dimanche 14 février 2010

LE PARTI QUÉBÉCOIS À LA CROISÉE DES CHEMINS ( PARTIE II)

PARTIE II



Je n’entends pas être exhaustif (Joseph Facal, mon ancien collègue, lui, l’a fait de façon remarquable), mais je me permets, à titre d’exemples et pour illustrer mon propos, de signaler quelques virages que le PQ devrait prendre s’il entend vraiment faire œuvre utile et contribuer à une nécessaire régénération de la nation québécoise.



D’abord, il faut d’urgence enclencher une contre-réforme en éducation. Joseph Facal aussi en a fait une priorité. Je ne reprendrai pas ce que j’ai écrit dans des billets précédents, mais je rappelle qu’il nous faut purger l’école de l’idéologie constructiviste en en refaisant un lieu de transmission et d’acquisition de connaissances (les savoirs de base) et, d’autre part, désencrasser le cursus scolaire de toute la dogmatique multiculturaliste qui exalte le vivre-ensemble tout en disloquant la fibre identitaire présentée comme une régression dans l’archaïsme. Il va falloir un sacré courage pour affronter et neutraliser la caste des intello-pédagogues qui domine le système.



Deuxièmement, et en lien avec la contre-réforme en éducation, il faudra déloger l’idéologie multiculturaliste au cœur de la politique d’accueil et d’intégration des immigrants. Ça commence par une relance vigoureuse de la protection et de la promotion du français. Sur ce plan-là, le PQ est heureusement conscient de la dégradation de la situation linguistique au Québec. Non seulement chez les nouveaux venus mais aussi chez les jeunes Québécois de souche chez qui la fierté à l’égard du français, langue maternelle, est en voie d’affaissement. Inquiétant! Par ailleurs, le processus d’intégration des immigrants doit conduire à terme à l’assimilation. L’Europe nous montre où peut conduire la non-intégration des nouveaux venus à la communauté nationale : une islamisation intensive de quartiers entiers des grandes villes où l’état de droit n’existe plus, où la charia s’applique, où la police a cessé pratiquement de patrouiller, où l’incendie de voitures est un sport collectif, où les femmes sont traitées en esclaves, où la violence islamiste sévit à l’état endémique, où la haine du pays d’accueil est un sentiment dominant. Ça vous intéresse? Continuons d’appliquer le communautarisme multiculturaliste et c’est ce qui vous nous arriver.



Mais, attention! Le PQ va  devoir se confronter avec le clergé multiculturaliste et «vivre-ensembliste». »Ces curés et leurs bedeaux viennent de signer un Manifeste pour un Québec Pluraliste dans lequel ils discréditent ceux qu’ils désignent sous le nom de «nationalistes conservateurs», deux vocables qui, à leurs yeux, constituent une appellation dégradante. Et ce clergé est très arrogant et fort prétentieux. «Selon certains nationalistes conservateurs, écrivent-ils, la diversité ne serait qu’apparente. Il y aurait au Québec une majorité silencieuse qui n’aurait jamais renié ses valeurs traditionnelles, représentant notre véritable identité. Cette rhétorique reflète davantage le volontarisme de ses défenseurs qu’une quelconque réalité de la société québécoise.» Le procédé est plein de morgue et de fatuité. Il consiste à présenter comme un fantasme, une chimère, la conviction des archaïques «nationalistes conservateurs» affirmant que la communauté majoritaire est attachée à son identité, à sa culture, à son histoire.



Le PQ doit être bien conscient que le clergé «vivre-ensembliste», bien incrusté dans tous les recoins des hautes sphères intello-universitaires et technocratiques, va tout mettre en œuvre pour le culpabiliser en l’accusant de ne plus être «progressiste» et «de gauche». Là aussi, il devra résister et faire preuve de courage.



Troisième volet : les finances publiques. Récemment, le PQ semblait vouloir, face à l’endettement public exorbitant et au retour des déficits, préconiser un contrôle serré des dépenses et même un dégraissage de l’État. C’est plus facile à dire qu’à faire. Ceux qui ont vécu l’Opération Déficit Zéro en savent quelque chose. Le Gouvernement libéral promet lui aussi de s’engager dans cette voie. Il s’agit là d’une opération obligatoire et, je dirais, de salut public. On ne peut s’y soustraire. Et cela suppose que la classe politique se soit dépouillée de ses vieilles accoutumances étatistes. Le « tout-à-l’État» n’est plus de mise. Cela suppose également que le PQ mette un terme à son habitude congénitale de copinage clientéliste avec le corporatisme syndical. Ce qui sera déchirant pour plusieurs. Mais nécessaire.



C’est toutefois déjà mal parti. À l’Assemblée Nationale, dès l’ouverture de la session, Mme Marois a pressé (avec raison) le gouvernement de se montrer rigoureux dans la gestion des dépenses publiques, mais aussitôt hors de la Chambre, elle est allée à la salle des conférences de presse reprendre son slogan de campagne «un enfant, une place» ce qui implique une dépense de plus d’un milliard et demi de dollars. Adieu la cohérence! D’ailleurs, il nous faudrait bien admettre qu’en matière de service de garde, nous avons fait une erreur en privilégiant le financement direct d’un seul type de garderie plutôt que de verser l’argent aux parents qui auraient eux-mêmes choisi le mode de garde qui leur convient. Il en a résulté une syndicalisation générale accompagnée d’une négociation centralisée avec, comme conséquence, la formation d’un autre réseau para public extrêmement coûteux s’agglutinant à ceux (santé, éducation) déjà en place. Il faudra un courage d’acier pour oser remettre en cause cette Huitième Merveille du Monde.



