Je vous le dis sans détour, j’ai trouvé immondes et dégueulasses les réactions des matamores progressistes, des journaleux modernistes, des guerrières féministes et des politiciennes outrées à la suite de la dernière intervention du cardinal Ouellet sur l’avortement. Toute cette meute de bravaches s’est ruée sur le prélat pour, symboliquement, le lapider et le pendre haut et court sur la place publique. Un lynchage dégoûtant! C’était à qui serait le plus…«héroïque». Vous savez, le genre : « T’as vu comment je l’ai planté, le cardinal?». Ces pauvres farauds s’imaginaient sans doute qu’ils s’en prenaient à un Staline réincarné et qu’ils risquaient la torture et le goulag. Curieux retournement : voilà les lyncheurs qui se croient courageux!
Pourtant le cardinal n’a fait qu’énoncer la doctrine de l’Église en cette matière. Il n’a innové d’aucune façon. C’est ce que Jean-Paul II, pape charismatique, n’a jamais cessé de dire et de redire. Cette position doctrinale est d’ailleurs fort bien définie dans l’Instruction Donum Vitae du 22 février 1987 :« Le fruit de la génération humaine, dit-elle, dès le premier instant de son existence, c’est-à-dire de la constitution du zygote, exige le respect inconditionnel moralement dû à l’être humain dans sa totalité corporelle et spirituelle. L’être humain doit être respecté et traité comme une personne dès sa conception, et donc dès ce moment on doit lui reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels en premier lieu le droit inviolable de tout être humain innocent à la vie.»
Pourquoi cette position si solidement fondée sur l’éminente dignité de la personne humaine suscite-elle tant de cris indignés et d’injures grossières chez les partisans de l’avortement? Peut-être pour masquer la faiblesse, sur le plan éthique, de leur propre position?
Dans son livre sur Le Principe d’Humanité, Jean-Claude Guillebaud évoque le Code de Nuremberg élaboré à la suite du procès des Nazis (1946-47) qui fixait des règles et des limites à toute expérimentation sur l’homme. «Ce code, écrit-il, reformulait explicitement un principe d’appartenance. Un principe imprescriptible. Tout homme, toute femme, tout enfant--même handicapé mental, même sans conscience, même sans langage, même agonisant--est membre à part entière de l’espèce humaine. Il est titulaire, en tant que tel, d’une dignité que rien ni personne ne saurait violenter. C’est ainsi que se trouva réévaluée à la hausse l’exigence de dignité humaine. Nous vivons encore avec cette exigence. Qui pourrait accepter qu’elle soit contestée?»
Il est évident qu’à partir de ce «principe d’humanité», on en arrive à se poser la question de la dignité humaine de l’embryon. Comment peut-on logiquement et éthiquement l’en priver? C’est pourtant ce que l’on fait, les droits de la personne n’existant qu’en dehors du sein maternel. Dans le ventre de la mère, ce n’est qu’un amas de cellules. Il y a là, chez les tenants de l’avortement, une incohérence et une défectuosité sur le plan anthropologique et humaniste et ils écument de rage quand quelqu’un s’avise de leur mettre sous le nez. Ils perdent alors les pédales et ne font qu’éructer des invectives et des grossièretés.
Et sur une question aussi fondamentale, la réplique est toujours la même et elle consiste à évoquer le cas de la femme devenue enceinte à la suite d’un viol. La seule fois où j’ai abordé ce sujet avec mes petites-filles, c’est justement – et dès le départ de la discussion – ce cas qui fut avancé. Sur 30,000 avortements par année au Québec, combien de grossesses résultant d’un viol? On continue quand même d’insister pesamment sur ce cas limite et somme toute marginal.
Et contrairement aux prétentions des lyncheurs déchaînés de nos élites «modernistes», le cardinal n’a pas fait preuve de dureté et d’absence de compassion devant ces cas déchirants. Dans une émission de TVA, entendant le témoignage bouleversant d’une femme violée et qui avait, dans l’angoisse et la douleur, fini par opter pour l’avortement, il a dit : « Je comprend votre détresse et je ne vous condamne pas!».
Le dogme féministe en matière d’avortement repose sur le postulat suivant : le corps de la femme est sa propriété, donc de l’ordre de l’avoir. En conséquence, la propriétaire a le droit de disposer d’une excroissance interne de son corps. Or, écrit Jean-Claude Guillebault, «l’homme, en effet, ne POSSÈDE pas son corps, il EST son corps. » Nous voilà donc dans l’ordre de l’être et non de l’avoir. Et l’embryon, lui, est un autre être. Évidemment, l’être humain est plus qu’un corps. C’est aussi une conscience, plusieurs diront une âme.
C’est exactement ce que le cardinal Ouellet nous dit. Je vous cite un long extrait de son intervention devant la Fédération des Médecins Catholiques. Je le fais parce qu’il s’agit non seulement d’une réflexion d’une grande rigueur intellectuelle mais aussi d’une vision humaniste fortement enracinée dans la pensée gréco-latine et la tradition judéo-chrétienne, c’est-à-dire les fondements mêmes de la civilisation occidentale.
« Si on ne respecte pas la personne humaine tout simplement parce qu’elle est une personne humaine ou un être humain, on supprime le fondement des normes qui régissent la vie en société, c’est-à-dire le fondement du droit. On fait place à un autre fondement, consensuel, aléatoire, éphémère, évolutif et mouvant.
Une personne humaine a droit à la vie parce qu’elle est une personne humaine, non parce qu’elle est attendue, désirée, qu’elle ne dérange pas, qu’elle ne menace pas, parce qu’elle ne coûte pas cher, etc. Il n’y a pas de raison qui déboute la raison fondatrice, la valeur première, le pilier qui soutient tout l’édifice.
Si le droit à la vie est soumis aux intérêts subjectifs des individus, on instaure comme fondement de la vie en société le droit du plus fort, ce qui entraîne la suppression légale des grossesses non désirées, reléguant l’être humain dans le sein maternel à un statut juridique de seconde classe, pour ne pas dire inexistant.
Dans une société où on abhorre la discrimination sous toutes ses formes, on instaure la discrimination à l’égard des êtres les plus faibles, les plus incapables de se défendre. Et pour se donner bonne conscience, on argumente le déni de la dignité de personne qui mettrait à l’abri ces êtres fragiles. On les réduit au niveau d’une excroissance organique à éliminer, s’il faut assurer la santé de la mère qui se sent agressée, menacée ou simplement, en certains cas, importunée dans son plan de carrière.
Non seulement cet être humain est incapable de se défendre, mais on prive ceux et celles qui voudraient le défendre des moyens légaux pour le faire. En d’autres termes, on érige l’iniquité en système et on façonne l’opinion publique à grand renfort de pression médiatique avec la valeur suprême de l’affirmation de soi et de la liberté de choix, sans égard pour la dignité de la personne humaine.»
On peut être en désaccord avec cette position, mais il est odieux de la décrire comme extrémiste, incohérente, loufoque et saugrenue.
