Que de pleurs et de grincements de
dents chez les escadrons et le clergé écolos à la suite de la mise au tombeau
du protocole de Kyoto! Ce traité international, rappelons-le, qui devait sauver
la planète du terrible réchauffement d’origine anthropique (c’est-à-dire
provoqué par les émissions humaines de CO2, y compris, je présume, leur
respiration et leurs flatulences) s’est révélé un échec total.
Les classes politiques de tous les
pays liés par ce traité avaient beau s’évertuer à claironner des engagements de
réduction de ce «gaz infernal» (en fait, parfaitement inoffensif, non-polluant
et essentiel à la vie), ces objectifs n’étaient jamais respectés. C’était, bien
sûr, le cas du Canada.
Du temps des Libéraux, Stéphane Dion,
qui porte toujours la défroque du Verdoyant exemplaire, n’a même pas réussi à réduire le niveau des émissions de CO2,
encore moins à empêcher qu’il augmente. Il en fut de même sous le gouvernement
conservateur.
Et c’était inéluctable. Aussi
longtemps qu’on n’aura pas trouvé
d’autres sources d’énergie que les hydrocarbures (oubliez les vire-vent comme
filière de remplacement), tout développement et toute croissance économiques
entraîneront inévitablement un plus grand recours aux énergies fossiles et, par
conséquent, une hausse des émissions de CO2.
Quel gouvernement responsable va
consentir à la décroissance (avec ses effets dévastateurs sur les
investissements et l’emploi) dans le seul but de réduire les émissions d’un gaz
dont on est de moins en moins certain qu’il constitue le facteur déterminant
des changements climatiques? En connaissez-vous un? Celui du Québec,
assurément, qui continue toujours de se complaire dans une posture écolo «pure
et dure» en contraignant les entreprises à s’intégrer dans un marché du carbone
qui serait le seul en Amérique (celui de Chicago, si cher au Grand Gourou Al
Gore, à cessé d’opérer), ce qui affectera gravement leur compétitivité (les
droits d’émission n’étant pas gratuits).
Il n’y a que les États européens
qui dépassent le Québec dans le peloton des pays saboteurs de leur propre
économie.
Le gouvernement Harper, lui, a décidé
de mettre un terme à l’hypocrisie en matière de politique climatique. Persister
dans la glorification de Kyoto, alors qu’il est parfaitement conscient que les
objectifs de ce traité sont inatteignables, constitue pour M. Harper une
gigantesque tartufferie dont il ne veut plus être un acteur. Bravo! Voila pourquoi
il a décidé de procéder aux funérailles et à l’enterrement du Protocole.
Sa position est tout à fait logique.
Et tenter, comme Daniel Turp et ses acolytes, de la faire désavouer par les
tribunaux, est d’un ridicule consommé. Quelle est donc cette position qui a
conduit au refus de maintenir sous respirateur l’accord de Kyoto? S’il est
vrai, nous dit M. Harper, que les émissions humaines de CO2 provoquent un
réchauffement catastrophique (c’est une hypothèse de départ), alors il faudrait
que TOUS LES PAYS SANS EXCEPTION soient assujettis aux mêmes contraintes de
réduction de CO2. Or, comme c’est loin d’être le cas, alors pas de Kyoto 2!
Logique! Il est utile de signaler que c’est là aussi la position des États-Unis
qui, eux, n’ont même pas ratifié Kyoto 1 (le Sénat, du temps de Clinton et d’Al
Gore, l’avait unanimement rejeté).
Et si en plus, on tient compte du
fait que, malgré les Grands- Messes et le tourisme climatiques, les fondements
scientifiques du réchauffisme s’effritent, la position de M. Harper est
pleinement justifiée.
Jacques Brassard
18 commentaires:
La logige c'est pas vendeur électoralement au Québec.
Respecter l`intégrale de Kyoto ferait tellement de dommages à l`économie que les citoyens se révolteraient et feraient passer les révoltés de 1968 pour des enfants d`écoles.
Aucun parti va respecter Kyoto et même pas proche en plus. L`Opposition ment pour avoir des votes faciles envers une très grande tranche de la population innéduqué qui s`est berner par les Al Gore et autres tristes sir prêts à s`enrichir en appauvrissant et en rendant misérable la vie de millions pour pas dire milliards de personnes.
