dimanche 30 janvier 2011

LE SAC D'EMBROUILLES

L’arrivée de Lucien Bouchard dans le sac d’embrouilles que constitue l’affaire des gaz de schistes au Québec a suscité des réactions on ne peut plus prévisibles.

Du côté du gouvernement, premier responsable du gâchis, soupir de soulagement! Ouf! Enfin! Quelqu’un de crédible, et qui n’a pas la réputation d’être poltron, va être en mesure de ramener le débat sur le terrain rationnel. Le gouvernement, qui a l’habitude de se planquer dans le placard à chaque fois que les chamans écolos fulminent contre tout projet de développement économique, va pouvoir sans doute continuer de faire l’ectoplasme.

Attendons voir, se dit fort probablement le Premier Ministre. S’il s’aperçoit que sa cote de popularité poursuit sa dégringolade, il pourrait bien trouver que le moratoire est une bonne idée et laisser tomber sa ministre des Ressources Naturelles. Ce ne serait pas la première fois qu’il agirait ainsi. Rappelons-nous, il a déjà largué ses ministres dans les dossiers du Suroît et du Mont Orford. Et dans le dernier cas, c’était pourtant son ministre préféré, Claude Béchard, qui était impliqué.

Quant au clergé écolo, rien de bien surprenant de sa part. Une réaction genre pisse-vinaigre! Ça pourrait se résumer ainsi : « Mais qu’est-ce qu’il vient foutre celui-là dans notre petite guéguerre au scénario si bien ficelé? On va l’éreinter cet enquiquineur! ». On comprend leur arrogance. Ces prêcheurs verts ont déjà mis en pièces André Caillé, un homme honorable et respectable. Il faut dire que ce sont des peignes-cul hargneux pour qui tous les moyens sont bons quand il s’agit de disqualifier un adversaire.

Et le PQ dans tout ça? Ah! Le PQ avait l’air plutôt coincé! Ce qui prit la forme d’une réitération péremptoire et tranchante de la demande d’un moratoire sur l’exploration des gaz de schiste, et aussi de balourdises gênantes comme l’affirmation que Lucien Bouchard devrait ressentir de la honte en se regardant dans le miroir (dixit Pierre Curzy)! M’enfin!

Comment en est-on arrivé à ce merdier? Et quels sont les défis que devra relever Lucien Bouchard?

D’abord, je dirais qu’il devra affronter une culture anti-développement économique très fortement enracinée dans bien des couches de la société québécoise. Ça fait des décennies que les Verdoyants et la gauche prêchent la perversité du développement économique et le caractère nocif de l’entreprise privée. On pourrait faire une longue liste de projets créateurs de richesse qui ont eu à subir les assauts hostiles du clergé écolo soutenu par une fraction substantielle du peuple québécois. Pensons seulement au Suroît, à Rabaska, à l’éventuel projet d’exploitation d’un gisement d’uranium, à n’importe quel projet hydroélectrique, à l’exploration pétrolière dans le golfe, et vous conviendrez que développer l’économie du Québec, c’est une tâche herculéenne qui exige une patience angélique et un courage indomptable.

Il faut quasiment être masochiste parce qu’au Québec tout promoteur d’un quelconque projet économique doit s’attendre à être abreuvé d’injures et à être traité comme un immonde agresseur de Mère-Nature par toute la confrérie de chamans verdoyants.

Même François Cardinal, de la Presse, pourtant connu comme un scribe écolo, le reconnait. « Partout dans le monde, écrit-il, la découverte d’énormes gisements gaziers seraient accueillie avec des feux d’artifice. Partout…sauf au Québec.»

Est-il possible d’éradiquer cette idéologie toute centrée sur le rejet du développement économique et la diabolisation de l’entreprise privée? Certainement pas en criant ciseau! Mais il faut au moins ne pas lui laisser toute la place dans les esprits et sur la place publique.

À cet égard, le gouvernement ne joue pas son rôle. Mis à part la ministre des Ressources Naturelles qui évoque de temps à autre les retombées positives et bénéfiques de la mise en valeur de cette ressource, le Premier Ministre, ses ministres et ses députés se terrent dans leur cénacle… comme les apôtres avant la venue de l’Esprit Saint!