Tout le monde sait que le système de santé est le poste budgétaire le plus important. Comment s’engager dans une aussi vaste opération de contrôle des dépenses sans prendre en compte l’incapacité chronique de l’État, depuis des décennies, à maîtriser les coûts de la santé? Comment ignorer que les milliards qui s’engouffrent dans ce puits sans fond n’empêchent pas la dégradation du système? Comment ne pas prendre acte que cet effort financier gigantesque par la voie fiscale ne débouche, selon l’économiste Valentin Petkantchin, «que sur des pénuries, des rationnements et des files d’attente chroniques».



La classe politique (et le PQ au premier chef) saura-t-elle lever les tabous et faire sauter les verrous qui bloquent la réflexion sur la santé? Une chose est sûre, les systèmes étatisés comme le nôtre se caractérisent par une augmentation incontrôlable des coûts (et donc, du financement par l’État) associée à une diminution alarmante de l’accessibilité aux soins. Il faudrait une indispensable largeur d’esprit pour, comme le conseillait l’ancien ministre Philippe Couillard, «autoriser l’ouverture de plus de cliniques privées associées, permettre aux médecins québécois de pratiquer dans le privé et autoriser les Québécois à contracter des assurances privées pour des actes couverts par le régime public». Il est vrai qu’il aurait pu, au moment où il était un ministre respecté et crédible, s’efforcer d’avancer dans ces directions. En a-t-il été empêché? Ce qui pourrait expliquer son départ.



Enfin, toutes ces grandes manœuvres ne sont guère possibles si, en même temps, le gouvernement ne met pas en branle un immense effort de croissance économique. La classe politique québécoise (libéraux et péquistes), complètement tétanisée par l’idéologie verdoyante, est parfaitement inapte à concevoir et à soutenir une vraie politique de développement. On le voit très bien avec la façon dont on a paralysé l’exploration et l’exploitation du gaz et du pétrole sur le territoire québécois, se privant ainsi d’investissements productifs, d’emplois rémunérateurs et de précieuses redevances. Et que dire du Plan Nord qui n’est qu’une coquille sur laquelle pèse déjà le veto autochtone? La meilleure illustration de cette indifférence générale, pour ne pas dire de cette hostilité, à l’endroit du développement économique, c’est cette poussée d’hystérie collective qui s’est emparée récemment de la communauté de Sept-Iles, accompagnée d’un chantage à la démission des médecins du coin, au sujet de la possibilité d’ouverture d’une mine d’uranium dans les environs. Et pendant ce psychodrame, pas un traître mot de la part du ministre des mines pour réfuter les inepties sur le sujet. C’est ça le problème, au Québec. Les politiciens laissent tomber tout projet créateur de richesses et d’emplois sitôt que la moindre opposition, la plupart du temps de nature écologique, et la plupart du temps fondée sur des niaiseries, surgit dans le décor.



Et justement, quelques mots sur l’écologisme. S’il est nécessaire de poursuivre la lutte contre toutes formes de pollution et de continuer les efforts d’économie d’énergie, il faudrait que les partis politiques prennent leurs distances avec l’idéologie réchauffiste dont les fondements scientifiques sont en voie d’effritement et qui, surtout, ne génère que des mesures et des politiques anti croissance et anti-développement. Il conviendrait d’ailleurs de jeter à la poubelle le concept nébuleux et équivoque de «développement durable», pour la simple raison que tout projet de développement économique, comme par le plus curieux des hasards, n’est jamais jugé…durable.



Vaste chantier, me direz-vous! Exact! Et je connais la question qui vous trotte dans la tête : le PQ est-il capable d’un pareil changement de cap? Ou ne fera-t-il qu’attendre que le Pouvoir, en vertu de l’alternance, lui tombe entre les mains, comme un fruit mûr?



Jacques Brassard

44 commentaires:

Simon Leduc a dit…

Excellent papier M. Brassard. Je ne crois pas que le Parti québécois va radicalement changer sur le plan idéologique. Je pense que le PQ va rester une formation politique gauchiste qui couche avec les syndicats. Le Parti québécois n'a plus sa raison d'être. Il avait été créé pour faire la souveraineté du Québec et il a échoué lamentablement. Je crois que le PQ devrait se dissoudre parce qu'il est devenu un parti politique comme les autres. Mme Marois attend que l'alternance lui redonne le pouvoir. Elle ne fera rien car elle croit que le pouvoir lui est dû. Si on veut changer les choses au Québec, on va avoir besoin d'une nouvelle formation politique de droite. J'aimerais bien voir un parti politique conservateur voir le jour pour réformer le Québec. Ce nouveau parti politique serait composé de personnes de valeurs et de conviction, voici quelques noms qui me vient en tête : François Legault, Jacques Brassard, Joseph Facal, Johanne Marcotte, Éric Duhaime, Mario Dumont, Marie Grégoire, Nathalie Elgrably-Lévy, Alain Dubuc, André Pratte, Éric Caire, Richard Merlini (ancien député de l'ADQ), etc. Le Québec a besoin d'un véritable parti réformiste et imaginez un Conseil des ministres qui serait composé des noms mentionnés plus haut. Cela serait l'équipe de rêves version 2010.

