samedi 12 décembre 2009

LES GUERRIERS VERTS

Greenpeace--la Paix Verte-- devrait plutôt s’appeler Greenwar--la Guerre Verte--parce que c’est une multinationale qui fonctionne comme une armée en campagne. Ses commandos organisent des coups d’éclat, poursuivent les chasseurs de phoques sur la banquise, s’attaquent aux entreprises jugées malfaisantes envers la Nature, vandalisent un navire japonais de chasse aux cétacés et harcèlent son équipage (à Nouméa en 1998), occupent une plateforme de forage en mer du Nord, organisent des manifs agressives. Ces Guerriers Verts sont implantés dans 33 pays. Ils disposent de centaines de millions de dollars cAomme trésor de guerre pour financer leurs opérations. D’où viennent ces millions? Nul ne le sait. La journaliste Alexandrine Bouilhet qui a enquêté sur Greenpeace affirme que c’est « une multinationale verte dirigée par des financiers professionnels experts en donations anonymes et en paradis fiscaux ».






Et la démocratie n’est pas son fort. Elle fonctionne de façon autoritaire et centralisée. Ses porte-parole dans ses 45 bureaux à travers le monde sont des salariés, professionnels de l’activisme et de la désinformation. Au Québec, avez-vous déjà entendu parler d’une assemblée générale des membres de l’organisme et de l’élection d’une conseil d’administration? La réponse c’est : jamais. Le siège de Greenpeace se trouve à Amsterdam, dans un immeuble cossu, là où les grandes décisions sont prises par un état-major de quelques personnes. À Londres se situe la direction des communications. « L’organisme dispose, écrit Pierre Kohler dans son livre l’Imposture Verte, de ses propres équipes de télévision, de journaux, de librairies spécialisées, d’un studio vidéo et de laboratoires photo. L’organisation a d’ailleurs ses spécialistes en communication et sait pouvoir compter sur un très vaste réseau de journalistes sympathisants, acquis d’office à ses causes ». Enfin, à Hambourg, Greenpeace y a installé en quelque sorte son camp d’entraînement. Ses commandos, nous dit Pierre Kohler, « s’y entraînent aux techniques de l’abordage, à l’alpinisme, à la plongée sous-marine et même au port du masque à gaz ». Greenwar, vous dis-je!






Et quand Greenpeace est pris en flagrant délit de mensonge et de désinformation, elle se contente d’une lettre d’excuse et on passe à autre chose. Ce fut le cas en 1995 quand elle lança une campagne agressive contre Shell qui voulait saborder une plate forme désaffectée (appelée Brent Spar). Au dire de Greenpeace, la plate forme contenait 5000 tonnes de pétrole et 30 tonnes de matériaux radioactifs. Un commando occupa l’installation comme de vrais pirates. La réputation de Shell fut salement écorchée. Finalement, après des mois, un comité d’experts conclut que la plate forme ne renfermait aucun contaminant dangereux et que le sabordage était sans risque. Greenpeace s’en tira avec une lettre d’excuse. Signalons en dernier lieu que ces Guerriers Verts sont les mercenaires d’une idéologie radicale, selon laquelle, comme l’affirmait un des fondateurs de Greenpeace, Paul Watson ( devenu dissident), « l’Homme est le cancer de la Terre ». Il s’agit de « deap ecology », d’écologie profonde, qui divinise la Nature et qui voue aux gémonies l’humanité qui en tire des ressources.






Et voilà que « Greenwar » lance une offensive virulente contre les entreprises forestières du Québec accusées de déforestation, de pillage et de « destruction en chaîne » de la forêt boréale. Faire croire que la forêt boréale est « détruite » parce qu’objet de récolte de la part de l’industrie, est une fabulation d’une mauvaise foi et d’une malhonnêteté intellectuelle carrément abjecte. On retrouve dans cette agression tous les ingrédients de la tactique brutale de Greenpeace : des faussetés, comme d’affirmer qu’il y a déforestation au Québec alors que le taux de déforestation au Canada est de ZÉRO; des omissions, comme d’occulter la formidable capacité régénératrice de la forêt boréale; des sottises pseudo-scientifiques, comme d’ignorer que les forêts dites anciennes seront tout simplement détruites par le feu--élément déterminant dans le processus de renouvellement de cette forêt depuis ses origines il y a 10,000 ans--si elles ne sont pas récoltées; chantage de type maffieux dans le genre « vous faites ce qu’on vous dit, sinon on bousille votre réputation ».