Chose que je ne savais pas, les relevés du taux de CO2 sont fait à l'observatoire de Mauna Loa à Hawaï, un volcan en activité qui doit émettre lui-même une bonne quantité de CO2. Ça sent l'arnaque à plein nez. C'est comme relever le CO2 à la sortie du pot d'échappement d'une auto et dire que ça représente le taux de CO2 de l'atmosphère.
De plus les réchauffistes ne tiennent pas compte de la vapeur d'eau, du rayonnement solaire, de l'axe de rotation de la Terre et de la variation de l'excentrement de l'orbite terrestre.
Excellent billet, comme d'habitude.
que des faussetés dans votre texte.
le CO2 est toxique à 5000 ppm et plus (consulter le site de l'IRSST).
L'humain rejette du CO2 de sa respiration ça ne doit pas être si bon de le garder dans nos poumons.
Les flatulences d'humains ou d'animaux rejettent CO2 mais aussi Méthane (CH4) et Mercaptans (H2S) quand ça sent les oeufs pourris. Je ne sais pas si vous saviez mais ces gazs sont encore plus toxique à basse concentration que le CO2.
avec la combustion de combustible fossile il y a emission de composés secondaires qui eux réduise la qualité de l'air.
Qu'est-ce qu'un réchauffement catastrophique selon vous ?
à partir de quand est-ce qu'on peut penser qu'on perd le contrôle ? c'est un fait établi que la température a augmenté de presqu'un degré depuis les années 1950-60. pourquoi vous n'en parlez pas ?
C'est la nouvelle zélande ou l'australie qui ont amorcé un marché du carbone récemment ?
Le marché du carbone en europe représente qu'elle valeur ? 15 Milliards au moins que j'avais appris voilà près de deux ans.
Le Québec et la Californie ont aussi parti un marché du carbone pour les grosses industries. Au québec les libéraux et les péquistes ainsi que QS sont d'accord avec le marché du carbone ça fait pas mal de politicien qui s'entende sur ce point.
Est-ce que le geste de Harper de se retirer de Kyoto suit les règles parlementaires ? Est-ce qu'en se retirant unilatéralement ce n'est pas là qu'il s'expose à avoir à payer des pénalités monétaires très élevés ?
l'industrie des éoliennes est en expansion de 20, 25 % par années ce n'est pas rien. S'aviez vous que l'industrie Marmen de Trois rivières emplois 800 employés pour fabriquer les tours des éoliennes ce n'est pas rien.
Vous devez être content d'apprendre que le PQ vienne de recruter M. Daniel Breton un environnementaliste reconnu ?
En passant je n'ai employé aucun adjectifs à caractère négatif pour décrire juste des faits contrairement à ce que vous faites en tentant de ridiculiser les personnes qui ne sont pas de votre avis et ce qui démontre votre niveau de compréhension des faits (très faible)!
Yves B.
Les syndicaleux-gauchistes- verts veulent des augmentations de salaires et des pensions généreuses tout en ayant Kyoto qui tue la croissance économique. Allez comprendre quelque chose dans la logique des syndicaleux-gauchistes québécois !
@Yves B.
Laissez-moi répondre à vos remarques:
«L'humain rejette du CO2 de sa respiration ça ne doit pas être si bon de le garder dans nos poumons.»
Le CO2 est un produit de la combustion (activité cellulaire). On rejette donc le gaz carbonique par les poumons pour reprendre de l'oxygène et continuer le cycle. Ce n'est pas un polluant pour autant.
«avec la combustion de combustible fossile il y a emission de composés secondaires qui eux réduise la qualité de l'air.»
Oui, et ceux-ci (considérés comme des polluants) ont été grandement réduits depuis des décennies. Il en reste encore, et c'est à cela que l'on doit continuer de s'attaquer pour rendre la combustion fossile plus propre. Le CO2 est impossible à éliminer de la réaction de combustion, mais au moins ce gaz n'est pas un polluant (sauf aux yeux de ceux qui veulent l'utiliser à des fins politiques)
«c'est un fait établi que la température a augmenté de presqu'un degré depuis les années 1950-60»
Elle a augmenté depuis qu'on est sorti de la miniglaciation, soit 1850 (fort heureusement!). Elle a monté à peu près autant dans la première partie du 20e siècle (1910-1945), puis redescendu pour atteindre un creux dans les années 60, avant de remonter à nouveau de façon significative à partir de 1975. Depuis le 21e siècle, c'est le statu quo.
