samedi 6 novembre 2010

LES MENTERIES DU CHAMAN GUILBEAULT

Le Chaman Guilbeault n’en est pas, il est vrai, à sa première manœuvre de désinformation. Il est allé à bonne école : Greenpeace.

À la suite de mon intervention sur le climat, en compagnie de Reynald Du Berger, au colloque du Réseau Liberté-Québec, il a mis en pratique cette technique qui allie menterie et rétention d’information.

D’abord, un gros mensonge pour me discréditer. J’aurais exposé, dit-il, mes «thèses qui nient l’existence des changements climatiques». Ce qui est évidemment faux. Je ne connais personne parmi les sceptiques qui nie les changements climatiques. Le climat de la Terre a toujours changé et il va toujours changer. Par exemple, le Moyen-Âge a connu l’Optimum Médiéval, époque où il faisait plus chaud que maintenant (on a établi des colonies agricoles au Groenland et cultivé la vigne en Angleterre). Plus tard, aux XVII et XVIIIe siècles, Louis XIV et Napoléon I ont dû subir le Petit Âge Glaciaire qui a pris fin autour de 1850 (la Seine gelait très souvent et plusieurs famines ont accablé les peuples à la suite de mauvaises récoltes).

Autre exemple : le XXe siècle a connu trois phases climatiques : une période chaude du début du siècle jusqu’en 1940; une période froide de 1940 à 1975; et une autre période chaude de 1965 à 2000.

Et depuis 1998, le réchauffement s’est arrêté et la température globale de la Terre a commencé à fléchir de sorte que plusieurs climatologues nous annoncent une période froide d’une trentaine d’années.

Donc, prétendre que les sceptiques (dont je suis) nient les changements climatiques est une grossière menterie dans le seul but de nous faire passer pour des hurluberlus.

C’est un mensonge de même nature que profère le Grand Chaman d’Équiterre quand il traite les sceptiques (tels Claude Allègre, Vincent Courtillot, Richard Lindzen, Fred Singer et bien d’autres) de «négationnistes des changements climatiques». Je le répète, aucun sceptique ne nie les changements climatiques.

Mais en nous affublant de l’étiquette de «négationniste», le Chaman Guilbeault dévoile toute la bassesse de ses attaques vicieuses. Car en utilisant le mot qui sert à désigner ceux qui nient l’existence de l’Holocauste et des chambres à gaz pour qualifier ceux qui doutent, non pas des changements climatiques, mais de la théorie du réchauffement d’origine anthropique, le perfide Chaman vise à faire passer le scepticisme climatique pour un horrible et impardonnable crime. Je le dis sans ambages, c’est là une manœuvre de caniveau franchement dégueulasse!

Après les menteries, la désinformation déchaînée! Le Chaman Guilbeault évoque le rapport de l’Académie des Sciences (France) pour affirmer qu’il soutient la thèse du GIEC (réchauffement du à l’homme) et condamne sans appel la position des sceptiques. C’est vraiment «tourner les coins ronds» et amocher durement la vérité.

Le rapport de l’Académie ne compte qu’une douzaine de pages. Il est donc important de le lire au complet. Pas juste un paragraphe comme le fait le Chaman.

Bien sûr, le rapport affirme que le taux de CO2 a augmenté. Tout le monde l’admet. Et l’augmentation récente résulte pour une bonne part des activités humaines. Même les sceptiques le reconnaissent. Il est vrai qu’ensuite l’Académie semble prendre parti pour le réchauffisme anthropique en affirmant « que cette augmentation (du réchauffement de 1975 à 2003) est principalement due à l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère». Ne s’en tenant qu’à ce paragraphe, les gratte-papier paresseux (pas foutus de lire un texte de 12 pages) et les réchauffistes de tout acabit (comme le Chaman Guilbeault) se sont mis à claironner que les sceptiques avaient été désavoués et laminés.

C’est oublier le recensement fait par l’Académie des incertitudes qui affectent la science climatique.

Par exemple : «tous les mécanismes de transmission et d’amplification du forçage solaire et, en particulier, de l’activité solaire ne sont pas encore bien compris».

L’Académie signale également que le rôle régulateur des océans «est encore insuffisamment connu». Il en est de même des rétroactions consécutives à la hausse du taux de CO2 (positives où négatives?) qui font « l’objet de débats au sein de la communauté des climatologues».

