dimanche 29 novembre 2009

aveuglement pathologique

Normalement, si la science climatique n'avait pas muté pour devenir une idéologie sectaire, le «Climate gate » n'aurait jamais eu lieu. Il n'y aurait pas eu ces manipulations et ces dissimulations de données dans le but de faire tenir debout la thèse anthroporéchauffiste. Il y aurait eu un véritable débat scientifique. La théorie du réchauffement d'origine humaine aurait été soumise à l'épreuve des faits et des observations et serait déjà considérée comme obsolète, caduc, désuète. Mais, on le voit bien, ce n'est pas ce qui est arrivé. L'idéologie a repoussé la science dans les marges.

Il y a eu, écrit Ludovic Monnerat, « collusion entre scientifiques, journalistes et politiques pour forger une nouvelle cause planétaire, les premiers fournissant «les faits», les seconds les assènant au public et les troisièmes orientant les décisions en conséquence...tout en finançant les premiers afin qu'ils poursuivent leurs recherches en ce sens et tout en bénéficiant du soutien des seconds pour leurs orientations. » Quel beau programme! Et tout ce beau monde, y incluant bien sûr la faune verdoyante, de sombrer dans un aveuglement pathologique délirant. « La puissance de l'idéologie, écrit Jean-François Revel, trouve son terreau dans l'incuriosité humaine.» Aveuglement, incuriosité, c'est la même maladie intellectuelle!

Et ça se manifeste d'abord, chez les scientifiques pris la main dans le sac soit par le silence ( assourdissant! ), soit en cherchant à discréditer les sceptiques. Par exemple, dans sa chronique du Samedi dans le Quotidien, le cacique des réchauffistes de l'Université de Chicoutimi, Claude Villeneuve ( lui, il a le droit de ne traiter qu'un seul sujet!!) ne dit pas un traître mot sur le CLIMATE GATE. Silence total! Et soyez certains qu'à l'émission Découverte, Charles Tyssère va superbement ignorer le scandale. C'est le syndrome Tartuffe:« Couvrez ce sein que je ne saurais voir! » L'autre réaction, c'est le dénigrement. Réaction qui n'est pas nouvelle. On va jusqu'à qualifier les sceptiques du climat de «négationniste». Je vous rappelle que ce terme sert à désigner ceux qui nient la Shoah et les chambres à gaz. En désignant ainsi les scpetiques, il y a une intention bien évidente (et vicieuse) de les classer comme criminels climatiques. Et, donc, de les disqualifier. En France, d'éminents scientifiques, Marcel Leroux, Vincent Courtillot, Claude Allègre, ont été traînés dans la boue. Aux États-Unis,Richard Lindzen, grand climatologue, a été accusé d'être soudoyé par l'industrie pétrolière. Au Canada, les deux experts, McIntyre et McKitrick, qui ont démontré la fausseté du graphique de Michael Mann ( appelé la crosse de hockey ) ont été traités comme des salopards par la clique des réchauffistes ( voir à ce sujet d'édifiants courriels tirés de l'ordinateur du CRU ).

Chez les journalistes, on s'efforce de minimiser le scandale. De le présenter comme un pétard mouillé. D'affirmer péremptoirement que ça ne change rien au paradigme du réchauffement anthropique. Il y a là un phénomène singulier chez les journalistes qui ont pour tâche de couvrir les questions environnementales. Ils deviennent des missionnaires écolos, des militants verts. Ils prennent parti. Ils sont entrés en religion. On le voit, par exemple, avec Cardinal de la Presse et Francoeur du Devoir. Clez les journalistes qui couvrent la scène politique, on constate un effort manifeste pour garder leur distance avec la classe politique et les partis. Prendre du recul, en quelque sorte. Ce n'est pas le cas chez les scribes de l'environnement. Eux, ils prêchent. Et dans le cas précis du CLIMATE GATE, ils font tout pour étouffer le scandale. Exécrable déraillage éthique!

Quant à la classe politique occidentale, elle est affligée d'un aveuglement qui confine à la schizophrénie. Elle a épousé le credo réchauffiste avec tant de ferveur qu'elle est devenue complètement imperméable à la moindre mise en doute. Elle est fermée comme un bunker à tout questionnement sur le dogme. On peut aussi dire qu'elle est affligée du « syndrome du banc de poissons »: tel un banc de capelans, elle se tourne en rangs serrés dans une seule direction, le rechauffement anthropique générateur de malheurs et de catastrophes.

À ce sujet, je me dois de vous raconter une anecdote me concernant. En septembre 1994, suite à la victoire électorale du PQ, je suis nommé Ministre de l'Environnement et de la Faune. Sans grand plaisir, je dois l'avouer! Aussitôt désigné, les briefings se succèdent. C'est la règle. Déjà, le Sommet de la Terre de Rio avait eu lieu (1992). Et les États avaient signé la Convention Cadre sur les Changements Climatiques dont l'objectif était de « stabiliser les émissions anthropiques de CO2 ». Le dogme était déjà en place. Vous voyez le décor? Plus tard, le GIEC allait être créé et le Protocole de Kyoto signé et ratifié ( assorti de contraintes ). D'après vous, quel est le catéchisme que les technocrates du ministère m'ont inculqué? Le credo du réchauffement, bien évidemment! Et il avait été fort bien articulé au Concile de Rio: l'humanité, par ses activités industrielles, fait augmenter le niveau des gaz à effet de serre; ce qui entraîne un réchauffement dangereux; les homos sapiens doivent donc reconnaître leur culpabilité et réduire leurs émissions de CO2. Me suis-je posé des questions sur le bien fondé de ce credo? Pas le moins du monde! Je l'avoue honteusement, je me suis comporté comme le petit capelan, j'ai suivi le banc.

Et aujourd'hui, 15 ans plus tard, la classe politique occidentale est toujours affectée d'un total aveuglement pathologique. Et complètement ignorante des fragilités, des incertitudes, des manipulations et des divagations qui sont en train de réduire à néant la doctrine réchauffiste. Spectacle pathétique! Mais aussi parfois comique! C'est ce qui arrive lorsque l'on voit, par exemple, le Président français, Nicolas Sarkosy, tellement fébrile et agité qu'il se précipite aux Antilles à la réunion du Commonwealth pour sermonner les États membres sur l'urgence de s'entendre à Copenhague. Ensuite, il caracole en France pour aller faire la morale aux jeunes de son parti. On est en plein théâtre de boulevard!

Mais les plus drôles, dans toute cette bouffonnerie, ce sont encore les Chinois. La Chine, qui met en opération une centrale au charbon à chaque quinzaine, vien de s'engager à restreindre ses émissions de CO2...de 40%!!! Qui aurait pu croire que les communistes chinois étaient de si joyeux boute-en-train. Et pince-sans-rire de surcroît, car ils réussissent à garder leur sérieux. Normalement, les chefs d'État d'Occident devraient se tordre de rire devant une aussi désopilante calembredaine. Où être offusqués qu'on les prenne pour des abrutis. Moi, en tout cas, n'étant plus un capelan depuis longtemps, je me bidonne!

Jacques Brassard

48 commentaires:

Anonyme a dit…

Notre Québec de demain?!...

Aveuglement, incuriosité, c'est la même maladie intellectuelle...

