Depuis l’échec de Copenhague, les
Grands Messes vertes planétaires consacrées au bavardage réchauffiste et vouées
au sauvetage d’une Terre soi-disant «aux portes du néant», sont devenues des
séances de défoulement pour les écolos radicaux du monde entier et des
occasions, pour les politiciens occidentaux, de «faire le jars» en faveur du
développement durable.
Ce fut le cas du dernier Sommet de
Rio, 20 ans après le premier en 1992. Déconfiture totale! Ça s’est terminé par
une déclaration ennuyeuse pleine de vœux pieux et d’objectifs fumeux et sans
portée réelle. Ouf!
Savez-vous quoi? Je me bidonne de
satisfaction! Comme c’est réjouissant de voir le clergé vert trépigner et
hurler de rage devant les gesticulations grandiloquentes et les postures
«poudre aux yeux» des chefs d’États de la Planète et des mandarins de l’ONU.
Oui, vraiment, je me tiens les côtes! Le rideau tombe sur un mauvais mélo et
j’en rigole encore!
Et ce qu’il y a également de fort
satisfaisant, c’est le peu d’intérêt suscité par l’événement dans les médias.
Se pourrait-il que la presse commence à prendre conscience que toutes ces
grandes cérémonies planétaires reposent très largement sur des impostures, des
mensonges et des dérapages idéologiques.
Ajoutons, par ailleurs, que bien des
chefs d’États, semblant subodorer l’inanité de ces célébrations mondiales de la
parlote déconnectées du réel dans lequel sont plongés les peuples de la Terre,
se sont dispensés d’y assister. Ce fut le cas de Cameron de la Grande-Bretagne,
de Merkel de l’Allemagne et même d’Obama, le chouchou des écolo-gauchistes.
Oui, vraiment, nous l’avons échappé
belle. Car l’objectif véritable du mandarinat onusien et des grandes
congrégations écolos (internationales et nationales), c’est d’instaurer une
gouvernance mondiale en matière d’écologie, de développement durable et de
changements climatiques. Dites-moi, ça vous intéresse d’être dirigé et contrôlé
par une super technocratie onusienne qui va vous faire les poches et vous
enfermer dans des «cages réglementaires» sous le fallacieux prétexte de «sauver
la Planète». Et tout cela au détriment des souverainetés nationales et sans la
moindre reddition de compte. Merci pour moi!
Voyez comment fonctionne l’ONU. Cette
organisation est tombée sous la coupe d’un conglomérat de dictatures et d’États
islamistes qui vouent une haine tenace à l’Occident et à ses valeurs. Les
dizaines de milliards dépensés par ce Machin ne sont-ils pas largement du
gaspillage? Son Conseil des Droits de l’Homme est noyauté par des États qui
violent systématiquement les droits humains. Et il faudrait confier à cette
superstructure discréditée et dévoyée la fonction de gouvernance mondiale en
matière d’environnement? Dieu nous en préserve! Alors que ce sont les
dictatures, les États totalitaires et islamistes qui dominent l’Assemblée
générale de l’ONU, une gouvernance mondiale «écologique» serait assujettie à la
nébuleuse écolo-radicale (dont Greenpeace en est un bel échantillon), ce qui
serait une catastrophe planétaire.
Car, au fond, n’oublions jamais que
tous les clergés verts sont animés d’une haine tellement féroce envers le mode
de production capitaliste qu’ils sont convaincus que la meilleure façon de
l’asphyxier et de l’anéantir, c’est de
lui imposer la décroissance.
Écoutez bien Steven Guilbeault, le
gourou d’Équiterre, qui accuse les pays riches, comme le Canada, les États-Unis
et le Japon, de faire obstacle à la «décarbonisation» de l’environnement et de
l’économie.
Décarboniser, cela signifie réduire
massivement la part des énergies fossiles dans le fonctionnement de l’économie.
Et comme d’autres formes d’énergie ne peuvent pas se substituer, dans un avenir
prévisible, aux hydrocarbures, la décroissance en est la conséquence. Et comme
les pays dits émergents et les pays pauvres ne peuvent aspirer au développement
que par le recours aux énergies fossiles, les en empêcher ou leur imposer de
sévères restrictions de nature écologique serait les condamner au
sous-développement et à la misère. Il y a beaucoup d’écolos hypocrites qui
n’osent pas reconnaître que leur véritable objectif, c’est la décroissance.
Mais quand on décode leurs prêches, c’est ce qu’il faut conclure.