Le rôle des nuages et de la vapeur d’eau (le principal gaz à effet de serre) est aussi mal connu.

En fait, la liste des incertitudes est telle que la conclusion s’impose d’elle-même : le débat scientifique est loin d’être clos. La science climatique est loin d’être établie. Et les incertitudes et les limitations sont si nombreuses que la modélisation du climat, visant à prédire les températures du futur, est d’une fiabilité tellement faible que les scénarios d’augmentation de températures sur cent ans pondus par les ordinateurs sont nuls et non avenus.

D’autre part, Vincent Bénard du blogue Objectif Liberté, met en lumière une contradiction dans la conclusion du rapport de l’Académie.

«Malgré l’abondance des incertitudes décrites dans le rapport, écrit-il, l’augmentation de la température moyenne de 1975 à 2003 est imputée au CO2 dans la conclusion, sans que le rapport n’apporte la moindre explication sur la baisse des températures de 1945 à 1975 ou sur le plateau observé depuis 2003, et ce alors que les émissions et la concentration de CO2 augmentaient à ces périodes de la même façon qu’entre 1975 et 2003.

Si le CO2 est le principal vecteur d’augmentation des températures, comment expliquer que la corrélation ne soit valide qu’entre 1975 et 2003? Il y a là une incohérence majeure.

Il eu été plus précis d’ajouter que les variations de tendance entre 1945 et 75, 75 et 2003, puis 2003 et 2010, alors que la concentration de CO2 a augmenté quasi-linéairement dans cette période, indiquent que l’on ne sait pas déterminer avec précision quelle est l’importance de la concentration du CO2 vis-à-vis des autres paramètre dans les variations de la température».

Et je me permets de prendre à mon compte la conclusion de Jean-Michel Bélouve dans son analyse du rapport.

« Ce qui apparait avec évidence au lecteur attentif de ce rapport, écrit-il, c’est que la somme des incertitudes est telle qu’on ne peut considérer comme science avérée les théories professes par le GIEC. Et que les critiques de personnalités telles Claude Allègre et Vincent Courtillot ne sont aucunement réfutées par le travail de l’Académie, quand bien même on ne saurait affirmer que tous les arguments de ces deux climato-sceptiques sont irréfutables. Le champ de l’incertitude reste ample, et les décisions politiques qui se prennent en fonction des propositions du GIEC sont bien téméraires.»

Malheureusement, la preuve est faite encore une fois qu’on peut compter sur la paresse intellectuelle et le parti-pris idéologique des plumitifs médiatiques et des chamans écolo-réchauffistes pour poursuivre la besogne d’endoctrinement et de désinformation en matière de climat.

Jacques Brassard

PS : Le grand Maître à Penser régional, Claude Villeneuve, y est allé d’une autre remontrance bien sentie adressée aux «deux ténors locaux» (c’est moi et Reynald Du Berger) qui sont intervenus au colloque du Réseau Liberté-Québec. Parlant des climato-sceptiques, il plastronne en proclamant que «leurs arguments et hypothèses tombent à plat lorsqu’on les confronte à la littérature scientifique la plus récente». Ce qu’il peut être pédant et prétentieux! «Je n’y ai pas trouvé grand-chose, pérore-t-il. Pas un article scientifique sérieux; on m’a montré seulement des papiers non publiés ou cités hors contexte, des blogues et des sites internet.» Ce bachelier en biologie se prend vraiment pour un Potentat de la science infuse!

Je ne mentionnerai qu’un seul blogue en guise de réplique. C’est celui de Jacques Duran qu’on peut visiter en tapant sur Google : Pensée unique pour les scientifiques. Jacques Duran est docteur en sciences physiques de l’université Pierre et Marie Curie. Il fut longtemps directeur de recherche 1ère classe au CNRS (Conseil National de la Recherche Scientifique de France). Et vous pouvez le vérifier, chacun de ses textes s’appuie sur un ou plusieurs articles publiés dans des revues scientifiques de renom. Je doute que le Pontife climatique de l’UQUAC ose fréquenter ce site d’une grande qualité scientifique car il doit craindre que soient ébranlées ses belles certitudes.