Vous savez combien j’apprécie la vigueur intellectuelle et la liberté de penser de certains jeunes intellectuels québécois. Les lire me remonte le moral. Mathieu Bock-Côté et Carl Bergeron sont de ceux-là. Et relativement à la lapidation et au lynchage du cardinal Ouellet, j’emprunte à Carl Bergeron (dont les éditoriaux hebdomadaires sur son blog l’Intelligence Conséquente sont si…éclairants) la conclusion de ce billet. «Évidemment, écrit-il, la culture de mort évoquée par Ouellet a beaucoup fait ricaner dans les salles de rédaction. Pourtant, il n’y a pas de quoi. La «culture de mort», ou le nihilisme, est la question philosophique capitale de la fin du XIXe siècle et de tout le XXe siècle. Les totalitarismes nazi et communiste ont été le produit de bien des choses, d’une conjoncture historique certes variable selon les nations, mais ils partageaient une même négation de la nature transcendante et de la dimension spirituelle de l’homme, de son caractère moral. En se prononçant sur l’avortement, Ouellet s’exprime sur un sujet sensible qui recèle--comme l’euthanasie, d’ailleurs--des questions immenses sur la nature morale de l’homme et les finalités de la vie humaine. Son point de vue peut être questionné et discuté--non seulement il peut, mais il doit l’être. Mais il ne peut être rangé dans le camp de l’abjection et de l’intégrisme néo-fasciste, dans le camp de l’inhumanité, comme ce fut le cas dans les médias québécois cette semaine, alors qu’il ne cessait, au contraire de tout de que fut le totalitarisme, d’interroger philosophiquement la responsabilité morale qui vient avec le don de la vie.»
Le cardinal Ouellet ne mérite pas d’être couvert de crachats et l’Église québécoise ne mérite pas non plus cette haine féroce et pathologique dont elle est l’objet. «Les Québécois hypermodernes, écrit encore Carl Bergeron, sont-ils en colère contre l’Église (puisqu’ils la connaissent si mal), ou en colère contre eux-mêmes, en se voyant confrontés à leur propre vide existentiel et moral? Chose certaine, ils ne savent ni d’où ils viennent, ni où ils vont. Instabilité qui peut les rendre bien susceptibles.» Tout est dit.
Jacques Brassard
Je vous avise que pour l’été qui vient, mon billet paraîtra aux deux semaines. Il faut dire aussi que ma femme est gravement malade et qu’elle a besoin de mon soutien. Bon été!
jeudi 27 mai 2010
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59 commentaires:
*** Applaudissements ***
L'intégrisme néo-Fasciste ? Vous ne trouvez pas que vous allez un peu loin. Ça ne fait pas très sérieux votre billet. Franchement. Vous nous faîtes une très belle démonstration que l'Église n'évolue pas, un point c'est tout. Pendant ce temps-là, c'est toujours des hommes qui voudront décider et parler à notre place. J'imagine que l'Église est un modèle d'humanisme. Laissez-moi rigoler. L'Église n'est plus le centre du monde et c'est très bien comme ça.
Sur ce, bon été.
Vous trouvez que vous évoluez en tuant des bébés!?
Bravo Mr. Brassard. Les fanatiques de l'avortement ont toujours eu des arguments populistes non-scientifiques. Cette meute anti-Eglise ne fait que reproduire éternellement les mêmes arguments. Quand j'entends cette bande d'hystériques dire que l'avortement est l'une des valeurs fondamentales du Québec, je tombe à la renverse. Une société aussi peu respectueuse de la vie humaine ne peut que disparaître à plus ou moins brève échéance. Bon courage à vous et votre épouse.
@Mélanie l'église n'a pas à évoluer, le vol, le meurtre, l'envie, la jalousie était hier, aujourd'hui et demain... ce qui est mal était et sera mal. à force de relativiser on finit par perdre tout sens moral. Je ne suis pas catholique mais malgré tout je suis capable de dire qu' il ya le bien et le mal qui ne dépend pas de du chacun pour soi ou du chacun ce qu'on pense.
Le plus curieux dans cette affaire est que (et je suis persuadé de ce que j'affirme ici) les mêmes gens qui sont pour l'avortement sont également contre la peine de mort...
Veulent pouvoir exécuter des foetus mais pas des tueurs reconnus!!!
Allez savoir!
Sur mon blogue j'ai posé une question à laquelle personne n'a encore répondu. Étant donné que dans certains hôpitaux québécois on procède parfois à des avortements à 22 semaines de grossesse, l'être vivant qu'on aspire ainsi en lui arrachant les membres, souffre-t-il un supplice plus grand ou moins grand que le condamné aux bras et jambes duquel on attachait solidement quatre chevaux qui tiraient ensuite ensemble afin de l'écarteler sur la place publique au moyen âge? Quelle est l'intensité et la durée de cette douleur comparée à celle de la secrétaire qui a changé d'idée car son chum l'a laissée tomber et que son nouveau chum, son patron, ne veut rien savoir du bébé de l'ancien chum et laquelle on obligerait de rendre son bébé à terme? J'attends toujours la réponse. Autre question, la "chose" ainsi aspirée est-elle un être vivant, un animal, un humain ou un simple amas de chair et d'os encore mous? C'est cru comme question, mais l'acte qui consiste à aspirer un bébé en morceaux n'est pas très raffiné non plus. Une amie infirmière qu'on a trop souvent forcée à assister les médecins dans ces avortements qui ont toujours lieu en salle d'opération et non en clinique a pris une retraite anticipée, car elle en faisait des cauchemars.
Votre voix va nous manquer.
J'espère que tout ira pour le mieux pour votre épouse.
Bon courage,
Alain Gagnon
M. Brassard, 'en gros', je suis d'accord avec vous !
Ce sujet, me fais réagir comme c'est pas possible, voici donc mon intervention, en plusieurs parties.
***
PARTIE -I-
Pour ma part, je suis découragé de notre société.
Le Cardinal ne 'voit' pas que les individus sont rendus fortement dépendants de l'état, sont rendus fortement irresponsables à cause de cette dépendance; et que l'état a conduit à la destruction de la famille et il propose encore PLUS d'interventions de l'état ???
Les familles monoparentales augmentent encore et encore... et les enfants de ces familles, ne font pas des enfants qui vont fonder des familles solides... et des femmes et des hommes de ces familles (peut-on encore appeler ça des familles, lorsque des centaines de milliers de papas sont absents de ces dernières? Le Québec est le champion du monde dans l'aide aux familles -MONOS- et c'est aussi au Québec où le nombre de ces 'familles' est le plus élevé au MONDE! Coincidences? Je ne crois pas !!!), risquent de NE PAS voir l'avortement comme l'acte qu'il est: le refus de la vie et les conséquences -négatives- inévitables de ce refus.
Et le Cardinal veut aider les mères monos, au lieu de se concentrer sur la solidification des familles et de l'engagement BI-parental? Erreur, erreur, et encore erreur. Il a peut-être de très bonnes intentions, mais cela ne suffit pas pour cesser la boucherie de la vie (l'avortement!)
Je suis -de tout évidence- contre l'acte de l'avortement.
Par contre, même si cela était illégal demain matin, les femmes vont tout simplement recourir plus souvent à la pilule abortive... ou aux cliniques illégales ou encore, elles vont aller en voyage dans un pays où l'avortement est légal... ni vu, ni connu...
Et celles qui vont se 'faire pogner' auront un dossier criminel...
Et celles qui 'seront aidées' à garder leur enfant (même si l'homme a disparu de la map'), vont élever l'enfant seule. Et cet enfant devenu adulte, risque d'être tout aussi irresponsable que ses parents... ou pire encore.... et certaines 'bonnes âmes' vont demander encore plus de lois... plus sévères? Ça sent la dérive du fascisme à plein nez...
Et que disait Jésus à propos des adorateurs de la LOI (i.e. les pharisiens) ?
Vous vous dites peut-être: 'bravo, au moins une vie de sauvée' ! Erreur, vous oubliez tant de choses...
Pitié, il faut méditer et prier... demander l'aide du Saint Esprit. Cibole de cibole que c'est décourageant...
1964, la femme était encore -juridiquement parlant- un enfant. L'homme s'occupait de sa femme, comme de ses enfants. Il devait 'être responsable' pour eux. Il n'avait aucun choix...
La femme était dépendante de l'homme... elle n'avait aucun choix. Elle devait être reponsable de sa famille.
CELA FORCAIT TOUT LE MONDE A ÊTRE REPONSABLE.
Et il y avait que TRES PEU D'AVORTEMENTS !!!
Faites des liens. svp !
