samedi 20 novembre 2010

IGNORANCE CRASSE ET PÉTITIONS

IGNORANCE CRASSE

Reynald Du berger, dans un billet sur le blogue Les Analystes, nous renvoie à deux entrevues radiophoniques de lui-même et de Johanne Marcotte avec Benoît Dutrisac. Et il est remarquable comme ce dernier incarne, de façon quasiment exemplaire, en matière de climat, l’ignorance immensément crasse des grandes gueules médiatiques québécoises. C’est vraiment pitoyable!

Ainsi, dans l’échange avec Reynald Du Berger, il confond allégrement pollution et émission de CO2. Quand on est à un pareil stade de confusion conceptuelle, on devine qu’il risque un choc cérébral si on lui dit que le CO2 n’est pas un polluant, mais un gaz inoffensif, non toxique, et essentiel à la vie sur terre. Indispensable aussi au champagne, à la bière et au coca-cola.

M. Du Berger croit que le béotien Dutrisac s’est moqué de lui. Je crois plutôt que son rire tonitruant servait plutôt à camoufler son embarras devant des événements et des réalités dont il n’avait pas la moindre idée avant de parler au géologue à la retraite : le climategate, l’expérience en cours au CERN sur le rôle du rayonnement cosmique dans la formation des nuages en basse altitude, la vapeur d’eau comme principal gaz à effet de serre…

Mais c’est dans l’entrevue avec Johanne Marcotte qu’il se déchaîne! Étalant encore davantage sa suffisance et ses carences en matière de climat. D’abord, il éructe la même menterie-cliché que le gourou Guilbeault à l’effet que je nie le réchauffement climatique. Ce qui est faux. Ce que je mets en doute, c’est le rôle moteur du CO2 émis par l’être humain dans le réchauffement récent. Et je suis loin d’être le seul à douter.

Mais ça arrange bien les anthroporéchauffistes de claironner que nous nions le réchauffement climatique. Ils peuvent alors nous classer comme des « bizarroïdes». C’est ainsi qu’il m’a qualifié. Mais il en remet. Il me traite d’ignare. « Qu’est-ce qu’il connait Brassard sur le climat? » pérore-t-il. Ou mieux encore : «C’est qui, ça, Jacques Brassard? ». J’aime beaucoup le « ça ».

C’est sûr, je ne suis pas un expert du climat. Et je n’ai jamais prétendu l’être. Mais une chose est certaine, j’en connais pas mal plus sur la question que le péteux de broue Dutrisac qui, dans les deux entrevues, exhibe non seulement son ignorance résolument crasse en la matière mais aussi sa pathétique paresse intellectuelle. Mais il peut toujours se consoler, il n’est pas le seul cancre sur le sujet, il y en a toute une tribu dans le monde médiatique québécois. Par exemple, Patrick Lagacé qui, à l’émission de Mario Dumont, proclame que de douter de l’origine humaine du réchauffement, c’est comme nier la loi de la gravitation. Et il ne semblait pas conscient, avec une métaphore aussi outrancière, qu’il se comportait en ignare loufoque.

SUR LES PÉTITIONS

Vous pouvez lire sur mon blogue un commentaire de Daniel Tremblay sur les pétitions mettant en doute l’anthroporéchauffisme.

Évidemment, il cherche à discréditer l’Oregon Petition. C’est compréhensible puisqu’elle compte plus de 30,000 signatures de scientifiques dont au moins 9000 docteurs en science. Mais il le fait en se fondant sur un article qui vise à saper la crédibilité de la pétition à partir d’un échantillon de 30 signataires! M. Tremblay reconnait lui-même que « ce n’est pas très scientifique ». Il a bien raison : 30 signatures sur 30,000, c’est à la fois insignifiant et dérisoire.

Et on comprend pourquoi, chez les anthroporéchauffistes et le haut clergé du GIEC, on s’efforce de déconsidérer l’Oregon Petition. 30,000 signataires, ce n’est pas rien! C’est une preuve incontournable de l’absence de consensus dans la communauté scientifique sur l’origine anthropique du réchauffement récent.

Et il y en a bien d’autres, des pétitions. On peut d’ailleurs retrouver la liste sur l’excellent blogue Pensée unique pour les Scientifiques. Signalons la Déclaration de Manhattan (600 scientifiques), l’Appel de Heildelberg (400 signatures), le rapport minoritaire d’une commission du Sénat américain (700 scientifiques), une lettre au PM Harper demandant un réexamen de la thèses du réchauffement anthropique (60 signataires) et la lettre d’une centaine de savants au Président Obama pour lui dire que le débat sur le climat est loin d’être clos.

