dimanche 13 février 2011

NAÏFS OÙ IDIOTS

Je m’intéresse à nouveau à l’Égypte. Les réactions et les reportages des médias québécois sur les évènements qui se déroulent dans ce pays me sidèrent et me découragent.

J’écoute et je regarde ces bavards fébriles et je m’interroge : sont-ce simplement des naïfs ébahis où des idiots aveugles? Où les deux à la fois?

D’abord, ils sont tous excités d’avoir été dépêchés sur place pour être témoins de la «naissance d’une démocratie». Et leurs reportages sont superficiels à brailler. Ils se contentent de filmer et de décrire les mouvements de foule, le tout assaisonné de braillements de manifestants exaltés prophétisant la fin de la dictature et l’avènement de la liberté. J’ai même vu une femme revêtue d’un «linceul noir» réclamer la liberté et la démocratie!! Et la journaliste était toute fière d’avoir déniché une femme voilée…démocrate!

Et maintenant que Moubarak est parti, ces scribes myopes sont convaincus que l’Égypte va faire son entrée dans l’univers démocratique.

Attachez vos tuques, chers échotiers! L’alternative qui se précise en Égypte est bien loin de comporter un régime démocratique. Les deux volets sont plutôt les suivants : soit une dictature militaire comme l’a connu autrefois la Turquie; soit la main mise sur l’État par les islamiste, comme cela s’est produit dans la bande de Gaza et au Liban. Et le pire, ce n’est pas l’armée au pouvoir!

(J’apprécie beaucoup les commentaires d’Hélios d’Alexandrie, mais je suis étonné qu’il minimise la présence et l’action des Frères Musulmans dans le tumulte égyptien.)

Et dans toute cette agitation, Obama s’est comporté, pour reprendre l’expression de Guy Millière, comme «un collégien gauchiste attardé». Pitoyable et pathétique!

Pour comprendre l’attitude et la position d’Obama, il faut se rappeler qu’il est issu et qu’il appartient toujours à l’aile gauche du Parti Démocrate, cette gauche qui considère les États-Unis comme une puissance impérialiste malfaisante (croyance bien illustrée par les films de propagande du super-gauchiste Michael Moore, les postures anti-américaines de l’acteur Sean Penn ou les diatribes de l’intellectuel gauchiste Noam Chomsky).

N’oublions pas non plus qu’il a absorbé pendant vingt ans les prêches antisémites et racistes du pasteur Jeremiah Wright qui, au lendemain du 11 Septembre, a déclaré : «Dieu damne l’Amérique!». Les États-Unis étaient coupables d’impérialisme et l’attentat du 11 septembre était une punition. Et n’allez pas croire qu’Obama s’est purgé de cette culpabilité.

«Dans ces conditions, écrit Guy Millière, il n’est pas très difficile de déchiffrer les raisons de l’hostilité du Président des USA à l’encontre d’Israël, ou son attitude vis-à-vis de Ben Ali, de Moubarak, de l’islam radical, de l’Iran et de la Turquie. Le paramètre de base à prendre en compte est l’idée que pour un «anti-impérialiste», Israël est un État «impérialiste»; la «cause palestinienne», une cause sacrée; l’islam radical, un mouvement révolutionnaire «anti-impérialiste»; les régimes arabes alliés de l’Occident, des complices de «l’impérialisme»; et les dictatures antioccidentales, des régimes «anti-impérialistes». »

Tenez compte de cette vision présidentielle (qui est celle de la gauche américaine), et vous comprenez très bien pourquoi le Président Obama met en doute la légitimité d’Israël et ne cesse d’exiger des concessions risquant de mettre en cause la sécurité de l’État Hébreu. Vous comprenez aussi sa complaisance à l’égard des dictatures d’Iran et de Syrie, qui sont des «forces anti-impérialistes». Et vous comprenez enfin la main tendue aux Frères Musulmans puisqu’ils sont des «combattants contre l’impérialisme occidentale».

Et pour Obama, non seulement les Frères Musulmans ont la vertu d’être «anti-impérialistes», mais ils sont suffisamment «modérés» pour être partie prenante du processus de changement à mettre en branle par l’Armée. Il faut être foutrement biaisé sur le plan idéologique pour être persuadé qu’il puisse exister des «Talibans modérés» et des «Frères Musulmans modérés».

Mais si l’extrémisme islamiste des Frères Musulmans est atténué, pour ne pas dire escamoté, il y a un autre phénomène qui est aussi refoulé dans l’ombre, et c’est l’antisémitisme des protestataires égyptiens. Moubarak, dont la photo brandie dans la foule était souvent marquée de l’Étoile de David, était honni par les manifestants non seulement pour sa corruption et son despotisme, mais aussi parce qu’il avait maintenu la paix pendant des décennies avec Israël.