Population vieillissante
http://populationcrash.tripod.com/fr.html

Hiver démographique au Canada
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crash_d%C3%A9mographique

Claude Ryan
http://angelqueen.org/forum/viewtopic.php?p=108372#108372

Anonyme a dit…

Une chose est claire depuis climategate: l'idéologie du consensus scientifique sur la nature du réchauffement climatique et ses conséquences, idéologie du consensus répandue, dirait-on, par tous les marxistes de la Terre, ou du moins tous les marxistes dépourvus de formation scientifique (et certains autres—pas nécessairement marxistes-- aussi), est une fabrication de l'esprit.

On voit tous les efforts faits par de nombreux journalistes pour minimiser les "fuites" mises en évidence par ce climategate. Tous ces efforts ne changeront rien à l'essentiel: le pseudo consensus qu'on nous a présenté dans tant de journaux depuis quelques années est une vue de l'esprit.

S'il y a consensus, c'est plutôt autour des résultats plus modestes que je présente et ai présentés sur ce blogue et ailleurs. Consensus, il me semble, assez rarement décrit ainsi dans nos journaux et nos médias.

Ce consensus ne nie pas le réchauffement climatique; ne nie pas la montée des océans; ne nie pas une certaine contribution (qui reste à définir) du C02 anthropogénique à ce réchauffement et à cette montée. Mais il ne les présente pas de manière alarmiste, catastrophiste, ou apocalyptique. Et, au contraire des officines de propagande marxiste, verte, socialiste et autres, il présente à la fois les avantages et les inconvénients de ce réchauffement, ou d'une lutte contre ce réchauffement qui dépasserait des objectifs vraiment consensuels de lutte contre la pollution et le gaspillage énergétique.

- - - -
A écouter absolument, tout en gardant son esprit critique : une excellente entrevue d’une heure avec Lord Christopher Monckton. Il a de nombreuses choses intéressantes à dire sur le climategate. Notamment : la malévolence des chercheurs du CRU, qui consiste à empêcher les autres d’avoir accès à leurs données brutes sous prétexte que ce sont des données « confidentielles » qui seraient une sorte de « propriété privée ». Il s’agit de « weather data », pas de « state secrets », rétorque Lord Monckton. Il a entièrement raison.

http://info-wars.org/2009/11/28/lord-christopher-monckton-on-alex-jones-tv-lord-monckton-talks-about-climategate/

Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Anonyme a dit…

Le réchauffement climatique fait monter le niveau des océans à chaque siècle depuis 120 siècles : 20 cm de montée au 20ème siècle, vraisemblablement 40 cm de montée au 21ème (1). En Israël, un village vieux de 80 siècles est présentement situé à 400 m des côtes et à 12 m de profondeur (2). Cela signifie que la mer Méditerranée est montée de 15 cm par siècle depuis 8 000 ans.


20 cm au 20 ème siècle et 40 cm au 21ème siècle ! Nous sommes loin des 3 m mentionnés par certains alarmistes qui me font penser à ceux qui prévoyaient une apocalypse de boucane au 19ème siècle à cause de l’invention des trains à vapeur, ou un enchevêtrement invivable de fils électriques dans les ciels citadins du 20ème siècle à cause de l’invention de l’électricité. Ces prévoyants, la plupart dépourvus de toute formation scientifique sérieuse, prédisent tout, sauf le progrès de la science !


Avoir peur d’une découverte scientifique, ou d’une conséquence technologique, largement exagérer cette peur, en sortir des scénarios alarmistes, catastrophistes ou apocalyptiques, fait partie de la nature humaine. Particulièrement de celle qui a peu ou pas de formation scientifique. Cette nature humaine dépourvue de formation scientifique, c’est elle, malheureusement, qui domine le monde des médias, qu’il s’agisse des journaux, de la télévision, de la radio, des blogues, ou des officines de communication. Je ne critique pas : je constate.


Il été ennuyant de vivre le 20 cm d’augmentation du niveau des océans au 20ème siècle. Mais cela n’a pas été catastrophique. Il est triste que ce village israélien et la vieille Alexandrie soient 12 m et 5 m sous l’eau, respectivement. Mais Israël et l’Egypte ont survécu à ces drames au demeurant non anthropogéniques. Les 40 cm de montée du 21ème siècle seront ennuyants, mais cet ennui pâlira comparativement à des problèmes tellement plus importants et, surtout, plus solubles : l’accès à l’eau potable, la gestion des déchets, la lutte contre la vraie pollution, entre autres.


La montée des océans est associée à la montée de la civilisation humaine (je n’ai pas dit qu’elle en était la cause). Nous n’avons jamais tant progressé, en tant que race humaine, depuis que l’océan monte. Nous avons su nous y faire, nous y adapter ; nous saurons continuer de le faire. C’est mon acte de foi.


Copenhague n’est en rien une panacée. Une application radicale de tous les Copenhague du monde ne changera presque rien: les océans vont monter quand même au 21ème siècle, tout comme ils ont monté au 20ème, au 19ème, au 18ème, et pendant les 100 siècles qui les ont précédés.


Heureusement, ces montées, nous les voyons venir, et elles sont presqu’insignifiantes à l’échelle de la vie adulte d’un individu. On peut essayer de les mitiger, mais pas au coût de réduire notre lutte contre des problèmes bien plus importants, et surtout, bien plus solubles.


Les 3 m de montée mentionnés par certains alarmistes se produiront sans doute (préfèreraient-isl une ère glaciaire qui remette 1 km de glace en permanence au-dessus de Montréal? Pas moi). Tout comme les 12 m au-dessus du village israélien se sont aussi produits. Mais 6 siècles seront vraisemblablement nécessaires pour atteindre ce 3 m de montée. Nous saurons nous y préparer.


Table ronde intéressante autour du professeur et géophysicien Vincent Courtillot :
http://www.slate.fr/story/13619/faut-il-bruler-les-climatosceptiques


Références:


(1) Nature Geoscience, vol. 2, pages 571-575 (numéro d’aout 2009) : « Constraints on future sea-level rise from past sea-level change.

(2) http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1242212435540&pagename=JPArticle%2FShowFull

Dr MIchael Laughrea, MPhil, PhD

Anonyme a dit…

A écouter absolument aussi (ici, l’esprit critique est fourni par Courtillot lui-même):


1) Les conférences 2009 du professeur Courtillot à Strasbourg et à Nantes

http://www.objectifliberte.fr/2009/10/videos-de-vincent-courtillot-sur-youtube-et-daily-motion.html


http://www.lepost.fr/article/2009/09/30/1720375_changement-climatique-le-professeur-courtillot-expose-les-erreurs-des-rapports-du-giec.html


2) une Table ronde intéressante autour du professeur et géophysicien Vincent Courtillot :

http://www.slate.fr/story/13619/faut-il-bruler-les-climatosceptiques


Vous n'allez plus jamais lire les journaux québécois francophones, ou écouter Radio-Canada de la même manière...

Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Anonyme a dit…

Pour en rajouter un peu.
1. Ils ont jeté les données:
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6936328.ece
2. Mars se réchauffe aussi :
http://agoraquebec.canalblog.com/tag/environnementaliste

Anonyme a dit…

Merci anonyme. Je résume l'article du Times: les données brutes du CRU (Climate Research Unit) de l'Université East Anglia auraient été presque toutes jetées! Les seules données du CRU maintenant disponibles sont les données modifiées et "ajustées" par les activistes-et-scientifiques du CRU. Nul ne peut juger de la valeur scientifique de leurs modifications et "ajustements".