Et savez-vous pourquoi j’évoque souvent toutes ces pétitions? Je sais bien tout d’abord qu’il ne faut pas conclure que la vérité scientifique se détermine en obtenant une majorité au sein de la communauté des savants. La vérité scientifique n’a rien à voir avec la démocratie et ses procédures. Il n’y a pas de vote au scrutin secret pour savoir si c’est bien l’homme (et ses émissions de CO2) qui est la cause du réchauffement.

D’ailleurs, dans l’histoire de la science, à de très nombreuses reprises, il s’est avéré que la vérité scientifique s’est retrouvée du côté d’une minorité de savants. Einstein a été longtemps isolé avec sa théorie de la relativité. Et les tenants d’un Univers en expansion furent minoritaires un bon bout de temps. Quant à la tectonique des plaques et la dérive des continents, le concepteur de cette théorie, Wegener, fut longtemps solitaire…ou presque.

On pourrait allonger la liste, mais retenons que même en admettant l’hypothèse soutenue par M. Tremblay, c’est-à-dire qu’il y a une majorité de scientifiques qui adhèrent à la vulgate du GIEC, il serait téméraire de conclure que la vérité scientifique loge à l’enseigne de la grosse patente onusienne.

Ces pétitions démontrent surtout que sur la thèse de la responsabilité humaine du réchauffement, le consensus n’existe pas au sein de la communauté scientifique et que, par conséquent, la vérité scientifique en matière de climat est loin d’être établie.

Et les gratte-papier, les journaleux et les aboyeurs radiophoniques mériteraient davantage le respect s’il cessait de jouer le rôle de laquais flagorneurs et intellectuellement fainéants du clergé écolo et s’il cessait aussi de croupir dans une ignorance immensément crasse.

Jacques Brassard

26 commentaires:

Anonyme a dit…

Démographie 101

Monsieur Brassard examinons le climat démographique au Québec.

Le Québec décline. Comment ça? Sa population vieillit. Bientôt le ratio travailleur- personne retraité sera de 2 pour 1. Moins de travailleurs pour supporter de plus en plus de retraités.

Étude du conference board.

Les finances publiques du Québec
l’heure des choix a sonné

http://www.conferenceboard.ca/temp/12dd6272-91cd-4934-82a7-b2215001dc20/11-138%20Les%20finances%20publiques%20(2981)_WEB.pdf

La proportion des Québécois âgés de 65 ans
et plus augmentera considérablement entre
2009 et 2030, passant de 14,9 à 24 p. 100.

Cette importante redistribution de la population
et une faible croissance démographique —
déterminée par les trois facteurs que sont les
naissances, les décès et la migration nette —,
se répercuteront sur la croissance de la production
économique potentielle du Québec et les
dépenses de consommation des Québécoises
et Québécois.

À long terme, elles pèseront sur
les perspectives économiques, si bien que le
PIB réel global aux prix du marché progressera
au taux annuel composé de seulement 1,4
p. 100, en moyenne, de 2016 à 2030

De fait, le
nombre de personnes de 65 ans et plus dépassera celui
des moins de 20 ans pour la première fois en 2025.

Les facteurs démographiques ont une incidence
déterminante sur les perspectives à long terme d’une
économie. Parmi les tendances démographiques qui
marqueront le Québec au cours des 21 prochaines
années, les principales seront le ralentissement de la
croissance démographique, l’augmentation des niveaux
d’immigration et le vieillissement de la génération du
baby-boom.

Alors que l’âge moyen des Québécois passera
de 40 ans en 2009 à 43,2 en 2030, on s’attend à ce que
la croissance de la population diminue durant la période
de prévision à long terme. La population québécoise,
estimée à 7 814 406 habitants en 2009, atteindra
8 940 264 habitants d’ici à 2030. Son vieillissement a
déjà commencé et deviendra plus prononcé au cours des
20 prochaines années. La pyramide des âges illustre ce phénomène. En 2009, les enfants du baby-boom, c’est à-
dire ceux nés entre 1947 et 1966, appartiennent pour
la plupart au groupe des 40 à 64 ans; ils se situent donc
près du milieu de la pyramide. Vers 2030, ils auront
rejoint les niveaux supérieurs de la structure, si bien que
le sommet de la pyramide sera plus large qu’il ne l’était
en 2009.