Et on comprend pourquoi cette réalité était cachée. Je vais citer à ce sujet Caroline Glick. C’est un esprit brillant dont les analyses si clairvoyantes nous font mieux comprendre les enjeux, les impulsions et les remous qui secouent cette région du monde.

«Si les médias, écrit-elle, rapportaient l’implacable haine antijuive dans le monde arabe en général et en Égypte en particulier, cela ruinerait la narration du conflit arabe avec Israël. Cette narration explique les racines du conflit par la frustration du nationalisme arabo-palestinien. Elle dénie constamment une antipathie antijuive plus profondément enracinée qui est projetée sur l’État juif. Le fait que le seul État juif soit seul face à 23 États arabes et 57 États musulmans, dont les populations sont unies par leur haine des Juifs requiert nécessairement une révision de la narration. Aussi leur haine est ignorée.»

Voilà pourquoi je suis incapable de m’extasier et de m’enthousiasmer devant les turbulences qui agitent l’Égypte, comme le font nos reporters naïfs ou idiots (ou les deux à la fois). Je n’ai pas l’optimisme d’Hélios d’Alexandrie car je suis loin d’y voir poindre une démocratie. Au contraire, j’y vois surgir la pieuvre islamiste étendant ses tentacules sur la société égyptienne.

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Quelques remarques au commentateur anonyme (sans doute un optimiste de gauche) qui me fait des remontrances. Avec pas mal de mauvaise foi.

Par exemple, il étale son érudition en évoquant la Roumanie, la Hongrie et les pays baltes (oubliant la Pologne et la Tchécoslovaquie) à seule fin de mettre en doute l’argument de la présence d’une culture démocratique préexistante à l’instauration de la dictature communiste. Je sais très bien que certains de ces pays n’ont pas connu un long parcours démocratique, mais ils se situaient sur un continent où le modèle démocratique était plus présent, et surtout, ils appartenaient à la civilisation judéo-chrétienne, et non pas à l’Islam, une religion ontologiquement antidémocratique et hostile à la liberté.

Ensuite, mon Anonyme de gauche m’attribue l’opinion selon laquelle «puisqu’il n’y a jamais eu de démocratie ni de culture démocratique dans un pays musulman, il est préférable, pour l’Occident judéo-chrétien, qu’il n'y en ait pas.» Plutôt perfide comme propos! Car il n’est nullement question ici de préférence mais de constat. Je fais le constat (et je ne suis pas le seul à le faire) que l’Islam tel qu’il est n’est pas compatible avec la démocratie. Je n’exprime pas ma préférence, j’observe une réalité.

Pour le reste, l’Anonyme de gauche sombre dans des balivernes délirantes sur la croisade et la guerre contre les islamistes que nous, les rabat-joie, souhaiterions comme issue à cette crise. Franchement!

Vous êtes, cher Anonyme de gauche, un échantillon édifiant de cette gauche tellement compréhensive et tellement indulgente devant les progrès de l’islamisme dans le monde et l’accentuation de l’islamisation au cœur des sociétés démocratiques occidentales.

Jacques Brassard

25 commentaires:

Anonyme a dit…

Je vous cite Monsieur Brassard

'...Obama, il faut se rappeler qu’il est issu et qu’il appartient toujours à l’aile gauche du Parti Démocrate, cette gauche...'

Et je cite le commentateur Bill Maher

'Obama est un humaniste séculier'

http://www.realclearpolitics.com/video/2011/02/12/maher_questions_obamas_christianity_i_just_dont_believe_it.html

C'est un humaniste agnostique de la gauche très à gauche...

Anonyme a dit…

Que pensez-vous du malaise identitaire des Québécois Monsieur Brassard?

Notre province qui se définit par la langue de Molière qui dégringole?

Les Québécois ont décidé de zapper leur passé - leur histoire.

C'est fast forward vers quoi?

Anonyme a dit…

Lawrence Solomon pense un comme vous M. Brassard.

http://fullcomment.nationalpost.com/2011/02/13/lawrence-solomon-cairos-protesters-dont-speak-for-egypt/

Anonyme a dit…

L'ignorance de la nature de l'islamisme est notre perte...

http://washingtonexaminer.com/node/84681

Anonyme a dit…

Monsieur Brassard,

Je suis comme vous pouvez le deviner québécois et égyptien. Je partage et comprend votre inquiétude au sujet de l'islamisation de mon pays d'origine (je devrais hélas ajouter mon pays d'adoption) mais en même temps je ne m'empêche pas d'être optimiste.

L'Égypte nous a surpris, sachons le reconnaître humblement (les égyptiens se sont surpris eux-mêmes d'ailleurs) c'est que leur amour et leur attachement à l'Égypte surpasse et de loin tout ce que l'endoctrinement islamique a pu leur inculquer. Chassez le naturel il revient au galop, l'islamisme est foncièrement incompatible avec l'âme égyptienne et c'est un égyptien de naissance qui vous le dit.