On se croirait presqu'au conseil des droits de l'homme de l'ONU!

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6936328.ece

Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Gébé Tremblay a dit…

Si les derniers spectacles de Juste Pour Rire ne vous font plus rire, je vous propose de surveiller la programation du Canal Savoir et de noter la prochaine représentation d'une conférence sur le climat par le gourou Claude Villeneuve.

Je n'avais pas ri autant depuis longtemps !

Claude Villeneuve y donne une conférence devant des jeunes étudiants du collégial et non pas devant un parterre de scientifiques critiques. Le décors est bien préparé et l'accent sur la supériorité intellectuelle de l'orateur est bien souligné. Il n'y aura pas débat biensûr.

Les arguments tordus de Villeneuve sont les mêmes que d'habitude : Il faut réduire notre consommation en pétrole car ce pétrole est une ressource qui s'épuise.

On reconnaît l'inversion que fait Villeneuve devant de jeunes étudiants.

Si une ressource s'épuise, nul besoin d'en réduire sa consommation, puis qu'elle est de-facto moins disponnible ! Sa rareté fait le travail de baisse de consommation (hausse du prix ).

Pourquoi Villeneuve propose t'il de réduire notre consommation AVANT la baisse d'accessibilité à la ressource ?

Si nous suivions son conseil, le prix de cette ressource resterait le même ! Car la demande serait moins forte !

Alors, pour qui travaille Villeneuve ?

Qui a intérêt à ce que le prix du pétrole ne soit pas trop haut ?

Anonyme a dit…

Climate gate
Lord Christopher Monckton Speaking in St. Paul
http://www.youtube.com/watch?v=4zOXmJ4jd-8&feature=player_embedded#

Anonyme a dit…

Copenhagen sera probablement une vaste entreprise de relations publiques où chaque partie fera étalage de son crédo réchauffiste et renouvellera ses "promesses" de réduire sa production de CO2. Les chinois l'ont bien compris qui ont décidé de jouer le jeu sachant qu'il ne leur en coûtera rien de faire des promesses que pas un ne prendra au sérieux sachant qu'elles ne peuvent être tenues.

Il est difficile de penser que les chefs de gouvernements ignoreront totalement le climategate lors de leurs délibérations. Difficile de ne pas voir l'éléphant qui trône au milieu de la table, c'est pourquoi sans remettre en question la pertinence de la rencontre ils en profiteront pour aborder d'autres sujets.

Les politiciens le savent d'expérience on ne peut pas arrêter un train qui roule à toute vapeur sans couper l'alimentation en combustible; le matraquage médiatique concernant le sujet a commencé dans les années 80, pour un pourcentage non négligeable de la population mondiale il est devenu un acte de foi. Il faut donc procéder à la désensibilisation graduelle d'où l'importance de continuer à prétendre d'y croire.

Au fur et à mesure que les détails du climategate seront dévoilés, les partisans du réchauffement anthropogénique passeront par les mêmes états d'âme que les personnes à qui on annonce qu'elles sont atteintes d'un cancer incurable. Tout d'abord la négation, ensuite la colère et l'agressivité, suivra la tristesse et pour finir l'acceptation ou la résignation. Il s'agira ni plus ni moins que d'une réaction de deuil dont les médias pourraient entraver le déroulement naturel.

Les dommages collatéraux seront nombreux et les plus importants affecteront la communauté scientifique. Les savants perdront une part importante de leur crédibilité et ne seront pas mieux considérés que les politiciens et les journalistes avec qui ils se sont d'ailleurs acoquinés pour abuser le public.

Mais les idéologues de gauche, ceux qui se sont empressés de chevaucher le réchauffement climatique pour avancer leur agenda, s'en sortiront sans trop de dommages. Ils devront cependant ronger leur frein en attendant qu'une nouvelle cause porteuse se présente qui leur permettra de se remettre en selle.

Helios d'Alexandrie

Anonyme a dit…

@ Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Je viens d'écouter la presque totalité de la table ronde que vous nous avez suggéré: Faut-il brûler les sceptiques? Que c'est réconfortant d'entendre de tels propos!

Il est vraiment bien ce M. Vincent Courtillot. On voit que les animateurs s'impatientent car il met du temps à répondre aux questions. Pourtant, ils devraient porter plus d'attention à ses longs préambules. Les nuances qu'il apporte sont de la plus haute importance.

J'ai quelques livre de M. Claude Allègre chez moi (L'écume de la Terre et Ecologie des villes, écologie des champs). Mais je dois avouer que je ne connaissais pas M. Courtillot.

Merci pour vos belles suggestions et ...vive Internet et les blogues!

Isabelle Robillard
M. Sc. géologue

Anonyme a dit…

A la Fig. 4 du « Copenhagen diagnosis, 2009 », on peut lire que la température a continué de monter au 21ème siècle au rythme prévu 10 ans auparavant par le IPCC : 0,2 degrés par décade. C’est même répété dans le « executive summary » : « even over the past ten years, the trend continues to be one of warming ».

Or, cet énoncé est faux. Un article plus détaillé que le « Copenhagen diagnosis, 2009 » indique que de 1999 à 2008, il n’y a pas eu d’augmentation de température.

Plus précisément, de 1999 à 2008, la température a augmenté de 0,7 °C ± 0,7 °C. Le « Copenhagen diagnosis, 2009 » prétend que la température a augmenté de 0,18 °C depuis 10 ans, ET ne donne pas, bien sûr, de marges d’erreur.

Cette incongruité avait été notée dans le vol. 326, p. 28, de Science (numéro du 2 octobre 2009), dans un article intitulé : »What happened to Global Warming ? Scientists say just wait a bit »

Quel est cet article plus détaillé : « State of the climate in 2008 », publié par Le Bulletin of the American Meteorological Society (vol. 90, pages S1 à S196 ; numéro d’aout 2009). Une revue avec comité de pairs, bien sûr.

Ceci est un exemple d’énoncé faussement alarmiste, ou simplement faux, de la part du « Copenhagen diagnosis, 2009 », document publié, rappelons-le dans aucune revue avec comité de pairs.

La Fig. 3.22 (p. S65), dans le "State of the climate, 2008", montre que, de 1994 à 2008, la monté des océans est très linéaire (aucune tendance exponentielle ou accélératrice). Cette montée est de 3,5 mm par an, ce qui signifie : 35 cm au cours du 21ème siècle, comparativement à 20 cm au cours du 20 ème siècle. Nous sommes loin des 1 à 2 m mentionnés par les alarmistes du "Copenhagen diagnosis, 2009".

Dr Michael Laughrea, MPhil PhD.

PS: la conférence de Lord Monckton (avec qui Al Gore a toujours refusé de débattre) est vraiment à voir (3 messages plus haut). Excellente conférence à voir absolument, tout en se servant, bien sûr, de son esprit critique. Par exemple, le Groenland peut à la fois fondre (dans les parties sud, ou à basse altitude) tout en connaissant de continuelles accumulation de neige ailleurs (au nord ou en haute altitude).