D’autres filières énergétiques vont
sans doute apparaître dans l’avenir et réduire progressivement la place et
l’importance des combustibles fossiles dans l’économie. C’est ce qui s’est
produit dans le passé. Au début du XXe siècle, par exemple, c’est le charbon
qui était la source d’énergie dominante dans l’industrie et les transports.
Progressivement, au fil des décennies, le pétrole et le gaz ont pris la
première place. Et le nucléaire est ensuite apparu. Tout cela grâce au génie
inventif de l’être humain. Le même phénomène évolutif va certainement se produire au cours du siècle qui commence. Et
l’histoire nous démontre que ce n’est pas l’épuisement de la ressource qui
provoque les changements de filières énergétiques. L’Âge de Pierre ne s’est pas
terminé avec le manque de pierre. Ni l’Âge du Charbon, avec la pénurie du
charbon. Le changement et le progrès sont les fruits de l’inventivité et de
l’ingéniosité humaine.
Par conséquent, on peut être assuré
que le «paysage» énergétique à la fin de ce siècle qui commence sera
radicalement différent de celui que nous connaissons présentement.
Ceci étant dit, pour ce qui concerne
la pollution de l’environnement, il est essentiel de rappeler que ce sont les
sociétés développées, les économies avancées, qui sont les plus en mesure de la
réduire, sinon de la faire disparaître.
Il est maintenant reconnu que plus
une économie se développe, plus elle crée de richesse, plus elle dispose de
ressources pour combattre et éradiquer les diverses pollutions qui contaminent
notre environnement. Les sociétés pauvres et démunies sont incapables de
s’attaquer à la pollution. Elles n’en ont pas les moyens. Les gens de mon âge
n’ont qu’à se rappeler combien, il y a 50 ans, nos industries (papeteries et
alumineries, par exemple) étaient polluantes et combien, aujourd’hui, les mêmes
industries ont réduit considérablement leurs effluents nocifs.
Autrement dit, c’est le développement
économique issu du mode de production capitaliste, qui rend possible la réduction et, dans bien
des cas, la disparition de diverses pollutions. Je sais bien que j’énonce là
une hérésie obscène aux yeux des écolo-gauchistes, mais je ne fais que décrire
un fait.
Une chose est sûre cependant, le
socialisme et son économie collectiviste ne constituent certes pas une voie
prometteuse en matière de protection de l’environnement. Il suffit de se
souvenir non seulement de la misère des peuples soumis à des oligarchies
communistes, mais également de l’état de délabrement et du niveau élevé de pollution
de l’environnement dans tous ces pays
pour se convaincre que le socialisme est un cul-de-sac écologique.
Il est assez curieux à cet égard de
constater que l’immense majorité des écolos occidentaux (et de leurs gourous)
sont viscéralement hostiles à l’économie de marché et au mode de production
capitaliste et sont des partisans enthousiastes d’une économie socialiste. Il y
a là un étrange paradoxe qui ne peut s’expliquer que par la haine pathologique
des Verts à l’endroit de l’entreprise privée.
Voilà, me direz-vous, un long détour
pour souligner toute ma jubilation de voir, depuis quelques années, toutes les
Grands Messes écolo-climatiques tourner en eau-de-boudin. Ces flops planétaires,
je l’avoue, me mettent de joyeuse humeur. Se pourrait-il qu’un comportement
rationnel finisse par s’imposer?
Malheureusement, chez nous, notre
Premier Ministre continue de faire le Matamore verdoyant. Alors que bien des
grands chefs d’État (Obama, Cameron, Merkel) ont jugé plus prudent de ne pas se
pavaner dans un mauvais vaudeville qui se termine par une diarrhée verbeuse de
clichés et de vœux pieux au milieu des braillements des écolos dépités, le
Premier Ministre du Québec, lui, a cru bon d’aller faire son numéro avec une
tirade irresponsable sur le marché du carbone qu’il s’acharne toujours à
vouloir mettre en place.
Ce qui est, je le répète, une
aberration économique, non pas seulement parce que le Québec sera le seul
endroit en Amérique (avec la Californie) qui mettrait en branle un tel marché,
mais également parce qu’il est pour le moins périlleux et déraisonnable de
dépenser des milliards pour réduire les émissions d’un gaz (le CO2) inoffensif
et non polluant dont il est de moins en moins certain qu’il constitue le
facteur déterminant des changements climatiques.