Anonyme a dit…

VITE, VITE, M. BRASSARD...CRÉEZ UN NOUVEAU PARTI POLITIQUE AVEC M.FACAL, M.LUCIEN BOUCHARD, FRANÇOIS LEGAULT, ET MÊME MARIO DUMONT ET DÉLIVREZ-NOUS EN FIN DE CETTE GANG D'INCOMPÉTENTS QUI NE RÊVENT QUE DE POUVOIR POUR SE REMPLIR LES POCHES AINSI QUE CELLES DE LEURS RICHES PETITS AMIS.
BRAVO ENCORE

Anonyme a dit…

Garderies: verser l’argent aux parents qui auraient eux-mêmes choisi le mode de garde qui leur convient...

Merci de le dire M. Brassard!!!

Mathieu a dit…

1- Sur le multiculturalisme, l'interculturalisme versus le nationaliste, pourquoi pas le libre choix?
http://www.antagoniste.net/2010/02/13/letatisme-deraisonnables/

2- Sur l'intervention des États dans l'économie, il me semble que les villes et les États qui se développent le mieux sont, contrairement à la croyance étatiste, ceux où il y a peu d'interventions du politique, peu d'impôts, peu de taxes.

Dès lors que vous suggérez de prendre de force de l'argent aux contribuables pour le donner à l'entrepreneur X, dites-vous que vous l'avez enlevé à d'honnêtes contribuables qui auraient pu l'investir un projet à eux ou d'une autre personne pour le laisser gérer par des fonctionnaires qui obéissent à des règles ...et aux appels du ministre qui veut favoriser un ami.

Frédéric Bastiat décrivait ces phénomènes dans «Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas», en particulier dans les chapitres sur La Vitre Cassée et L'Impôt - http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html#vitre_cassee

Martin Masse du Québécois Libre suggère la fin de toute subvention et, en contrepartie, le retour de ce qu'on vole aux gens en impôts et en taxes pour financer l'inefficience, le favoritisme et le faux bon jugement des super-politiciens qui croient savoir ce qui est bon ou pas, ce qui est l'avenir ou pas.

http://www.viddler.com/explore/jefplanet/videos/20/3.339

3- D'accord avec votre constat en santé mais j'irai plus loin. Libéralisons ce système sans compétition et chaque jour plus rationné et coûteux (le propre d'un monopole institué par l'État dans un domaine).

Anonyme a dit…

Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain M. Brassard...

Anonyme a dit…

Alain Dubuc? André Pratte? Pincez-moi quelqu'un...

Humaniste Lucide a dit…

C’est toutefois déjà mal parti. À l’Assemblée Nationale, dès l’ouverture de la session, Mme Marois a pressé (avec raison) le gouvernement de se montrer rigoureux dans la gestion des dépenses publiques, mais aussitôt hors de la Chambre, elle est allée à la salle des conférences de presse reprendre son slogan de campagne «un enfant, une place» ce qui implique une dépense de plus d’un milliard et demi de dollars. Adieu la cohérence!

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Woup, là il y a un problème ! Assainir les finances publiques et faire du Québec un pays ... pour le donné par la suite à des descendants d'immigrants. Cela vous apparait-il vraiment plus cohérent ?

Avec cette politique nataliste, nous obtenons une natalité qui tourne autour du 1.9 enfant par famille.

Avant d'attaquer ce programme, vous devriez lire les textes de cet auteur sur vigile;

http://www.vigile.net/_Noel-Jacques_

Vous allez réalisé que l'immigration coute très chère !

http://www.polemia.com/article.php?id=2618

Présentement, le Québec acceuille l'équivalent de la ville de Québec à chaque année. Cette politique d'immigration n'est rien de moins qu'un génocide par substitution de peuple !

Mais dans l'ensemble, je suis plutôt d'accord avec le reste de votre texte.

Anonyme a dit…

Je ne pense pas que le PQ va faire de gros changements une fois au pouvoir. Le PQ c'est la petite-bourgeoisie bureaucratique au pouvoir (une classe sociale ne se suicide pas). Le PLQ c'est le règne des fripouilles. Les deux partis n'ont pas intérêt à changer le système en place. Alors, nous allons continuer de nous enfoncer dans les dettes et la bureaucratie.Réformer la santé, l'éducation, l'économie ? Les deux partis en sont fondamentalement incapables. Trop d'intérêts égoistes sont en jeux.

Anonyme a dit…

Anonyme 14 février 17:47

"DÉLIVREZ-NOUS EN FIN DE CETTE GANG D'INCOMPÉTENTS QUI NE RÊVENT QUE DE POUVOIR POUR SE REMPLIR LES POCHES AINSI QUE CELLES DE LEURS RICHES PETITS AMIS"

Bien naïf : Croyez-vous sincèrement qu'un parti de droite ne rêverait pas du pouvoir, de ce remplir les poches et qu'il n'aurait pas de tis-amis à récompenser ? Les politiciens qu'ils soient de droite ou de gauche, lorsqu'ils prennent le pouvoir, sont tous pareils.