Le ralentissement de la croissance démographique
sera plus accentué au Québec que dans le reste du
Canada et ressemblera davantage à celui observé dans
plusieurs pays d’Europe occidentale. Le Québec a déjà
une population plus âgée que la moyenne canadienne.

Autre étude:

Si on prend une génération 1 de 100 personnes adultes (soit 48 femmes en âge de procréer), il faut que ces 48 femmes mettent au monde 2,1 enfants chacune afin que la génération 2 soit renouvelée et comprenne à son tour 48 x 2,1 = 100 personnes.

Au Québec, la fécondité d'une telle génération 1 n'assure que 1,6 enfant par femme, la génération 2 sera donc de (100/2,1) × 1,6 = 48 × 1,6 = 77 (environ) personnes.

Par un rapide calcul en chaîne, et en supposant un indice de fécondité constant, on peut envisager l'avenir du Québec pour les générations suivantes :

génération 3 = (77/2,1) × 1,6 = 59
génération 4 = (59/2,1) × 1,6 = 45 personnes, soit un 45% de la génération 1.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crash_d%C3%A9mographique

Anonyme a dit…

Le battage médiatique sur le réchauffement climatique causé par l'homme n'a pas pour objectif de convaincre le public et les gouvernements des pays avancés de réduire "leur empreinte carbone", si tel était le cas les défenseurs de cette théorie auraient proposé des avenues de solutions pratiques dont l'effet réel serait une réduction effective de la production de CO2 dans l'atmosphère. Or il n'en est rien puisqu'il est bien connu que les sources d'énergie alternative, exception faite de la filière nucléaire, n'auront qu'un impact minime sur la production future de CO2. C'est même le contraire qui se produira dans les trente prochaines années quand les pays pauvres verront leur niveau de vie s'élever graduellement particulièrement en Asie et à un moindre degré en Afrique et en Amérique Latine.

La production de CO2 augmentera par conséquent et à moins d'une récession mondiale à la fois sévère et durable les combustibles fossiles seront de plus en plus utilisés. Que se passera-t-il sur le plan climatique? Probablement rien de significatif et cela les avocats les plus éloquents du réchauffement anthropogénique le savent tout autant que ceux qui leur donne le démenti.

Quelle est donc la raison profonde de l'hystérie réchauffiste. Tout d'abord pour l'occident le besoin de confesser sa culpabilité et d'expier ses péchés, en effet il y a un prix à payer pour avoir érigé la civilisation la plus achevée de l'histoire, la plus respectueuse de l'être humain et de son environnement. Européens et américains du nord sont coupables d'être ce qu'ils sont (instruits, industrieux, inventifs, libres et surtout riches) et cela le reste du monde ne le leur pardonnera pas gratuitement.

Il y a le besoin de faire de l'argent à partir de rien. Des bourses de carbone ont été créées où les sectateurs du réchauffement ont fait fortune sur le dos des naïfs en leur vendant des crédits de carbone comme jadis on vendaient à pris d'or des tulipes. À cinquante dollars la tonne, le carbone ne semblait pas cher en 2008, il n'en vaut pas plus que trois sous actuellement.

Mais il y a aussi le besoin de recycler tous les gauchistes inconsolables depuis l'effondrement de l'URSS et la trahison de la chine, les rouges de naguère sont devenus verts et le combat contre la liberté individuelle et la libre entreprise peut se poursuivre, les motifs changent ainsi que le langage mais les objectifs et les moyens demeurent les mêmes.

Il y a le besoin de grossir les états qui souffrent déjà d'obésité morbide. Le réchauffement planétaire a besoin d'une armée de fonctionnaires et de diplomates sans compter les hommes de loi et les "savants". Tout ce beau monde une fois engagé se met en peine de réaliser la mission qu'il considère la plus importante, justifier son existence et assurer sa pérennité.

Il y a aussi le besoin de renforcer le contrôle sur les individus et sur les états riches et démocratiques par le moyen d'organismes internationaux où la voix de ces états est noyée sous les accusations des états tyranniques et forcément pauvres. La "catastrophe" climatique appréhendée exige que les démocraties riches entretiennent davantage les dictatures pauvres, que la richesse soit répartie afin que les tyrannies puissent se maintenir et appauvrir encore plus les peuples qu'elles tiennent asservis.