(À ce propos, Mario Dumont et son
complice Martin Pelletier, à leur émission de fin de soirée, ont durement
critiqué le projet de marché de carbone de M. Charest. Avec pertinence. Mais
ils ont tort d’affirmer que les industries assujetties à ce marché sont «les
industries les plus polluantes». Ce n’est pas le niveau de pollution de ces
industries qui sera le critère de leur présence obligatoire sur un tel marché,
mais leur niveau d’émissions de dioxyde de carbone (CO2). Or, Mario et Martin
devraient savoir que le CO2 n’est pas un polluant. C’est un gaz à effet de
serre, certes, mais un gaz essentiel à la vie sur Terre et qui n’est pas le
moindrement toxique. Si on le classe et le pourchasse comme polluant, c’est
simplement parce qu’on prétend qu’il est la cause du réchauffement).
Concluons. Se pourrait-il que le
salutaire fiasco des derniers happenings internationaux sur le climat et
l’environnement nous annonce la fin du catastrophisme et des prophéties de Fin
du Monde? Et le retour à la raison et à la confiance envers le génie innovateur
de l’humanité? Je voudrais tant le croire!
Jacques Brassard
7 commentaires:
Parlant de l'ONU, la Syrie est candidate pour un siège au conseil des droits de l'homme de l'ONU! Siège presqu'assuré à cause du membreship très peu dèmocratique qui règne à l'ONU (multitude de votes accordés aux pays islamistes, communistes ou dictatoriaux)
http://www.unwatch.org/cms.asp?id=3280354&campaign_id=63111
Vous avez l'air de croire que la croissance nous préservera des conséquences de notre mode de vie, et que notre magnifique ingéniosité réglera tous les problèmes...Au lieu de nous reposer sur nos futures inventions miraculeuses, c'est maintenant qu'il faut agir. Peut-être que si nous n'avions pas envie de consommer autant, nous n'aurions pas besoin de rattraper les dégâts qui vont avec. Je ne suis pas gauchiste et pourtant je critique le système que l'on a qui nous pousse à consommer toujours plus, et vous ne nous ferez pas croire qu'une croissance accrue (donc une consommation augmentée) sera bénéfique pour la planète.
Les gauchistes avec leurs programmes sociaux toujours plus nombreux et plus coûteux, et les féministes qui veulent envoyez toujours plus de femmes sur le marché du travail accompagné de leur équité salarial, sont les pires propagandistes de la société de consommation à outrance.
Car pour financer tout ça, ça prend une économie qui tourne à double tour. Et qu`est-ce qui fait que l`économie tourne à double tour, UNE FORTE CONSOMMATION.
@ Agatha: vous dîtes : "Vous avez l'air de croire que la croissance nous préservera des conséquences de notre mode de vie, et que notre magnifique ingéniosité réglera tous les problèmes"
Tout d’abord, je suis convaincu que M. Brassard n’a pas « l’air de croire » mais qu’il en est convaincu… et moi également…
Mais voilà où est le problème avec ce délire "climato-réchauffiste-par-l'HUMAIN" (j'insiste sur le mot "humain" car, là est la clé).
La croissance est par laquelle tout ce que nous apprécions aujourd'hui est arrivé: les vaccins, les antibiotiques, les traitements pour le cancer, les déplacements en avion, la grande diversité des aliments que nous pouvons apprécier à chaque jour, le choix des téléviseurs, le PRIX des téléviseurs, etc.
Et, en ce qui a trait à nos inventions futures "miraculeuses", le mot « miraculeux » est malheureusement symptomatique de l'éducation "pro-terre" que vous et vos amis ont probablement reçu de certains (mais trop nombreux) "professeurs" (vous savez, les mêmes qui s'interposaient devant des étudiants qui voulaient avoir leur cours le printemps passé).
Maintenant, il serait bien que vous compreniez que c'est le génie humain, qui a toujours su pousser les limites de l'innovation et de la créativité, qui vous offre ce que vous avez aujourd'hui (peut-être me répondrez- vous à partir de votre I-Phone?). Rien à voir avec des miracles.
Ce que je trouve dommage est que ce discours "anti-croissance" est, comme le dit si bien M. Brassard, est une croisade contre le capitalisme. La croissance sous-entendant ainsi que le capitalisme est le père de tous nos maux : les méchants capitalistes exploitant cruellement les pauvres prolétaires. Discours qui n’a absolument rien de nouveau, datant des années 1920, mais que TOUTES les sociétés occidentales ont depuis longtemps compris comme obsolète… sauf nous, me semble-t-il.