Anonyme a dit…

2 excellents articles à lire absolument:

« The climate science is not settled", par le réputé professeur Richard Lindzen, Alfred P. Sloan professor of Meteorology au MIT: dans le Wall Street Journal du 30 nov. 2009.


http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703939404574567423917025400.html

Un article du NY Times du 1 déc. 2009:

« E-mail fracas shows peril of trying to spin science.

http://www.nytimes.com/2009/12/01/science/01tier.html?hpw

Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Gébé Tremblay a dit…

À lire absolument :

Maurice, Al & le Chicago Climate Exchange

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/02/10/maurice-al-le-chicago-climate-exchange/

Gébé Tremblay a dit…

Et maintenant lisez ça :

Maurice Strong named in UN oil-for-food report

“The inquiry into the UN’s scandal-ridden oil-for-food program has found that Canadian businessman Maurice Strong accepted a personal cheque for nearly $1-million US from a controversial businessman who was working closely with the Iraqi regime.”

http://www.ctv.ca/servlet/ArticleNews/story/CTVNews/1126198672832_8/?hub=Canada

Les tentacules de Power Corporation

“La présence de la Banque Nationale de Paris(BNP)-Paribas dans l’affaire Pétrole contre nourriture révèle également l’existence d’une autre connexion canadienne. La BNP-Paribas a reçu 700 millions$ de l’ONU pour gérer l’argent généré par le programme. Lors des six années que durèrent le programme, 40 milliards$ transitèrent par un compte d’une succursale de la BNP-Paribas, à New York.”

http://bureaudesaffaireslouches.over-blog.org/categorie-395497.html

Anonyme a dit…

Inhofe Asks Boxer to Probe Potential Scientific 'Conspiracy'...

http://www.cnsnews.com/news/article/57879

Christian Rioux a dit…

C'est encourageant de voir des personnes qui ont le courage de parler des vrais enjeux, en dehors de la blogosphère amateure.

Nous simple citoyens, nous parlons du mouvement enviornnementaliste, devenu mouvement religieux sectaire, depuis des années, mais les médias traditionnels nous ignorent toujours, et n'informent pas la population sur le Climategate.

Probablement simplement parce qu'il font partie de la secte, ou alors parce qu'ils ont honte et n'osent pas dire le contraire de ce qu'ils disaient il y a quelques mois.

Christian Rioux a dit…

Y-en a-t-il qui doutent encore que le mouvement environnementaliste est une religion?

Voici un billet écrit plus d'un an avant le Climategate:

http://web.cgaspesie.qc.ca/crioux/wordpress/?p=413

Gilles Laplante a dit…

Je me demande quand un de nos élus aura le courage de demander à Charest de réagir au Climate gate. Je doute fort que ça se produise.

Gébé Tremblay a dit…

Desmarais Power Corp fait sa propagande climatique en grand !

http://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2008/04/04/article-26352.aspx

Fernand se déchaine a dit…

Nous n'avons pas de moyen pour vous contacter que de vous écrire un commentaire sur votre blogue.

Nous sommes un groupe de sceptiques qui vous lit et vous admire.

Serait-il à propos d'avoir un e-mail sur votre site pour nous permettre de vous contacter.

Entre temps voici un bel article de Cécile Philippe de l'Institut Économique Molinari. En France aussi la presse est biaisée...

Nous on a notre curé Guilbault qui voyage d'un sommet à l'autre aux frais des contribuables, D'ailleurs il sera à Copenhague bras dessus et bras dessous avec la Ministre Line "Gaïa" Beauchamps, princesse des GES...

Les français ont leur reporter globetrotter Nicolas Hulot qui fait la loi dans les médias. Heureusement il y a une confrontation télé de temps en temps. la dernière est celle-ci:

http://www.publicsenat.fr/emissions/bibliotheque-medicis/le-changement-climatique/claude-allegre,vincent-courtillot,jean-jouzel,frederic-denhez,jean-pierre-/63384


http://ecozoom.lejdd.fr/2009/11/24/38-allons-nous-enfin-avoir-droit-a-un-vrai-debat-sur-le-climat

Anonyme a dit…

Un jour j’ai rencontré le directeur du Pembina Institute, nous étions en plein débat à Radio-Canada et je lui ai demandé si le Canada serait mieux sous 1km de glace comme il y a de cela 10 000 ans. Il m’a répondu qu’il serait très facile de déplacer la population du Canada vers les USA et de maintenir la production alimentaire mondiale sans problème.

Je suis un téléspectateur régulier de Découverte à Radio-Canada, je suis surpris de voir comment la terre a pu changer. J’imagine tous les Suzuki de ce monde tentant d’empêcher ces changement (déplacement des continents, fonte des glaciers recouvrant Chicoutimi, Québec, Montréal et une partie du Maine), imaginez qu’ils ont trouvé des fossiles de phytoplancton sur des montagnes… Suzuki aurait dit quoi.

Louis Fortier, cela vous dit quelque chose… c’est le chercheur responsable du programme Artic Net, financé par Environnement Canada et l’Université Laval. Un jour, nos enfants jouaient au basket et j’étais assis près de lui. Il m’expliquait que la terre était capable de supporter une population humaine de 5.4 milliards. Pas plus.... Et qu’il espérait qu’un virus ou un autre type de pandémie soit en mesure de ramener la population sous la barre du 5.4 milliards.

Tirez vos conclusions.

Continuez votre blogue M. Brassard.

Isabelle Robillard a dit…

@ Dr Michael Laughrea, MPhil PhD

Moi et mon conjoint (qui détient un Ph.D. en géologie glaciaire) avons écouté la première moitié de la conférence de Lord Monckton que vous nous avez suggéré plus haut dans vos commentaires.

La démonstration du tripotage de données pour arriver au fameux bâton de hockey est particulièrement accablante (si tout cela s'avère bien entendu): pondérer outrageusement (395 x) les données prouvant le réchauffement, enlever le court épisode de réchauffement du moyen-âge, bâtir des algorithmes qui donne une courbe en forme de bâton de hockey même avec des données alléatoires etc...

Tout cela donne la nausée. Il faut absolument faire une enquête approfondie sur ces chercheurs.

Anonyme a dit…

Selon Lindzen et Choi (1), le « climate sensitivity » S (1) est de 0,5 à 0,7 °C alors que les modèles utilisés par l’IPCC (international panel on climate change) donnent à S une valeur qui va de 2 à 4,5 °C (1 déviation standard), ce qui signifie que ce S a, même pour l’IPCC, 17 % de probabilité d’être plus petit que 2 °C et 17 % de probabilité d’être plus grand que 4,5 °C.


En somme, les données expérimentales disponibles les plus récentes (données évidemment perfectibles) suggèrent qu’un doublement de la quantité de C02 augmenterait la température terrestre de 0,5 à 0,7 °C, alors que l’IPCC et le lobby environnemental, qui se comporte en club et en coterie, comme en font foi les emails du CRU qui ont été révélés, utilisent des modèles pour lesquels la température augmenterait de 3 °C.


Qu’un doublement du C02 entraine une augmentation de température de 0.6°C ou 3 °C (5 °C chez les catastrophistes), c’est toute une différence! Si un doublement de la quantité de C02 n’augmente la température que de 0,6 °C, tout le brouhaha médiatique et législatif que nous vivons depuis 15 ans sur ce sujet aura été bien inutile, et aura retardé la solution de problèmes tellement plus pressants.


(1) Geophysical research letters 36: L16705 ( septembre 2009).


(2) S est l’augmentation de température causée par un doublement de la quantité de C02 dans l’atmosphère. Doublement = passer de 280 ppm (la concentration vers 1800) à 560 ppm. Nous somme présentement à 380 ppm.