«C'est la nouvelle zélande ou l'australie qui ont amorcé un marché du carbone récemment ?»
L'Australie a imposé une taxe carbone (pas un marché). Gaillard (la première ministre), l'a fait malgré l'opposition des 2/3 de la population, et malgré sa promesse électorale de ne pas le faire. Depuis, il a y une grogne populaire. L'économie australienne va souffrir considérablement pour aucune modification du climat mesurable. Les écolos nous vantent le fait que l'Australie prend les devants, nous présente la chose comme un modèle, mais il n'y a rien à envier.
«Le marché du carbone en europe représente qu'elle valeur ? 15 Milliards au moins que j'avais appris voilà près de deux ans.»
Oups, il faudrait vous mettre à jour. Les marchés du Carbone sont en dégringolade, et celui des États-Unis (CCX) a même fermé.
@Yves B.
La suite...
«Le Québec et la Californie ont aussi parti un marché du carbone pour les grosses industries»
En fait, il ne reste qu'eux. Les autres ont regardé ce qui se passe ailleurs et ont fait marche arrière. Trop bête pour regarder plus loin que notre cour (sauf notre chère Californie), ou trop bête pour s'informer autrement que via nos médias écolo-gauchistes, on y a de plus belle... Voyez mon billet à cet effet: http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2011/12/21/le-quebec-et-la-bourse-du-carbone
«Au québec les libéraux et les péquistes ainsi que QS sont d'accord avec le marché du carbone ça fait pas mal de politicien qui s'entende sur ce point.»
Ce ne sont pas les politiciens qui vont en faire les frais, mais les contribuables (ils n’en ont rien à cirer). Eux, ils sont là pour le capital politique, et au Québec, après des années de lavage de cerveau par Guilbault et ses semblables, ont ne voit que du vert et c’est ce qu’ils nous font miroiter pour avoir nos votes.
«Est-ce que le geste de Harper de se retirer de Kyoto suit les règles parlementaires ? Est-ce qu'en se retirant unilatéralement ce n'est pas là qu'il s'expose à avoir à payer des pénalités monétaires très élevés?»
Vous pensez qu'il n'a pas calculé l'impact? Il sait très bien que le Canada pourrait avoir une pénalité, mais que celle-ci sera de loin inférieure au gaspillage si l'on continue d'aller de l'avant avec cette arnaque. Un jour, nous le remercierons pour cela.
«l'industrie des éoliennes est en expansion de 20, 25 % par années ce n'est pas rien.»
En expansion parce que largement subventionnée, pas parce que c'est rentable ou efficace. Cette expansion va nous couter très très cher, pour une énergie très peu efficace.
«S'aviez vous que l'industrie Marmen de Trois rivières emplois 800 employés pour fabriquer les tours des éoliennes ce n'est pas rien.»
Comme partout ailleurs sur la planète (L'Europe étant largement en avance pour témoigner), les contrats sont ensuite donnés à la Chine, qui profitent des sous des contribuables occidentaux.
«En passant je n'ai employé aucun adjectifs à caractère négatif pour décrire juste des faits contrairement à ce que vous faites en tentant de ridiculiser les personnes qui ne sont pas de votre avis et ce qui démontre votre niveau de compréhension des faits (très faible)!»
En effet, et je fais de même. Vos arguments ne sont pas plus convaincants pour autant.
«Le Québec et la Californie ont aussi parti un marché du carbone pour les grosses industries. Au québec les libéraux et les péquistes ainsi que QS sont d'accord avec le marché du carbone ça fait pas mal de politicien qui s'entende sur ce point.»
en quoi des politiciens qui n'ont un seul but, soit de se faire ré-élire ont ils une quelquonque formation scientifique? conbien de millions d'années nous faudra t-il pour atteindre 5000 ppm? avant d'etre mortel?
De toute manière, il est beaucoup plus logique et électoralement vendable de lutter contre la vraie pollution, comme les émanations de méthane et de "black carbon", par exemple. Ainsi, on fait d'une pierre deux coups: on combat une vraie pollution et en même temps, on lutte contre deux produits qui contribuent au réchauffement climatique, le méthane étant un gaz à effet de serre beaucoup plus efficace qu'un non polluant comme le C02.