Ce n'est donc ni plus ni moins que du "taxage" dans cette cour d'école à l'échelle de la planète où les bons élèves sont contraints par la force à céder leurs avoirs aux cancres tout en implorant leur pardon.

Hélios d'Alexandrie

honorable a dit…

Je recommande chaudement un excellent livre à tous ceux qui s’intéressent aux gaz à effet de serre, mais sans être obnubilés par eux, c.-à-d. sans perdre de vue le contexte: “Ethical Oil: the case for Canada’s oil sands”, de Ezra Levant (2010; McClellan & Stewart).


Ce livre détruit plusieurs mythes véhiculés par cinéastes, documentaristes (dont un pseudocumentaire obscurantiste —H2OIL—présenté à Télé-Québec le 25 oct. 2010) et journalistes plus portés sur le cliché ou le sensationnalisme facile que sur la substance ou la recherche de la vérité.


Question contexte, n’oublions pas que le Canada va bénéficier du réchauffement climatique :


“A top U.S. geographer says Canada will emerge as a major world power within 40 years as part of a climate-driven transformation of global trade, agriculture and geopolitics highlighted by the rise of the « Northern Rim » nations.



UCLA scientist Laurence Smith, whose previous studies have documented the toll that climate change is taking on Arctic ecosystems and communities, examines the full range of effects of global warming — many of them positive for places such as Canada — in his new book The World in 2050: Four Forces Shaping Civilization’s Northern Future, to be released next week.



The book, to be released Sept. 23, suggests Canada and the other « NORCs » — Northern Rim Countries — are poised to become polar tigers similar to how several smaller Asian countries emerged in recent decades as powerhouse Pacific Rim economies. “




http://www.montrealgazette.com/business/Warming+could+make+cash+hothouse/3525003/story.html#ixzz0zbMfOrrl






Que le réchauffement climatique soit entièrement d'origine humaine, ou seulement à 40 % d'origine humaine, une grave erreur des journalistes est d'insister continuellement sur les inconvénients d'un réchauffement climatique sans AUSSI porter leur attention sur les AVANTAGES d'un réchauffement climatique.

honorable a dit…

La température a déjà augmenté de 0,8 degrés centigrades en 1 siècle. Quelles conséquences apocalyptiques avons-nous remarquées? AUCUNE. Quelques maisons qui se font inonder à marée haute durant une tempête, et c’est tout. L’expérience d’augmentation de température est en cours. Rien d’ahurissant ou de traumatisant à l’horizon.

L’être humain joue beaucoup PLUS à l’apprenti sorcier quand il se lance dans une guerre, quand il tolère la famine, la pollution et la corruption.La guerre, la famine, la corruption et la pollution sont bien plus traumatisants et sources de conséquences imprévues qu’une augmentation de température de quelques degrés au cours de quelques siècles.

Surtout que tout va éventuellement se régler de soi-même. Les réserves de pétrole vont sans doute bientôt diminuer, les autres formes d’énergie deviendront plus compétitives, etc. Laissons le temps faire les choses sans faire de crise d’apoplexie et tout tourner au drame. Laissons cela aux altermondialistes, aux paléomarxistes, aux journalistes et journaux à sensations et aux apôtres totalitaires de la simplicité volontaire qu’ils veulent imposer à tous. La simplicité est un choix; elle n’a pas à être une obligation.

N’oublions pas: risquer une Terre un peu plus chaude, c’est aussi éliminer la prochaine ère glaciaire (un immense bien). Les bénéfices d’une ère glaciaire qui ne viendrait pas me semblent bien plus grands que les inconvénients, pour une minorité sur le bord de l’eau, d’un réchauffement climatique.

honorable a dit…

Entre le climatoscepticisme et le climatosensationnalisme (la position de la plupart des journalistes), il y a place pour le juste milieu: le climatoflegmatisme.

Le climatoflegmatique en a vu d’autres, et sait faire la part des choses (avantages et inconvénients d'un réchauffement climatique). Il n’est pas non plus un monomaniaque. Par exemple, il comprend que produire du pétrole éthique, comme en Alberta, et en produire le plus possible, vaut bien mieux que produire du pétrole totalitaire, même si la production de pétrole éthique dégage un peu plus de gaz à effets de serre (quoique moins, ou pas plus que le pétrole du Nigéria ou du Vénézuela).