Vous savez, la grande différence entre Sire Villeneuve et moi, c’est que, moi, je sais que je ne suis pas climatologue; lui, il ne l’est pas non plus, mais il pense l’être!

31 commentaires:

Yanick Landry a dit…

Le "blogue" dont vous faites mention est plus un site selon moi : http://www.pensee-unique.fr

Attention aussi quand vous dites "aucun sceptique ne nie les changements climatiques". Vous ne les niez pas, grand bien vous en fasse. Mais plusieurs les nie, assez pour que Wikipedia ait une page sur le sujet :
http://en.wikipedia.org/wiki/Climate_change_denial

Jocelyn a dit…

Très bon texte Monsieur Brassard !

Louis a dit…

Bien envoyer mais c'est Pape de L'ecolo climato réchaufisme se prenne pour dieu et n'ont rien a faire de nos doute ils ont les gouvernements pour les financer et ne tolère aucune recherche qui voudrait démontrer le contraire de leur penser. C'est ENVERDEUR n'aime pas l'oposition.

Isabelle Robillard a dit…

Steven Guilbeault pourrait bien débiter toutes les menteries qu’il veut, ce ne serait pas si dramatique si il n’avait pas acquis la notoriété qu’on lui connaît et si il n’était pas constamment invité à toutes les tribunes médiatiques…

J’ai été sidérée par cette entrevue qu’il a donné à Dutrizac au Fm 98,5 de Montréal.

http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=83875


Très malhonnête dans l’introduction de l’entrevue de laisser sous-entendre que M. Guilbeault a reçu un prix/trophée/médaille de la part de la Royal Canadian Geographical Society alors que finalement, il apparaît que M. Guilbeault aurait simplement obtenu un membership de cette société (d’après ce qu’on comprend de la bouche de M. Guilbeault). Doit-on répondre à des conditions particulière pour être membre de cette société…ou simplement payer sa cotisation annuelle ? Il ne faudra pas trop compter sur le principal intéressé pour le savoir. Sauf qu'il profite de l'occasion pour dire que c'est sûrement parce que cette société apprécie son travail qu'il est devenu membre...Ça suinte l'opportunisme!

Le reste de son discours sonne tout aussi creux et est complètement dépourvu de références…Ainsi, quand il affirme que les industries québécoises ont doublé leur production tout en devenant plus efficace d’un point de vue énergétique, vous remarquerez que rien n’est spécifié. Aucune étude n’est citée, aucun détail n’est fourni.

Et à la fin de l'entrevue, la cerise sur le sundae: voilà que le prêtre d'Équiterre nous annonce que M. Claude Allègre, ce géochimiste qui mène un combat pour défendre la thèse des sceptiques depuis au moins 10 ans, aurait fait un virage à 180 degrés!!! Il faut vraiment avoir du front tout le tour de la tête pour faire une pareille affirmation, dénuée, elle aussi de tout fondement. Il faut croire que M. Allègre lui aurait personnellement téléphoné pour lui annoncer « l’heureuse nouvelle » ? Et l’animateur d’avaler goulûment ses sornettes…

Mais…quand on a la foi…on est prêt à croire n’importe qui.

C’est vraiment triste de se laisser ainsi manipuler par de tels escrocs.

Je suis d’accord avec vous, M. Brassard. Menteur c’est le mot qui convient.

Anonyme a dit…

et quoi encore la température est controler par des farfadets communistes

Gaétan Parent a dit…

@ Yanick Landry
Wikipedia n'est en rien une référence...

MD a dit…

À tous les non scientifiques qui aiment "croire":
Quelques chercheurs ont entrpris de contredire les cliamtologues du GIEC. Pourquoi? À qui cela profite-t-il? À la science? Permettez-moi d'en douter. Les pseudosceptiques flirtent avec la mauvaise foi et les apprentis sorciers du pétrole. Exxon aurait versé 9 millions pour financer des travaux visant à infirmer les conclusions des climatologues. La récupération des pseudosceptiques met mal à l'aise n'importe quel esprit scientifique. Une vigie climatique est nécessaire et le GIEC, ne vous en déplaise, est mieux placé qu'Exxon pour la faire.