Méthane: pollution, c'est clair.
Fumée ("black carbon"): pollution, c'est clair.
C02: nourriture pour les plantes, pas de la pollution, du moins pas plus que de l'eau de source.
Verdoyant: un faux écolo. Les vrais écolos savent s'occuper de la vraie pollution sans y ajouter des connotations politiques, contrairement aux verdoyants.
Pourquoi les verdoyants ne s'intéressent-ils pas à la pollution par la méthane et par la fumée? Parce que les plus grandes sources de fumée sont l'Asie, l'Amérique Latine et l'Afrique. Les USA émettent 6 % de la fumée mondiale et 21 % du C02 mondial.
Le verdoyant a un but: s'acharner contre les USA au lieu de s'acharner contre les vrais problèmes. C'est pourquoi il a choisi le C02 comme cheval de bataille au lieu de la fumée! Il se préoccupe moins du méthane, qui est pourtant 75 fois plus puissant que le C02 en tant que gaz à effet de serre, parce que 20 % et 35 % des émanations mondiale de méthane viennent de la culture du riz et des animaux de ferme, respectivement. Or, les USA produisent peu de riz et ne sont pas un haut lieu de concentration d'animaux de ferme. Donc... vous avez compris le reste!
La quantité de méthane dans l'atmosphère est 150 % plus élevée qu'en 1800.
La quantité de C02 est 39 % plus élevée qu'en 1800.
Le verdoyant le sait bien. Mais comme son raisonnement est politique et altermondialiste avant tout, il ferme les yeux (relativement) sur le méthane et concentre toute ses énergies sur le C02!
Pas étonnant que les pays du Tiers-Monde signent à deux mains tous les Kyoto de ce monde: Kyoto diabolise les USA et détourne le regard des sources de méthane et d'émanations de fumée, qui sont principalement au Tiers-Monde (feux de forêts, feux de savanne, charbon utilisé pour cuire la nourriture, moteurs diesel, culture du riz, animaux de ferme, etc.)
A Yves B: la concentration de C02 est de 390 ppm, ce qui est excellent pour les plantes. Tout, y compris l'eau, est éventuellemt toxique à de hautes concentrations, comme 5 000 ppm pour le C02. Le C02 n'a augmenté que de 110 ppm depuis 1800, et il augmente présentement de 2 ppm par an. A ce rythme, ça prendrait 2 300 ans pour atteindre 5 000 ppm. Ne vous inquiétez donc pas: les ressources en pétrole seront très probablement entièrement vidées d'ici 100 ans.
Cela veut dire que si on ne fait rien, le C02 plafonnera à quelque chose comme 600 ppm.
Le verdoyant est tellement désaxé qu'il nomme "changement climatique" les risques d'inondations plus élevés conséquents à la construction de toute route ou chemin.
Mise en contexte: la constuction de toute route a pour conséquence une augmentation des inondations en aval, à cause des fossés qui favorisent l'évacuation plus rapide de l'eau de pluie?
Autre mise en contexte: la construction de plusieurs ponts favorise les inondations en rétrécissant artificiellement la largeur de la rivière: pose de piliers dans la rivière et pose de béton dans la zone inondable de la rivière.
Comment le verdoyant nomme-t-il les inondations plus fréquentes et tout à fait prévisibles qui découlent de ce développement humain?
Vous l'avez deviné! Il nomme "changement climatique" l'inondation conséquente à la construction du pont!
Les journalistes de calibre moyen et inférieur tombent constamment dans de tels panneaux béants tendus par les verdoyants. Ainsi que les journalistes de calibre supérieur mais motivés surtout par l'activisme altermondialiste ou victimaire.
à Yves Pelletier et tout les autres qui m'ont répondu et qui ont l'air d'en savoir beaucoup ::) ??
les bilans GES sont toujours faits en tenant compte de six gazs à effet de serre dont le CO2, CH4 et N2O.
Est-ce que c'est nécessairement toxique aux concentration présente dans l'air c'est une autre chose.. mais c'est quand même relier.