Dr Michael Laughrea, MPhil, PhD

Anonyme a dit…

10 choses essentielles à savoir sur le climat :

1) Un climat tropical (ou plus chaud) est excellent pour l’agriculture : le Brésil est plus productif que les Etats-Unis, question soya et cotton (1).


2) Au moyen-âge, il faisait à peu près aussi chaud que maintenant (2).


3) Un réchauffement climatique n’a pas que des effets négatifs. Il y a, en fait, de nombreux avantages à un réchauffement climatique pour le Québec: en circulation et mécanique automobile, en déneigement, en réduction de chauffage, en production agricole et forestière augmentée, en plus grande durabilité de nos routes, en plus grande sécurité aérienne, etc..





4) Durant la période interglaciaire précédente, il y a 125 000 ans, la température terrestre était 6 degrés plus chaude que présentement (3).




5) Malgré la période interglaciaire fort chaude d’il y a 125 000 ans, cela n’a pas empêché, 15 000 ans plus tard, que le Québec se retrouve entièrement sous 1 km de glace, et ce, pour près de 100 000 ans de suite (4).



6) La concentration de CO2 dans l’atmosphère (380 parties par million ou 0,038 %) est présentement 3 fois MOINS grande qu’il y a 35 millions d’années (5).

7) Il fait monter le niveau des océans. Cette montée dure depuis 12 000 ans. Elle a été de 20 cm au cours du 20ème siècle (6) : de 12 m depuis 8 000 ans (7). Elle sera vraisemblablement de 40 cm au cours du 21ème siècle (6). Nous avons survécu sans trop de douleurs aux 20 cm de montée du 20ème siècle : les 40 cm de montée du 21ème siècle seront ennuyants, mais cet ennui pâlira comparativement à des problèmes tellement plus importants et, surtout, plus solubles : l’accès à l’eau potable, la gestion des déchets, la lutte contre la vraie pollution, entre autres.


8) 9 ans sur 10, le Québec se retrouve entièrement sous 1 km de glace, et ce, depuis 3 millions d’années. Cela se nomme les ères glaciaires. Seul un réchauffement climatique pourrait nous libérer de cette fatalité : en gros 30 ères glaciaires successives depuis 3 millions d’année, chaque ère-la normale pour le Canada-étant séparée de la prochaine par une brève période de temps chauds d’une durée moyenne de 10 000 ans (et nous sommes dans une ère chaude depuis 10 000 ans) (4).



9) En 3 000 avant notre ère, le Groenland était 2 °C plus chaud qu’aujourd’hui (8). Et lors de l’interglaciaire précédente (il y a 125 000 ans) la calotte de glace du Groenland a fondu complètement (8).

10) Durant l’ère glaciaire précédente, il y eut, au Groenland, de nombreuses augmentations à la fois abruptes et énormes de température (ce sont les transitions de Dansgaard-Oeschger). Par exemple :

a) il y a 14 700 ans : une augmentation de 9 °C en quelques décennies (9), incluant une augmentation de 2 à 4°C en 3 ans (10).

b) Il y a 38 000 ans,
une augmentation de 11 °C en 21 ans (11).

c) Il y a 70 000 ans, une augmentation de 16 °C en 160 ans (12)



Dr Michael Laughrea, MPhil, PhD

Anonyme a dit…

Références pour le texte ci-haut:


(1) Proceedings of the National Academy of Sciences USA 106, E120 ( numéro du 27 octobre 2009) : Do nonlinear temperature effects indicate severe damages to US crop yields under climate change ?




(2) Science 326: 1256-1260 (numéro du 27 novembre 2009). « Global singatures and dynamical origins of the little ice age and medieval climate anomaly. »

(3) Nature 462: 342-345 (numéro du 19 novembre 2009). « Evidence for warmer interglacials in East Antarctic ice cores ».


(4) Nature 454: 869-872 (2008): North American ice-sheet dynamics and the onset of 100,000 year glacial cycles.




(5) Nature, vol. 460, pages 85-89 (numéro du 2 juillet 2009): “The role of terrestrial plants in limiting atmospheric C02 decline over the past 24 million years.”




(6) Nature Geoscience, vol. 2, pages 571-575 (numéro d’aout 2009) : « Constraints on future sea-level rise from past sea-level change ».

(7) http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1242212435540&pagename=JPArticle%2FShowFull

(8) Nature 461 : 385-388 (2009). « Holocene thinning of the Greenland ice sheet ».

(9) Science 286 : 930-934 (1999) . « Abrupt climate change at the end of the last glacial period inferred from trapped air in polar ice. »

(10) Science 321 : 680-684 (2008). « High-resolution Greenland ice core data show abrupt climate change happens in a few years. »

(11) Journal of Geophysical research 114 : D0812 (2009). « Anatomy of a Dansgaard-Oeschger warming transition : high-resolution analysis of the North Greenland ice core project ice core. »

(12) Science 286 : 934-937 (1999). « 16 °C rapid temperature variation in Central Greenland 70 000 years ago. »

Dr Michael Laughrea, MPhil, PhD

Isabelle Robillard a dit…

@ Dr Michael Laughrea, MPhil, PhD

Encore une fois, merci d'avoir pris le temps d'écrire ces précieuses informations. Sachez que toutes ses références ont été prises en note.

Certains de mes amis et collègues avons quitté le milieu académique et sommes des consultants mais ce scandale nous intéresse. Quand nous aurons plus de temps libre, nous ne manquerons pas d'approfondir la question.

Nous avions déjà reçu, via un e-mail d'un de nos clients, ce court article de l'institut Fraser, publié le 10 novembre :

"Fraser Inst. says planet has warmed before"

Puisse le scandale du climategate établir clairement, au sein de l'opinion publique, que le consensus sur le phénomène du réchauffement global est une pure invention de l'esprit.

Ce serait toujours un pas de fait dans la bonne direction.

FX- le savant masqué a dit…

Votre texte est très bien écrit et incisif.

Mais où sont les fait?

Je n'en vois nulle trace. Il y a toutefois une critique assez juste des dommages de la pensée unique.

Pourquoi ce besoin de s'en remettre sans cesse à la théorie des complots?

Épargner les ressources fossiles fait simplement appelle au principe de prudence.

On peut être en accord ou en désaccord avec la théorie du réchauffement climatique, mais il n'en demeure pas moins qu'avec le développement économique de plusieurs pays émergents, les réserves limitées de pétrole vont nous forcer à repenser notre économie plus vite qu'on le croit.

Sur un tout autre aspect, j'osais espérer qu'un souverainiste tel que vous verrait les avantages indéniables pour le Québec, qui ne dispose pas de réserve d'énergie fossile notable sur son territoire, de se positionner dans la nouvelle économie verte.

Continuez votre blogue, c'est très intéressant de vous lire et de voir les commentaires de l'autre secte: celle des anti-Kyoto!

Gébé Tremblay a dit…

"Épargner les ressources fossiles fait simplement appelle au principe de prudence."(FX)

"...les réserves limitées de pétrole vont nous forcer à repenser notre économie plus vite qu'on le croit."(FX)

Pourquoi épargner d'avance une ressource dont les réserves limitées vont nous forcer à le faire éventuellement ?

Pourquoi forcer les gens à faire d'avance ce qu'il devront faire forcément tout naturellement ?

Qui au juste profitera de cette épargne avant temps ?