Le climatoflegmatique sait aussi que ce qui retarde le développement optimal de la Terre, ce n’est pas la chaleur, mais le froid. Car ce froid condamne au sous-développement et à une faible population la plus grande superficie du Canada, de l’Alaska, du Groenland, de la Russie et de l’Antarctique, ainsi que les zones non nordiques mais élevées, comme le Tibet et le Sinkiang. Quelques degrés de plus ne nuisent pas à ces zones mais les rend plus habitables, plus agréables et plus attirantes.

On saura que la Terre est trop chaude quand les retraités du Sud passeront leurs étés en Ungava, au Groenland, en Islande, en Sibérie et en Alaska, en en aussi grand nombre que les retraités du Nord passent présentement leurs hivers en Floride, dans les Antilles ou au Mexique. Cela n’arrivera pas de sitôt.


Les historiens de l’an 20 000 écriront peut-être: “grâceà la clairvoyance des climatoflegmatiques du 21ème et 22 ème siècle, qui ont su comprendre les potentiels effets bénéfiques d’une plus grande concentration de CO2, nous vivons, depuis 32 000 ans, dans une période interglaciaire d’une durée record. Sans les loyaux efforts des Terriens du 21ème et 22ème siècle, qui on su ne pas plier devant les climatosensationnalistes incapables de voir plus loin que le bout de leur nez, la Terre serait vraisemblablement retombée dans une période glaciaire il y a 15 000 ou 16 000 ans. Vaillants producteurs de CO2 des ces 2 siècles pivots, dont les bien pensants vous ont si souvent affublés de quolibets, nous vous remercions : vous avez sauvé toute la zone tempérée de la planète en l’empêchant de se recouvrir de nouveau d’un épais manteau de glaces permanente!”

Louis Douglas a dit…

Je ne veux pas faire mon puriste, mais de qui parle-t-on à propos des scientifiques? Sans doute des intellectuels au lieu de savants, à moins que l'on confonde avec scientist and scientific.

Ces gens de "gauche", qui par leurs actes ou paroles jouent le jeu des régimes totalitaires (qui polluent plus, sans manifestation des groupe écologistes, voir Tchernobyl), ne sont aucunement intéressés aux certitudes scientifiques; tout en proclament leur probité devant la falsification, ils ne se gêne pas d'écarter les informations qui les agacent. Ce manque d'intérêt, de curiosité, se retrouve dans la presse qui est prompt à relever les erreurs des politiciens, mais déteste qu'on relève les siennes, tout en refusant de les reconnaître et de les rectifier.

Jean-François Néron a dit…

J'aime bien ce billet. Particulièrement. Monsieur Brassard, je m'en viens vous adopter.

Jean-François Néron / Tuxdequebec

Daniel Tremblay a dit…

"M. Tremblay reconnait lui-même que « ce n’est pas très scientifique ». Il a bien raison : 30 signatures sur 30,000, c’est à la fois insignifiant et dérisoire. "

Notez que ce "sondage" portait uniquement sur les détenteurs de doctorats donc, mettons 9000 docteurs.

Cela nous donne un échantillon de:
(30/9000)*100=0.33%

Essayons avec une population de 30 000. Juste pour le fun.

(30/30 000)*100 = 0.1%

Négligeable? Insignifiant?

Peut-être, mais comparons donc cet échantillonnage avec quelque chose avec lequel vous êtes sans doute familier,les sondages politique.

Prenons l'exemple du sondage effectué par Léger Marketing le 4 decembre 2008 (http://www.legermarketing.com/documents/pol/081261FR.pdf)

Vous remarquerez que l'échantillon utilisé est de 1200 répondants.

En ne considérant que les électeurs qui ont voté 3 246 333 cela nous donne un échantillonnage de:

(1200/3246333)*100= 0.037 %

Donc 10 fois moins important que mon sondage insignifiant de paresseux intellectuel!

Si on considère tous les électeurs inscrits c'est encore pire!

(1200/5 738 811)*100= 0.021%

Rapellons que ce sondage a donné au PLQ, au PQ et à l'ADQ respectivement 45%, 32% et 15% des intentions de vote. À l'élection générale, quatre jours plus tard le PLQ, le PQ et l'ADQ ont eu 42% 35% et 16% des votes.