Anonyme a dit…

Losque la droite prend le pouvoir c'est toujours pour revenir en arrière ou pour maintenir le statu quo. Pour une société juste, on ne doit rien attendre de la droite. Mario Dumont n'a à mes yeux aucune crédibilité. Lorsqu'il a été près de prendre le pouvoir il est devenu arrogant, condescendant, suffisant et à démontré une absence totale de respect pour la démocratie. Quand le parti a subi la débâcle que l'on connaît, il s'est enfui le plus rapidement possible. Comme on dit : les rats sont les premiers à quitter le bateau qui coule.

Maintenant, gens de la droite, lâcher votre fiel et votre mépris habituels pour ceux qui ne pensent pas comme vous.

Salut !

Anonyme a dit…

Mauril a dit, au Québec nous sommes en panne de Leaders. Mr Brassard j'apprécie beaucoup vos commentaires. Je suis un homme de droite car je ne crois pas à l'étatiste mais la libre concurrence. La libre concurrence c'est cela qui fait avancer un pays. Dans la santé, dans l'éducation le Québec a besoin de mettre ces ministère en concurrence. Quand il n'y a pas de concurrence les acteurs n'ont pas besoin de faire d'efforts il s'assient bien tranquillement et regarde passer le train.

J'ai l'espoir en un nouveau parti comme l'ADQ je ne vois pas d'autres parti actuellement qui pourrait représenter mes aspirations. Des leaders comme René Lévesques ou Benoit Bouchard ça coure pas les rues.

J'ai travaillé dans une entreprise syndiqué, j'ai été moi même un dirigeant sydical. Mais je trouve que le syndicalisme est un mauvais syndicalisme. Il n'est pas rationnel et il est dirigé par les lâches et les bon à rien. Moi on m'arrêtais de travailler même on me menaçais de représaille si je servais bien mon employeur. C'est pas comme ça qu'on va bâtir un pays. Lise Payette avais raison de dire que les syndicats sont opportunistes. Ils étaient avec le PQ seulement pour leurs intérêts ils n'ont pas aidé le PQ à faire la souveraineté.

Recevez mes salutations distinguées.

Anonyme a dit…

Le problème avec le Québec c'est l'avortement. Cette civilisation est en train de se détruire...

Isabelle Robillard a dit…

@ Anonyme qui fait appel aux gens de la droite à lâcher leur fiel et leur mépris habituels.

Je voulais juste vous faire remarquer qu'avant de procéder à votre demande, vous avez réussi, dans votre courte intervention, à traiter un ancien politicien d'arrogant, de condescendant, de suffisant et d'irrespectueux envers la démocratie.

Et, en guise de cerise sur le sundae, vous l'avez comparé à un rat parce qu'il a quitté la direction de son parti. Il a quand même été 15 ans à la barre de l'ADQ.

En effet, une chance qu'il y a la bonne vieille gauche affable, empathique, prévenante, progressiste, vertueuse et aimable parce que sinon...

Je pense que l'humanité me découragerait!

papajohn a dit…

je suis tout a fait d'accord avec vous Mme.Robillard, au sujet de ce gentil séparatiste/étatiste. Et si selon lui la droite est un retour en arriere avec une diminution de la dette de 216 milliards à 30 milliards, le retait du gouvernement de dans toute les facettes de ma vie (santé,éducation,cpe,saaq,saq,hydro etc...)et des déductions de 20-22% au lieu de 50% de ma paie brut. De la droite j'en VEUX et en redemande a quand un QUÉBEC WILD ROSE ALLIANCE (oh pardon ALLIANCE POLITIQUE DE LA ROSE ORIGINELLE).

Simon Leduc a dit…

La très grande majorité des commentaires sont écrits par des anonymes. Moi, quelqu'un qui n'a pas de courage de s'identifier quand il exprime une opinion, je trouve cela pathétique. Vous voulez vous exprimez, identifiez-vous, vous avez peur de quoi?

Anonyme a dit…

Maintenant le général Dr. Gaétan Barrette et La Presse veulent faire mourrir plus vite les petits vieux et les malades... Ou l'art de détruire tout... Le clergé catholique ne dit mot... Ponce Pilate toujours actuel...

Anonyme a dit…

À Isabelle Brouillard, à propos de Mario Dumont.

À l'émission "Il y va y avoir du sport", émission qui a été remplaçé par la Joute, à Télé-Québec, on discutait sur l'opportunité de règlementer les émetteurs de cartes de crédit (on connaît leur tour de passe-passe pour soutirer de l'argent à leur client). À la fin du débat l'animatrice demande à Dumont ce qu'il en pense. Réponse : À l'ADQ on est autonomiste, on n'est conséquent, alors on croît que les citoyens doivent se débrouiller par eux-même (je paraphrase). Yeah! Bravo Dumont. Qu'est-ce que tu fais en politique alors.