PARTIE -II-
Est-ce que les chrétiens -ou le reste de la société- veut revenir à cette époque? Non, je ne crois pas. Par contre, il faut voir que les LOIS ÉTATIQUES ont un impact réel sur nous tous.
Alors comment ramener la responsabilité dans la vie de tout le monde?
Par des lois (et surtout; MOINS DE LOIS), qui reponsabilisent les couples, les familles, etc!!!
Presque toutes les lois enlèvent un peu (ou beaucoup), de notre liberté et nous déresponsabilisent... toujours un peu plus.
1968: divorce no-fault: cela est aussi pire que le mariage homo (que l'Eglise dénonce tant). Nous ne pouvons pas marier 2 choses semblables. Mais pourquoi ne pas dénoncer le contrat de mariage qui peut être brisé -sans égard à la faute- qui déresponsabilise, tout le monde ? Pourquoi ne pas dénoncer l'ingérance de l'état dans ce contrat (en général), mais dénoncer le mariage -étatique- homo, seulement ?
Vous ne réalisez rien?
C'est trop facile aujourd'hui de NE PAS SE MARIER, et de courir la galipote. Trop facile de se séparer/divorcer avec le divorce no-fault. ET c'est la femme qui a été 'libérée' le plus, pas l'homme. C'est la femme qui a de l'aide de l'état pour élever SES enfants seule, pas l'homme. C'est la femme qui a tous les droits sur SES enfants, pas l'homme. C'est la femme qui demande presque toujours le DIVORCE et la séparation (dans 80% des cas), PAS L'HOMME.
Commencez-vous à comprendre... non, toujours pas ?
L'homme N'A PLUS AUCUN DROIT/CHOIX vis-à-vis de ses enfants.
Dans les pays où l'état-PROVIDENCE n'existe pas, les familles SONT souvent unies... car la femme et l'homme n'ont pas beaucoup de choix. L'état ne subventionne pas la monoparentalité (plusieurs lois), ne subventionne pas les garderies étatiques pour poupons, comme en ex-urss(une autre loi), ne subventionne pas la natalité (les allocations; encore une autre loi), n'incite pas au divorce et à la séparation no-fault(oui, toujours une loi).
Et là, commencez-vous à faire des liens?
Pour avoir un retour de la responsabilistion des femmes et des hommes, il faut un cadre étatique qui les responsabilisent. Pas plus d'aide pour 'sauver les femmes et LEURS enfants' (sic).
Il ne faut pas viser directement la baisse du nombre d'avortement, sans regarder les causes, TOUTES les causes de ces avortements. LA FIN NE JUSTIFIE PAS LES MOYENS, SURTOUT SI C'EST UNE LOI... qui nous fait oublier les autres causes (lois?), de la déresponsabilisation généralisée.
LA MEILLEURE PROTECTION POUR L'ENFANT À NAITRE, CE SONT DES FAMILLES UNIES ET 100% ***LIBRES*** DE L'ÉTAT, pas une autre loi, pas une autre intervention de l'état....
Et pour ceux qui se diraient que j'oublie de responsabiliser les hommes: vous faites fausse route: ce sont les femmes qui ont TOUS les droits sur leur corps, sur l'enfant à naitre... pour responsabiliser l'homme, rendons le systême égal et surtout; transformons le systême pour qu'il oblige tout le monde à faire attention avant de 's'amuser sous les draps'. L'état nous déresponsablise. L'état nous déresponsabilise. L'état détruit les familles unies. L'état détruit les familles unies. L'état-providence n'est pas notre ami, mais EST l'ennemi de la famille. L'état-providence n'est pas notre ami, mais EST l'ennemi de la famille.
PARTIE -III-
Soyons vraiment francs: l'homme aime le sexe... beaucoup,et s'il n'est pas obligé de 's'engager'... (ce que l'état encourage), il va 'en profiter'. Pourquoi blâmer l'homme, alors? Mais lui -contrairement à la femme- SAIT Q'IL N'A PAS AUTANT DE DROITS SUR SES FUTURS ENFANTS... alors, l'idée de devenir papa n'est pas toujours une bonne nouvelle (surtout si la relation est boiteuse). Si la femme -avec tous ses sacro-saints droits de femme 'libérée' (mais pas de l'état!)- décide de garder 'SES' enfants, elle pourra faire payer l'homme pendant 18 ans... mais le papa, n'a PRESQUE AUCUN DROIT POUR ÉLEVER SES ENFANTS. Alors, l'homme 'naturel' (sans la grâce), est TOUT À FAIT CONSÉQUENT PAR RAPPORT AUX INTERVENTIONS DE L'ÉTAT VIS-A-VIS DE LA FAMILLE.
La femme aime la sécurité économique et émotive... par dessus tout. c'est normal (i.e. naturel), c'est elle qui porte les enfants, elle a donc besoin de cette protection: L'état lui procure la sécurité financière et légale (pour elle et 'SES' enfants)... et il y a l'homme -qui aime le sexe sans engagement- pour le 'reste'...
Pourquoi blâmer la femme 'naturelle' si elle agit comme ça; REGARDONS TOUTES LES INTERVENTIONS DE L'ÉTAT QUI RENDENT LES HOMMES ET LES FEMMES IRRESPONSABLES !
C'est seulement dans l'amour et l'engagement de l'homme et de la femme -ET LIBRES DES INTERVENTIONS DE L'ÉTAT-, que ces 2 'besoins' naturels se recontrent, pour épanouir l'homme et la femme. C'est seulement dans l'amour et l'engagement que les enfants sont le mieux protégés, le mieux éduqués, etc.
Là, commencez-vous vraiment à comprendre?
Non ? Alors, svp, relisez et MÉDITEZ ce texte, et là vous allez peut-être enfin voir la vraie lumière (pas celle de l'ange déchu... manipulateur et séducteur!).
Les chrétiens qui se laissent SÉDUIRE PAR L'ÉTAT-PROVIDENCE,font fausse route. Dans les civilisations où l'état est peu présent (c'était le cas du Québec avant les années 60), tout le monde est forcé d'être responsable.
Depuis les années 60, ce sont des milliers et des milliers de lois-interventions (de l'état-providence), qui ont remplacé la SEULE LOI QUE JÉSUS VOULAIT NOUS VOIR VIVRE: L'AMOUR !!!
Pour protéger la vie, il faut des couples et familles unies et solides... 100% libres de l'état. Ce qui n'est pas du tout le cas en ce moment. L'état auigmente le taux d'avortements par toutes ses interventions, soi-disant bienvaillantes.
Oui Le Cardinal a dit qu'il faudrait que l'état aide plus les mères et leurs enfants. Il fait fausse route. Comme le restant des grands coeur remplis d'amour qui pensent/veulent que l'état intervienne(toujours plus).
C'est en réalisant que l'état n'est jamais capable de sauver la vie (c'est même le contraire), que la vie -toutes les vies- seront le mieux protégées. C'est l'essence de mon texte. Par exemple, les guerres les plus meurtrières, sont TOUJOURS issues d'une intervention directe ou indirecte de l'état. C'est certain que si tous les coeurs de ce monde étaient dans l'amour de Jésus, la guerre disparaitrait. Mais nous ne sommes pas encore dans ce monde. Nous devons donc -pour l'instant- analyser TOUTES les causes -spirituelles et matérielles- qui détruisent la vie ! Notre occident moderne fait la guerre à la vie, aux familles, à la 'bonne' éducation, etc etc etc etc etc etc etc etc. L'état EST notre plus grand ennemi à tous. Mais comme Satan, il est très séduisant, très puissant, très manipulateur.
PARTIE -IV- (dernière partie)
NOMMEZ-MOI UNE SEULE INTERVENTION DE L'ÉTAT QUE VOUS TROUVEZ BONNE et je vais vous démontrer -par des arguments simples et logiques- que cette intervention à PLUS de mauvaises conséquences que de bonnes conséquences.