Anonyme a dit…

@ Dr Michael Laughrea, MPhil, PhD

Je viens de retrouver la référence à des fossiles de Chênes d'age Tertiaire dans le haut arctic Canadien (île Axel Heiberg) suggérant des variations assez spectaculaire du climat passé.

Christie, R.L. and Mac Millan, N.J. 1991, Tertiary fossil forests of the Geodetic Hill, Axel Heiberg Island, Canadian Arctic; Géological Survey of Canada, Bulletin 403.

Évidemment la réfé date un peu mais c'était du temps ou j'étudais au doctorat...

En passant félicitation à vous et Jacques Brassard pour l'opposition au soit disant concensus, le virement de Mr Brassard du journal le "Quotidien" montre bien comment le concensus est obtenu. S'ils ne rient pas du public ils ont une sacré bonne façon.

Rémi Charbonneau
Géologue Glaciaire
et Isabelle Robillard géologue et blogueuse

Isabelle Robillard a dit…

@ Gébé Tremblay

Qui au juste profitera de cette épargne avant temps ?

Bonne question!

Les tenants du réchauffement climatique n'arrêtent pas de dire que ceux qui sont sceptiques sont à la solde des pétrolières.

Par contre, ils ne leur viennent jamais à l'esprit que l'idée du réchauffement climatique peut être lucrative!

Comment qualifier alors la prime que plusieurs sont prêts à payer pour que leur place en avion soit carbon-free? Comme si planter un arbre allait éliminer le carbone brûlé par les moteurs de l'avion.

Il faut nommer un chat un chat: cela s'appelle des indulgences vertes.

FX- le savant masqué a dit…

@Gebe Tremblay

"Pourquoi forcer les gens à faire d'avance ce qu'il devront faire forcément tout naturellement ?"

Parce que les états qui se seront préparées a un litre d'essence plus coûteux seront simplement plus compétitifs. Par conséquent les citoyens de ses états en tireront profit à moyen sinon à long terme.

Le syndrome du Titanic est une bien mauvaise posture face a l'ampleur du defi qui nous attends entre deux eaux.

La lutte pour la recherche de source d'énergie deviendra endémique si nous n'adoptons pas une vision de long terme.

Etes-vous prêt à courir le risque de mettre en péril notre économie futur et d'engendrer des tensions géopolitiques insoutenables simplement pour défendre un style de vie qui repose sur le gaspillage des ressources en énergie fossile? Voila la question fondamentale. Il est encore temps de se préparer sans affecter sérieusement notre qualité de vie.

Anonyme a dit…

Bonjour M. Brassard,
Je suis heureux que votre blog ait autant de succès et je constate la qualité des commentaires. Preuve que la science va peut-être finalement triompher de l'idéologie. Mercredi dernier, Radio-Canada et Québec Science m'avaient invité comme "expert" à participer à un Bar des sciences à Montréal. L'émission a été enregistrée et sera présentée dimanche le 6 décembre aux Années lumière à midi ou 13h. Cette émission sera aussi disponible en baladodiffusion. Les deux autres "experts" étaient Steven Guilbeault d'Équiterre et Hervé Le Treut "climatologue" français bien connu et membre de l'Académie des Sciences de France (comme Vincent Courtillot). Je ne suis pas un scientifique du climat, seulement un scientifique de la Terre, ingénieur géologue, géophysicien de la Terre solide, (sismologue).

J'ai été étonné qu'aucune des personnes dans le bar n'ait soulevé la question du Climategate, pourtant épineuse pour les anthroporéchauffistes. J'ai soulevé deux questions qui n'ont pas été contestées par Le Treut:
1- la proportion du CO2 anthropique qui atteint l'atmosphère en 1850 était 43% et elle est toujours 43% en 2009, contrdisant ainsi l'opinion trop répandue que les "puits" de carbone (océans, biomasse) sont saturés ou en voie de le devenir.
2- l'analyse des données du projet ERBE (Earth Radiation Budget Experiment) par Richard Lindzen du MIT (un ami sceptique que Le Treut a déjà invité chez lui nous a t-il dit) et publiée récemment dans Geophysical Research Letters démontre une rétroaction négative, tandis que 11 modèles du GIEC montrent tous une rétroaction positive, laquelle mène à Lescalade, la surchauffe et donc à la catastrophe. ERBE démontre clairement avec de vraies mesures (et non des modèles hypothétiques) que plus la température monte à la surface de la mer, plus la quantité de chaleur irradiée de la terre vers l'espace augmente, au contraire de la prédiction de surchauffe issue des modèles du GIEC.

Ces deux "découvertes" sont rassurantes et en contradiction avec l'alarmisme des activistes et des anthroporéchauffistes. Autrement dit, plus ça chauffe, plus la Terre "baisse son thermostat". La nature a horreur des boucles de rétroaction positives.

Qu'attendre du concile de Copenhague? des bulles ou des dogmes qui, de toutes façons ne seront pas crus par la majorité des infidèles indiens et chinois. J'aurais souhaité que certains chefs d'état aient eu l'audace de Vaclav Klauss, le président de la République tchèque, mais ils ne sont pas là pour sauver la Planète, ils sont là pour plaire à leurs électorats respectifs.

à la question que Radio-Canada posait à ce bar des Sciences: Inquiétudes climatiques: trop ou trop peu? je réponds trop de modèles creux et fragiles aux données douteuses auxquelles on a fait subir des traitements (manipulations) suspectes, trop de politique, trop d'idéologie, trop peu de données fiables, trop peu de recherche fondamentale, et surtout, trop peu de débats publics entre anthroporéchauffsites et sceptiques. Les lecteurs de ce blog de la région de Québec qui aimeraient que j'aille présenter mon point de vue de scientifique sceptique devant des groupes et surtout d'élèves de secondaire IV ou V peuvent me contacter au 418-666-2782 ou reynald_duberger@uqac.ca et c'est gratos.
Reynald Du Berger, ing
prof. de géophysique retraité de l'UQAC

Anonyme a dit…

On va vous rabattre les oreilles avec un texte scientifico-politique (texte non revu par un comité de pairs) nommé « Copenhagen diagnosis, 2009 », écrit par le IPCC (international panel on climate change). Nombre de diagrammes dans les journaux proviennent de ce texte. Ces diagrammes sont parfois erronés. Même dans le court « executive summary », il y a des erreurs.

Ne soyez, en somme, pas dupes, lisez aussi un texte plus sérieux, tout aussi récent, et publié, lui, dans une revue avec comités de pairs : « State of the climate in 2008 » (Bulletin of the American Meteorological Society, vol. 90 : S1-S196, 2009). Pourquoi les journalistes ne se réfèrent-ils pas, aussi, à ce texte ?

Le IPCC nous dit que le « Climate sensitivity index » (S) se situe entre 2 °C et 4.5°C (1). Donc, une augmentation de 100 % du C02 dans l’air augmenterait la température de 2 à 4.5 °C. Est-ce raisonnable ? Apparemment non. En effet, depuis 1800, la température globale a augmenté de 0,75 à 1.0 °C, et la quantité de C02 dans l’air a augmenté de 37 %.

Supposons, ce qui serait vraiment invraisemblable, que TOUTE l’augmentation de température des 209 dernières années est due à une augmentation de C02 dans l’air. On arrive alors à ceci :

1°C lié à 37 % d’augmentation de C02.
2,7 °C lié à 100 % d’augmentation de C02.