Daniel Tremblay

Anonyme a dit…

M. Brassard,

Vous répétez constamment ceci :

"le CO2 n’est pas un polluant, mais un gaz inoffensif, non toxique, et essentiel à la vie sur terre"

Là n'est pas la question et vous le savez bien. En tout cas je le suppose. Le problème avec le CO2 c'est son effet sur le climat, car que vous le vouliez ou non c'est un gaz à effet de serre. De plus, le CO2 augmente le taux d'acidité des océans avec pour conséquence la disparition d'espèces marines essentielles puisqu'à la base de la chaîne alimentaire de toutes les espèces de poissons qui s'en nourrissent et donc, en bout de ligne, l'espèce humaine elle-même.

Anonyme a dit…

Pour ceux qui doutent de l'effet du CO2 sur l'acidité des océans :

http://www.actualites-news-environnement.com/22231-Copenhague-acidite-oceans-augmenter-2050.html

Daniel Tremblay a dit…

J'aimerais ajouter que je ne veux pas dire par là que ce sondage a une grande valeur scientifique, non, puisque en statistique plus une population augmente, moins l'échantillon a besoin d'être proportionnellement important. Un échantillon de 1000 personne est presque aussi valable pour une population de 1 000 000 que pour une population de 10 000 000. Mais pour ce qui est d’une population aussi réduite que 1 400, l’échantillon doit être plus important en proportion. Je concède que mon raisonnement soit un peu fallacieux aussi, par soucis d'honnêteté intellectuelle, je voudrais souligner deux choses:

1- le sondage fait par S.A. n'a pas la même valeur que que le sondage Léger Marketing.

2- Avec un tel échantillonnage, pour une population de 1400 (à l'époque, telle que mentionnée dans l'article) il y a 90% de chances que le nombre de scientifiques crédibles titulaires de doctorats qui sont encore convaincus de leur position se situe entre 0 et 450.

Peu valable scientifiquement parlant d’accord, mais insignifiant et dérisoire, c’est un peu fort!


Daniel Tremblay

Reynald Du Berger a dit…

Sur l'acidification des océans: où est le carbone?
Atmosphère: 750 milliards de tonnes
Sous la surface des océans: 38 000 milliards de tonnes.
85 % des volcans, dont plusieurs, reliés à des panaches mantéliques (plumes, hot spots en anglais) comparables en puissance au complexe volcanique terrestre de Yellowstone, formidables producteurs de CO2, sont sous la surface des océans. Un minuscule petit volcan comme White Island, Nouvelle Zélande, un des mieux monitorés au monde et que j'irai visiter en janvier prochain, émet environ 2 600 tonnes de CO2/jour. Un super-volcan est des millions de fois plus "efficace" que ça... Faites un calcul approximatif, 64 000 km de dorsales toutes "volcaniques" sans compter les zones de subduction, comparez l'acidification pour les deux sources - atmosphère vs volcans- et cessez de nous faire peur et surtout de nous culpabiliser. Accusez la Terre, et non l'homme. Après Haïti et le tsunami d'Indonésie, puis le séismes de Tangshan (650 000) morts, osez encore prétendre que c'est l'homme qui tue la Terre plutôt que l'inverse!

Anonyme a dit…

Le Québec court-il à sa perte?

http://www2.lactualite.com/pierre-duhamel/2010/11/18/le-quebec-court-il-a-sa-perte/

François D. a dit…

Le CO2 un polluant ? J'ai mis entendu un animateur de télévision s'échapper et dire un poison !

Vous dites que le CO2 est essentiel. Je trouve que le mot est trop faible. C'est une question de survie de l'humanité et de toute la planète. Pas de CO2 pas de plantes, pas d'herbivores, pas de carnivores, pas de nourriture pour les espèces marines et finalement pas d'humain.

Je vous invite à faire une recherche par vous même sur internet en inscrivant "enrichissement du CO2 en serre". En triplant presque le taux de CO2, oui, oui, je dis bien en triplant le CO2 le rendement des plantes est de 20 à 60% supérieur selon Agriréseau. Et c'est ne pas la meilleure: un accroissement du CO2 fait en sorte que l'on utilisera moins d'engrais. Et pourtant, l'utilisation d'engrais chimique est décrié par les écologistes en herbe.

Enfin, le CO2 est un leurre en ce sens qu'il fait l'objet de nombreuses études partout sur la planète tout en négligeant le plus important gaz à effet de serre de la planète: EAU. Tout cela parce que les chercheurs ont beaucoup de difficulté à le calculer.

