se sentent coupables et honteux d’avoir passé le Bloc à la trappe. Voudraient-ils se repentir en élisant Duceppe à la tête du gouvernement? Quelles âmes sensibles, que ces Québécois! Est-ce qu’ils regrettent aussi leur dérapage irrationnel du 2 mai dernier en faveur du NPD?











17 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien d'accord avec vous M. Brassard. Le P.Q
n'a pas su se renouveler ni se réorienter en fonction d'une réalité.
C'est dommage, que dans ce parti on ne remet jamais en question le fameux modèle Québécois.

Ceux qui ont votés oui lors du dernier référendum, qui paient des impôts, qui regardent la dette montée et qui sont le moindrement réveillés sur la situation économique, ne veulent plus entendre parlés d'indépendance.
On a jamais eu autant besoin du Fédéral.

PPL a dit…

L'assurance chômage était un vrai paradis pour paresseux dans les années 1960-1990. Le fédéral a amputé le programme dans les années 2000. Au Québec, il faudrait faire la même chose avec les garderies et l'assurance parentale. Mais personne ne le fera. Surtout pas le nouveau sauveur du moment, Gilles Duceppe ancien marxiste devenu nationaliste... De plus, il est évident que nous sommes très près de vivre une catastrophe à la grecque. Nos petits politiciens sans envergure actuels ne couperont que lorsque les agences de notation nous décoteront, pas avant. En attendant, il est toujours possible de rapiécer le modèle québécois (grecco-québécois pour être plus juste) en augmentant la TVQ et les impôts. Attendons-donc la décote. Quand je pense que nous avons des garderies subventionnées par le pétrole albertain !!! Ah, ah... Le national-syndicalisme québécois est plein de contradictions.

Martin Bouchard a dit…

Lorsque Madame Marois a été élue chef(e) du PQ j'avais prononcé ce commentaire:«Claude Boisclair a amené le cercueil au Salon, Pauline Marois va fermer le couvercle». Ce n'est pas d'hier que le PQ est moribond. Vous en avez décrit les principales raisons. Quant à Gilles Duceppe ce sera celui qui va creuser la fausse.

Martin Bouchard a dit…

Je m'excuse pour la coquille. J'aurais bien sûr dû écrire «fosse».

Anonyme a dit…

Le Québec va vers un déclin tranquille. Il faut briser le silence.

Le déclin tranquille du Québec

«Je pars inquiet pour l'avenir du Québec»

François Legault 26 juin 2009

http://www.ledevoir.com/non-classe/256622/le-declin-tranquille-du-quebec

Le déclin s'explique aussi par le vieillissement rapide de la population du Québec et du Canada.

C'est l'hiver démographique. M. Brassard, il faut crier cela sur tous les toits. Merci pour votre belle analyse.

Le Québec mérite mieux et doit être à l'écoute de ses fondateurs et fondatrices.

Anonyme a dit…

M. Brassard, vous avez fait un commentaire excellent me rejoignant à 100%, ainsi que du même avis que le commentaire de Conservateur québecois. La vague orange, était un ras-le-bol et appuie envers un homme qui respirait "l"amitié facile" car je peux vous dire de nos jours, de voir un "sympa" en politique et crédible c'est loin d'être évident.

Le Bloc a joué "très dur" en faisant de l'obstruction systématique même sur des sujets qui auraient été bon pour nous, c'est là je crois que le Bloc a creusé sa tombe. En clair le peuple était écoeuré de voir toujours un mur plutôt que de voir une partie prenante sur le bien de la province.

Maintenant Duceppe au PQ , j'en reviens pas, mais quelque part je comprends ... on oublie le passé facilement, pourrait dire la même chose de Jean Charest en fait, de son temps au fédéral et il est là au provincial, et on s'est endetté exponentiellement en plus d'avoir en bouche un goût amer de la nourriture pourrie de notre politique.

Le fonctionnariat est extrême (10 fois plus de fonct. qu'en Californie ayant 30 millions de population... faut le faire ! ). Les solutions pour régler tout ca, c'est d'embaucher d'autres fonctionnaires, par exemple le placement des travailleurs syndiqués qui pour moi, n'est qu'une diversion pour cacher le problème de collusion , corruption (magouille est un mot résumant les 2).

A croire que le gouverne-maman et nous les "moumounes" sont la solution, l'état qui fait tout !! et dire qu'une sénatrice veut changer le castor pour l'ours polaire.

Denis H.

Daniel Michaud a dit…

Bonjour monsieur Brassard, pourquoi voulez-vous remplacer le cour d'éthique et culture religieuse? En quoi est-ce mauvais, et vous le remplaceriez par quoi... Merci,
D. Michaud

Citoyen Québécois a dit…

Par 2 fois j'ai voté oui ....Maintenant il n'est plus question que je leur donne mon vote ou ma confiance. J'ai tellement honte de ce qu'es devenu mon Québec, que je me laisse à penser qu'ils nous faudraient une nouvelle révolution mais, cette fois ...Pas tranquille !! Nous ne nous débarrasserons jamais de cette "gauche, social-démocrate, «progressiste», étatiste et écologiste"....Jamais sans se battre et les confrontés. Le travail de destruction de l'identité Natinal initié par ces "grands penseurs" ne s'arrêtera jamais sans une nouvelle révolution qui fera table rase de cette racaille.... Qu'ils commencent à avoir peur, car le jour viendra ou entendrons cet hymne plein de sense....

Allons, enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans nos bras
Égorger nos fils , nos compagnes !

Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Québécois, pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !

Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !

Québécois, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s'armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !

Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre


Enfants, que l'Honneur, la Patrie
Fassent l'objet de tous nos vœux !
Ayons toujours l'âme nourrie
Des feux qu'ils inspirent tous deux. (Bis)
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors les Québécois cesseront
De chanter ce refrain terrible ...Aux armes, citoyens !

Anonyme a dit…

Le cours d'éthique et culture religieuse.

Lisez M. Éric Bédard M. Daniel Michaud.

Recours aux sources

http://www.pouruneécolelibre.com/2011/09/la-grande-noirceur-revue-et-corrigee.html

Anonyme a dit…

Mark Stein met en pièce son interlocuteur.

L'Europe va disparaître" au profils de l'Islam dans quelques années !!!

http://www.youtube.com/watch?v=ioHAbCf5UrA&feature=related

Prégnance croissante de l'islam dans les banlieues et leurs écoles

http://www.youtube.com/watch?v=GGK-Av-BJxI&feature=related

Anonyme a dit…

Encore moi Denis H.

C'est fou quand je lis tous ces commentaires, souvenez vous des patriotes d'antan, aujourdhui c'est quoi au juste, c'est pas parce que des centaines d'années ont passé que le coeur n'a pas sa raison d'être, on est littéralement "bombardé" de partout, religion, pensée islamique, bonbons, que sais-je.... ce qui manque aujourd'hui n'est pas un "homme, un messie" mais une colonne vertébrale, une direction et une croyance vers un but.

C'est vraiment hallucinant tout ce que l'on voit sortir par les "moumounes" d'aujourdhui , je dis bien "moumounes", je me fous totalement d'être "séparé ou uni ou perdu dans Paris", on peux-tu faire une ligne SENSÉE vers un avenir meilleur, prendre au jour le jour et CONSTRUIRE... on parle de collusion / corruption , avant d'aller plus loin, faut crever cet abcès et AVANCER.... Comment peux t'on dépenser des millions avec cette "boue" qui flotte.
LE PQ nage dans la chicane, voilà ce que l'on voit aujourd'hui, faites donc un programme qui remet tout en question, et CONSTRUISONS quelque chose, trop de fonctionnaires, trop de services, trop d'impot sur tout, on nous demande de payer de gens pour nous facturer encore plus de dépense , voila ce qui arrive .....
Quand dans une commission scolaire nous demande de payer 17 duo-tang pour les enfants au primaire ... on joue à quoi au juste la ... On paye des taxes scolaires pour des gens qui vont nous demander de payer pour n'importe quoi...

On est où là ?, on dit que le pont Champlain va couter entre 3 et 5 milliards (surement le double) et 10 ans de construction ( confédération a pris 4 ans pour 12 km) et en plus la cerise sur le sunday , il sera à péage, pour qui au juste les partenaires privés !!! ou encore la gouverne-maman "gateau"....
C'est vraiment incroyable tout ce qui se passe depuis 2 ans .... magouille magouille et magouille, c'est tout ce que je vois et on fait dans le rouge et bleu.... alors PQ au lieu de "chamailler" construisez donc quelque chose, au lieu de patauger dans l'utopie.

Anonyme a dit…

Si le P.Q. pouvait enfin se purger de sa gauche étatiste,si le P.Q.pouvait regarder en avant plutôt que toujours dans le rétroviseur,peut-être que ce parti commencerait à se coller à ce qui intéresse le peuple.Présentement,le P.Q. laisse le champ libre à Legault.

Lours a dit…

Impressionnante analyse. J'adhère. Je répondrai en enlevant le point d'interrogation au titre. Le PQ doit disparaître. Sa présence empêche le mouvement d'alternance entre les partis au pouvoir. On va vraisemblablement réélire les libéraux aux prochaines élections. À courts termes ce n'est pas très réjouissant. À moyens termes, c'est un passage obligé qui éliminera le PQ (par la force de ce désaveu que constituera la réélection de JC) et qui créera un espace libre pour l'ADQ/Legault. C'est à l'autre élection qu'on reprendra un débat constructif.

Billy a dit…

Excellent texte encore une fois, félicitation!

Tristan Morelli a dit…

Le PQ n'est malheureusement plus le parti que vous avez défendu pendant tant d'années.

Il est passé d'un parti bouillonnant d'idées de gauche, de droite, parfois plus extrêmes, souvent plu modérées mais la plupart du temps pertinentes, à un parti que l'on pourrait qualifier de "succursale des grandes syndicales québécoises"

Je crains que le PQ de l'époque où vous l'avez représenté monsieur Brassard, est bien mort en enterré depuis longtemps.

Anonyme a dit…

La dette écrasante du Québec menace ses programmes sociaux.

Crushing debt jeopardizes Quebec’s welfare state

http://business.financialpost.com/2011/11/04/crushing-debt-jeopardizes-quebecs-welfare-state/

Anonyme a dit…

Vous dites que Legault ne va pas trop loin dans son programme pour ne pas rebuter les électeurs. Bien moi, je crois et j'espère que c'est sa stratégie ! Je crois qu'il maximisera ainsi les chances de prendre le plein pouvoir et qu'il pourra par la suite aller plus à droite dans ses actions. Si je me trompe, il ne restera plus qu'à attendre de frapper le mur...

Autre point; si Legault se relève d'une grave maladie avant l'élection, il est assuré de prendre le pouvoir, et ce, peut importe son programme ! C'est triste, mais c'est comme ça au Québec...

Francis Nadeau