Espérons que l’arrivée de Lucien Bouchard dans le dossier des gaz de schiste les incitera à riposter de façon articulée à la désinformation systématique et au catastrophisme sans vergogne propagés par les gourous écolos (les patentés comme Guilbeault et Bélisle, les «doctorisés» comme David Suziki et tous les sous-diacres de villages à leur suite). Imaginez! Même José Bové, décrit par le Journal de Québec comme un «altermondialiste à l’action et au verbe éclatants» (n’importe quoi!) est mis à contribution. En fait, les actions de cet Astérix de pacotille ont été le pillage d’un Mc Do et le fauchage d’un champ d’OGM.

Parce que, voyez-vous, dans ce dossier, la désinformation a fonctionné…à plein gaz! Tous les pires scénarios apocalyptiques ont été jetés à la figure des promoteurs; André Caillé a été conspué de façon répugnante; les médias se sont faits les vecteurs complaisants (pour ne pas dire serviles) de la propagation de toutes espèces de catastrophes appréhendées.

Les émanations de méthane par exemple, baptisés fuites, sont désignées comme des calamités d’une extrême nocivité. Un pas de plus dans la désinformation, et on évoquerait les nuages de gaz moutarde qui décimaient les rangs des poilus de la guerre 14-18.

Ces émanations sont des incidents normaux dans ce genre d’industrie. Et on apporte rapidement les correctifs. Il n’y a pas péril en la demeure.

Même exagération concernant la contamination hypothétique des nappes phréatiques. À en croire les prêcheurs d’apocalypse, les eaux souterraines seront irrémédiablement viciées. Ce qui est un grossier mensonge. Y a-t-il un risque? Il y a toujours des risques. Et il y a toujours moyen de les circonscrire, de les prévenir et de remédier à des défaillances inattendues. Si on avait appliqué, depuis la naissance de l’humanité, le principe de précaution de la façon dont l’entendent les écolos, on vivrait encore dans les cavernes et il n’est pas du tout certain qu’on aurait «inventé» le feu (trop de risque de se brûler!).

Ce qu’il convient de faire, face à ce catastrophisme débile, c’est une démonstration que l’exploration et l’exploitation de cette ressource naturelle peuvent se faire dans le respect et de l’environnement et des populations concernées. Le rapport du BAPE va certainement proposer des balises et des façons de faire appropriées.

Nul besoin d’un moratoire! Parce que tout le monde sait très bien ce que signifie un moratoire pour les Verdoyants. Ça veut dire pas de développement du tout…aujourd’hui, demain et à tout jamais! Et même si le gouvernement et l’industrie s’engagent à prendre toutes les précautions requises et à bien encadrer les opérations, ce sera toujours NON pour les écolos! Cessons d’être naïfs envers les Verts. Ils nous mystifient avec leur concept-mirage de Développement Durable. Le fait est que, par le plus curieux des hasards, le développement n’est JAMAIS durable. C’est comme la licorne où le Yéti, ça n’existe pas!

Il est aussi évident que le PQ, en réclamant un moratoire, soutient de facto l’abandon pur et simple de la mise en place d’une filière gazière au Québec. Je sais bien que Mme Marois va nous dire : « Non! Non! Ça ne signifie pas un renoncement ad vitam aeternam! On pourra lever le moratoire…un jour! ». Ah! Oui! Vous pensez pouvoir le lever? Le moratoire sur l’exploration et l’exploitation du pétrole dans le golfe St-Laurent est toujours en vigueur et ça fait plus de dix ans. Et il n’est toujours pas question de le lever. Pendant ce temps, Terre-Neuve agit et a autorisé des forages sur un site très prometteur appelé Old Harry.

Je viens tout juste de prendre connaissance d’un texte remarquable signé par un habitant (depuis 35 ans) de Saint-Édouard-de-Lotbinière. Il s’appelle Gaétan Soucy.

Il nous raconte comment l’entreprise Questerre Energy a procédé pour obtenir l’approbation de la population à l’égard d’un projet d’exploration et d’exploitation des gaz de schiste sur le territoire de la municipalité.