IF a dit…

@ Yanick Landry
J'ai appris à me méfier de ce qui se trouve sur Wikipédia :
(en anglais malheureusement) http://fullcomment.nationalpost.com/2010/10/14/lawrence-solomon-global-warming-propagandist-slapped-down/

Normand Larouche a dit…

J'aimerais bien avoir les sources de votre affirmation selon lequel: « depuis 1998, le réchauffement s’est arrêté et la température globale de la Terre a commencé à fléchir de sorte que plusieurs climatologues nous annoncent une période froide d’une trentaine d’années. »

Se qui est contraire est tout se que j'ai lu dans les revues scientifiques sauf ... parmi les « climato-sceptiques ». Il faut dire que l'année 2005 est mis à égalité avec 1998 comme l'année la plus chaude, en plus que 2005 n'a pas été affecté par le phénomène El Niño comme en 1998.

Dans une précédente chronique vous écrivez que:

« il n’en demeure pas moins que parmi les spécialistes américains du climat, comme nous le rappelle Claude Allègre, à la suite d’un scrutin organisé par la Société Météorologique Américaine, «50% d’entre eux ne croient pas à l’influence de l’homme sur le climat, 27% en doutent. Seuls 23% croient
aux prédictions du GIEC». Le débat est clos, M. Gore ? »

Le problème c'est qu'il ne s'agit pas des "spécialistes américains du climat", mais des présentateurs météo des chaînes de télévision américaines...

(Paul Higgins de l'American Meteorological Society)


Une autre citation: « la contribution en CO2 de l'être humain est de 4 % du total émis, 4 % de 0,038 %, c'est insignifiant ! »

Vous oublier que cette effet est cumulatif ! La concentration est passé de 280 ppm à 380 ppm (0,038 %) depuis l'ère industriel, c'est-à-dire une augmentation de 36 % !

se qui est plus révélateur qu'une augmentation annuel de 4 % et encore... le 0,038 % ne représente pas le total émis, mais le total cumulé (naturel + anthropique)

À trop vouloir répéter les inepties de Claude Allègre, vous vous décribiliser vous-même.

Je n'écrierai pas tous vos égarrements, trop nombreux pour être énumérés ici...


Et pour finir, Jadis vous aviez encensé le livre « L'écologiste sceptique » de Bjorn Lomborg, récemment il a récidivé avec « Smart Solutions to Climate Change » où il change son fusil d'épaule et promouvoit les technologies vertes pour lutter contre le réchauffement climatique, causé par l'homme, dit-il en entrevue.

Si Steven Guilbeault n'est pas spécialiste du climat, mais écologiste, comme il ne s'en cache pas. Tout comme Jacques Brassard, Claude Allègre, Reynald Du Berger et Bjorn Lomborg
ne sont pas des climatologues.

Christian Rioux a dit…

@MD
Haha! L'argument que tous les réchauffistes utilisent. Les méchantes pétrolières sont derrière tout ça!

Tellement ridicule. La VRAIE science est derrière les sceptiques, mais ils n'ont pas la visibilité, ni les fonds de recherche que les gouvernements octroient aux réchauffistes.

Et quand ils osent parler, les réchauffistes et les médias complaisants tapent dessus, comme c'est le cas présentement.

Le climategate est le plus grand scandale scientique de l`histoire de l'humanité, mais il a été mis sous la tapis par le puissant lobby écolo, qui risquerait de perdre énormément d'argent s'il était révélé que leur théorie est fausse.
Combien croyez-vous que tous ces organismes écolos recoivent en subventions, fonds de recherche et contributions de riches zartisses écolos?

Christian Rioux a dit…

@MD
Si ta foi est en le mouvement écolo, le mienne est envers la science.
La VRAIE science n'a pas de dogme. La VRAIE science se remet en question. Il n'y a pas de consensus dans la VRAIE science. La VRAIE science accepte de se contre-vérifier parce que la VRAIE science est à la recherche de la vérité, et n'a pas d'objectif politique ou idéologique.

Le mouvement écolo n'accepte pas la critique et n'accepte pas qu'on conteste le dogme (consensus). Ils attaquent vicieusement ceux qui osent ne pas être d'accord. Ca ressemble bien plus a une religion qu'a un mouvement qui cherche la vérité sur les changements climatiques....