Je me répète, si demain matin la loi interdit l'avortement, cela ne rendra pas les individus 'naturels', plus vertueux: ils vont recourir à la pilule abortive. à des voyages-d'avortements ou des cliniques illégales. SEUL L'AMOUR -BIEN COMPRIS- rend plus vertueux.
Question pour vous: Est-ce le monde spirituel qui influence le plus les humains, ou le monde matériel? ET dans quelle proportion ? Moi je crois que c'est 50-50. Les lois influencent notre monde comme c'est pas possible... mais trop de chrétiens 'modernes' disent et pensent que c'est le monde spirituel qui nous influencent le plus...
Pour ma part -et comme Jésus- je crois que les lois (mêmes les plus bien intentionnées), ne servent à RIEN (la vertu par la loi?, n'est-ce pas ce que Jésus dénoncait chez les pharisiens: À MÉDITER!!!). C'est de la pure hypocrisie, ces lois. Mais elles nous donnent bonne conscience, etc.
Et en passant, à moyen et long terme, l'état-providence n'a JAMAIS fonctionné, et ne fonctionnera JAMAIS.
Il va bientôt s'écrouler... sous les dettes.
Il n'y aura plus d'allocations familiales, plus de garderies étatiques, plus d'avortements subventionnés, plus RIEN de l'état.
C'est peut-être rendu là, i.e. dans la souffrance et l'humilité généralisée, que tous (chrétiens comme athées) comprendront enfin mes propos radicaux (pour l'instant, en tout cas).
La grande noirceur c'est MAINTENANT... à cause de toutes les interventions -TOUJOURS, TOUJOURS, TOUJOURS- néfastes de l'état.
La grande lumière c'était lorsque l'état n'intervenait presque PAS dans nos vies (surtout dans nos vies personnelles), et lorsque l'état n'était PAS endetté. Je viens de décrire l'ère sous Duplessis.
;-)
p.s.
Un jour, je vais sûrement faire des audios de toutes mes idées, car j'en ai vraiment trop pour les coucher sur du papier (et le temps passe vraiment trop vite). Là,tous les esprits éclairés par l'Esprit Saint et tous les esprits vraiment logiques, vont comprendre, 1) que je suis réellement en paix et 2) ce que j'essaye de vous transmettre comme message.
***
p.s.
désolé pour les fautes: Je n'avais que peu de temps. Je vais sûrement peaufiner ce texte
On ne parle pas de tuer des bébés Anonyme. Parce qu'en plus, vous n'avez même pas le courage de parler sans pseudonyme. Il y a une nuance entre un bébé et un foetus. À la revoyure.
L'Église a toujours été en guerre contre les femmes. Et ça continue.
Bon, j'en avais encore un peu plus à partager avec vous (désolé):
Je crois que le Cardinal est dans 'le vrai', sauf pour ses solutions, i.e., encore plus d'interventions de l'état (i.e loi contre l'avortement et une loi pour aider/encourager -encore plus- les mères et 'SES' enfants), alors que ce sont des interventions de l'état - presque sans exception- qui font que notre société est rendue si irresponsable, si 'folle' et si peu vertueuse.
Je le trouve aussi courageux -contrairement au restant de notre Eglise Québécoise agonisante et amorphe- de défendre la Vie.
Courageux -en tant que personnalité publique- de faire face aux médias et politiciens, anti-catholiques et anti-Vies, presque à 100%.
Et sincère et bien intentionné (mais si cela ne suffit pas pour être à 1200% dans l'vrai!)
Je prie pour lui et pour ceux qui l'attaquent sur le fond.
Je crois que la famille est en train de mourir au Québec: nous avons le plus de familles ORPHELINES DE PERES AU MONDE.
Après une 'grande' guerre (comme la 1e ou 2e guerre mondiale), des millions d'enfants se retrouvent orphelins de papas. Par contre, la guerre INVISIBLE que mène l'état «communiste» occidental contre la famille, est encore plus difficile pour ces enfants. Dans une guerre visible, les mères vont 'héroiser' les papas (morts pour la patrie et patati et patata), mais en ce moment, ces mères -la plupart en tout cas- vont démoniser les papas, toujours vivants, mais absents, car ils n'ont AUCUN droit sur leurs enfants !
La guerre actuelle -invisible et PHARISIENNE- est PLUS dommageable sur le coeur de ces enfants, que les guerres sanglantes et visibles. Et ces enfants, une fois rendus grands, vont sûrement contribuer au nombre d'avortements.
Il est paradoxal que les pro-vie soient les mêmes qui, pour imposer leur choix de valeurs, sont prêts à commettre des actes terroristes (meurtres, menaces, etc.) contre les médecins qui pratiquent des avortements ou les femmes qui souhaitent mettre fin à leur grossesse. Curieux sens moral! L'avortement se pratique depuis des lustres. Sa légalité fait juste en sorte qu'il se fasse en toute sécurité pour les femmes. Conclusion : Sales hommes.
Réjean Rioux
Encore plus curieux c'est que les mêmes gens qui sont contre l'avortement sont également pour la peine de mort. Et vlan !
Réjean Rioux
(Suite)
On peut être tout à fait contre les propos de Monseigneur Ouellet. J’ai moi-même d’énormes réserves et je dois avouer que j’ai sourcillé à plusieurs reprises, lorsqu’il a dit qu’un avortement demeurait toujours un meurtre, même quand la vie de la mère et/ou celle du foetus est en danger ou quand la femme est tombée enceinte à la suite d’un viol. C’est de l’ignorance pure et simple et je crois que c’est ce bout-là qui a fait tant alimenter la controverse, concernant les propos du cardinal!!!!
Prétendre que l’avortement est criminel, même en cas de viol, est, tout simplement, abject et ça mérite d’être fermement condamné!!! Se peut-il que l’on puisse manquer de compassion au point de vouloir forcer une femme à mener un bébé à terme, un bébé conçu dans la haine, dans la violence et dans le mépris le plus complet, hein??? Ce n’est certainement pas chrétien, ni charitable!!! C’est mal, point!!!!!
On peut dénoncer ce genre de propos misogynes qui sont dignes des pires fanatiques musulmans avec une force incroyable, mais pas sur un ton inquisiteur qui cacheraient une envie mal cachée d’empêcher Monseigneur Ouellet de s’exprimer publiquement. Ça nous empêcherait de voir le vrai visage de ce type!!!!
Je suis pour le droit des femmes à mettre volontairement fin à leur grossesse, tant qu’on ne me fait pas payer la facture, que ce n’est pas utilisé comme étant un moyen de contraception et que c’est fait dans le premier trimestre de la grossesse!!!!!
Passer le premier trimestre, c’est de plus en plus difficile d’avorter et je crois que c’est là que le débat doit se faire en priorité!!! Le docteur Henry Morgentaler refusait de pratiquer un avortement après le premier trimestre. Passer la date du premier trimestre, le droit à l’avortement devrait être solidement encadré!!!!
La femme ne peut pas avorter n’importe quand quand bon lui semble durant sa grossesse, car, après le premier trimestre, le foetus a eu le temps de se développer et de prendre la forme d’un être humain, et, surtout, à 9 mois moins un jour, on ne parle plus d’un simple foetus, mais bien d’un futur bébé qui s’apprête à naître, qui s’apprête à devenir un être humain et qui, ce faisant, s’apprête à jouir de tous les droits humains: le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit au bonheur, etc.!!!
C’est pour ça que le débat sur l’avortement est important, afin de régler une bonne fois pour toute le problème des avortements tardifs qui donne tant de munitions aux crackpots pro-vie qui nous balancent des énormités misogynes en guise d’arguments!!!!