Aux dernières élections, Dumont proposait de retirer leur prestation au personnes assistées sociales qui sont prestataires depuis plus de cinq ans. Wow ! Merveilleux. Prêt à mettre les plus démunis de la société à la rue pour obtenir des votes. Fantastique ! C'est sans compter son discours de peur au personnes agées dans les centres d'accueil où il voulait leur faire croire qu'ils allaient perdre leur pension s'ils ne votaient pour la sainte ADQ.

Il ne mérite aucun respect de ma part. D'accord j'ai été un peu raide, mais je suis fatigué d'entendre ces gens mépriser les pauvres et traiter la gauche de gogauche et autre insulte du genre. Pourquoi respecter quelqu'un qui n'a aucun respect pour ceux qui croient qu'on devrait être solidaire et partager.

Je n'ai pas l'habitude de sortir les gros mots, mais la bêtise m'enrage. Excusez-moi d'avoir été un gros méchant gauchiste. N'empêche, je suis quand même humain. Mais d'un autre côté je suis d'accord avec vous, la race humaine est l'animal le plus dégoutant de la planète.

R.Rioux

Tony Kondaks a dit…

M. Brassard:

Une nouveau formule pour obtenir independence par neutraliser le bloc vote de "non" des non-francophones:

http://www.WhyCanadaMustEnd.com

Suzanne a dit…

M. Brassard

Je voudrais aborder un tabou qui un peu mon cheval de bataille.

Je suis une anglophone qui a grandi à Québec, et malgré mes origines, j'ai fini par m'intégrer très bien dans la société québécoise.

Pourquoi?

Parce que j'ai grandi dans une ville où 98% des citoyens étaient francophones.

L'assimilation est très désirable, et je crois même que bien des immigrants souhateraient la capacité de pouvoir s'immerser dans le "mainstream" québécois. Mais, le problème qui me saute aux yeux, c'est qu'avec la diminution du taux de natalité, les immigrants, et surtout les écoliers, ont moins en moins de chance de s'immerser dans un contexte majoritairement francophone. On se fie sur l'immigration pour régler les problèmes démographiques du Québec, mais on ne peut pas ainsi faire. Quand on néglige d'avoir des enfants, on donne moins de chance aux immigrants de s'assimiler, parce qu'il est moins nécessaire d'apprendre la langue de chez nous. Quand une classe contient un ou deux immigrés, l'assimilation est quasiment garantie. Quand la moitié de la classe est de familles immigrantes, ce n'est plus certain.

En fait, le français n'est plus la langue de chez nous, dans ce contexte.

Les anglophones que j'ai côtoyés dans ma jeunesse à Québec ont quasiment tous appris de parler français, même les jeunes nés aux États-Unis qui sont arrivés à l'âge scolaire. Ils n'avaient pas le choix.

Les nationalistes ont tendance à blâmer les anglophones et la prédominance de la culture américaine pour la fragilité du français au Québec. Mais le véritable problème, c'est le refus d'avoir plus d'enfants. Je ne parle pas d'en avoir 10. Je parle de viser pour 3 enfants.

C'est tabou comme sujet, parce qu'on ne veut revenir à l'époque où la femme était culpabiliser pour ne pas avoir fait son bébé pour l'année. Cependant, il faut constater la réalité: si les Québécois ne choississent pas à avoir plus d'enfants, le combat pour la langue et la culture est pour rien. Les immigrants, bien que je ne leur reproche pas leur présence, ne peut pas porter la mémoire collective comme les natifs de la place. Ce n'est pas une faute, c'est juste une réalité. Je veux qu'ils soient le bienvenue. Ils seraient mieux servis par une situation démographique assurée.

J'aime cette approche parce qu'il ne s'agit pas d'une quelqueconque "nettoyage ethnique". Vous savez, la communauté anglophone en voulait beaucoup aux nationalistes pour leur appui de la Loi 101 et les autres mesures semblables. C'était perçu comme une tentative de mettre les anglophones à leur place, les marginaliser, voire les chasser de la province.

Je sais que c'est un sujet "dangéreux." Ce n'est pas un problème qui peut être résous par des primes de naissance. Il faut tout simplement s'adonner à avoir des familles plus nombreuses, quelque soit le sacrifice. On veut écarter le pouvoir l'État, mais il faut réaliser, que parfois ça vaut la peine, que ça nécessite des sacrifices pour le plus grand bien.

Bon fin de sermon! Mais tant qu'à parler des problèmes du Québec...

Anonyme a dit…

Tant qu'il sera dans l'Oppositin, le PQ ne pourra pas faire grand chose...
Il doit 1- se faire élire, 2- faire un grand ménage et après, nous parler d'indépendance.

Anonyme a dit…

Lucien Bouchard a ventilé ses émotions... Pourquoi est-ce intolérant de vouloir interdire à une femme de se cacher la figure?!...

Anonyme a dit…

Le P.Q actuel avec Mme Marois en tête ne sera surement le P.Q qui fera avancé le Québec vers un changement d'agir et de fonctionner assez différemment pour voir les choses s'améliorer, que se soit en santé, en éducation, ou la gestion des finances publiques en générales.