Quiconque connaît le moindrement l’industrie forestière sait fort bien que de donner suite aux élucubrations idéologiques de Greenpeace entraînerait une baisse d’activité économique encore plus grave que celle qui résulte de la crise forestière actuelle. Le chômage s’aggraverait et les fermetures d’usines se multiplieraient dans les régions-ressources. Mais pour Greenpeeace , et pour Richard Desjardins, c’est le cadet de leurs soucis, ils s’en contrebalancent! Pour les Guerriers Verts, les travailleurs mis à pied ne sont que des dommages collatéraux d’une guerre sans pitié contre les vils exploiteurs de l’Épinette Sacrée.






Jacques Brassard -30-

11 commentaires:

Gébé Tremblay a dit…

C'est le capitalisme vert.

Il fallait trouver une autre valeur bidon pour remplacer le dollar qui s'effondre de son endettement irrécuppérable.

Du mythe du dollar papier au carbone. Du gaz. Prout !

De la nouvelle spéculation pour l'oligarchie.

Pas un seul journaliste québécois n'ose aborder cette information :

http://www.centpapiers.com/maurice-al-le-chicago-climate-exchange/5378/

Anonyme a dit…

Greenpeace est une ONG (organisation non gouvernementale) au même titre que le Parti Québécois et l'Action Démocratique le sont présentement (ils ne sont pas au pouvoir; quand ils seraient au pouvoir, ils deviendraient organisations gouvernementales): Greenpeace est une organisation essentiellement politique, comme les partis d'opposition dans les régimes démocratiques ou non démocratiques.

Sauf que... un bon esprit critique animent les journalistes face aux dires des partis d'opposition, mais ces mêmes journalistes boivent ce qui provient des ONG comme si ces ONG étaient des Académies des Sciences ou des Instituts de Recherche Scientifique.

Ce 2 poids 2 mesures journalistique doit cesser. On peut mettre sur un piédestal une Académie des Sciences ou un Institut de Recherche Scientifique. Pas une ONG typique.

Dr MIchael Laughrea MPhil. PhD

Gébé Tremblay a dit…

@Michael Laughrea

Greenpeace, comme les autres plus importantes ONGs sont les représentantes de l'état civil (les citoyens contribuables) aux négociations de l'ONU. Elles sont donc des représentativités non élues dans un gouvernement mondial de dirigeants non élus.

Nos gouvernements élus doivent maintenant obéir à ce gouvernement mondial.

Le financement de ce gouvernement mondial se fera en partie par les revenus mirobolants de la taxe sur le carbonne.

Quant à votre suggestion que les ONGs sont véritablement des Organisations Non Gouvernementales, je vous apprend que les ONGs canadiennes Alternatives et Kairos sont en pleine campagne de sensibilisation d'opinion publique pour dénoncer le gouvernement Harper qui a décidé de ne pas renouveller leurs subventions. Des subventions de plusieurs millions qui représentaient 75% de leur fonds de fonctionnement. Donc avec l'argent des contribuables sans égards à leurs positions politiques.

Des ONG, hein ?

simon a dit…

en feu jacques brassard!
j aime cette flame

Anonyme a dit…

Et bien ...ces écolos grimpés ici et accrochés par là sont de vrais de petits singes ! C'est une amusette que j'aime bien regarder aux news. Mais sur le toit du parlement, alors là, fallait le faire ! Chapeau aux dresseurs de singe !

Cependant, j'avoue avoir été un fervent croyant écologiste jusqu'à tout récemment. J'ai été enrôlé par des amis et des collègues. Ouais ... j'ai été endoctriné grave par la clique verte. Par chance et hasard, je suis tombé sur une page du Quotidien ou Jacques élaborait sur le réchauffement. Je me suis renseigné aussi et j'ai cessé d'être un singe.

Mais tout de même, ils m'ont bien eu ! Mais c'est qu'ils savent y faire ces écolos ... Chaque litre d'essence tuait peu à peu mes deux enfants que j'adore. Les arrêts aux stations d'essence devenaient de réels tourmentes pour ma conscience ...Quel père peut bien vouloir tuer ces enfants ? Mes vingt cordes de bois étaient des bombes latentes et endormies dans le froid de l'hiver. Brûler du bois devenait un geste criminel pour toute la race humaine. Je n'étais qu'un vil tueur. Évidemment ma dévotion d'alors à la cause a vendu la Jeep et aussi les cordes de bois. Oui, j'étais complètement 'brainwashé' et, en bon petit singe, j'ai obéi aux maîtres.

Ce qui est amusant avec les singes, c'est qu'on peut les dresser comme on veut avec un peu d'expérience et de doigté. Ce sont de pauvres petites bêtes innocentes et stupides. En ai-je contre les gens qui ont été stupides comme moi ? Non, nullement. Mais plutôt en ai-je contre les dresseurs de singe ...

Hier au Téléjournal, je regardais les manifestations soi-disantes pacifistes des écolos à Copenhague et force est avouer que je ne suis pas le seul à avoir été 'brainWashé' ...