Anonyme a dit…

Bonne vidéo ici sur le "réchauffisme causé par le CO2"

http://droitemonde.blogspot.com/2010/11/rechauffement-par-le-co2-les-preuves.html

Toujours un plaisirs de vous lire Mr. Brassard.

Christian Rioux a dit…

J'ai récemment découvert sur le web une conférence d'un certain scientifique français, Vincent Courtillot.

C'est un excellent résumé, c'est brillamment expliqué, et ça couvre tout, l'effet de l'eau et des nuages, de la complexité des modèles informatique, les cycles de Milankovitch, le faux "hockey stick". Et ça a eu lieu il y a plus d'un an, donc avant le Climategate.

https://web.cgaspesie.qc.ca/crioux/wordpress/?p=955

Anonyme a dit…

Le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) a publié le 14 décembre 2009 une étude de grande envergure en collaboration avec le Centre mondial de surveillance de la conservation (PNUE-WCMC).

Selon cette étude, les scientifiques prévoient que d'ici 2050, l'acidité des océans pourrait augmenter de 150%, une augmentation spectaculaire de l’acidité 100 fois plus rapide que toutes les modifications d'acidification du milieu marin au cours des 20 derniers millions d'années.

Comme il y a de plus en plus d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, les océans en ont absorbé de plus grandes quantités et à un rythme de plus en plus rapide.

Reynald Du Berger a dit…

Vous dites "les scientifiques prévoient que d'ici 2050, l'acidité des océans pourrait augmenter de 150%, une augmentation spectaculaire de l’acidité 100 fois plus rapide que toutes les modifications d'acidification du milieu marin au cours des 20 derniers millions d'années."

une modification 100 fois plus rapide... je veux vos références et données

et même si c'était vrai, ce qui n'est pas démontré, qu'est-ce qui vous permet d'accuser l'homme plutot que le volcanisme sous-marin?

Normand Larouche a dit…

De prétendre que les sceptiques ne mettent pas en doute le réchauffement actuel mais sa cause humaine (anthropique) est à nuancer, même Renayld Du berger que vous cité est ambivalent à ce sujet.

Le 8 décembre 2009, en entrevue avec François Paradis à l'émission « TVA en direct » Reynald Du Berger a déclaré:

« Se n'est pas une hausse des températures qu'ont vit présentement, c'est un léger refroidissement qui risque de durée pendant les 20 à 30 prochaines années. Depuis 1998,
la terre ne se réchauffe pas, au mieux la température stagne ou diminue. »

À propos des pétitions, qui sont en réalité une forme de « sondages orientés », ils ne sont pas comparable aux sondages scientiques où
les sondés peuvent autant être sceptiques ou pas. Dans ces cas, les sondages révèlent que plus de 90 % des climatologues adhèrent
à l'origine anthropique du réchauffement. Les 30 000 signataires de « l'Oregon Petition » ne représentent que 0,3 % des personnes
qualifiés en sciences aux USA (au même titre que les 30 000 signataires) pour se prononcer sur le sujet.

Mettre de l'avant une pétition pour escamoté un sondage objectif est une pure propagande.

Rappelez-vous qu'il y a quelques décennies des centaines de médecins doutaient des effets nocifs du tabac, ont n'a pas de preuves disaient-ils ... aux mieux une absence de preuves n'ait pas une preuve d'absence d'effet.

Anonyme a dit…

Z'avez écouté Dutrizac hier? Il a (encore!) déformé vos propos en vous ridiculisant...

Quand diable aura-t-il le courage de vous inviter?

Anonyme a dit…

Pour M. Duberger

Pour donner une idée :

439 millions de tonnes de CO2 ont été émises en France en 2007.

Donc on pourrait estimer que la quantité totale d'émission de CO2 par l'homme depuis les débuts de l'ère industrielle doit être considérable et non négligeable, n'est-ce pas ?

D'autre part est-ce qu'on peut encore affirmer que le CO2 est inoffensif puisqu'il augmente l'acidité des océans.

Supposons, comme vous le dite, que l'augmentation de l'acidité des océans dû au CO2 est en grande partie la conséquence de l'activité volcanique, n'est-ce pas alarmant tout de même ? Et la diminution des émissions émises par l'homme ne pourrait-elle pas nous aider à endiguer le réchauffement de même que l'augmentation de l'acidité des océans ?