Dieu sait pourtant que les opposants se sont fait entendre avec le brouhaha habituel. Mais, selon M. Soucy, il a quand même été possible « d’obtenir l’information sans ingérence indue » et « plus de 90% des propriétaires fonciers ont donné leur accord au projet et apposé leur signature à cet effet ».

Je pense qu’il n’y a pas grand monde qui était au courant de cet évènement. C’était forcément sans le moindre intérêt pour les médias. 90%! C’est pas rien! Mais je suis sûr que pour les chamans Guilbeault et Bélisle, ces 90% sont des naïfs et des abrutis qui se sont faits embobiner par la diabolique entreprise capitaliste. Le clergé écolo est toujours méprisant envers tous ceux qui ne le vénèrent pas.

La conclusion du texte de M. Soucy est percutante.

« Ce n’est pas un moratoire sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste qu’il faut, écrit-il, mais un moratoire sur la désinformation entourant la question. On ferait bien d’y adjoindre également un autre moratoire, celui-là sur le militantisme fanatique de petites cliques qui se prétendent dépositaires de la vérité absolue et cherchent à imposer leurs idées sous le regard bienveillant des médias, de gré ou de force, à toute la population, et ce, au détriment d’un débat d’idées serein et libre. »

Ce qui s’est passé à Saint-Édouard-de-Lotbinière devrait inspirer Lucien Bouchard et toutes les entreprises gazières. Et le gouvernement aussi. C’est la preuve que les Québécois, s’ils parviennent à se désengluer de la désinformation et du catastrophisme, peuvent soutenir le développement économique.

Jacques Brassard

26 commentaires:

Xavier Lecat a dit…

Absolument EXCELLENT !

Le problème ne se situe pas aux niveaux des élus mais plutôt au niveau de ceux qui votent pour les élire !

Les médias sont pourris car syndiqués.

Après, on jette l'odieux sur les compagnies qui nous quittent pour de meilleures contrées. Allumons ! C'est pas eux qui partent, c'est nous qui les jetons dehors !

Anonyme a dit…

(les patentés comme Guilbeault et Bélisle, les «doctorisés» comme David Suziki et tous les sous-diacres de villages à leur suite).

Imaginez-vous que David Suzuki patinait à Québec aujourd'hui, dans le cadre du carnaval, «pour sensibiliser les gens au réchauffement climatique»! Des affaires pour boycotter le bonhomme carnaval!!!
Cette nuit, il va faire -32C. S'ils peuvent geler assez sur la patinoire!!! Quelle réchauffement!! Lundi dernier, -42C à Québec avec le facteur vent. Un record! Et les records de neige et de froid en Europe, ça ne leur dit rien.
Il y a plein de savants sérieux pourtant qui ont bien abandonné la thèse du réchauffement climatique. Changement climatique ne veut pas dire réchauffement.
G.F. Québec

Diberville2009 a dit…

«Est-il possible d’éradiquer cette idéologie toute centrée sur le rejet du développement économique et la diabolisation de l’entreprise privée? »

Certainement pas avec l'école québécoise actuelle.

Dès le primaire, on insiste sur le devoir de protéger la Mère-Terre dans les manuels d'éthique et de culture religieuse. On n'y parle jamais du devoir de développement.

http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/06/etude-de-trois-manuels-du-primaire-decr.html

Anonyme a dit…

MERCI MONSIEUR BRASSARD, VOUS RÉSUMEZ EXACTEMENT LE SENS DE MA PENSÉE. C'EST UN DÉBAT SCIENTIFIQUE SUR LES RISQUE QUI DEVRAIT PRÉVALOIR ET NON UN DÉBAT MENÉ PAR LES ARTISTES ET BARBUS ÉCOLOS SANS CONNAISSANCES.

Ram Mohammed Singh Tremblay-Bouchard a dit…

Merci de ne pas me censurer.

C'est se faire servir sa propre médecine ça M. Brassard! Vous ne trouvez pas? Vous êtes de ceux qui encouragent la désinformation scientifique au sujet du réchauffement climatique et vous pensez que les écolos n'ont rien appris?