Pourquoi cette grande peur d’aborder le sujet de l’avortement?
Pourtant, ce débat devra bien se faire un jour, mais la façon dont il a commencé m’inquiète beaucoup, car :
1) À ma grande surprise, j’ai appris, par la bouche de Josée Legault, que l’on n’a plus le droit de s’exprimer sur le sujet de l’avortement. Le dossier est clos et censuré. Pourtant, à ma grande surprise, certaines de mes connaissances, sans parler de certaines personnes que je rencontre, parfois, sur la blogosphère, sont contre l’avortement!!!! Sont-ils normaux, docteure Legault????
De plus, à ma connaissance, il n’y a plus de sujet tabou, aujourd’hui!!!! La sexualité, qui est une chose très personnelle, est abordée, continuellement, sur la place publique et, en principe, la censure n’existe plus, dans notre société du XXIe siècle.
2) La grande peur de certaines femmes de perdre ce droit à l’avortement est inquiétante, car elle semble tenir sur un fil : celui de la bonne volonté politique!!! Pour ma part, en tant qu’être humain doué de la Raison, je ne pense pas que c’est le pouvoir politique qui m’a donné cette liberté de choisir. Je l’ai reçu, intrinsèquement, dès ma naissance et personne ne pourra me l’enlever!!!
Ce que l’État a fait, c’est que, pour avoir une certaine paix, il a décidé, à cause d’un fort lobby féministe, d’imposer, à tous les contribuables, soit les pro-choix et les pro-vie, une taxe pour défrayer le coût des avortements, et ce, sans demander l'avis des citoyens, à savoir si ils sont d’accord ou non avec ça, car, il faut bien se l’admettre, les avorteurs, y compris le docteur Henry Morgentaler, ne font pas ce genre de travail-là gratuitement pour les beaux yeux des femmes!!!! Si l’État utilisait, plutôt, cet argent pour accompagner psychologiquement et matériellement les femmes qui vivent ces épreuves-là, non seulement pour avorter, mais, aussi, pour aider celles qui veulent garder leur enfant, je vous dirais, bien évidemment, que OUI, notre société avance, mais ce n’est pas du tout le cas!!!!
3) Quand on aborde ce sujet, il y a toujours de l’émotivité et de la confusion!!! Pourquoi???? Pourtant, il s’agit de deux sujets distincts, soit le droit de la femme à mettre volontairement fin à sa grossesse et le droit du foetus qui ne peut pas encore s’exprimer!!! De plus, il serait bon de s’entendre sur la signification de certains termes, comme celui de la dignité humaine et celui de la liberté, car ces termes sont loin d’avoir la même signification pour tout le monde!!!!
Si nous revenons sur les propos de Monseigneur Ouellet, pourquoi devrait-on se sentir automatiquement outrés par ses propos, le tout avec une telle hargne, hein???? Ne sommes-nous pas dans une société démocratique, là où tout le monde a le droit à son opinion, et ce, quel qu’il soit, hein??? Monseigneur Ouellet a le droit, et même le devoir, en tant que citoyen, de s’exprimer ouvertement en son nom personnel et même selon la doctrine de sa secte religieuse!!!! «Tu ne tueras point», car il faut bien appeler les choses par leur vrai nom!!!! Par la suite, chacun de nous est libre de suivre ou pas cette doctrine, selon notre conscience personnelle et selon les circonstances et d’assumer ce qui vient avec notre décision!!!!
@Éléomore, Le vil, le meurtre, l'envie et las jalousie, plus l'hypocrisie demeure au centre de l'action des églises. Tant et aussi longtemps qu'elle n'acceptera pas le sexe sans mariage, et une meilleure éducation sexuelle, le nombres d'avortement ira en augmentant vu l'ignorance des protagonistes qui sont souvent jeunes. Pire en ayant fait disparaitre le cour sur la sexualité au secondaire sous vos diverses pressions, les nombre d'avortements va en augmentant. Arrêté l'hypocrisie et changer de méthodes et je cous croirai sur vouloir arrêter la culture de la mort. Trop de jeune non voulu deviennent des tueurs et des voleurs, n'oubliez jamais ça, malgré ou à cause des diverses religion qui ont un supposé discours d'amour.
Un peuple-nation pris en otage: syndicats, politiciens, féministes, MLQ, Power Corp., Péladeau, le Devoir, Radio-Pravda(Canada), clergé-théologiens anti-romain... Tout un rouleau compresseur...
After Unanimous Anti-Life Vote: Not Even One Pro-Life Pol in Quebec?
http://www.lifesitenews.com/ldn/2010/may/10052812.html
Bravo M. Brassard!
Et comme dit l'anonyme, c'est vrai que les gens pour l'avortement sont aussi contre la peine de mort mais pour l'euthanasie...
Idéologie bizarre
Prenez bien soin de votre épouse, bonne chance.
Heureusement que vous n'êtes plus en politique !
Le cardinal se fait brasser la carcasse parce qu'il l'a bien cherché.
Quand il arrêtera de prendre les femmes pour des irresponsables pas capables de prendre une décision éclairée sur leur propre corps, et je cite "il faut mieux encadrer les femmes", tant qu'il nous traitera comme des criminelles en puissance, hé bien, on hurlera après lui.
L'avortement est un droit que nous avons acquis de haute lutte, pour que les femmes arrêtent de se faire charcuter par des charlatans.
On n'est pas des couveuses à bébés.
Que la religion reste dans les Églises et que l'État s'en tienne loin. Point.
Comme toujours, M. Brassard, vous lire est un pur plaisir, mais ce billet a quelque chose d'édifiant. J'avais hâte de lire votre réaction à la tempête médiatique entourant le Cardinal Ouellet.
Votre billet fait ressortir l'incohérence profonde de la position pro-choix devant laquelle plusieurs préfèrent fermer les yeux, détourner le débat ou lancer des invectives sans jamais prendre de front la considération centrale dans ce litige: qu'en est-il de l'enfant qu'on tue ?
Merci pour le courage dont vous avez fait preuve en prenant position pour défendre ceux qui ne peuvent le faire (les enfants à naître) et pour le courage dont vous faites preuve en soutenant votre épouse dans la maladie. Nous avons besoin de modèle et vous en êtes un.
Ce que la population athée et dé-christianisée ne comprend pas - c`est que elle est victime d`une systeme de pensée crypto-marxiste nihiliste mis en place vers 1960 par des marxistes occidentaux. Il est interdit d`interdire - systeme ant-christique parceque la Bible et Dieu ont ordonné des interdits!
Ces gens ne comprennent pas que Dieu a établi des principes moraux immuables pour l`homme
- les dix commandements - Ces principes ne changes pas parceque Dieu ne change pas d`idée. L`Homme est une girouette qui change au gré des humeurs et des modes mais Dieu ne change pas les lois sur laquelle il jugera chacun de nous apres notre mort.
Ces gens sont contre l`Église a cause de ces lois qui les dérange. Il y a des choses en ce monde que l`Homme ne connait pas et ne comprend pas. Les scientifiques ont-ils jamais détecté une ame quand elle quitte le corps....
Le courage du pleutre est bien celui des ``élites médiatiques actuelles``toute leur lacheté est visible dans le traitement lénifiant qu`ils donnent a l`islam - religion violente anti-chrétienne et anti-juive dans sa doctrine fondamentale (encore un massacre hier contre les Ahmadis secte islamique minoritaire au Pakistan). Nos journalistes trembles dans leur bottes devant l`Islam mais se mettent a 500 sur le Cardinal - c`est sans risque....
Monsieur Brassard, je vous lis régulièrement, beaucoup pour vos positions anti-réchauffisme climatique. C'est... rafraîchissant, dans ce domaine, de lire des points de vue divergents.
Sauf qu'ici, je ne peux pas vous suivre.