Yves Pelletier a dit…

@MD
Je vous recommande cette lecture (anglais) : http://nofrakkingconsensus.wordpress.com/2010/06/04/bp-greenpeace-the-big-oil-jackpot/

À tous ceux qui utilisent l'argument de l'argent des pétrolières comme moteur du climatoscepticisme, vous jouez à un jeu dangereux. L'expression «Follow the money» n'est pas très reluisante pour les carbocentristes... Exxon fournit plus d'argent dans le sens alarmiste que l'inverse, même si Greenpeace ne s'en vante pas trop. Que dire de BP, qui tente depuis longtemps de faire passer des réglementations pour bénéficier du «trading» en lien au CO2? Un modèle d'affaires calqué sur celui d'Enron, et du «Cap & Trade».

Vous dites: «Une vigie climatique est nécessaire et le GIEC, ne vous en déplaise, est mieux placé qu'Exxon pour la faire».

Le GIEC est une entreprise partisane politique. Il veille en effet, telle une vigie, à bien filter les informations pour maintenir le message alarmiste dont sa raison d'être dépend. Le GIEC a prové au fil du temps qu'il n'a rien de bien objectif, critique et rigoureux.

Mais au-delà de l'argent et des conflits d'intérêts (comme ceux d'Al Gore et de Rajenda Pachauri - président du GIEC), l'important c'est le contenu.

À votre question: «Pourquoi? À qui cela profite-t-il? À la science? » Je réponds oui, comme Judith Curry (http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2010/11/01/judith-curry-et-lintegrite-scientifique/). Il faut sauver les meubles, car la climatologie a fait beaucoup de tort à la science, et il faut lui redonner une approche rigoureuse, apolitique, ouverte et critique.


@ Yanick Landry
En effet, comme le dit IF, pas grand chose de sérieux à retenir de Wikipédia. Vous connaissez le Wikigate? J'en ai parlé ici: http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2010/05/04/wikigate/

Christian Rioux a dit…

@Normand Larouche
Il n`y a plus de réchauffment depuis 1995. C'est ce que Phil Jones a essayé de cacher (Hide the decline) dans le Climategate.

Il a ensuite avoué du bout des lèvres qu'il n`y avait effectivement pas de réchauffement puis 1995, mais a tenté d'en diminuer la portée.

http://news.bbc.co.uk/2/hi/8511670.stm

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1250872/Climategate-U-turn-Astonishment-scientist-centre-global-warming-email-row-admits-data-organised.html

Christian Rioux a dit…

@normand
Vous dites:
"La concentration est passé de 280 ppm à 380 ppm (0,038 %) depuis l'ère industriel, c'est-à-dire une augmentation de 36 %"

Ces chiffres sont sortis d'où? chapeau de magicien

Sachez que le niveau de CO2 fluctuait bien avant l'arrivée de l`humain.

Il n'y a qu'à la fin du Carbonifère et maintenant que le CO2 a été aussi bas. Durant toutes les autres périodes, le CO2 était beaucoup plus élevé et la vie était florissante.

Voyez cet article:

http://www.geocraft.com/WVFossils/Carboniferous_climate.html

Pierre L. a dit…

J'ai beaucoup de misère a comprendre qu'avec 0,038 % de concentration le CO2 serait capable de réchauffer la terre. Qu'arrive-t-il avec les 95% de vapeur d'eau ? Il n'y a aucune réaction chimique ( ou physique)?
Est-ce que le CO2 agit comme une couverte autour de la terre?
Pourait-il y avoir autre chose qui rentre en ligne de compte et que l'infaillible GIEC n'aurait pas prit en considération?
Est-on bien sur que le CO2 cause un réchauffement
et non que le réchauffement produit du CO2?
Je crois qu'il y a beaucoup que l'on ne comprend présentement et dans 20 ou 30 ans nous serons fixé.

Christian Rioux a dit…

@Normand
Phil Jones notait dans les années 90 un réchauffement de 0,019 degré, et c'était un réchauffement catastrophique.

Depuis 1995, il y a eu un refroidissement de 0,012 degré, mais selon lui ce n'est pas "statistiquement significatif"

PPL a dit…

N'oublions pas que le curé-théologien Guilabult a le soutien du très brillant Jean Charest, un expert dans le domaine, un homme intègre et droit, un grand scientifique, un homme qui sait ce qu'il fait. Si le PLQ et Guilbault nous disent que leur théorie est vrai, faisons acte de foi en ces grands penseurs. Nous savons tous que le PLQ est une pépinière de génies. Qui sommes-nous pour mettre en doute la Parole du Guide Suprême Guilbault ?