Les rescapés de la guerre froide (ceux qui ont dit the new red is green) ont appliqué la recette simple qui consiste à jeter du doute sur toutes les nouvelles scientifiques qui n'allaient pas dans le sens du développement économique. Vous voulez des exemples? En voici quelques uns. L'utilisation du DDT, pas de problème il n'y a pas de bioamplification!?! Les pluies acides, ça n'existe pas!?! La couche d'ozone, les chlorofluorocarbones n'ont aucun effet! La fumée du tabac, c'est bon pour vous... ok on peut pas prendre tout le monde pour des épais alors on va dire que la fumée secondaire elle n'a pas d'effet sur la santé! Le réchauffement climatique... je n'ai pas besoin de vous fournir une hypothèse vous êtes capable de le faire sans moi...

Et maintenant, après toutes ces années, vous croyez vraiment que la partie peut se jouer fairplay? Un des deux côtés s'est employé à grand renfort de mensonges à attaquer toutes les données scientifiques et toute la recherche qui ne faisaient pas son affaire et ce simplement, en vendant du doute.

Alors, la prochaine fois que vous sentez la moutarde vous monter au nez parce qu'un groupe de pression quelconque utilise la désinformation (à vos yeux) dites vous bien que c'est l'arme à double tranchant que vous avez développé (ou encouragé c'est tout comme) qui se retourne contre vous!

Maintenant on s'en sort comment? Facile, on écoute les scientifiques. Eux apportent des faits (vérifiés par des pairs) et non des opinions. J'entend déjà certains dire oui mais le climategate (sic), oui mais mon beau-frère a lu sur Internet qu’il y avait une conspiration... que du doute! On vous vend du doute et vous en redemandez comme des fumeurs en phase terminale qui en demande une dernière.

Anonyme a dit…

Comme a votre habitude vous demontrez bien et de facon clair et logique les tenants du probleme de developpement au Quebec . mais encore une fois nos medias gauchistes ont reussi a demonise tout projet pouvant amener de la richesse . c`est le culte de la pauvrete on n`en sort pas.

Amie du Richelieu a dit…

À M. Jacques Brassard et ses commentaires: vous semblez bien déconnecté des gens qui habitent les régions qui se font envahir par les camions à sondages sismiques, les tours de forage et les fracturations hydrauliques! Vous semblez jeter dans le même paquet les porte-parole des groupes environnementaux, les universitaires et les scientifiques qui nous préviennent des embûches de l'exploitation gazière dans le schiste et les citoyens "ordinaires" qui ne comprennent tout simplement pas que leur gouvernement donne feu vert, pire, encourage par tous les moyens possibles, l'industrie gazière à faire ce qu'elle veut chez nous.

Je suis moi-même d'une famille Québécoise depuis 12 générations, du côté de ma mère et de mon père, descendants de Français venus directement du Perche et de la Normandie. Pourtant, j'ai regardé à la télévision sur la chaîne de l'état CBC les émissions de David Suzuki dès ses débuts, tout comme les émissions de Jacques-Yves Cousteau faites avec l'ONF. Les gens qui tiennent à respirer l'air propre, boire de l'eau saine et se nourrir bio le souhaitent pour tous. Vous avez tort de nous accuser de faire de la désinformation. Grâce aux citoyens informés et leurs réseaux, des informations que le gouvernement Charest et l'industrie voulaient nous cacher ont été dévoilées au grand jour.

Vous employez des termes très peu flatteurs, dérisoires mêmes, envers ceux qui n'ont pas la même opinion que vous dans le dossier des gaz de schiste, des gens qui sont Québécois comme vous, et ce n'est pas en votre faveur de nous dénigrer ainsi.

PPL a dit…

La culture anti-développement économique, voilà le problème que cerne bien Mr. brassard. Je prédis que les écolos vont finir par s'épuiser à force de crier, beugler, lancer des anathèmes, condamner...Tout cela devient fatiguant à la longue. Le militantisme de cette sorte vient qu'à s'éteindre de lui-même. Il faut rapprocher le mouvement écolo du phénomène des sectes religieuses. Je ne serais pas surpris de voir un jour les écolos québécois avoir une sorte de clergé et un gourou en chef.