Ce qui importe ce n'est pas d'avoir raison mais d'aider l'Égypte à se relever, c'est un geste de fraternité envers ce pays mais qui nous sera également profitable dans le long terme.

Pour ce qui est de l'antisémitisme des égyptiens il faut comprendre qu'il prenait sa source dans les médias semi-officiels contrôlés par le régime de Moubarak. Cela peut paraître surprenant mais le régime a tenté d'une façon pernicieuse de canaliser le mécontentement qu'il suscitait en le dirigeant sur les coptes et sur Israël. La machine de propagande du régime était puissante, nous avons pu dernièrement en mesurer la redoutable efficacité.

Mais les égyptiens, en dépit de la propagande, n'éprouvent aucune haine à l'égard des juifs, les israéliens sont les premiers à le reconnaître. Bien entendu les égyptiens souffrent de la comparaison qui est faite entre leur pays et Israël, particulièrement lorsque elles s'accompagne de condescendance et quelque fois de mépris.

À présent les égyptiens ont de quoi être fiers, c'est que sans le vouloir ils ont donné une leçon de courage au monde entier. Nous sommes chanceux de vivre en démocratie mais si elle était en danger saurions-nous nous montrer aussi courageux pour la défendre?

Et pour finir je dirai que nous commettrions une grave erreur de penser que l'Égypte est irrémédiablement vouée à l'islamisme, car nous risquons alors d'avoir raison et de livrer ce pays à son pire ennemi. Car il ne faut pas se leurrer, saoudiens et ayatollahs ne ménageront pas les milliards pour faire régresser ce pays et le prendre au piège de l'obscurantisme. Il ne faut surtout pas leur laisser le champ libre, ce serait manquer de charité envers les égyptiens et manquer de sagesse envers nous-mêmes.

Hélios d'Alexandrie

Jacques Brassard a dit…

À Hélios d'Alexandrie
Je me réjouirais d'avoir tort.
Jacques Brassard

PPL a dit…

Une démocratie à la québécoise en Egypte ??? Faut être naifs à gauche pour penser une telle chose. Je lisais un gauchiste qui disait que l'Égypte était une civilisation ancienne, etc. Je me demande c'est quoi le rapport entre les pharaons et la démocratie !!! C'est comme le cliché que les gauchistes nous servait sur l'Irak ancienne Mésopotamie... L'armée semble avoir repris le contrôle de la situation en Egypte. Il fut relativement aisé de se débarasser de Moubarak mais se débarasser de l'armée est impossible et en ce sens la "démocratie" égyptienne restera sous surveillance. Avec une influence des Frères musulmans plus forte qu'avant.

Anonyme a dit…

"C’est ainsi que depuis dix ou quinze ans, l’État policier de Moubarak a joué les provocateurs à plusieurs reprises en brandissait la bannière de l’Islam, en s’attaquant aux femmes qui souhaitent exercer un métier indépendant, aux homosexuels, aux utilisateurs de l’internet, aux adorateurs du diable, aux éleveurs de porcs qui participent au recyclage des poubelles, aux squatters d’habitats à loyers contrôlés, ainsi qu’aux Bahai, et aux minorités chrétiennes et chiites. Au cours de ses croisades morales, le gouvernement Moubarak a fait pilonner des livres, fait harceler des femmes, et excommunier des professeurs d’université. On pourrait donc presque dire que l’Égypte a déjà connu l’expérience d’un régime islamiste obscurantiste, celui de Moubarak. Les Égyptiens ont donc déjà connu ce régime et ils l’ont détesté.

Cf. Paul Amar, professeur associé de Global & International Studies à l’Université de Californie, Santa Barbara

Comme d'habitude M. Brassard, vous êtes dans les patates.

Jacques Brassard a dit…

À l'anonyme qui trouve que je suis dans le champ de patates,je dis que ce n'est pas parce que vous énumérez tous les méfaits du régime Moubarak que vous allez exorciser le démon islamiste et parvenir à le terrasser. Vous n'êtes peut-être pas dans les patates, mais vous êtes sans nul doute dans la pensée magique...Sors de ce pays, Satan!
Jacques Brassard

Anonyme a dit…

Hydro-Québec renonce aux pétrodollars

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/02/20110214-162529.html

Anonyme a dit…

Elisabeth Sabaditsch-Wolff risque de la prison pour exprimer son opinion sur l'Islam, la sharia...

http://www.youtube.com/user/RussiaToday?blend=4&ob=5#p/u/3/sPmURANLiHw

Anonyme a dit…

Armen Georgian s'entretient avec Daniel Pipes sur l'Islam et l'Égypte.

http://www.france24.com/en/20110214-en-interview-daniel-pipes-muslim-brotherhood-crisis-transition-mubarak-middle-east

Anonyme a dit…

Bon matin M. Brassard.