Il est donc extrêmement difficile de croire que la valeur de S puisse être supérieure à 2,7 °C. Rappelons que la récente étude de Richard S. Lindzen et Yong-Sang Choi (Geophysical research letters 36: L16705 (septembre 2009)), suggèrent que la valeur de S se situe entre 0,5 et 0,7 °C, c.-à-d. que le C02 ne contribue qu’à 20 % de l’augmentation de température actuelle.

(1) S est l’augmentation de température causée par un doublement de la quantité de C02 dans l’atmosphère. Doublement = passer de 280 ppm (la concentration vers 1800) à 560 ppm. Nous sommes présentement à 384 ppm.


Dr Michael Laughrea, MPhil, PhD

Anonyme a dit…

Je vous suggère tous un film: Not Evil Just Wrong. Ou encore: The Great Global Warming Swindle.

Gébé Tremblay a dit…

Peter Sissons: BBC standards are falling - and bosses are too scared to do anything about it.

Peter Sissons, the veteran newsreader who announced his retirement last month, has launched a withering attack on the BBC - claiming standards have fallen and accusing producers of being too mired in political correctness to do anything about it.

In a wide-ranging attack, he also claims it is now 'effectively BBC policy' to stifle critics of the consensus view on global warming. He says: 'I believe I am one of a tiny number of BBC interviewers who have so much as raised the possibility that there is another side to the debate on climate change.
'The Corporation's most famous interrogators invariably begin by accepting that "the science is settled", when there are countless reputable scientists and climatologists producing work that says it isn't.
'But it is effectively BBC policy... that those views should not be heard.'


http://www.dailymail.co.uk/news/article-1199104/Peter-Sissons-BBC-standards-falling--bosses-scared-it.html#ixzz0YwMA3ZNe

Martin a dit…

Bonjour M. Brassard,
Quel bonheur de pouvoir vous lire à nouveau depuis que la machine verte vous avez poussez en dehors des médias de masse. C'est tout de même désolant de voir que tout les gens qui osent remettre en question la secte écologique doivent prendre le maquis contemporain d'Internet mais il semble que ce soit le propre de l'humanité à travers l'histoire. Vos textes sont toujours à propos et rafraichissants, une lueur à travers la grisaille histérique des apotres de l'apocalypsme environnemtale. Comptez sur moi pour propager vos textes. Bonne journée à vous.

Anonyme a dit…

Un récent Nature geoscience (DOI: 10.1038; 6 déc. 2009) nous dit ceci:

ESS = 1,4 S

ESS = Earth system sensitivity. Les auteurs essaient de prévoir les effets à très long-terme d’une augmentation de C02, effets qui prennent plusieurs siècles, et sans doute 1 millénaire ou plus, avant de se faire sentir.

S = le climate sensitivity index avec lequel vous êtes déjà familier.

En acceptant à la fois Lunt et al. (ce Nature geoscience du 6 décembre 2009) ainsi que Richard S. Lindzen et Yong-Sang Choi (Geophysical research letters 36: L16705 (septembre 2009)), on arrive à ceci:

S = 0,5 °C: un doublement de la quantité de C02 dans l’air augmente la température de la Terre de 0,5 °C au cours des quelques années ou décennies qui suivent.

ESS = 0,7 °C: un doublement de la quantité de C02 dans l’air augmente la température de la Terre de 0,5 °C dans les années qui suivent, et, 1 millénaire plus tard (ou tout au moins quelques siècles plus tard, lorsque l’équilibre final est enfin atteint), la température de la Terre aura augmenté d’un 0,2 °C additionnel, pour un grand total de 0,7 °C.

En somme , toujours selon ces 2 travaux, un doublement de la quantité de C02, par rapport à 1800 ferait en sorte que la température serait augmentée de 0,5°C en 2 100 et de 0,7 °C en 3 000. Si nous ne réduisons pas notre production de C02, la quantité de C02 dans l’air aura effectivement doublée en 2 100.


Cependant, la valeur de S varie beaucoup selon les auteurs:

0,5 °C pour Lindzen et Choi (Geophysical Research Letters 36: L16705 (2009).
1,6 °C pour Forest et Gregory (J. of Climate 19:39-52 (2006).
2,0 °C pour Frame et al. (Geophysical Research Letters 32: L09702 (2005).
2,2 °C pour Forest et al. (Science 295: 113-117 (2002) et Tomassini et al. (J. of Climate 20: 1239-1254 (2007).
2,9 °C pour Forest et al. (Geophysical Research Letters 33 : L01705 (2006).
3,2 °C pour Murphy et al. (Nature 430 : 768-772 (2004).

Je ne suis pas en mesure de juger entre ces études.

Si S = 2, un doublement de la quantité de C02 entraine, par rapport à 1800, une augmentation de 2 °C de la température en 2100 (i.e. une augmentation de 1,2 °C par rapport à 2000), et une augmentation de 2,8 °C de la température en 3000 (i.e. 2 °C par rapport à 2 000).

Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Anonyme a dit…

L’inquisiteur est passé au Devoir. Mes 2 premiers commentaires, suite à l’article « Catastrophes annoncées » (5 déc.), de Gil Courtemanche, ont été effacés!

Comment le Québec peut-il réfléchir sérieusement sur un sujet quand des commentaires pondérés et informatifs sont effacés parce que les faits présentés ne penchent pas du « bon » côté? Le « bon » côté peut se répéter ad nauseam, lui, pourtant…

La vérité est-elle devenue un danger public au Québec?

Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Anonyme a dit…

Suite à l’article « 1570 lobbyistes à l’assaut du fédéral » de M. Francoeur, dans Le Devoir du 5 décembre, j’avais envoyé un certain nombre de commentaires. Ils ont tous été publiés, puis effacés ce soir! Il n’en reste présentement que les titres, qui disparaitront vraisemblablement dans les minutes ou les demi-heures qui suivent.

Manifestement, il y a des informations utiles et inédites (qu’on ne voit dans aucun autre médium québécois hors des blogues) que Le Devoir ne veut pas que les gens connaissent. Serait-ce une autre forme d'aveuglement pathologique? Voici ce qui reste de mes messages publiés par Le Devoir en commentaires à l'article de M. Francoeur:

Michael Laughrea
Inscrit
samedi 5 décembre 2009 14h40
Au delà des lobbyistes, il y a les faits.
« »

Michael Laughrea
Inscrit
samedi 5 décembre 2009 17h30
Au delà des lobbyistes, il y a les faits (suite)
« »

Michael Laughrea
Inscrit
dimanche 6 décembre 2009 10h07
Appel à un peu de réflexion et à un peu moins de raisonnements-réflexes catastrophistes
« »

Michael Laughrea
Inscrit
dimanche 6 décembre 2009 11h25
La référence Lindzen et Choi a encore une fois été tronquée
« »

Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Gébé Tremblay a dit…

Et moi, sur ce nouveau billet: La politique du climat par Jean-Frédéric Légaré-Tremblay, sur le site de l'Actualité, mon commentaire qui suit a été censuré :

C'est la Chine.