Mme Marois doit trop se justifier à toutes les fois qu'elle a une idée qui déplait soit aux syndicats, ou à l'aile plus radicale de son parti. Elle devrait trop gouverner les mains attachées. Je pense aussi qu'un autre politicien à la tête du P.Q aurait les mêmes problèmes.
La seule possibilité qu'il reste pour sortir le Québec de cette noirceur, c'est qu'un nouveau partis politique soit formé avec des gens ayant une idéologie comme M. Brassard, ou M. Facal. Un regroupement d'anciens, déçus de se qu'ils voient, et qui ont des idées et l'expérience nécessaire.

Anonyme a dit…

Les souverainistes ont raison : c’est l’idée plus que les chefs, qui compte. Sauf que l’étoffe des chefs qui portent l’idée est cruciale, elle aussi. Ce n’est pas vrai que la personnalité des chefs n’a pas d’impact sur l’électorat. Ceux qui se rappellent de ces semaines frénétiques d’octobre 1995 s’en rappellent ; le vent a tourné quand Saint-Lucien a été fait (futur) « négociateur en chef » d’un (futur) Québec souverain. Or, ce qui blesse entre autres les souverainistes, dans la sortie de l’ex-chef du PQ, c’est que personne n’a mené les troupes avec autant de charisme, avec autant de panache, depuis le départ de M. Bouchard. Et c’est cette même personne qui envoie un jab aux récents choix identitaires du PQ. Ça fait mal. Ça explique certaines paroles vaches…-Patrick Lagacé

Pour ceux qui veulent nous joindre: http://www.conservateurquebec.ca/index.php

Christian Joncas 418-698-2147

Reynald Du Berger a dit…

Un anonyme sur ce blog en parlant de Mario Dumont commente "Comme on dit : les rats sont les premiers à quitter le bateau qui coule."
Question: mais où vont-ils donc?

LUC POTVIN a dit…

EXCELLENT PAPIER M. BRASSARD. CELA FAIT RÉFLÉCHIR ET ME CONFIRME QUE LA POLITIQUE ACTUEL C'EST DE LA FRIME...

papajohn a dit…

tellement facile d'etre généreux, humain et socialiste a partir de la poche du voisin. et voir des lois qui sont toujours faite en faveur des plus caves de la gang (quoi que des fois c'est a se demander si ce sont pas les travailleurs, les caves) quant on travaille tres dur pour voir 20 heures des 40 travaillées disparaitre chaque jeudis.

Anonyme a dit…

THE DEMOGRAPHIC TIME BOMB
http://www.parl.gc.ca/39/1/parlbus/commbus/senate/Com-e/bank-e/rep-e/rep03jun06-e.htm

http://www.lifesitenews.com/ldn/2010/feb/10021809.html

Anonyme a dit…

....Ottawa faces growing 'fiscal gap'
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/ottawa-faces-growing-fiscal-gap/article1472716/

http://www.parl.gc.ca/39/1/parlbus/commbus/senate/Com-e/bank-e/rep-e/rep03jun06-e.htm

http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:qjaMT3ki7ukJ:www.asdeq.org/congres/pdf/2008/laurent-martel.pdf

http://www2.parl.gc.ca/Sites/PBO-DPB/documents/FSR_2010.pdf

Anonyme a dit…

les deux derniers commentaires, qui n'en sont pas auraient dùs être annulés, selon moi
timinou

Chose Binnes a dit…

Pourquoi vous entêtez-vous à vouloir changer le PQ, un parti qui va mourrir de sa belle mort? Vous voyez bien que vos idées sont totalement irréconciliables avec ce parti sclérosé par le syndicalisme et aveuglé par son option!

Lucien Bouchard a été clair, la souveraineté est irréalisable dans l'état actuel du Québec et le remettre en état demandera 20 ou 25 ans.

Anonyme a dit…

@Simon Leduc
Certaines opinions peuvent entrainer de la réprobation dans son milieu de vie. Et parfois des représailles.
Les anonymes font des commentaires tout aussi pertinents. Laissez les tranquilles.

Jean-Luc Proulx a dit…

À celui qui a écrit, en parlant de Mario Dumont: «C'est sans compter son discours de peur au personnes agées dans les centres d'accueil où il voulait leur faire croire qu'ils allaient perdre leur pension s'ils ne votaient pour la sainte ADQ.»

Tiens, moi qui croyait que le trou dans la coque de la Caisse de dépôt avait résulté en une baisse des pensions de vieillesse! Même Antoine Robitaille du Devoir a été obligé d'admettre, l'été passé, que Dumont avait raison sur toute la ligne quand il parlait, lors des dernières élections, de la CDPQ et des pensions de vieillesse!

Mais, c'était juste une campagne de peur! Merci de m'avoir fait voir la lumière, omnicient gauchiste! Et la campagne de peur à Ti-Gilles, en 2008, et toute la haine anti-Alberta, anti-américaine, antisémite et anti-droite qui écumait de sa bouche, je suppose que c'était pour notre bien?

Anonyme a dit…

@R. Rioux

« Aux dernières élections, Dumont proposait de retirer leur prestation aux personnes assistées sociales qui sont prestataires depuis plus de cinq ans. Wow ! Merveilleux. Prêt à mettre les plus démunis de la société à la rue pour obtenir des votes. "

Monsieur Rioux, avez-vous pris le temps de vous renseigner sur cette politique? Selon ce que je sais, il n’a jamais été questions de couper les vivres après cinq ans à des personnes handicapées, malades, monoparentales, etc. Il était plutôt questions, je crois, de forcer des personnes aptes au travail à intégrer des mesures de retour en emploi, et ce, afin qu’ils fassent leur part dans notre société. Ce qui veut dire participer à la croissance économique et payer leur part d’impôt.