Je veux juste signifier que l'utlisation des combustibles fossiles sont en augmentation au niveau mondiale. Est-ce à dire que la qualité de l'air diminue... je le pense
il y a augmentation de la température au niveau terrestre (continent) mais aussi au niveau des océans (chaleur) et là je ne suis pas certain que ça correspond au donné de M. Pelletier. En fait le réchauffement serait encore plus marquant au niveau des océans et les océans représente une surface et une masse beaucoup plus importante que la surface des continents.
ça fait combien de mois d'affilé que la moyenne des températures mensuelles est supérieur à la normale au québec ?
Quand j'ai dit que nous rejetions le CO2 de nos poumons c'était juste pour donner une image en contrepartie à l'affirmation de dire que le CO2 n'est pas toxique. Je sais que le niveau intéressant pour les plantes n'est pas le même que pour les humains. Par exemple les serriculteurs dopent l'environnement des serres à 1000 ppm pour augmenter leur rendement. Mais ce n'est pas vraie pour nos maisons ::) !! Mais je préfère respirer de l'air avec le moins de CO2 possible, mais cela c'est ma préférence !!
Le CO2 a un effet sur l'acidification des eaux et la vie aquatiques (production pêches)... personnes en parle
C'est certain que personnes ne peut dire qu'elle est l'effet exacte de l'augmentation du CO2 sur les températures (chez vous ou ailleurs). Est-ce un effet linéaire ? est-ce relié à la variation du cycle solaire ?
Et le marché de l'europe parlant de mettre à jour... n'est pas le plus important ? Il y a aussi le marché de gré à gré entre entreprise qu'est-ce que vous en savez ??
Quand on investi dans l'éolien on tient compte de tout les impacts parce que ça n'a pas d'impact sur la qualité de l'air. Tout les coûts des combustibles fossiles ne sont pas compté actuellement !
Ceux qui investissent actuellement vont prendre les devants dans la nouvelle économie verte c'est sage de la part de l'australie contrairement au Canada qui va rater le train !
Faut prendre les donnés dans son ensemble avoir une vision d'avenir....
Yves B.
@Yves B.: nous en savons beaucoup, incluant la grammaire, l'orthographe et les accords des noms, verbes et adjectifs. Vous devriez nous imiter...
Nous savons aussi que 9 pays subventionnent l'essence au lieu de la taxer! Ils sont tous au Tiers-Monde. Les écolos devraient les viser prioritairement au lieu de s'acharner sur un Canada qui fait amplement sa contribution environnementale en taxant sévèrement l'essence.
J'en profite pour publier ici 2 commentaires qui ont été publiés, puis EFFACÉS, par la police de la pensée du Devoir:
lundi 9 janvier 2012 10h49
Les effets positifs de l'anthropocène
Selon des scientifiques de University College (Londres), de Cambridge, et de l'Université de Floride, la prochaine ère glaciaire pourrait être retardée de dizaines de milliers d'années grâce aux gaz à effet de serre générés par l'homme. (Nature Geoscience le plus récent.)
Retarder de plusieurs dizaines de milliers d'années une ère glaciaire dont la durée serait d'environ 100 000 ans, c'est très positif, même si cela peut s'accompagner de quelques tribulations au cours des 100 prochaines années.
Tribulations qu'il faut relativiser: si un réchauffement climatique défavorise les épinettes blanches, épinettes noires et sapins baumiers du Sud du Québec (parce que c'est leur limite Sud), il favorise les chènes, noyers, caryers, pins blancs, érables à sucre, érables rouge, érables argentéa, etc., dont le sud du Québec est la limite nord.
Notre symbole, la feuille d'érable, n'en deviendra que plus représentatif!
Il n'est pas question d'encourager la production de CO2, mais on devrait cesser ce sensationnalisme de pacotille qui consiste à n'y voir que des effets néfastes.
Visons les 9 pays qui subventionnent l'essence avant de pointer du doigt la production de pétrole en Alberta.
mardi 10 janvier 2012 08h47
Avantage de l'anthropocène
Il y a un bon article dans cyberpresse sur le fait que nous allons éviter la prochaine glaciation imminente grâce au réchauffement climatique créé par notre production de C02:
http://www.cyberpresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201201/10/01-4484349-la-fin-des-glaciations.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers
@Yves B.