A Chateauneuf

Gébé Tremblay a dit…

De plus, par quel organisme gouvernemental ces deux "ONG", Alternatives et Kairos, recevaient-elles les million$ en taxes des citoyens canadiens ?

L'ACDI !

Qui a créé l'ACDI et en fut le premier directeur ?

Monsieur Pétro-Canada - Taxe du Carbonne lui-même, MAURICE STRONG !

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/02/10/maurice-al-le-chicago-climate-exchange/

Fernand se déchaine a dit…

Notre bon curé Guilbault est passé par Greenwar...

Ses seuls faits d'armes sont d'avoir grimpé la tour du CN à Toronto. Wow quel scientifique...

Maintenant il veille à construire son temple vert, la Maison du développement durable (norme leed, mon cher)...

Pour ce faire comme tout bon curé qui se respecte, il quête pour la maison verte. Voici ce qu'il a récolté jusqu'à maintenant.

D'abord l'Hydro a fourni un terrain au centre ville de Montréal dont la valeur imposable au rôle de la ville au moment du don était de 1,3 million. Ils ont signé un bail emphythétique de 1$ sur 50 ans.
http://blog.amigoexpress.com/?m=200606

En 2008, l’emplacement de la Maison du développement durable a été grandement bonifié par l’annonce de la Ville de Montréal et des gouvernements du Québec et du Canada, qui ont confirmé des investissements de 120 millions de dollars pour faire du quadrilatère autour de la Place des Arts une plaque tournante des arts et de la culture en Amérique. Des parcs y seront aménagés, dont le Parc Hydro-Québec, adjacent à la Maison.
http://equiterre.info/site/rapportannuel/fr/mdd

On veut y construire un édifice de 7 étages et déjà la Ministre "Gaïa" Beauchamps a fait sa part avec une subvention de 7 millions.

http://www.mddep.gouv.qc.ca/infuseur/communique.asp?no=1221

Ce qui a entrainé des dons de 250,000$ de Bell et de 750,000$ de Rona, etc... On fait même une campagne de souscription publique pour payer cash la maison des verts. Ça ressemble au projet de Vivre en Ville à Québec : Le Centre de l'Environnement qui a eu pour plusieurs millions d'aide des trois paliers du gouvernement.

Entre temps il est allé se ressourcer à Copenhague sur le bras de qui ???

Gébé Tremblay a dit…

8 million$ de deniers publics et 1 million du privé (Bell et Rona).

C'est un bon exemple à petite échelle de l'arnaque climatique qu'on veux nous "imposer".

Un palmares des États pollueurs sur une liste de pays, quand dans les faits ce sont les multinationales privées qui polluent. Aucune liste-palmares de ces multinationales biensûr.

Ce sont les États (les contribuables) à qui ils préparent la facture.

Faites le tour des discours des Steven Guilbeault et consorts, ils se résument presqu'exclusivement à des revendications envers les gouvernements, municipalités et politiciens qui pour avoir la paix et une image "verte" délient les cordons des deniers publics pour Équiterre ou autres maisons vertes.

Faites une recherche Google avec Steven Guilbeault, Équiterre et par exemple Barrick Gold, la multinationale "canadienne" sans doute la plus polluante qui soit et vous n'obtiendrez aucun lien direct entre eux. Pas une fois Guilbeault ou Équiterre n'ont seulement nommé Barrick Gold.

Non, Équitère ne s'attaque pas aux grands pollueurs, il s'attaque aux institutions publiques qui délient plus promptement les cordons de la bourse des contribuables.

Et c'est exatement ce que représente l'arnaque de Copenhague à l'échelle mondiale.

Anonyme a dit…

Toujours génial de vous lire, M. Brassard. Vous avez frappé dans le mille avec votre article sur «GreenPEACE».

Signé une Québécoise francophone blanche chrétienne qui a assez d'instruction scientifique pour avoir été capable de déceler l'arnaque verte...

Robert Lesage a dit…

Nous les Québécois nous aimons bien et surtout donnons notre aval aux pseudo-scientifiques qui nous endorment avec leurs théories appuyées sur des faussetés maintes fois répétées. Une fausseté même redite ad nauseam par nos médias en mal de scénarios cataclysmiques pour notre pauvre terre donnent du crédit à des gens sans même avoir la décence de vérifier les compétences de leurs interlocuteurs.

Steven Guilbeault est à la climatologie ce qu'Adrien Gagnon est à la médecine. ;o)

keejee a dit…

Greenwar fait de plus en plus d'adepte au Québec.
Étant donné que "Occupation double et tout le monde en parle" sont les émission les plus regardées ça ne me surprend pas du tout.