À tous ceux qui déteste Israël, je fais remarquer que le peuple juif a survécu à plusieurs empires: Babyloniens, Égyptiens, Romains et Nazis... Bref, ce peuple a survécu à 3500 ans de persécutions.

À ce compte, est-ce que l'Islam sera appelé à disparaître? ;-)

Anonyme a dit…

Éric Duhaime

À la gauche de Duceppe

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/chroniques/ericduhaime/archives/2011/02/20110215-095952.html

Anonyme a dit…

Les conséquences du tumulte en Égypte par Guy Millière, mercredi 16 février 2011.

Lien ci-joint:
http://www.les4verites.com/Les-consequences-du-tumulte-en-Egypte-3527.html

Qui est Guy Millière?
- Professeur à l’Université PARIS VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit, Economie de la communication
- Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique, biotechnologie.
- Conférencier pour la Banque de France
- Ancien visiting Professor à la California State University, Long Beach.
- Traducteur et adaptateur en langue française pour le site DanielPipes.org
- Editorialiste à la Metula News Agency, Israël Magazine, Frontpage Magazine, les Quatre Vérités, upjf.org
- Membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman
- Rédacteur en chef de la revue Liberalia de 1989 à 1992

Extraits de l'article en question
(16 février 2011).
Obama, Tunisie
Les analyses de la situation en Égypte données par les grands médias sont consternantes et reposent sur une méconnaissance de la réalité du monde musulman en général, et de l’Égypte en particulier.
Si, en Tunisie, bien que minces, les chances de passage à un fonctionnement démocratique ne sont pas inexistantes, en Égypte, ces chances sont aujourd’hui quasiment nulles etc. etc.
G.F.

honorable a dit…

Pendant que beaucoup de nos journalistes invitent à la tolérance envers les Frères Musulmans, et nous suggèrent, à grands coups de Tariq Ramadan, qu’ils ne sont pas là pour terroriser et inciter à la violence, l'Arabie Saoudite a compris que ce mouvement incite à la violence:

" le ministère saoudien de l’Education a publié une directive ordonnant de retirer de toutes les bibliothèques les livres écrits par des Frères Musulmans. Le ministre explique sa décision en expliquant que ce mouvement incite à la violence.

Mohammed al-Zulafi, ancien membre du Conseil de la Shura (une sorte de conseil islamique de ce qui est censurable ou non) dit ceci: “Les écrits des dirigeants des Frères musulmans ont eu une forte influence sur l’éducation en Arabie Saoudite depuis 30 ans. Si ces livres ne sont pas retirés, nos jeunes se retrouveront en Somalie ou Tora Bora en Afghanistan à cause des idées extrémistes qu’ils y lisent” .

Il est intéressant de constater que les Frères Musulmans se plaignent déjà de cette annonce et dénonce, justement, “une privation de la liberté d’expression”, alors que s’ils étaient au pouvoir, ils seraient les premiers à mettre en place une machinerie de nettoyage de cerveaux pour conditionner un maximum de jeunes au martyr. "

http://jssnews.com/2011/02/17/juges-trop-violents-larabie-saoudite-interdit-les-freres-musulmans/

Anonyme a dit…

L’autorisation vendredi 18 février par Le Caire du transit de deux vaisseaux de guerre iraniens par le canal de Suez sur leur chemin de la Méditerranée
a amené plus que jamais Israël et l’Iran à une confrontation navale selon un rapport de DEBKAFILE : Israël a appris que le croiseur iranien Kharg transporte
des missiles à longue portée pour le Hizballah qu’il prévoit de décharger dans un port syrien ou à Beyrouth.
Israel on high alert for Iranian warships’ Suez transit. http://www.debka.com/article/20686/ Kharg brings missiles
(DEBKAfile)

Le porte-parole P.J Crowley du Département d’État des États-Unis a dit qu’il était « fortement sceptique » sur la prétention syrienne que la visite des
deux bateaux était pour un entrainement. « Si les bateaux passent par le canal, nous évaluerons ce qu’ils font réellement.

Ce n’est pas vraiment au sujet des bateaux C’est au sujet de ce que les bateaux transportent, ce qu’est leur destination, ce qu’est la cargaison, où ils
vont et pour quel avantage, » a indiqué Crowley au cours d’une conférence de presse.
Il a répondu ensuite aux questions sur la révélation de DEBKAFILE
que le Karg transportait des missiles pour Hizballah et il a indiqué que les USA et tous les autres membres de l’ONU ont été autorisés par le vote des
sanctions de l’ONU contre l’Iran, à des recherches à bord des navires iraniens soupçonnés de transporter des armes illégales.

Le passage des bateaux de guerre par Suez a été retardé par l’aménagement par Le Caire et Téhéran d’une inspection par la marine égyptienne des cargaisons
des navires.