Cela dit, je connais déjà votre réponse. Vous aller me dire que ces gens vont se retrouver dans des emplois misérables, non valorisés, sous-payés, bla-bla-bla. À cet égard, j’ai moi-même déjà œuvré dans des emplois que certains considèrent comme des sous métier, mais que je ne vais pas énumérer ici, car selon moi, il n’y a pas de sous métier lorsque l’on veut gagner son propre pain et non attendre sa pitance de l’État. Ainsi, lorsque j’ai décidé de passer à quelque chose de plus payant, je suis retourné sur les bancs d’école pour me spécialiser.

Je ne suis pas meilleur qu’un autre, mais le désir de me surpasser (ce qui manque cruellement chez beaucoup de québécois) m’a permis d’aller plus loin. Alors, cesser de nous rabâcher avec votre pseudo idéologie de solidarité et de partage. Ce qui manque au Québec c’est du cœur au ventre.

Finalement, sacher que je ne suis pas membre de l’ADQ. Toutefois, lorsque des idées autres que ‘je te prends pour donner à l’autre qui ne fait rien" sont avancées, je reste à l’écoute.

S. Vallée

Anonyme a dit…

Tous les anonyme sont des anciens éléve de M.Brassard.Ils ont peur d`ÉTRE RECONNU.

Anonyme a dit…

Où vont les rats qui quittent le bateau. réponse : au privé. Ils ont déjà un poste qui n'attend plus qu'eux.

Anonyme a dit…

Les garderies à 35 $ (coût réel), nouvelle promesse du PQ

D’après le Parti québécois, tous les parents du Québec devraient disposer d'une place...

1 enfant 1 place, idéologie, étatisation inique et ruineuse...

http://www.youtube.com/watch?v=R9fu7De-3FE&feature=player_embedded

Anonyme a dit…

Les CPE se syndiquent

http://www.youtube.com/watch?v=xxDEaSXnd0w&feature=player_embedded

Anonyme a dit…

M. Brassard, il faut profiter de youtube. Il faudrait des hyperliens dans vos textes... Merci.

André Bissonnette a dit…

j'en ai ras le pompon des anonymes.

Pourquoi pas, tant qu'à y être, former 2 ou 3 autres partis souverainistes?
Excellente suggestion pour laisser tout le champ libre au parti libéral pour l'éternité...

Isabelle Robillard a dit…

@ Suzanne

Vous avez raison à tous les niveaux! Bravo! Bravo pour avoir écrit noir sur blanc des pensées auxquelles je souscris entièrement!

Premièrement, vous avez raison de dire que le problème que vous soulevez est tabou!

La dernière fois qu'un personnage public a déclaré qu'il faudrait faire plus d'enfants au Québec, toute la presse écrite et l'opinion publique l'a descendu, le traitant de vieux curé rétrograde.

Il s'agissait de Lucien Bouchard.

Deuxièmement, vous avez raison de dire que c'est un facteur déterminant pour la préservation de notre identité!

Ma théorie personnelle est la suivante: on aura beau se confectionner un beau pays à nous autres les québécois, ça n'y changera rien. Peu importe si nous formons un pays ou si nous restons au Canada, j'ai bien peur que nous soyons appelé à disparaître de façon inexorable. Et ce, par pur principe mathématique. À un moment donné, c'est une question de masse critique. Quand on ne sera plus qu'une poignée de francophones dans Montréal, comment voulez-vous qu'on demande à la majorité d'être comme nous.

Autre chose: en attendant Mme Marois se gargariser hier à Tout le monde en parle avec nos belles valeurs communes...sans jamais les définir à part l'égalité hommes-femmes (comme si ça faisait de nous une société hyper distincte par rapport au reste de l'Amérique du Nord), je me suis demandée: Mais que diantre, sont au juste ces valeurs communes?

Quelqu'un pourrait-il m'éclairer??

Est-ce un désir d'avoir un État interventionniste?

Est-ce l'éducation? (pas sûr avec le taux de décrochage)

Est-ce l'écologie dictée par la thèse du réchauffement?

Ça m'aiderait à me situer par rapport à ces "valeurs communes" et à savoir si je suis toujours une véritable québécoise.

Voyez-vous, j'en doute parfois...

Anonyme a dit…

Bonne chance avec votre parti... le problème dans la liste des fantasmes de Simon Leduc c'est qu'il n'y en a pas un qui est capable de se faire élire... André Pratte LOL!!!!! Éric Duhaime MDR !!!!!!! et la cerise sur le sundae... Elgrably!!!!!!!!!!!! Merci beaucoup pour ce beau moment.