Anonyme a dit…

Tiens donc; vous qui accusez les "dévots" de mère nature de ne jamais changer de microsillon et de prêcher la dévolution de l'humanité. Il me semble que votre propre cassette comme aussi à être usée. Vous dites souvent. ces genres d'affirmations........ D’abord, je dirais qu’il devra affronter une culture anti-développement économique très fortement enracinée dans bien des couches de la société québécoise. ".......
Moi je dirais qu'il existe une culture de développement sauvage , tout azimut, on se bourre les poches au diable les citoyens. Et cette culture du; je, me, moi, mon argent. la vôtre aussi, mes biens, mon pouvoir existe dans une infime partie de la population. Et ces gens ce sont vous et ceux qui vous suivent béatement.
Ce que vous oubliez de dire c'est que cette "engeance" que vous pourfendez, est plutôt: pour les développements durables, au profit de tous, proprement fait,équitable, non polluant , etc.. il y a une grosse différence entre la réalité et ce que vous défendez. Alors monsieur Brassard et apôtres qui est finalement le pelleteux de nuage et cordeau de brin de scie?

p.s les anonymes devraient avoir le courage de se nommer ou alors auriez vous honte de vos idées ?

Pierre Véronneau
Montréal

Fernand se déchaine a dit…

Bravo Monsieur Brassard. Vos propos ont fait mouche...

Forcer les purs et durs comme les amis du Richelieu à vous écrire est un tour de force. Car ces gens qui se réclament de la 16ème génération en sol québécois ne donnent aucun argument autre qu'ils sont des adeptes du refus global de la modernité. Ils vivent de la simplicité volontaire et suivent aveuglément les préceptes de David Suzuki et du cardinal vert Steven Guilbault. Ils devraient rejoindre la colonioe Amish à Woodstock en Ontario qui vivent dans la plus stricte simplicité volontaire. On les voit arriver à Kitchener-Waterloo tout vêtus de noir dans des calèches tirées par des chevaux et s'éclairant encore à la chandelle. Vraiment ces verdoyants seraient à leur place...

Au fait moi aussi je me réclame d'être québécois de souche profonde car mon ancêtre est arrivé aux premiers temps de la colonie avec Robert-Giffard et ses cents associés en 1645. Mais je n'ai pas demeuré à cette époque, j'ai appris à progresser, eux pas...

Anonyme a dit…

@ Ami du Richelieu:

"...qui se font envahir par les camions à sondages sismiques, les tours de forage et les fracturations hydrauliques!"

ENVAHIR!!! Vous n'y allez pas de main morte l'écolo...

Je suis allé en "campagne" à plusieurs reprises et je n'ai rien vu de tel. Que des camions de livraison qui livrent ou ramassent les produits que vous consommez ou que vous manufacturez, des tracteurs qui transportent du fumier ou autres produits du...terroir et des automobiles des campagnards qui se rendent l-e-n-t-e-m-e-m-t- à la messe du dimanche.

Xavier Lecat a dit…

@ Amie du Richelieu : je suis prêt à faire des concessions, à payer plus d'impôts si cela peut permettre de ne plus niveler nos institutions par le bas.
Prenons l'enseignement: Avec la loi du moindre effort que défend les syndicats pour le bien-être des syndiqués de l'enseignement, on baisse les niveaux de qualifications, on modifie les règles orthographiques pour les rendre plus simples (et moins difficile à enseigner) ! Baisser les connaissances pour asservir ! Scandaleux !

Si la production d'énergie propre peut se faire chez nous à un coup raisonnable et nous permettre de devenir auto-suffisants, avec une gouvernance indépendante des syndicats et autres allumés qui pensent que tout est dû sans faire d'effort, nous auront un Québec où il fera bon vivre pour ceux qui feront l'effort pour le mériter.

Pour ceux qui n'auront pas compris, il pourront se consoler en lisant le blog d'Amir Khadir et/ou autres syndicalistes en mal de l'époque faste que nous aurons quittés !

Unknown a dit…

Merci monsieur Brassard.......

Merci de nous donner l'espoir que dans ce québec il y a des gens cartésiens, qui réfléchissent et s'informe ailleurs qu'à LCN et radio-connada!