Juridiquement, ON NE PEUT PAS reconnaître le statut de personne humaine à un être qui est à l'intérieur d'une autre personne. C'est impossible. Cela créerait des situations incroyablement compliquées.Une femme enceinte qui fait une chute accidentelle dans un escalier et fait une fausse couche devrait-elle, par exemple, être jugée coupable d'homicide involontaire?? Ou de négligence criminelle??
Il y a un être vivant dès la conception, c'est indéniable. Et cet être ne peut pas évoluer en autre chose qu'un être humain. Ça aussi c'est indéniable. Mais on ne peut lui reconnaître le statut de personne qu'à partir du moment où sa destinée biologique est indépendante de celle de sa mère. Là, je ne parle PAS d'indépendance financière ou de capacité à prendre soin de soi-même, mais plutôt du fait que jusqu'à ce que le foetus soit sorti de la mère (prématuré ou non), elle seule peut le garder en vie et le nourrir. Personne d'autre au monde ne peut le faire. Une fois le foetus né, même s'il a besoin de soins intensifs, même si sa mère l'abandonne au pied d'une porte, d'autres personnes peuvent s'en occuper. Mais pas avant la naissance. C'est pourquoi la naissance est le moment où on acquiert le statut de personne.
L'avortement soulève des problèmes éthiques certains, je suis d'accord. Devrait-il y avoir un encadrement plus serré? Probablement, mais en gardant toujours à l'esprit qu'au bout du compte, si la femme désire réellement avorter, elle le fera, et si elle ne peut le faire de façon sécuritaire, elle recourra à des moyens plus extrêmes (et en mourra eut-être).
Notre société devrait-elle soutenir davantage les femmes qui envisagent l'avortement parce qu'elles estiment ne pas être dans une situation économique favorable à l'arrivée d'un enfant? Oui, certainement.
Mais doit-on recriminaliser l'avortement pour autant? Non, assurément pas.
Oui, bien entendu, le cardinal n'a fait qu'énoncer la position de l'Église catholique sur le sujet, qui est effectivement connue. (Et parfois appliquée sans discernement, comme dans le cas qui a fait les manchette l'an dernier, de la petite brésilienne de 9 ans enceinte de jumeaux et dont la mère a été excommuniée pour avoir permis son avortement, et le médecin pour l'avoir pratiqué - sans qu'aucun reproche ne soit adressé au type qui la violait).
Là où le bât blesse, c'est que:
-Le cardinal recherche incessamment la visibilité médiatique et tente d'intervenir dans la vie politique, ce qu'un dirigeant religieux doit idéalement s'abstenir de faire.
-Le cardinal invoque des faits qui sont contredits par tous les professionnels oeuvrant dans le secteur, et donc montre sa méconnaissance du terrain. S'il veut s'exprimer sur l'avortement, qu'il rencontre des gens travaillant dans ce milieu, qui pourront lui donner l'heure juste sur les femmes qui recourent à leurs services. Cela ne le fera certainement pas changer d'avis, mais au moins il ne parlera pas à travers son chapeau.
-Le cardinal plaide pour une baisse de 50% du nombre d'avortements au Québec, un objectif avec lequel on ne peut qu'être d'accord. Mais il ne propose pour y arriver que de vagues suggestions de "davantage de support", et oublie le facteur primordial: l'éducation à la contraception (autre que les méthodes de surveillance du calendrier, très efficaces pour devenir enceinte).
Et fait ainsi ressortir le problème principal de l'Église catholique dans les questions d'avortement,une contradiction dont ils ne réussisent pas à se dépêtrer: contre l'avortement, mais aussi contre la contraception.
J'affirme avec force que ceux qui sont pour l'avortement ne font pas seulement s'élever contre l'Église ou la religion. Ils ne font que prouver qu'ils ne connaissent pas Dieu.
"Et sur une question aussi fondamentale, la réplique est toujours la même et elle consiste à évoquer le cas de la femme devenue enceinte à la suite d'un viol ..."
Partons de ce cas ainsi que du commentaire précédent de Anonyme et posons la question: "lequel des deux mériterait le plus de mourir dans cette histoire, s'il fallait obligatoirement choisir entre le foetus et le violeur?"
J'ai lu "Principe d'humanité". Livre fascinant. La réflexion humaniste est un discours que l'en n'entend pas assez.
Bon courage pour votre épouse. Mes pensées vous accompagnent.
Benoît
Félicitations ! Merci de vous faire objecteur de consciences !
Vous écrivez : " Le cardinal Ouellet ne mérite pas d’être couvert de crachats et l’Église québécoise ne mérite pas non plus cette haine féroce et pathologique dont elle est l’objet."
Ce sont également tous les membres de l'Église que le Cardinal représente qui sont couverts de crachats et ne méritent pas cette haine féroce et pathologique !
Sylvie Cantin, mère adoptive de 3 enfants
Excellent billet. Merci beaucoup ! Comme un phare dans la nuit...
Une bonne occasion pour nos lionnes de sortir de leur gîte ! D'ordinaire, les lionnes ne tuent pas leur lionceau. Mais allez leur faire admettre qu'elle tue un être humain ! « non, c'est mon droit, c'est mon choix, c'est ma liberté » Tu parles d'une liberté qui t'autorise à te mutiler, à te détruire toi-même .... La liberté au Québec est trop souvent invoquée pour servir les débordements....j'en reviens !
Lydia
Bravo à vous M. Brassard.
Votre culture et l'équilibre de votre pensée vous font honneur et fait honneur aux québécois que nous sommes. Heureusement que certains hommes respectables parviennent à se dégager de la pensée unique et inique qui sévit présentement dans notre contexte socio-culturel québécois.
Nous sommes chanceux d'avoir des hommes comme le Cardinal Ouellet capable d'exprimer sans rougir la pensée de l'Église catholique et de nous inviter par le fait même à grandir dans le dépassement et l'amour.
Ne lâchez pas, nous avons besoin de vous. C'est rafraîchissant.
Renald
sur cette question précise du lynchage de Mgr Ouellet et de l'avortement, j'ai aussi fait un billet sur mon blogue lesanalystes.ca
http://lesanalystes.wordpress.com/2010/05/18/1899/
J'ai osé aborder la question tabou de la douleur foetale qui est très complexe, ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes de la douleur, donc est loin d'être réglée et mon billet qui tournait essentiellement autour de cette question très importante et toujours sans réponse était justifié. Et pourtant on a légiféré là-dessus, sans connaitre la réponse, comme on légifère sur le changement climatique sans que la question scientifique soit résolue. Je ferai donc d'autres billets sur la science rigoureuse vs la politique pas très rigoureuse mais "politiquement correcte" donc sur les questions ou débats bien fermés et à ne pas ré-ouvrir, à l'automne. Sur 109 commentaires suite à mon billet, aucun de ces commentaires,
1- ne répondait à ma question
2- n'abordait même le sujet de la douleur foetale.
C'était pourtant le sujet de mon billet. Les Québécois ne veulent pas savoir grand chose de la science, ils n'ont que des émotions à partir desquelles ils se forment , sur des questions pourtant fondamentalement (ensuite éthiques bien sur) scientifiques, des opinions qu'ils croient aussi valables que celles des scientifiques. Tous étaient des ti-jos connaissants (surtout connaissantes) qui avaient pourtant une opinion en faveur ou contre l'avortement dans telle ou telle circonstance ou pour ou contre Mgr Ouellet. Vous voyez pourquoi je vais dans les écoles.
pour ceux que la question scientifique donc rigoureuse intéresse:
http://www.lesjta.com/article.php?ar_id=1137
Votre argumentation est imparable, Monsieur Brassard, et cependant je dois reconnaître : quel courage de l'affirmer aussi haut et fort dans ce monde devenu uniformément bête et injuste...