En Israël, le gouvernement et les fonctionnaires militaires se sont jetés instamment sur la manière d’empêcher ces missiles d’atteindre les terroristes
libanais. La lourde pression israélienne et des USA a échoué à dissuader les dirigeants militaires de l’Egypte de laisser passer la flottille iranienne
par Suez. La voie navigable a été maintenant ouverte pour que l’Iran livre des armes lourdes en Syrie et au Liban - en premier lieu, et par la suite pour
essayer de casser le blocus naval d’Israël sur la bande de Gaza et d’apporter au Hamas, les munitions lourdes qu’ils étaint impossibles de transporter
par les tunnels de contrebande.

Hanaël

Anonyme a dit…

On peut lire également , l'article de : Les yeux ouverts, Stéphane Juffa © Metula News Agency


Un petit extrait :

« Reste que Jérusalem est plus isolée que jamais dans sa détermination d’empêcher les ayatollahs de parvenir à leurs fins nucléaires. D’abord, parce que l’Etat hébreu est en train de perdre ses appuis providentiels dans le monde arabe à l’occasion de l’actuel brouillage de cartes. Ensuite, parce qu’Israël est
l’alliée du grand perdant de ce début de période de révolte dans la sphère arabe, je veux parler, bien sûr, des Etats-Unis d’Amérique. 

Au Liban, comme nous l’avions prédit, les menaces et les assurances d’Hillary Clinton n’ont pesé d’aucun poids sur le cours de la prise de pouvoir par les
supplétifs de Damas et Téhéran. Les garanties données à Joumblatt par Washington se sont révélées moins persuasives que les menaces de mort que lui a transmises
le chef du Hezbollah ; c’est ce transfuge qui a fait basculer la majorité parlementaire et permis la nomination de l’adepte de la "Grande Syrie", Nagib
Mikati, au poste de 1er ministre. 

En Egypte, ce sont les Etats-Unis qui ont persuadé les généraux de remplacer Moubarak ET Suleiman "sans délai", et d’entamer la procédure de transition,
sans posséder la moindre assurance qu’elle se terminera en faveur des intérêts de Washington dans la région. 

Barack Obama, qui paraît émotionnellement impliqué dans les événements actuels, et qui a même réussi l’exploit peu ordinaire de faire sortir de ses gonds
et de sa discrétion légendaire le roi Abdallah d’Arabie Saoudite, qui, lors d’un choc frontal avec le pensionnaire de la Maison Blanche, avait promis de remplacer intégralement l’aide économique fournie par les Etats-Unis à l’Egypte, au cas où Washington l’interromprait, comme elle menaçait de le faire
si Moubarak refusait de partir. 

Constatation : l’Amérique perd pied au profit de ses ennemis au Moyen-Orient, et, ce qui est plus fâcheux encore pour la seule superpuissance du globe,
elle a égaré son pouvoir de convaincre ceux qui rechignent à entendre sa raison. Même quand il s’agit de ses "amis". 

La voix du Président des Etats-Unis ne fait plus trembler personne ; personne ne croit plus en la réalisation de ses promesses ni de ses menaces. On a nettement
l’impression qu’il existe deux USA, ceux du Présidents et de la Secrétaire d’Etat, confus et insondables, et ceux des chambres et de l’armée, qui poursuivent
la politique traditionnelle de l’Oncle Sam.  

Pour les observateurs professionnels, c’est Barack Obama qui a "donné l’ordre" aux généraux égyptiens, formés aux Etats-Unis et équipés par eux, de prendre
les choses en main. 

On a vu un Obama réjoui multiplier les points de presse et idéaliser la révolution égyptienne et les manifestants comme s’il était directement concerné.
Depuis, il s’est engagé à reconsidérer les relations de son pays avec les Frères Musulmans, oubliant, au passage, qu’ils avaient plébiscité les attaques
du Onze Septembre, ainsi qu’élevé au rang de martyrs les assassins qui avaient ôté la vie à près de 2500 de ses compatriotes. 

Pendant ce temps, Hillary Clinton appelait le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa al-Khalifa, pour lui dire son inquiétude après la dispersion par sa police
des protestataires chiites qui occupaient la place principale de Manama. Certes, quatre manifestants réclamant la chute du régime ont été tués lors de
cette intervention, mais la Secrétaire d’Etat US ignore-t-elle que les côtes iraniennes sont situées à moins de 190 kilomètres de Bahreïn, et que Téhéran
n’a jamais dissimulé son ambition territoriale visant à annexer l’île, ses gisements de pétrole et ses cultures de perles ?
                                           
Suite à l’appel de Madame Clinton, les Bahreïni ont organisé hier, dans l’urgence, une réunion des leaders arabes voisins, à l’issue de laquelle ces derniers
ont affirmé leur soutien pour la réaction du roi et vivement dénoncé l’étrange tentative d’ingérence de l’Amérique. 