À quand un Chris Christie pour le Québec? Qui osera exposer notre réalité économique au grand jour, et comme monsieur Christie au New-Jersey, convaincre les gens que le "party" est terminé !!

Nous avons une dette collective démesuré, l'exploitation des richesses n'est plus un choix.... elle est notre seul porte de sortie!!

Merci Jacques Brassard

Anonyme a dit…

Ce que je trouve dangereux dans ce débat c'est de lier les gaz de schistes à la prospérité économique et de ridiculiser les opposants an tant que shamans écolo. La propagande de droite ne semble pas meilleure que celle de gauche.
Je suis a droite et je suis pour le développement économique du québec. Mais
1) Ce développement viendra en créant des jobs de haut niveau pou nos cerveaux. Les ressources naturelle, ça fait années 50 comme façon de penser.
2) Ce gaz là est situé dans les plus belles agricole du Canada, terres habitées donc on va empiéter sur les terrains privés des gens pour donner quelques sous au gouvernement.
3) Ce ne sera pas payant. On crée 10 jobs pour rentrer un tuyaux dans le sol et les profits vont au propriétaire du tuyaux.

Sébas a dit…

*ATTENTION: DÉRIVE ICI*

@ TOUS les groupes/individus qui débattez de ces questions:

Ce n'est pas un débat entre écolos et scientifiques (2 groupes qui peuvent être "orienté$"), mais entre les "individus-propriétaires" ayant des DROITS SACRÉS (mais qui peuvent consulter ces 2 groupes) -vs- états + compagnies.

À qui appartient nos propriétés?

À l'état (à la couronne dans notre cas) -qui décide de tout pour tous; aux compagnies, ou aux propriétaires?

Pourquoi parle-t-on si peu de ces derniers?

Sommes-nous dans un régime totalitaire, un état communiste ou fasciste (= fusion des entreprises et des états =corporatisme), ou un état de DROIT?

Anonyme a dit…

Je suis pas certain pour les gaz de schiste. Mais si les anti-développements économiques ont gain de cause là-dessus, les bélugas du golf pourront dormir tranquilles. Les newfies aussi. Adieu veaux vaches et Old Harry.

Restera plus qu’à imprimer de l’argent pour nos b.s.

Jacques Brassard a dit…

À pierre Véronneau
Votre alternative n'a aucun fondement ni aucun sens. Le choix à faire n'est pas entre pas de développement du tout et, pour reprendre votre expression, « du développement sauvage». Le choix est à faire entre pas de développement du tout et du développement bien encadré et tenant compte à la fois des intérêts des propriétaires fonciers et de la société.
Introduire comme option le «développement sauvage», c'est vraiment dénaturer et fausser le débat. Il n'y a personne qui propose le «développement sauvage». Et dire que c'est l'option de l'entreprise, c'est vraiment faire preuve d'une très grande mauvaise foi. Je préfère de beaucoup celui qui proclame sans équivoque qu'il ne veut pas du tout de développement. Au moins, on sait à quelle enseigne il loge.
À l'ami du Richelieu
Je vous informe que mon ancêtre à moi, prénommé Antoine, est arrivé à Québec en 1637, soit après la reprise de la colonie par la France suite à la prise de Québec et son occupation par les frères Kirke et leur troupe. Pas mal Hein!
Ceci étant dit, ça vient faire quoi dans le débat cette proclamation de vos origines? Si mon ancêtre est arrivé avant le vôtre, est-ce que ça avantage mon option?
Vous aussi, vous parlez de «développement anarchique» comme le précédent intervenant qui, lui, parle de «développement saugave». Ce qui est le même chose. à ma réponse précédente, j'ajouterai qu'au Québec, il y a belle lurette que le «développement anarchique» n'est plus de mise. Toout projet de développement est assujetti à tout un corpus de lois et de réglements et est soumis à des inspections régulières.
Que ce soit pour l'ouverture d'une mine ou la construction d'une usine, vous n'avez pas idée des étapes à franchir et des normes à respecter.J'étais député lorsque Alcan a construit une méga-aluminerie à Alma. Je vous assure que la notion de «développement anarchique» n'était pas vraiment appropriée.
Croire que dans le dossier des gaz de schiste, le développement sera, de façon exceptionnelle, sauvage ou anarchique, c'est se complaire dans la fiction. Si vous êtes contre le développement, dites-le carrément, c'est beaucoup plus intellectuellement honnête que de mettre de l'avant un repoussoir irréelle.