Mon cher, il faudrait vous renseigner ailleurs qu'auprès des écolos... et consulter les données au lieu de croire aveuglément aux balivernes des médias alarmistes comme LaPresse, The Gazette et Radio-Canada.
«à Yves Pelletier et tout les autres qui m'ont répondu et qui ont l'air d'en savoir beaucoup ::) ??»
Clairement plus que vous, en tout cas :-)
Dans le cas du réchauffement, cela fait 5 ans que je suis à fond dans le sujet. J'ai passé du carbocentriste (celui qui croit au rôle prépondérant de l'homme) à un sceptique du réchauffement catastrophique d'origine humaine, et ce, parce que j'ai osé aller au-delà des titres alarmistes de nos médias partisans. Ce fut un choc de découvrir à quel point les médias nous trompent... À quel point la science n'est pas aussi certaine qu'on voudrait nous le faire croire, et que tout repose sur des modèles en fin de compte.
Vous avez beaucoup de lecture à faire si vous voulez argumenter convenablement. Mais parce que cette réplique est trop facile, je répondrai quand même à certaines de vos dernières remarques...
[...]
«Est-ce que c'est nécessairement toxique aux concentration présente dans l'air c'est une autre chose.. mais c'est quand même relier.»
Tout est nocif, à une certaine dose (même l'eau peut nous tuer!). C'est une question de concentration. Votre argumentaire sur la concentration de CO2 qui devient nocif n'est donc que poudre aux yeux et n'a rien à voir.
«Je veux juste signifier que l'utlisation des combustibles fossiles sont en augmentation au niveau mondiale. Est-ce à dire que la qualité de l'air diminue... je le pense»
Je le pense? Mmmm...Pas très scientifique, plutôt un acte de foi. La qualité de l'air dans les villes occidentales s'est grandement améliorée (par exemple New York ou Londres) depuis des décennies, et ce malgré une plus grande concentration de véhicules...
«il y a augmentation de la température au niveau terrestre (continent) mais aussi au niveau des océans (chaleur) et là je ne suis pas certain que ça correspond au donné de M. Pelletier. En fait, le réchauffement serait encore plus marquant au niveau des océans et les océans représente une surface et une masse beaucoup plus importante que la surface des continents.»
Les océans représentent environ 70% de la superficie du globe, et se réchauffent moins vite que l'air. Les stations de mesures terrestres sont presque exclusivement dans les villes (surtout aéroports). Les villes représentent 2% du globe. L'effet de chaleur urbain est supposément pris en compte correctement, mais comme les méthodologies ne sont pas publiés, difficile de confirmer.
«ça fait combien de mois d'affilé que la moyenne des températures mensuelles est supérieur à la normale au québec ?»
Vous croyez que le Québec représente la tendance du globe? Par exemple, l'année dernière fut assez froide au niveau global, mais le Québec, par sa position géographique en lien aux courants-jets, fut relativement épargné. Même si la température globale ne veut rien dire, sachez qu'elle est au beau neutre depuis plus d'une décennie.
«Par exemple les serriculteurs dopent l'environnement des serres à 1000 ppm pour augmenter leur rendement.»
En effet, car le CO2 augmente la croissance et la résistance aux maladies et à la sécheresse chez les végétaux. Le CO2 est la base de la vie sur Terre. À moins de 200 ppm, beaucoup de plantes cessent de croître.
«Mais je préfère respirer de l'air avec le moins de CO2 possible, mais cela c'est ma préférence !!»
N'ayez craintes, le CO2 ne constitue qu'une infime portion de l'air, soit 0.039%. De ce chiffre, environ 4% est d'origine humaine. Et si vous étouffez, ouvrez la porte ou une fenêtre, vous aiderez les plantes avoisinantes et prendrez une bouffée d'oxygène (qui lui aussi est fatal à trop grande dose, mais pas de danger au taux courant dans l'air).
@Yves B.
Suite et fin...
«Le CO2 a un effet sur l'acidification des eaux et la vie aquatiques (production pêches)... personnes en parle.»