Qui ne trouvera pas inacceptable, aujourd'hui, la pratique de l'exposition, à Rome, il y a deux mille ans, et qui consistait à abandonner aux bêtes féroces ou aux marchands d'esclaves les bébés dont on ne voulait pas parce qu'on leur soupçonnait une origine adultérine ou qu'ils étaient tout simplement des filles en surnombre ? On s'en indignera aujourd'hui et pourtant, seule l'Église primitive, vulnérable et attaquée de toute part, alors, faisait entendre sa voix morale et demeurait inflexible, condamnant cette déshonorante pratique. Malgré toutes ces dernières et passagères vicissitudes, elle continue son oeuvre utile et cela devrait suffire à la réhabiliter - si besoin est - aux yeux des furieux et surtout des ignorants !
Encore à Rome, le père, en vertu de sa pater potestas avait droit de vie et de mort sur tous ceux qu'elle couvrait. Dieu merci, ce droit a été abandonné. Mais, n'y a-t-on pas substitué une matria potestas qui s'aroge le droit de vie et de mort sur l'enfant à naître ?...
La dite Mélanie est une féministe hystérique à bout d'argument (et de logique!) alors on passe dans les actes ad hominem, classique chez la go-gauche cul-bécoise progrésisss...
Vous voulez du dégueulasse de Power Corp.:
Le chaînon manquant
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/alain-dubuc/201005/31/01-4285285-le-chainon-manquant.php
Je ne suis pas pour le droit à l'avortement à tout va. Mais dans un cas de viol ou un cas de santé grave je suis pour l'avortement payé par l'État. Pour tous les autres cas, la femme devrait payer elle-même l'intervention je suis convaicu que ça permettrait une diminution majeure des cas. Ça pourrait être un compromis viable au Québec.
Vous savez bien qu'au pays de la pensée unique, on n'a pas d'opinion, on a que des émotions.
C'est curieux...
J'ai toujours cru le contraire.
Les gens qui sont contre l'avortement sont contre la peine de mort, plutôt.
C'est pour ça qu'il y pleins de tueurs reconnus, comme celui qui a mitraillé trois employés innocents de l'ANQ, qui vivent paisiblement au crochet de mes impôts avec les prestations du bes, quelque part dans la campagne.
Quelle société de malades !...
sp
Bonjour m. Brassard, je suis ravie de lire votre commentaire sensé et courageux, fruit d'une réflexion éclairée. Moi aussi j'ai écouté le cardinal Ouellet qui est toujours resté digne et calme devant ces furies que sont les féministes d'Etat, brandissant leurs bannières infâmes et crachant leur fiel sur tout symbole ou parole des représentants chrétiens catholiques. Je connais leur évangile, à ces femmes sans foi ni loi, qui découle du communiste et s'apparente plus aux nazis et aux fascistes, le tout sous couvert du ''vivre ensemble'' et du communautarisme-mondialiste. J'ai travaillé plus de dix ans dans une maison pour femmes en difficulté et je sais bien avec quel lavage de cerveau ellent inculquent leur propagande haineuse envers les hommes en général, faisant de ceux-ci tous des violeurs potentiels et, par opposition, enscencent les femmes, -même celles qui s'avouent violentes elles-mêmes- comme étant sans défauts. J'y ai entendu avec horreur prôner l'avortement, même tardif, et encourager des femmes souvent ambivalentes et fragiles au seul choix que j'appelle ''pro-mort.'' Imaginez un peu comment j'ai pû me faire rabrouer par les dirigeantes avec mes idées rétrogrades et mes conseils moralisateurs. Je suis anathème de la pensée unique qui sévit dans les médias et parmi le troupeau qu'est cette masse de gens mal renseignés ou complaisamment aveugles. A cet égard, l'ouvrage de Jean-philippe Trottier, philosophe québéçois, intitulé ''le grand mensonge du féminisme'' paru en 2007 explique bien la dérive outrancière de cette nouvelle religion qu'est le féminisme québeçois.
Le commentaire-perroquet de Mélanie nous démontre bien à quel point ces soldates de la liberté et de la jouissance sans contraintes peuvent être vides de sens et de conscience.
Bon été à vous et à votre famille, cher monsieur Brassrd.
Anne Vaillancourt
Le Cardinal Ouellet ne fait que réaffirmé les convictions de l'Église Catholique. Il a bien précisé qu'il ne condamne aucune femme qui a recours à l'avortement. Il existe un vide juridique sur le nombre de semaine de grosesse ou un avortement pourrait être juridiquement et moralement légal, et c'est sur cela aussi que le Cardinal demande au gouvernement de se pencher.
Il est toujours étonnant d'entendre tout ces défenseurs du droit à l'avortement s'indigner des propos d'un représentant de l'église sur le sujet de l'avortement. Comme si la position de l'Église Catholique n'était pas connu et qu'il venait de l'apprendre. C'est juste l'occasion de pouvoir faire leur spectacle et de faire parler d'eux.
Quand on regarde la société, on ne cesse de vanter, d'aduler, de remercier et d'honorer ceux qui ont sauvés des vies ou qui essaient d'en sauver, et d'un autre côté on ne veut pas trop se poser de question sur les droits du foetus à pouvoir vivre et à se développer en tant qu'être humain. Bizarre.
Toutes mes félicitations pour votre courage, Monsieur Brassard! J'ai su l'existence de votre blogue par un ami et je suis heureux de pouvoir vous lire ici. Je suis toujours surpris d'entendre parler des soi-disant valeurs communes du Québec: féminisme, gauchisme, homophilie, anti-cléricalisme, pro-avortement. On se dit libre de discuter en régime démocratique, mais gare à quiconque avancerait une opinion ne cadrant pas avec ces «valeurs»!
Une société qui assassine ses enfants à naître en les démembrant dans le sein de leur mère, n'a pas d'avenir. Vous qui assassinez vos enfants à naître, bientôt, ce sont vos enfants qui vous élimineront (pour votre bien, bien entendu, et en accord avec nos valeurs communes!) lorsque vous serez vieux et malades.
Longue vie à votre blogue, Monsieur Brassard!
''Veulent pouvoir exécuter des foetus mais pas des tueurs reconnus!!!
Allez savoir! ''
Voilà exactement le fond de ma pensé... au Qc il y a 30 000 avortements par année. C'est 30% des grossesses qui sont interrompu... Mélanie, il y a une différence entre un droit et une mauvaise habitude.
BRAVO monsieur Brassard!
Je ne peux que vous féliciter pour votre courage, votre sens du VRAI et votre professionnalisme.
On apprend beaucoup de votre article. Quelle profondeur! Ça c’est du vrai JOURNALISME! Vous ne parlez pas pour parler, ni pour garder le public dans l’ignorance. On constate chez vous le souci de la profondeur, des arguments solides et des preuves à l'appui. Vous savez appeler les choses par leurs vrais noms sans aucune lâcheté. Merci de nous éclairer pour mieux comprendre le pourquoi des choses et faire une bonne évaluation des enjeux. On voit clairement à travers vos écrits, que vous ne cherchez pas à faire du sensationnalisme comme d’autres journalistes se plaisent à le faire, pour suivre une certaine vague, ou tout simplement par peur de déplaire à un certain groupe de personnes. C’est toujours rafraichissant de lire des journalistes comme vous qui décrivent les faits avec objectivité, qui respectent les autres et qui ne mettent pas en avant leurs idées en faisant taire celles des autres parce que différentes des leurs, surtout quand il s’agit de la vie humaine. Il est dommage qu’aujourd’hui au nom du féminisme radical, certaines femmes qui tiennent le micro aient perdu toute objectivité et ne représentent aucunement dans leurs écrits ou interventions, la majorité de femmes silencieuses. Et dire qu’il n’y a pas longtemps, elles ont tant critiqué les hommes qui agissaient ainsi.