Là où réside et agit comme conseiller environementaliste le père du mythe du réchauffement climatique et premier président de la première conférence sur les changements climatiques en 1972, le millionaire du pétrole qui a vendu la dernière entreprise pétrolière canadienne aux américain et dont Trudeau a ensuite donné mendat d'aller acquérir Pétrofina en Belgique pour bâtir Pétro-Canada (dont il sera le directeur) afin de calmer la grogne des canadiens. Il passera L'ONU grâce à ses connections avec un industriel dont la femme a hérité d'un empire pétrolier et y développera en association avec Al Gore (alors vice président des USA) sa taxe sur le carbonne (Kyoto) en même temps qu'ils se serviront de la réputation de Gore pour mousser les actions d'une entreprise environnementale bidon commune dont ils vendront les actions au plus haut avant que tout ne s'écroule. Toujours dans le pétrole, il sera impliqué dans la fraude du Pétrole contre Nourriture par laquelle il recevra un pot de vin d'un million de dollars de Saddam Hussein. Des affaires avec des marchants d'armes saoudiens, et d'autres arnaques dont il suffit de tapper son nom sur le web pour avoir une bonne idée de l'origine et du but réels de cette arnaque mondiale qu'est le climate swindle :

J'ai nommé : le très canadian Maurice Strong.

Pas une seule fois son nom a été évoqué par les médias "main stream". Surtout pas au Canada et au Québec.

Ça donne une idée de l'omerta qui règne chez les journalistes professionels.

Gébé Tremblay

Anonyme a dit…

Quelques citations utiles, pour un débat rationnel:

« Climate models tend to overestimate the equilibrium climate sensitivity » (1)

« Ordinary least square regressions will give a bias toward high climate sensitivities » (1)

« There is a preliminary evidence of a neutral or even negative longwave feedback in the observations, suggesting that current climate models may not be representing some processes correctly if they give a net positive longwave feedback » (1) (NDLR: tous les modèles donnés par le GIEC supposent que les feedbacks nets sont positifs)

« The observed behavior of radiation fluxes implies negative feedback processes associated with relatively low climate sensitivity. This is the opposite of the behavior of 11 atmospheric models (…) Therefore the models display much higher climate sensitivity than is inferred from ERBE (Earth Radiation Budget Experiments). (2)

« ERBE data appear to demonstrate a climate sensitivity of about 0,5 ° C. » (2)

« All climate models agree as to positive feedback, and all models disagree sharply with the observations. » (2)

(1) Forster et Gregory: « The climate sensitivity and its components diagnosed from earth radiation budget data ». Journal of Climate 19: 39-52 (2006)

(2) Lindzen et Choi: « On the determination of climate feedbacks from ERBE data » Geophysical Research Letters 36: L16705 (2009)

PS: climate sensitivity = S = augmentation de température causée par un doublement de la quantité de C02 dant l’atmosphère (de 280 ppm à 560 pm). Les alarmistes nous donnent des valeurs de S probablement largement exagérées; en effet, nos méthodes de mesures ne permettent pas de fixer aisément un maximum à S.

Dr Michael Laughrea MPhil, PhD

Anonyme a dit…

Bravo!
Pour vos réponses franches à ce pseudo journaliste de TVA le 10 décembre.
Vous devriez aussi vérifier l’impacte climatologique du au changement de direction du
noyau terrestre qui fait dévier le pole magnétique vers la Sibér

Anonyme a dit…

Depuis mon jeune age jusqu'au debut des annees '70, ma memoire est qu'il faisait beaucouop plus froid et beaucoup de neige. Les annees qui suivirent, jusqu'a aujoud'hui le contraire s'est produit. Peut-etre pas tres scientifique mais je crois que a l'interieure d'un certain nombre d'annees(par exempole 100 ans) il peut y avoir des cycles. J'ai lu que dans plusieurs periode du 19iem siecle ces meme cycles se sont reproduits. Peut-on penser que l'homme est si important qu'il pourrait modifier a ce point la nature?????????je crois que non. Les Guilbeaut et Gore de ce monde on besoin d'attention alors ils se donnent de l'importance et suivent les cameras.

Un sceptique non scientifique!!!!

Anonyme a dit…

Faut-il penser que les cibles de reduction des GES que se donnent certain pays comme la Chine, la France, a Russie sont realistes...? non un gros SHOW!! Je crois la cible tant contreversee du Canada est de beaucoup plus realiste.

Anonyme a dit…

Je ne crois pas que l'homme soit le responsable du réchauffement climatique. Je crois que toute cette affaire est utilisée par la gauche politique, qui perdait mondialement du terrain depuis 2001, pour prendre du pouvoir. Cependant, je suis d'accord à ce que l'homme prenne des moyens pour réduire sa destruction de l'environnement (pollution, pêche abusive, destruction des forêt,...). Un reportage de la BBC avait déjà dénoncé toute l'affaire du réchauffement climatique : voir youtube et taper " la grande fraude du réchauffement climatique".

Anonyme a dit…

La prochaine décennie nous apportera bien des réponses sur le climat de la terre. Eh oui, les alarmes lancées par la communauté scientifique ont permis d'élaborer de nombreuses expériences et surveillances du climat. Des données satellites nous indiquent un réchauffement(NASA) et d'autres encore nous donneront de plus en plus de données (MetOp), mais sera t'il trop tard pour revenir en arrière? Il y a un risque d'emballement. Les humains ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, l'instant présent est si important. C'est pas grave si mes enfants et mes petits enfants souffrent, moi au moins j'en ai profité (sic)... Alors, dinosaures du 21 ème siècle, pensez à long terme...Le réchauffement sera subtil, lent au départ mais augmentant de façon exponentielle. De plus en plus de vapeur d'eau, de plus en plus de dégagement de méthane emprisonné depuis des millénaires, de moins en moins d'absorption du co2 par les océans et son plancton car les eaux sont de plus en plus acides et de moins en moins oxygénés(saturation). C'est quoi le problème? Pas assez d'infos ou bien on ne voit que ce qu'on veut voir? Ça va couter cher...Y en a qui vont faire de l'argent "gnan" "gnan" . Ben voyons donc, réveillez vous, on est déjà en train de se faire vider les poches par les plus gros pollueurs. On est dérangé dans son "ti" nid douillet et on ne veut pas partager les ressources? On est tous sur le même vaisseau spatial. Les humains, par leur comportement, sont en train de saborder le seul transport temporel disponible. On n'a qu'à penser à la planète Vénus et on peut voir ou mène l'effet de serre. Mais c'est loin Vénus quand on ne voit pas plus loin que la clôture de "sa" cour. On accepte tout et pourtant les moyens technologiques pour tout changer existent mais on met les ressources dans des recherches sur comment tuer le plus de gens possibles (guerres). Les humains croient encore à un paternel divin utopique qu'il n'ont jamais vu et se tapent dessus pour lui. En se faisant ils laissent mourir leur terre mère qui elle pourtant, est bien réelle. Si il y a fraude, c'est celle que nous faisons aujourd'hui, nous sommes en train de frauder nos enfants et nos petits enfants, mais c'est pas grave, nous on va avoir pris notre pied...Quel égoisme!

cyrille mani a dit…

Effectivement, long débat sur le réchauffement climatique, et très complexe.

Anonyme a dit…

Enfin des gens qui ont le même niveau d'intelligence et la même lucidité que moi. Ça fait du bien.

À ce propos, je vous invite à défendre une autre imposture de notre époque. Aussi grave que celle du climat:

http://www.alaska.net/~clund/e_djublonskopf/Flatearthsociety.htm

Continuons le combat pour défendre la Vérité et la vrai Science!