À Ram Mohamed Singh Tremblay Bouchard (cosséça?)

Je ne m'étendrai pas longtemps sur votre diatribe à mon endroit et votre effort laborieux pour me faire porter le chapeau de la désinformation.
Je ne ferai qu'une remarque sur votre solution que vous exprimez ainsi: «Maintenant on s'en sort comment? Facile, on écoute les scientifiques!»
À vous lire, il est clair que vous n'écoutez que les scientfiques qui adhèrent à la théorie du réchauffement anthropique véhiculée par le GIEC.
J'ai une petite nouvelle pour vous. Et un petit conseil. Cette théorie est très controversée. Le saviez-vous? La communauté scientifique est divisée sur les causes du changement climatique. Il y a partout dans le monde un grand nombre de savants éminents qui n'adhèrent pas au réchauffisme.
Il faut écouter les scientifiques, dites=vous?
Fort bien! Alors, un petit effort! N'écoutez pas qu'un seul camp! Écoutez et lisez aussi les Lindzen, Singer, Courtillot,Allègre, Leroux, Svensmark, Mc Intyre, Landsea etc. etc.
Vous verrez, ça déniaise!
Et en guise d'introduction, allez faire une visite sur le blogue de Jacques Duran, un éminent chercheur CNRS, ça va vous ouvrir de horizons. Le nom du blogue: Pensée Unique pour les Scientifiques).
Jacques Brassard

Sébas a dit…

Tellement d'accord avec vous M. Brassard !

J'ai 3 questions pour tous:

1/
N'était-il pas vrai qu'il y a des gaz de shale ailleurs que sous les basses-terres du Saint-Laurent ?

2/
N'était-il pas vrai que 92% des terres au Québec appartiennent "à la couronne" (seulement 8% à des propriétaires privés) et que c'est un "terrain de jeu" assez grand pour commencer à exploiter ces gaz et ce, sans bousculer qui se soit?

3/
Si tout se passe bien, alors là nous pourrions exploiter ses gaz dans le 8% restant (des terres)?

p.s.
En tout cas, je ne sais pas si mon # 1 est vrai... j'essaye seulement de trouver des solutions.

Anonyme a dit…

J'ai noté des émanations de gaz et de légères fuites d'essence chaque fois que je fais le plein. Devrait-on fermer les stations-services québécoises? Ne serait-ce pas plus prudent, sécuritaire et écoogique?

Isabelle Robillard a dit…

@ Sébas

Les gaz de shale sont concentrés dans la formation de l'Utica. Cette formation se retrouve uniquement dans la Vallée du Saint-Laurent, dans la Province géologique qu'on nomme la Plate-forme du Saint-Laurent.

http://www.mrn.gouv.qc.ca/publications/mines/geologie/geologie-province_geologique.pdf

Les autres Provinces (Supérieur, Grenville et Churchill) qui se retrouvent dans la partie nord du Québec ont été tellement métamorphisées que si jamais il y a eu du gaz, il s'est évaporé depuis belle lurette (genre il y a un milliard d'années)...

Je crains que le terrain de jeu ne se limite dans les parties les plus habitées de notre cher province!

Je ne suis pas une spécialiste des gaz de shale. Peut-être que le choix de l'emplacement d'un forage permet un certain jeu. À ce moment là, il serait judicieux de ne pas faire exprès de le mettre de façon à nuire aux propriétaires de surface. Honnêtement, je pense également qu'une compagnie ne tient pas trop à ce que ses employés se fassent tirer au fusil par un propriétaire qui ne veut rien savoir. Ils verront si ils ne peuvent pas s'installer un peu plus loin...

Enfin... c'est mon feeling.