Phénomène

Anonyme a dit…

Suite.

hors du commun, un journaliste de Bahreïn est intervenu sans utiliser de pseudo sur la radio nationale israélienne afin d’y expliquer le point
de vue de son gouvernement. A l’entendre, on pouvait discerner que les Emirats du Golfe ne faisaient plus confiance à Washington pour les protéger contre
les mauvaises intentions perses, et qu’ils étaient prêts à se tourner vers l’adversaire israélien pour trouver quelque réconfort.

L’administration Obama a également exprimé son soutien aux manifestants iraniens, mais de manière toujours trop polie et respectueuse pour la dictature
des ayatollahs ; aucun appel à "quitter immédiatement le pouvoir" ne leur a été adressé, comme ceux, envoyés de façon itérative à l’"ami" Moubarak ces
dernières semaines. Au moins, cette fois-ci, Obama n’a pas attendu plusieurs jours de répression sanglante à Téhéran pour faire part de sa timide réprobation.

Au rythme où vont les choses, en l’absence d’une vision globale du Président américain, les Etats-Unis pourraient perdre tous leurs alliés arabo-musulmans
en l’espace de quelques mois. Une atteinte majeure pour les intérêts yankees, leur sécurité, leur économie et pour les valeurs dont ils sont les garants
pour le monde libre.

C’est avec inquiétude que nous notons que ces revers successifs n’ont pas l’air d’inquiéter Barack Obama, mais auraient plutôt pour effet de le mettre de
bonne humeur. Alors que l’amiral Mullen, le chef des armées US, est accouru à Jérusalem pour y tenir un discours stratégique traditionnel et responsable,
qui fut reçu 5/5 par ses interlocuteurs, tandis que les députés et sénateurs siégeant à Washington s’expriment eux-aussi de manière cohérente et pondérée,
le Président paraît s’être remis à poursuivre ses visions "à la recherche d’un autre monde".

Sans se fendre d’un traître mot sur la situation les excisées, des chrétiens d’Orient et des homosexuels, sans montrer d’inquiétude quant à l’éventualité
de prises de pouvoir par les islamistes – qui haïssent les USA à mort, avec ou sans Barack Hussein Obama à leur tête - et sans fournir la moindre explication
sur ses intentions concernant l’avenir de la bombe iranienne, ce qui nous pousse évidemment à nous interroger sur le genre de monde qu’il espère.

Les Etats démocratiques ne peuvent pas se contenter de faire du suivisme, comme c’est actuellement le cas, car ils s’exposent, pour les raisons que j’ai
dites, au syndrome Rouhollah Khomeiny. Rappelez-vous, la France avait assuré, à grands frais, le refuge, le gîte, la protection et le couvert à l’ayatollah
en exil, qui, une fois rentré victorieux en Iran y a fondé le système politique le plus violemment hostile à la démocratie occidentale que l’on ait connu
depuis lors.

Evidemment, il serait aussi préférable que les pays libres se montrent capables de distinguer entre les mouvements révolutionnaires en route vers la liberté
et ceux menant droit aux ténèbres, voire de les influencer. Mais n’articulons pas d’exigences dont on sait qu’elles ne peuvent être gérées par les gouvernants
médiocres à la tête des démocraties par les temps qui courent, et des intelligentzias et des media totalement à côté des enjeux qui se trament.

Incompréhension suffisamment crasse pour avoir poussé deux ministres français à se trouver pris du mauvais côté de la rivière au cœur de deux révolutions
différentes. »


http://danilette.over-blog.com/article-les-yeux-ouverts-stephane-juffa-metula-news-agency-67542120.html

Anonyme a dit…

Albert Soued nous écrit sur la situation au Moyen Orient


http://www.europe-israel.org/2011/02/albert-soued-nous-ecrit-sur-la-situation-au-moyen-orient/

Anonyme a dit…

L’obsession: condamner Israël mais laisser les pires massacres se perpétrer ailleurs

Quelques chiffres : Au Soudan entre 2004 et 2009 plus de 300.000 personnes ont été massacrées, dont 60 % d'enfants. Plus de 2 millions de personnes ont
du fuir dans le silence et l'indifférence absolue de la communauté internationnale. Pas une condamnation à l'ONU,
pas un vote au Conseil de Sécurité de l'ONU,
pas une motion au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU


Au Congo: rapt, viols, cannibalisme, torture, mutilations génitales et pas un mot à l'ONU


Sur le continent Africain : 1,5 millions de personnes meurrent du SIDA chaque année, il y a 11,6 millions d'orphelins du SIDA. 36 millions de personnes
sont menacées de mourri de faim. 150 enfants par jour sont enlevés. etc…….

Pas un mot à l'ONU
sur cette situation catastrophique, pas une émotion dans les Médias occidentaux, pas même une indignation de Stéphane Hessel, l'indigné antisémite. Rien
! Nada !