Au plaisir de vous relire...
Qui couche accouche! Il n'y a pas plusieurs façons de faire des enfants. Pourquoi en vouloir au Donateur de la vie quand on tombe enceinte lorsqu'on a posé le geste qu'il faut pour mettre une vie au monde? Je m'adresse bien sûr à celles qui croient qu'il faut nécessairement être active sexuellement, peu importe leur statut ou leur situation dans la vie. Quand on veut acheter une maison c'est mieux d'attendre pour avoir un cash; quand on veut faire un enfant c'est toujours mieux d'avoir un foyer où l'accueillir, non? Aussi, lisons Hébreux 13.4 dans la Bible...
Bonjour M. Brassard,
J'espère que votre épouse se porte mieux.
J'ai été surprise en lisant les commentaires ci-haut mentionnés, de constater que M.Jean-Luc Proulx (le 28 mai 2010 à 14:42) a copié presque intégralement un des textes que j'ai écrit suite à l'entrevue de Christiane Charette avec Mme Marilyne Paris,à Radio-Canada (le 21 mai à 12h24). Je suis heureuse de savoir que ce texte rejoint plusieurs personnes puisqu'il est classé dans les plus appréciés et je n'ai aucune objection à ce que d'autres personnes s'en servent aussi dans d'autres circonstances. Cependant, il est bon de sensibiliser les lecteurs que lorsqu'on copie un texte ou on s'en inspire, il est important d'inscrire la source,et ce par égard ou respect pour l'auteur. Avec mes remerciements
Signé: de la part d'une bibliothécaire
Cher Jacques,
C'est avec plaisir que nous avons lu ton blog du 27 mai " Lapidation et lynchage". Nous y retrouvons encore l'esprit limpide et un peu bagarreur du jeune professeur des années 60. Nous sommes heureux du soutien que tu apportes à notre Cardinal et les arguments solides en faveur du foetus qui somme toute déjà un être humain. Ce n'est pas en détruisant les enfants avant leur naissance qu'on sauvera notre peuple.
Merci de garder les gants de boxe à portée de la main et continue de te battre pour la justice et le bon sens.
Bonne santé à ton épouse.
Gilles Duceppe and Pat Martin: Still bigots, still creepy
http://www.examiner.com/x-22884-Canada-Politics-Examiner~y2010m6d5-Gilles-Duceppe-and-Pat-Martin-Still-bigots-still-creepy
Quebec TV: Women defends Cardinal
Marilyn Paris (25 ans) soutient le cardinal Marc Ouellet
http://www.youtube.com/watch?v=UtNrQ3t3Rl8
http://www.youtube.com/user/richardrmartineau#p/a/u/0/Rx0km1ovzuo
Youtube: Dr. Bernard Nathanson
http://www.youtube.com/results?search_query=bernard+nathanson
Join American Life League and protest the pill
http://thepillkills.org
http://onemoresoul.com/
J'adore lire vos orientations et les positions de votre religion face à l'avortement. Mais ne vous en déplaise, il y a effectivement qu'un seul pas entre le climato-sceptique et le créationniste en vous.
Pas surprenant de lire des commentaires "éclairés" par l'esprit saint dans votre blogue dès qu'on parle de science...
Bishop Padovese canceled Cyprus trip to avoid assassination of Pope
http://www.catholicnewsagency.com/news/bishop-padovese-canceled-cyprus-trip-to-avoid-assassination-of-pope/
Même si je me qualifie plus de côté pro-choix, j'ai beaucoup apprécié votre billet, M. Brassard.
Je trouve inquiétant que certaines élites de notre société québécoise dénoncent une certaine culture de la censure chez les conservateurs et, du même souffle, affirment que le débat sur l'avortement doit demeurer clos.
Faut-il comprendre qu'ils ont la notion de censure sélective???
@ MD
Faut vraiment être en dehors du domaine de la science pour faire le rapprochement entre le créationisme et les climato-sceptiques.
À mon avis, cela traduit soit de l'ignorance crasse ou de la malhonnêteté intellectuelle pour tenter de discréditer les climato-sceptiques.
J'ai une maîtrise en Sciences de la Terre et je me définis comme une climato-sceptique.
Plusieurs de mes collègues sont du même avis que moi. D'autres, par contre, adhèrent à la thèse du réchauffement climatique. On ne se balance pas des insultes par la tête quand on défend notre point de vue. On y va plutôt avec des arguments.
Vous me faites pitié...
MD, vous êtes le parfait postmoderne. Un néo-barbare. Pour les progressistes de votre acabit, le progrès, c'est 30,000 avortements par année... je vous le laisse, votre 'progrès'.
Hervé
Ainé d'une famille de sept
Pour MD!
Physics vs. metaphysics, knowledge vs. wisdom
http://www.nationalpost.com/opinion/columnists/Physics+metaphysics+knowledge+wisdom/3134524/story.html
Les femmes existent mais Dieu ou Allah, avons-nous une seule preuve tangible ?
"Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ." (1ère épître aux Corinthiens 11:3).
"Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises."
(Le Coran 4/38)
Et l'homme et la femme créèrent Dieu :
"L'homme cherche un principe au nom duquel il pourrait mépriser l'homme; il invente un autre monde pour pouvoir calomnier et salir celui-ci; en fait, il ne saisit jamais que le néant et fait de ce néant un "Dieu", une "vérité" appelés à juger et à condamner cette existence-ci."
Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le crépuscule des idoles
@ Cavour
Comme me l'a dit un ami musulman (un colonel de l'armée turque en fait) a qui je demandais pourquoi certains musulmans étaient si extrémistes, il m'a répondu: 'Les gens lisent bien ce qu'ils veulent lire dans les écritures'.
... tout comme vous Cavour.
Pour ce qui est de l'existence de Dieu, le mot foi implique une croyance qui *n'est pas* fondée sur une preuve tangible. J'ajouterai que les preuves ne sont pas tangibles mais légion. On n'a qu'a voir ou l'abandon de la religion a mené le Québec... qui sombre dans la barbarie: avortements par dizaines de milliers, prolifération des maladies vénériennes effarante (on en voit maintenant a partir de onze ans!), taux de suicide astronomique (encore ici, même chez des enfants!), 30,000 enfants a la DPJ, dépistage de fétus handicapés pour pouvoir les exterminer dans l'œuf.
C'est pas tout, on prépare la table pour l'euthanasie. Et croyez-moi, ca va se faire.
Car voyez-vous, au Québec, il n'y a plus de morale. L'horloge a été reculée de 2,000 ans.
J'ai hâte de voir comment vous allez tenter de réfuter tout ca!
Bonne chance!
Hervé
The Canadian Centre for Bio-Ethical Reform...
http://www.prowomanprolife.org/
Bonjour Monsieur Brassard,
Bravo Monsieur Jacques pour votre magnifique texte et votre réflexion profonde. Je vois trop souvent dans bon nombre de médias, comment les émotions qui ont remplacé le jugement et la connaissance. Nous avons besoin de personnes de grande réflexion pour aider les ¨sentimenteux¨¨ à voir autre chose que leurs intérêts personnels.
Si à la naissance le placenta est rejeté du corps de la mère avec l’enfant, c’est parce qu’il appartient non pas à la mère et mais à l’enfant. Ce n’est donc plus le corps de la femme mais un être à part qui est en elle et qui demande à être protégé. Avec l’assistance à la procréation et d’un autre côté l’avortement nous sommes revenus au droit de vie ou de mort sur l’enfant. Continuez votre bon travail d'écriture, c'est un enrichissement pour tous. JPCARON
Voici un article sur un sujet qui vous intéresse.
http://www.americanthinker.com/2010/09/what_kind_of_academic_signs_th.html
Il me semble que ce qui est décrit dans l'article pourrait s'appliquer sans plus au Québec.
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