Isabelle Robillard a dit…

Concernant les arguments prônés par les groupes de pression pour faire adopter un moratoire sur les mines d'uranium au Québec, l'association de l'exploration minière du Québec (AEMQ) a émis le communiqué de presse suivant: Les opposants à l'industrie de l'uranium véhiculent de l'information erronée.

http://www.marketwire.com/press-release/AEMQ-Les-opposants-a-lindustrie-de-luranium-vehiculent-de-linformation-erronee-1117551.htm

De plus, suite à une analyse fouillée de ce document où est contenue de l'information erronée, l'AEMQ fait ressortir les points suivants:

1. Le Canada a des obligations en matière d’utilisation pacifique des matières nucléaires ; il ne contribue donc pas à la prolifération nucléaire.

2. Il existe des méthodes de gestion et d’entreposage des résidus miniers et des déchets
radioactifs sûres et sécuritaires, à court, moyen et long termes.

3. Un plan de restauration accompagné d’une garantie financière qui assurera à 100 % les coûts de restauration est obligatoire à chaque étape d’un projet uranifère.

4. De nos jours, les travailleurs de l’industrie et les populations résidant à proximité d’une mine ou d’une usine de concentration d’uranium ont une aussi bonne santé que le reste de la population canadienne.

5. De nos jours, les niveaux de radon et des autres radionucléides en périphérie des sites
miniers en exploitation sont comparables aux niveaux naturels des sites de référence
proches et éloignés.

6. L’utilisation de l’uranium à des fins d’énergie nucléaire est une solution viable aux
changements climatiques.

7. Les radio-isotopes sont essentiels pour la médecine nucléaire.

8. L’industrie uranifère contribue à l’économie québécoise et au développement durable des régions québécoises.

Pour en savoir plus:

http://www.aemq.org/documents/analysedudocumentdelacoalition.pdf

Anonyme a dit…

À S. Vallée

Vous dites : "Il était plutôt questions, je crois, de forcer des personnes aptes au travail à intégrer des mesures de retour en emploi, et ce, afin qu’ils fassent leur part dans notre société."

Je crois que vous devriez considéré le fait qu'il n'y a pas d'emploi pour tout le monde dans cette société. C'est vrai, on nous dit qu'il y a pénurie de main d'oeuvre, mais pour certains secteurs bien déterminés. Des programmes d'aide à la recherche d'emploi et autres du même genres ne créent pas les emplois. De plus, les personnes assistées sociales ne sont pas bénéficiaires de ce programme par qu'ils sont des lâches, qu'ils n'ont pas de coeur au ventre, etc. Bref tous les préjugés habituelles véhiculés par les droitistes.

Vous dites : "qu'ils fassent leur part dans notre société. Ce qui veut dire participer à la croissance économique et payer leur part d’impôt."

Un emploi au salaire minimun n'amènent pas nécéssairement de la croissance économique et encore moins des revenus d'impôts pour l'État. Si l'on s'en tient à votre argument, un fort pourcentage des travailleurs ne font pas leur part dans la société, puisqu'ils ne paient pas d'impôt, ayant un revenu sous le seuil de la pauvreté.

Vous dites que vous ne voulez pas entendre parler d'"idéologie de solidarité et de partage". Premièrement ce n'est pas une idéologie. Deuxièmement, il s'agit d'un idéal à atteindre, un devoir de société à accomplir.

La croyance aux vertus de l'individu autonome et indépendant, ça c'est de l'idéologie. Votre idéologie vous les droitistes.

R.Rioux

papajohn a dit…

M.Rioux arretez de venir nous faire croire que du travail il n'y en a pas, car c'est totalement faux .et sur le point que ces jobs ne sont pas assez rémunéré pour payé de l'impot , vous avez en parti raison au sens que avec un revenu de 1000$mensuel vous etes inilligible a payer de l'impot, oui mais au moins il développe en vous le désir d'aspiré a mieux, et je ne suis pas le seul a penser que "j'aimerais donner a un individu 200$\mois pour combler le manque a gagné du 1200$ qu'il aurait, au moins cette personne aurait la fierté de dire qu'il contribue a son propre avenir par son propre travail et ça s'appelle commencer au bas de l'échelle comme la grande majorité des gens l'ont fait.il n'y a rien de déshonnorant la dedans. le fait de ramasser des fruits est déshonnorant pour un québecois , mais ne l'est pas pour un mexicain ou un guatémaltheque, ça resemble drolement a du racisme inversé. le socialisme a la québecoise est directement a l'opposé de la liberté de l'individu. tous paraissent bien devant le kodak avec les belles paroles sur le partage et l'aide, mais quand vient le temps de shipper le fric, ca devient comme les déchets toxiques NON PAS DANS A COUR. la meilleur preuve de ça , regardez combien il y a eu de don pour Haiti et dans cinq ans ils vous diront que sur les 300 millions promis seulement quelques dizaines de millions se seront effectivement rendu , mais tous ce beau monde auront eu belle figures devant les caméras en traitant ceux qui refuse de donner de trou du cul et par fois pire que cela mais eux que donnent ils vraiment? aahhhh ,ok, eux donne du temps mais pas d'argent. en réalité ce qu'ils font c'est de prendre de l'exposure sur le dos de sinistrés point. oui 1000\mois ne donne pas d'impot a l'état mais au moins c'est mille dollars qui ne sort pas de nos poches, pis pour dire comme mon grand père " la piastre que je sauve plus la piastre que tu gagne , ça fait deux piastres" c'est tout de même doublement avantageux hein!!!