Pourquoi ? Parce que tout le continent Africain et toutes ces dictatures sont aux mains de l'Islam.

En revanche le seul pays au monde qui mobilise pratiquement l'intégralité des cessions de l'ONU
et fait l'objet de 80 % des condamantions de l'ONU
est Israël !

Meurre-t-on de faim en Israël ? Massacre-t -on les populations civils en Israël ? Tue-t-on des enfants en Israël ?

Non, bien sur que non ! Israël est une vraie démocratie qui pourrait en apprendre à beaucoup de pays Européens. Israël permet aux minorités d'élire leurs
députés et de participer à la vie du pays. Israël protège les lieux de culte de toutes les religions.
Israël ne fait aucune discrimination au sein de la population…

Mais qu'Israël arraisonne un bateau remplit d'islamo-terroriste. Que les soldats israéliens  attaqués de toute part soient obligés de tirer et tuent en état de légitime défense 9 agresseurs islamistes et c'est la planète entière qui se met à hurler, à condamner, à manifester dans les rues en criant "à
mort Israël, à mort les juifs" et toute la diplomatie internationnale se met à condamner avant même de savoir qui est coupable… (voir affaire du Mavi Marmara
)

Hier encore le Conseil de Sécurité de l'ONU
a tenté de voter une résolution proposée par l'Autorité Palestinienne condamnant les constructions dans les "colonies". Cette résolution a été votée par
tous les pays, y compris la France,
à l'exception des USA qui ont opposé leur droit de veto.

Cette résolution a été proposée en totale illégalité au regard du Droit international: en effet, selon la résolution 242 du 22 novembre 1967, les territoires
en cause ne sont pas des "colonies" mais des territoires pour lequel un réglement doit être trouvés. Précédemment ces fameux territoires avaient été annexés par la Jordanie qui renonça plus tard à son annexion. Israël n'occupe donc aucun territoire appartenant à un autre pays.

Dès lors on ne peut parler de "colonies" illégales et encore moins de "constructions illégales".

Cette résolution palestinienne a pourtant été voté par les pays européens en total violation du droit international,
l'ONU perdant ainsi toute crédibilité.

L'ONU est aujourd'hui complètement aux mains de l'Organisation pour la Conférence Islamique grâce au lâche silence des pays occidentaux.

Cet acharnement mondial constitue une véritable obsession compulsive anti-israélienne !

http://www.europe-israel.org/2011/02/l-obsession-condamner-israel-mais-laisser-les-pires-massacres-se-perpetrer-ailleurs/

Anonyme a dit…

UN Watch: 120 manifestants pacifistes massacrés en Lybie

! Le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU
reste silencieux ! Pas de session convoquée en urgence, pas de résolution, pas d'enquête …. rien !

En fait, la Lybie,
a été nommée récemment membre du Conseil !

Il est vrai que l' ONU, son Conseil de Sécurité et son Conseil des Droits de l'Homme ne sont consacrés qu'à condamner Israël. Plus de 80% des résolutions votées par l' ONU
sont des condamnations d'Israël.

Pendant ce temps, l'armée Egyptienne massacre des civils, idem en Lybie
et dans d'autres états musulmans, y compris en Cisjordanie, en toute impunité et dans le silence et l'indifférence de la communauté internationnale. 

Si les soldats israéliens attaqués de toute part sont obligés de tirer et tuent en état de légitime défense 9 agresseurs islamistes c'est la planète entière
qui se met à hurler, à condamner, à manifester dans les rues en criant "à mort Israël, à mort les juifs" et toute la diplomatie internationnale se met
à condamner avant même de savoir qui est coupable… (voir affaire du Mavi Marmara )

Rappelons qu'entre 2004 et 2009 au Soudan 300 000 personnes ont été massacrées, dont 60% d'enfants, plus de 2.000.000 de personnes déplacées et régufiées
sans qu'aucune condamnation de l'ONU
ne soit votée !

Les dictateurs sont bien tranquilles, ils peuvent massacrer autant qu'il le souhaitent…

http://www.europe-israel.org/2011/02/lybie-120-manifestants-pacifistes-tues-massacres/

Anonyme a dit…

Mr Brassard

J essaie de comprendre vos motivations a vous en prendre a Obama et de lui mettre tous les mots du monde sur lui. L un de vos confreres de la droite le tres scientifique Glen Beck s est fait allé les baguettes a dire que l on aurait du avoir protégé et supporter Moubarak car il a été l ami de la paix. Pourtant,ce meme Beck repetait que l on devait délivré les irakiens de la dictature de Saddam Hussei car c etait un regime anti-democratique. C est quoi la difference entre Moubarak et Hussein ( en enlevant les crimes commis ). Est ce que le regime de Pinochet qui a renversé ALlende au Chili qui pourtant a été élu démocratiquement etait plus légitime. Pourtant Kissinger a admis que le sUSA avait supporté ce regime sanguinaire. Kalafi en Lybie est und espote possiblement pire que Saddam . Ou sont les defensweurs de la libertés de droite au USA pour dire d aller attaqué la Lybie et liberez le peuple opprimé

Ce qui se passe dans cette region n est que la delivrance de peuples a la dictatures qu ils ont subis depuis 30 ans. Certes Israel va se sentir menacer mais peut etre aussi qu ils vont se calmer avec les nouvelles colonies qui sont des provocations.