Anonyme a dit…

Bravo M. Brassard de dénoncer cet énergumène qui serait dans la rue en train de quêter des trente sous, s'ils n'était pas appuyé par de généreuses subventions et l'appui des médias corrompus.

Normand Larouche a dit…

@ Christian Rioux

Dans l'entrevue le professeur Phil Jones mentionne qu'il n'y a eu aucun réchauffement depuis 1995. Il y aurait même eu un léger refroidissement mais qui n'est pas "statistiquement significative". Cela ne remet pas en cause le fait indéniable qu'il y ait une nette tendance au réchauffement pendant les dernières décennies, précise-t-il.

La concentration moyenne stable de 280 ppm (CO2) depuis 2000 ans provient des analyses des carottes de glaces. Sauf depuis le début du 19e siècle, où le taux augmente en flèche pour atteindre 385 ppm aujourd'hui.

Effectivement dans un lointain passé, la vie aurait été prolifique avec un taux élevé de CO2. Mais les conditions géographiques n'était les mêmes et c'est effectué sur une grande période contrairement à aujourd'hui, (voir le chapitre: The Carboniferous Ice Age, sur le même site)

miniTAX a dit…

Vous les Québecquois, vous vous êtes enverdâtrés depuis longtemps au point même de contaminer nos verdaillons comme Alain Juppé qui, non content de se faire bourrer le mou d'épinard bio à Montréal, a appliqué les recettes anticapitalistes des "enverdeurs" une fois revenu en France avec le zèle d'un bigot nouvellement converti.
Donc, vous avez les politocards et autres intellectueux que vous méritez...
comme nous.

Bien le bonjour aux amis Québecquois quand-même, lol.

Christian Rioux a dit…

@Normand

Donc, vous avouez qu'il n'y a pas eu de réchauffement depuis 1995. Pourtant le CO2 rejeté dans l'atmosphère par l'Activité humaine ne cesse d'augmenter. On peut donc dire qu'il n'y a pas de lien direct entre le CO2 et l'augmentation de la température.

Les causes sont ailleurs.

Gilles Laplante a dit…

@Normand Larouche
"La concentration moyenne stable de 280 ppm (CO2) depuis 2000 ans provient des analyses des carottes de glaces. Sauf depuis le début du 19e siècle, où le taux augmente en flèche pour atteindre 385 ppm aujourd'hui. "

Avec un concentration aussi stable, comment expliquez-vous les périodes de réchauffement qu'a connu la terre avant le 20 ième siècle?

Normand Larouche a dit…

@ Christian Rioux

C'est pas mon opinion, relis-moi, jai bien écris: « Phil Jones mentionne que ... » Jones précise bien que se n'est pas assez significatif
pour remettre en cause une élévation des températures ces dernières décennies. Et dire qu'il y aurait un refroidissement est contraire aux observations, les glaciers continu à fondre, le niveau de la mer continu à augmenter de 3,3 mm/année tandis qu'il augmentait de seulement 1,5 mm avant les années 1990.
La dilatation thermique de l'océan contribue à une hausse de 1,3 mm sur les 3,3 mm mesuré, le reste étant causé par la fonte des glaces.

Il n'y a pas seulement le CO2 comme gaz à effet de serre, mais aussi le méthane, l'ozone, l'oxyde nitreux, les chlorofluorocarbures, tous produits par les activités humaines ...

Normand Larouche a dit…

@ Gilles Laplante

Tout dépend de quel période ont parle ?

Bien que des réchauffements climatiques sont causé par des phénomènes naturels, ont ne peut négligé ou exclure les activités humaines qui
sont loin d'être négligeable.

Gilles Laplante a dit…

@ Normand Larouche

La période n'a aucune importance. Prenez celle qui vous plaira avant le 20ième siècle. L'activité humaine ne peut être un justificatif à ces époques et pourtant, il y a eu réchauffement et refroidissement. Quand on pourra expliquer scientifiquement et non idéologiquement ce qui s'est passé alors, on pourra commencer à avoir une idée de ce qui se passe présentement. Autrement ce n'est pas de la science, c'est de l'idéologie et de la manipulation.