Pauvre Québec… pauvre et destiné à le rester… avec vos belles pensées.
Il serait bien que vous (mais je ne vous vise pas personnellement, je crois que c’est le cas de centaines de milliers de québécois) ayez un véritable cours d’histoire de ce qui s’est passé au cours des 200 dernières années… pas seulement cette histoire du Québec édulcorée et biaisée, mais une véritable histoire du monde (avec le recul du temps) et de ses conséquences et surtout ses bénéfices.
Ex. l’hygiène : les réseaux d’égouts… je sais ce n’est pas très « sexy » mais saviez-vous qu’au-delà des avancées médicales des 150 dernières années (les vaccins, les antibiotiques, les rayons-X, l’anasthésie, etc.) ce qui a le plus contribué à la survie de l’espèce humaine était : la disposition des excréments via les égouts ET l’eau courante? Le saviez-vous? Et bien, tout ça, incluant les découvertes médicales, n’a rien de « miraculeux ». Il est le fruit du génie humain.
Et pour rejoindre un des points que M. Brassard décrit dans son billet, au lieu de demander d’investir des milliards dans la réduction des émanations de CO2, vous exigiez que les gouvernements investissent chacun leur « petit » milliard dans le développement d’un système de canalisation et de transmission d’eau courante dans les pays sous-développés, nous pourrions sauver des millions de vies… maintenant… pas dans 100 ans, MAINTENANT! Utopie?
On reparlera de capitalisme plus tard!
à Benoit Ouellet
1) Je suis épaté , mais pas dans le bon sens. pas plus que l'article de J. Brassard. La grande majorité de ces arguments sont à court terme sans vision d'avenir, en ne sachant pas ce que d'autres pays moderne (et capitaliste) font dans le domaine de l'environnement.
2) écologisme n'est pas synonyme de communiste ou de non-capitaliste
3) de dire que c'est à cause des investissements dans la protection-réduction des GES que l'accès à l'eau potable n'est pas répandu partout dans le monde c'est trop gros, trop pas rapport.
4) Les crédits carbones c'est un système tout ce qu'il y a de capitaliste (écologisme et capitaliste ne sont pas en contradiction.
5) réduction de la croissance dans l'exploitation des ressources, qui sont en réduction partout dans le monde, voilà le défi du capitaliste et ce sans nuire à notre confort quotidien.
6) le "succès " du capitaliste occidental repose peut-être sur l'exploitation des pays pauvres (sous développés). En obligeant les pays riches à réduire leurs émissions de CO2 ça aide à répartir la richesse surtout qu'il y a de nombreux projets de crédits CO2 de réforestation dans les pays du tiers mondes.
7) le génie humain c'est aussi de constater avec humilité, que la croissance illimitée n'est pas un remède à tout les maux.
M. Brassard, puisqu'il est encore question d'environnement, j'ai lu cet article très intéressant d'Infobébés (France) sur l'impact environnemental réel des couches pour bébé en tissu. D'après cet article, à cause de la consommation en eau et en énergie, les couches en tissu ont le même impact que celles jetables.
Les couches lavables, pas si écolos?
Eh! oui, avant d'avoir fiston je me suis rendu compte qu'il est nécessaire de laver les couches en tissu à l'eau CHAUDE!!!!! C'est totalement incompatible avec tout ce qu'on nous a dit, martelé, répété et fait avaler de force sur l'importance de laver à l'eau froide...
Anne DeBlois a dit...
«M. Brassard, puisqu'il est encore question d'environnement, j'ai lu cet article très intéressant d'Infobébés (France) sur l'impact environnemental réel des couches pour bébé en tissu. D'après cet article, à cause de la consommation en eau et en énergie, les couches en tissu ont le même impact que celles jetables.»
C'est Hollande qui doit aimer ce genre d'articles: socialo-écolo-gôchistes!!!
Mme DeBlois, vous n'êtes donc pas au courant que l'être humain est à l'origine de tous les maux de la planète. Il faut que nous nous repentions donc encore davantage d'être de terribles pollueurs, des êtres sans principes écolo-moraux (oh! pardon, la gauche en a, elle, on n'a qu'à voir la maison de 8 millions de Al Gore sur le Pacifique dans laquelle les appareils électriques doivent fonctionner à l'eau!!!!) Et qu'il faut, à tout prix, restreindre la consommation, même de couches pour bébés. Pour les écolos, le nudisme «at large» doit être la solution.
Gigi
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