Comme trop de bon droittistes mr Brassard ,vous dites le contraire de l autre mais sans arguments valide un peu comme les gauchistes l ont fait avec Bush.

Anonyme a dit…

Que voilà un discours impressionnant, de la part du "premier ministre palestinien", Salam Fayyad, dont le journal Métro publie l'interview faite par Elisabeth
Braw.

La déclaration de Salam Fayyad pour le journal Métro inspire, disons le franchement, un profond  respect : "La Palestine sera un État moderne régi par
des lois progressistes. Celles-ci ne  discriminatoires pour personne, et notre État sera ouvert à tous."

http://www.journalmetro.com/monde/article/781376--salam-fayyad-l-independance-de-la-palestine-est-dans-l-interet-d-israel--page0

Mais comme vous n'êtes pas en train de lire le journal Métro, et que je ne suis pas la journaliste Elisabeth Braw, il m'a semblé opportun de publier également
la déclaration du "président palestinien" Mahmoud Abbas à Ramallah, rapportée par le journaliste palestinien Khaled Abu Toameh, dans le Jerusalem Post
du 25 décembre 2010.

" Nous avons dit franchement, et nous le dirons encore et toujours : s'il y a un jour un Etat palestinien indépendant, avec Jérusalem comme capitale, aucun
israélien ne sera autorisé à y vivre. Nous n'accepterons la présence d'aucun israélien", a déclaré Mahmoud Abbas.
 
Sans commentaire..!

Sans les journalistes prêts à toutes les bassesses pour dissimuler leur double langage, les dirigeants palestiniens auraient bien du mal à convaincre de
leur bonne volonté et de leur bonne foi. Sans la presse anti sioniste, les palestiniens vivraient peut être déjà dans des conditions décentes, au lieu
d'être traités comme du bétail dans les camps de réfugiés libanais ou jordaniens.

http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=200935

Anonyme a dit…

@annonime, vous qui accusez M. Brassard d'être incohérent, faudrait peut-être revoir votre Histoire, vos définitions personnels.

Vous semblez avoir de la difficulté à saisir entre : un régiime autoritaire et un régiime totalitaire.

L'Egypte était un régime autoritaire. La Syrie, l'Iran, la Libye, sont, des régimes totalitaires.

Pour Israel, vous faites preuve aussi d'ignorance ou de mauvaise foi.

Voici donc cinq faits de base, des dates et des chiffres sur les implantations israéliennes en Cisjordanie et à Gaza :

1. Depuis 1996 (donc depuis 15 ans), Israël n’a construit aucune implantation nouvelle en Cisjordanie. Toutes les constructions réalisées depuis, l’ont
été dans des implantations existantes, pour répondre à la croissance naturelle de la population.

2. L’ensemble de toutes les implantations en Cisjordanie ne représente que 5% de l’ensemble du territoire de la Cisjordanie.

3. Israël a gelé la construction dans les implantations existantes durant 10 mois. Il s’agissait là d’une décision sans précédente prise par le gouvernement
israélien. Jusqu’à présent, aucun des gouvernements précédents, en commençant par le gouvernement Rabin en 1992, n’avait pris une telle décision. Au contraire,
la construction dans les implantations s’était même poursuivie durant le processus de négociation avec les Palestiniens.

Et pourtant, c’est aujourd’hui que les Palestiniens refusent de négocier!

4. En août 2005, Israël a totalement démantelé 19 implantations dans la bande de Gaza, et quatre en Samarie du Nord. Dans la bande de Gaza, ce désengagement
s’est accompagné de l’évacuation générale de la population juive, y compris la suppression des cimetières.

Depuis, le Hamas a fait de Gaza un territoire terroriste, semblable à celui qui existait en Afghanistan avant 2001. Un beau gachis.

5. Les Implantations israéliennes dans les territoires contestés ne sont pas des colonies. Le lien historique entre les Juifs et la Terre d’Israël commence
il y plus de 3000 ans. La présence juive en Judée et Samarie s’est poursuivie sans discontinuer durant toutes ces années, malgré l’expulsion forcée par
les Romains et les autres. Il s’agit d’une présence juive en Cisjordanie. Exactement comme il existe une présence musulmane en Israël.

Hanaël.