Anonyme a dit…

La grande nouvelle cette année est que nous avons battu des records de chaleur qui datait de "1880"en 1880 il y avait environ 1 milliard d'humains...
En 2010 7 milliards d'humains...si nous y allons avec là logique ...le rechauffement a eu lieu en 1880 !!!NON

andre a dit…

bravo M. Brassard. j`aimerais savoir de la part des réchauffistes pourquoi il ne fait pas très chaud sur mars, alors que la concentration de c02 est de 95%

Normand Larouche a dit…

@ Gilles Laplante

Effectivement, dans un lointain passé, il y a eu des alternances de périodes plus chaudes et plus froides, sauf que c'était des phénomènes climatiques où l'homme n'y était pour rien. c'est une pensée magique de croire que les milliards de tonnes de polluants et de gaz à effet de serre émis par l'homme n'aurait aucune influence sur l'atmosphère et ces répercussions sur le climat.

Aucune cause naturelle importante n'a été identifiée pour expliquer le réchauffement, si non qu'une cause humaine est tenu comme très probable et ça se n'est pas de l'idéologie.

Environmental Monitoring a dit…

very good information,thank you

Anonyme a dit…

Les écologistes auraient « exagéré » la menace que fait peser le réchauffement sur les forêts tropicales

http://t.co/A27EKTO

Daniel Tremblay a dit…

Monsieur Brassard

J'ai lu plusieurs de vos textes et j'aimerais porter à votre attention deux articles portant sur l'opinion des scientifiques à propos de la cause des changements climatiques.

Le premier n'est pas tellement scientifique mais il concerne cette fameuse pétition de scientifiques (Oregon Petition) que vous avez si souvent cité. Sur un échantillon de 30 scientifiques signataires titulaires de doctorats: 11 n'avaient pas changé d'avis, de ces 11 1 seul avait un chercheur en climatologie, 2 avaient une expérience significative (relevant expertise?) et les 6 autre ont signé sur la base d'une évaluation informelle. Pour ce qui est du reste, 6 ont déclaré avoir changé d'avis, 3 ne se souvenaient même pas l'avoir signé, 5 n'ont pas répondu aux appels répétés de Scientific American et le dernier est décédé. Le billet en arrive à la conclusion qu'environ 200 chercheurs sur le climat forment le noyau dur de cette pétition…

Pas très scientifique, j'en conviens mais avouez que ça jette un sérieux doute sur cette fameuse pétition!

référence: http://web.archive.org/web/20060823125025/http://www.sciam.com/page.cfm?section=sidebar&articleID=0004F43C-DC1A-1C6E-84A9809EC588EF21

Le deuxième est beaucoup plus intéressant, il porte uniquement sur les experts en la matière, les scientifiques qui étudient le climat et qui publient des articles sérieux dans des revues scientifiques spécialisées. Cet article est paru dans «Proceedings of the National Academy of Sciences», figurez-vous qu'entre 97 et 98 % de ces chercheurs sont d'avis que le réchauffement climatique est causé par les GES émis par l'Homme! De plus on remarque que, parmi 1372 chercheurs , les sceptiques ont publiés la moitié moins (60 articles)d'articles que ceux qui sont «convaincus» (119 articles).
Autre fait intéressant soulevé par cet article, 80% du groupe des sceptiques avait à son compte moins de 20 articles publiés. Parmi les convaincus ceux qui ont moins de 20 articles constituent moins de 10% du groupe.

Vous rendez vous compte que 3% de 1372 ça fait 41 scientifiques crédibles sceptiques?

Pour ceux qui l'ignorent, le nombre de publications scientifiques d'un chercheur correspond généralement à sa crédibilité. C'est un indicateur des découvertes scientifiques qu'il a produit. C'est comme ça que ça marche en science...

William R. L. Anderegga,1, James W. Prallb, Jacob Haroldc, and Stephen H. Schneidera,d, «Expert credibility in climate change», Proceedings of the National Academy of Sciences, Juin 2010

Disponible en ligne: http://www.pnas.org/content/early/2010/06/04/1003187107.full.pdf+html

Daniel Tremblay, chimiste