Non, car c'est une plus grande foutaise que le réchauffement par l'homme. En fait, l'effet d'acidification (il faudrait plutôt parler de neutralisation, car les océans sont basiques) est pratiquement impossible à mesurer globalement, tellement il est variable et que les échanges de masses d'eau viennent brouiller les cartes. Le pH varie localement de façon brusque entre le jour et la nuit dans les régions où il y a des coraux, et ils s'en portent bien. Les poissons voyagent dans des zones qui fluctuent en terme de pH, bien plus que ce qu'on prédit dans 100 ans, et cela ne les dérange pas. Les mollusques ont plus de facilité à se faire une carapace, contrairement à ce qu'on prédisait. L'acidification est une porte de sortie pour les alarmistes qui n'arrivent plus à vendre le réchauffement, mais les preuves son encore plus minces.
«C'est certain que personnes ne peut dire qu'elle est l'effet exacte de l'augmentation du CO2 sur les températures (chez vous ou ailleurs). Est-ce un effet linéaire ? est-ce relié à la variation du cycle solaire ?»
L'effet est logarithmique. Il faut ajouter de plus en plus de CO2 pour le même effet sur la température. Le cycle solaire n'a rien à voir avec le CO2, il influence la formation de nuages par les rayons cosmiques (Svensmark? CLOUD? il faut lire un peu mon cher...).
«Et le marché de l'europe parlant de mettre à jour... n'est pas le plus important ? »
La taille n'a rien à voir avec le gage de succès. Solyndra était l'un des plus grands producteurs de panneaux solaires (le modèle par excellence pour Obama), et il a déclaré faillite récemment, malgré près de 500 millions du grouvernement. Quand le modèle d'affaires repose sur la régulation et les subventions, l'avenir est incertain. Un jour, les politiciens font face à la musique et se rendent compte que ce n'est pas avantageux d'entretenir un tel modèle. C'est ce qui se passe partout sur la planète en ce moment (sauf ici).
«Il y a aussi le marché de gré à gré entre entreprise qu'est-ce que vous en savez ??»
Entente de se tirer mutuellement une balle dans le pied?
«Quand on investi dans l'éolien on tient compte de tout les impacts parce que ça n'a pas d'impact sur la qualité de l'air. Tout les coûts des combustibles fossiles ne sont pas compté actuellement !»
Vous croyez qu'on compte l'extraction des minerais rares qui servent aux aimants dans les turbines? Le déboisement requis pour faire de la place? L'ajout de bassins hydroélectriques ou de centrales au gaz pour compenser les 70% du temps où les éoliennes ne tournent pas? La quantité de béton et d'acier nécessaire pour un mastodonte qui ne durera que 5-10 ans, avant d'etre abandonné? L'éolien est un scandale. Financier et écologique.
«Ceux qui investissent actuellement vont prendre les devants dans la nouvelle économie verte c'est sage de la part de l'australie contrairement au Canada qui va rater le train !»
L'économie verte est un mirage. Rater le train? Le train n'a pas de conducteur et il fonce vers un précipice... beaucoup ont profité du train payant (gravvy train en anglais), mais maintenant, on tente de sauter en bas avant qu'il tombe dans le vide... Mais le Québec est dans un wagon sans fenêtre et ne remarque rien.
«Faut prendre les donnés dans son ensemble avoir une vision d'avenir...»
Justement, commencez donc par consulter les données au lieu des titres des médias.
Salutations, je ne poursuivrai pas la discussion ici, il y a trop à faire dans votre cas et je ne veux pas trop m'éparpiller. Vous pouvez réagir sur mon blogue si ça vous chante: http://www.rechauffementmediatique.org
Mon article de blogue sur le sujet.
Enverdeurs réchauffistes et nouvel Ordre mondial
http://www.surlaplacepublique.org/2012/01/23/enverdeurs-rechauffistes-et-nouvel-ordre-mondial/
Une étude récente, publiée dans Geophysical Research Letters, montre qu'un doublement de la concentration de C02 dans l'atmosphère n'augmente la température que de 1,3 à 1,8 degrés. Nous sommes loin des scénarios apocalyptiques du GIEC, scénarios basés sur des données de 1900 à 2000.
L'étude du Geophysical Research Letters se base sur les données climatiques de 1851 à 2010, ce qui permet d'avoir plus de perspective.
Les auteurs sont canadiens.
Le titre de l'étude: Improved constraints on 21st-century warming derived using 160 years of temperature observations.
Les auteurs; N.P. Gillett, V.K. Arora etal.
http://www.agu.org/journals/gl/gl1201/2011GL050226
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