Simon Leduc a dit…

Il va falloir qu'un jour le Québec se libère de la domination de tous les groupes gauchistes : les écolos-fanatiques, les syndicaleux, les féministes, les pacifistes, etc. Le Québec doit exploiter cette ressource pour créer de la richesse tout en respectant l'environnement. Le Québec est distinct dans sa stupidité et sa médiocrité.

Anonyme a dit…

Qu'est-ce que Bouchard connait de plus que Caillé dans le gaz de shiste? Le fait que pour convaincre l'industrie s'en remette à des grosses pointures présuppose qu'elle est à court d'arguments pour contrer les opposants. On mise sur le star power de Bouchard. Seulement il n'est pas le Bouchard qui était au sommet de sa popularité il y a 15 ans. Il traîne aujourd'hui du bagage. Les gens de toute tendance politique s'en méfient. L'opposition va s'intensifier. On offre aux opposants une belle statue à renverser. Ils ne vont pas s'en priver.

Anonyme a dit…

Simon Leduc
« Le Québec est distinct dans sa
stupidité et sa médiocrité. »


Hé Hé Hé Hé !Je n'aurais pu dire mieux.

Merci M. Brassard, de garder l'oeil vigilant sur tout ce qui se passe ici comme ailleur...

Mais, que voulez-vous. Quand on s'informe qu'à TVA/LCN, Cyberpresse, ou canoë, radio-cuba heu... pardon, Canada faut pas s'en étonner !

Ces gens répètent ce qu'ils entendent comme de véritables perroquets, sans rien ni saisir. Ils se disent : « Ça doit être vrai, la madame de TVA l'a dit hier ; je le sais, le monsieur de radio-Canada l'a mentionné aujourd'hui...
... »

Voilà pourquoi sur les blogues on se retrouve avec plein de petits joe connaissants, mais qui ne connaissent rien, en réalité.

Hanaël.

pasdedentier a dit…

Très bonne réplique M. Brassard, trop souvent au Québec dès qu'on dit développement les socialeux répliquent développement sauvage, dès qu'on parle de dégraisser l'état, ils qualifient de capitalisme sauvage.

C'est leur suffisance morale qui est devenue insupportable, merci de répondre si clairement et succinctement .

Anonyme a dit…

Très heureux de vous lire à nouveau M.Brassard. Je ne connaissais pas les raisons pour lesquelles vous n'écriviez plus dans le Quotidien.

Je me disais, enfin quelq'un qui donne une autre version moins apocalyptique que les gourous S.Guilbeault Roy Dupuis et cie. Nous avons l'autre côté de la médaille....et c'est bien ainsi!

Jean-Luc Trudel a dit…

J'ai bien hâte de voir dans quel camp vous serez quand viendra de payer le prix de cette aventure du gaz de schiste. Parce que bien après que ces compagnies auront payées leur pitance (redevances) aux gouvernements, ce sera à nous, citoyens de payer pour les nappes d'eaux souterraines polluées, les puits fermés à surveiller de près et les terres les plus fertiles du Québec à restaurer.

Ce n'est que le minimum que de se prémunir d'une assurance quand il y a atteinte à l'intégrité de nos ressources. Et cette assurance c'est un questionnement sérieux sur l'enjeu des gaz de schistes.

Vous méprisez l'intervention des gens qui sont contre les gaz de schistes parce que vous les soupçonnez d'être contre le développement économique. À mon avis vous êtes vous-même contre le développement économique en voulant taire toute opposition à cette entreprise des gaz de schistes. Parce qu'un développement économique se doit de considérer le coût des conséquences de cette exploitation dans son ensemble, soit actuellement et dans le futur.

Ne pas considérer cela est de l'irresponsabilité et contraire à un développement économique. Cela s'appelle un gaspillage économique. Que seront ces terres après le passage de cette entreprise entourant le gaz de schiste. Le minimum est de se le demander et d'avoir des réponses claires avant de s'y engager aveuglément.

En tout cas je n'aimerais pas vous avoir comme partenaire en affaires. Un associé qui est prêt à signer un chèque en blanc au premier venu me semble un peu embêtant. Qu'il soit droitier ou gaucher, celui qui signe ce chèque est tout simplement inconscient.