En somme est-ce prudent de ne rien faire pour diminuer notre action sur le climat ? Nier notre influence sur le climat, en supposant que l'homme est trop insignifiant à l'échelle de la planète, ne me semble pas très responsable. Si on est capable de vider les océans par la pêche excessive, si on peut faire disparaître toute l'eau douce accessible à l'homme, pourquoi n'en serait-il pas de même pour le réchauffement climatique.

PPL a dit…

Dutrisac fait pitié. Un jour il dénonce le gaspillage des gouvernements. Le jour après, il réclame plus de fonctionnaires dans les garderies, l'éducation, la santé, plus de fonctionnaires pour surveiller les fonctionnaires, etc. Ce type est mêlé, confus. Un peu comme la majorité des Québécois qui ne font pas la différence entre la gauche et la droite... Pas surprenant à cela. Ça fait 40 ans que nos enfants sont "éduqués" par des professeurs et journalistes de gauche. Un jour les Québécois veulent des coupures. Le jour d'après on apprend que les Québécois se définissent comme de gauche... Faut pas prendre Dutrisac au sérieux. le type ne sait pas de quoi il parle.

Reynald Du Berger a dit…

"Nier notre influence sur le climat, en supposant que l'homme est trop insignifiant à l'échelle de la planète, ne me semble pas très responsable."
C'est une chose que d'imposer à l'humanité des mesures difficiles qui ont des conséquences économiques lourdes quand un problème environnemental s'avère grave et parfaitement délimité. C'est une folie que de la faire quand le problème est hypothétique et non confirmé par l'observation.

Gilles B a dit…

Toujours dans le filon des gaz à effet de serre (GES), dans 50 ans, notre monde ne pourra dépenser le pétrole qu'il n'aura pas, si les environnementaux contemporains ont bien évalué les stocks.

Donc les GES provenant des combustibles fossiles ont des limites et cela vaudra pour la Chine et l'Inde aussi. Avec la rareté croissante, le reste des réserves de pétrole sera probablement réservé surtout aux usages militaires et pour les transports collectifs et de marchandise.

Si un non-décrocheur scolaire veut étudier dans un domaine où il y aura de la demande, on peut être presque certain que ceux qui feront de la recherche et développement en énergie ne devraient pas manquer de travail ou de contrats.

Gilles B
http://yapasdpresse.blogspot.com/

Anonyme a dit…

À M. Duberger,

Est-ce que la fonte des glaciers, de voir les multinationales du pétroles saliver d'avance en anticipant les énormes profits qu'ils s'attendent à faire par l'exploitation des ressources du nord, la possibilité d'un passage pour la navigation dans les territoires du Nord-Ouest, la disparition probables des espèces qui vivent là-bas, etc., n'est pas là des observations suffisantes à l'effet qu'il y quelque chose de bizarre qui se passe, qu'il y a effectivement réchauffement du climat ? On ne peut nier le réchauffement climatique sans être de mauvaise foi, il me semble. Je me demande d'ailleurs quel peut bien être l'intérêt à nier l'évidence. De quoi avez-vous peur ? De diminuer la consommation. Est-ce si important de consommer à ce point même au détriment de la vie sur terre ? Toute personne sensée devrait être contre la croissance et pour la décroissance.

Anonyme a dit…

Jusqu'à tout récemment, rien n'était plus sacré que la vie humaine. Partout et par tous, elle était célébrée, défendue et protégée. Aujourd'hui, certains ont réduit l'être humain à un vulgaire parasite dont l'existence menace l'environnement, un cancer à combattre. On disait que la vie n'avait pas de prix. Maintenant, on la mesure à son empreinte carbone.


Assisterons-nous un jour à des génocides au nom de l'environnement? Qui sait! L'Histoire nous a montré que l'homme est capable du meilleur comme du pire. Voici néanmoins ce qu'on peut lire dans un rapport du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA): «L'effort à long terme nécessaire pour maintenir un bien-être collectif qui soit en équilibre avec l'atmosphère et le climat exigera en fin de compte des modes viables de consommation et de production, qui ne peuvent être atteints et maintenus que si la population mondiale ne dépasse pas un chiffre écologiquement viable». Plutôt inquiétant, non?

La vie n'est plus sacrée!

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/nathalieelgrablylevy/archives/2010/11/20101125-035308.html