UN AVEU DE TAILLE
Je me dois de le dire, même si ça va
courroucer les curés du réchauffisme, car c’est une grosse nouvelle : le
président du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), haut
lieu de l’orthodoxie climatique qui cible l’être humain comme responsable du
réchauffement, Rajendra Kumar Pachauri (c’est un Indien) a déclaré sans
équivoque «qu’il n’y a pas de réchauffement depuis 17 ans».
C’est là une déclaration peu banale.
Pachauri est le Grand Manitou du GIEC. Et le GIEC, depuis sa naissance, au
début des années 90, a toujours affirmé que l’être humain et ses activités émettrices
de CO2 étaient à l’origine du réchauffement climatique. Et comme la teneur en
CO2 dans l’atmosphère ne cessait d’augmenter, la température globale de la
Terre ne cesserait elle aussi d’augmenter. Tel est le mantra indépassable. Vous
me suivez!
Le GIEC, présidé par M. Pachouri, a
eu recours à des modèles informatiques pour valider le credo. Et, sans
surprise, tous les modèles prévoyaient une hausse continue des températures, le
tout accompagné de catastrophes et de calamités : hausse du niveau des
océans, évènements climatiques extrêmes, fonte de la banquise arctique,
disparition des ours polaires, invasion de moustiques etc.
Et voilà que le patron du GIEC nous
annonce qu’il n’y a pas de réchauffement depuis 17 ans. Le fait est confirmé
par le centre de données Hadley qui, lui, parle de 18 ans sans réchauffement.
Enfin, les résultats provenant des satellites indiquent qu’il n’y a aucune
élévation de température depuis …23 ans.
Avez-vous une petite idée des
conséquences d’un tel constat? Ça signifie simplement que toutes les
prédictions des modèles informatiques sont fausses, nulles et non avenues.
Et le Dr Pachauri d’ajouter
«qu’aucune question ne devrait être tabou dans le débat public puisque la
science se développe sur la base de questionnement».Voilà un aveu de taille! Et
tout un virage! Jusqu’à maintenant, les gourous du réchauffisme (Al Gore et
compagnie) et leurs sous-fifres ne
cessaient de nous claironner que la science climatique était établie et que le
débat était clos. Et voilà que désormais le doute et le scepticisme font de
nouveau partie de la démarche scientifique en matière de climat. Les faits et
les observations ont eu raison des dogmes.
Et si les modèles sont faux,
qu’advient-il des politiques (règlements, contraintes, taxes, redevances,
marché du carbone) fondées sur des prévisions démenties par les faits?
N’oublions que de telles politiques
implantées partout en Occident se traduisent par des dépenses de fonds publics
de plusieurs milliards de dollars. À quoi ça sert de forcer les citoyens et les
entreprises à réduire leurs émissions carboniques si le CO2, non seulement
n’est pas un gaz polluant et qu’en plus
d’être un gaz indispensable à la vie, il
n’est pas le facteur déterminant des
changements climatiques.
Ne convenez-vous pas que les
gouvernements, devant ces faits confirmés par le GIEC lui-même, devraient se
garder «une petite gêne» avant de multiplier les contraintes et les
prélèvements fiscaux en matière de climat? Prudence et gros bon sens seraient
de mise au sein de la classe politique. Malheureusement, cette dernière continue
d’être secouée par l’hystérie carbonique
qui l’empêche de suivre l’évolution de la science climatique.
Il faudra bien qu’un jour, elle
retombe les pieds sur terre. Ce jour-là, elle aura des comptes à rendre pour
avoir sombré dans le catastrophisme et fait un mauvais procès à l’humanité en
l’accablant de crimes qu’elle n’a pas commis.
Jacques Brassard
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