lundi 1 août 2011

LE NAUFRAGE DES COMPARSES DU HAMAS

De retour d’Italie, j’apprends que la brigade des gauchistes québécois et canadiens, à bord du Tarhir, le «bateau canadien pour Gaza», n’a pas pu aller porter secours aux «affamés» du Hamastan, cette tyrannie islamiste toute entière pétrie de la haine des Juifs et imposant brutalement la charia au million et demi de gazaouis.

La marine grecque les en a empêchés et ils sont revenus bredouille du Proche-Orient. Gros jean comme devant! Un naufrage symbolique grotesque! Ils auraient du raser les murs. Pas du tout! Incapables de prendre conscience du côté ridicule de leur déroute de marins d’eau douce, ils ont poursuivi leurs imprécations contre Israël et le gouvernement Harper.

On pourrait se contenter d’en rire à s’en tenir les côtes, à la vue de ces pauvres guignols gauchistes qui se prennent pour les libérateurs d’un peuple «affamé-asservi-persécuté-enfermé», alors qu’en fait, ils ne sont que les courroies de transmission de la propagande et de la mythologie palestiniennes.

Oui, on pourrait certes se bidonner! Mais ce qui nous empêche de le faire, c’est le pénible constat que toutes les factions de la gauche québécoise (centrales syndicales, Québec Solidaire, ONG «humanitaires», intellos, catholiques de gauche, artistes) réussissent, grâce à la complaisance, pour ne pas dire la complicité, des médias, à donner au mensonge l’apparence de la vérité et à l’imposture le visage de la droiture. Tous ces bateliers amateurs de la gauche ne sont en fait que les idiots utiles de la barbarie islamiste.

Faire croire à une crise humanitaire à Gaza est un mensonge éhonté. La population de la bande de gaza est convenablement approvisionnée en nourriture, matériaux de construction, équipements de tous ordres, produits textiles etc. Pour le seul mois de juin, par exemple, près de 5000 camions chargés de 118,000 tonnes d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza. De plus, Israël fournit, de façon constante, électricité, eau potable et soins médicaux.

Si les comparses québécois du Hamas veulent observer une vraie famine et apporter de l’aide aux affamés, ils n’ont qu’à naviguer vers la Somalie et les pays d’Afrique de l’est. Mais à Gaza, pas de famine!

Et si les habitants de Gaza subissent «l’enfermement», la répression, et l’oppression d’une barbarie totalitaire, ce n’est pas Israël qui leur imposent ces horreurs, c’est le Hamas, organisation terroriste, émanation des Frères Musulmans, vouée toute entière à l’éradication de l’État Juif.

Comment ne pas être stupéfié devant tous ces gauchistes «humanitaires» qui sont devenus des alliés, des partenaires, des complices d’une organisation qui piétine et viole systématiquement les droits humains?

Comment ne pas être stupéfié de voir ces «prosélytes de la Liberté» accuser l’État démocratique d’Israël de pratiquer l’apartheid, ce qui est une perversion aberrante du réel, et soutenir le régime inhumain et liberticide du Hamas?

Mystères, sans doute, de l’aveuglement idéologique!

Comment peut-on expliquer cette hostilité obsessionnelle à l’égard d’Israël de la part de toute la gauche québécoise, des centrales syndicales aux «chroniqueux» patentés en passant par Québec Solidaire et une fraction notable du NPD?

La réponse est évidente, c’est qu’elle est antisioniste. Ce qui signifie qu’elle nie la légitimité et le droit à l’existence de l’État Hébreu. C’est un État de trop. Il ne devrait pas exister. Il ne mérite pas d’exister.

J’entends déjà les chefs syndicaux, des députés, des intellos, des plumitifs protester et proclamer la main sur le cœur : «Non! Non! Bien sûr que non! Nous ne nions pas la légitimité de l’État Juif!» Foutaise! Fourberie! Car si c’était vraiment le cas, ils prendraient leurs distances avec le Hamas, le Fatah et l’Autorité Palestinienne qui, depuis 60 ans, refusent non seulement de reconnaître la moindre légitimité à l’État Juif, mais ne dissimulent pas leur volonté de l’anéantir.

Le Palestinian Center for Public Opinion a fait un sondage récemment chez les Palestiniens. Les résultats nous révèlent combien le lessivage intensif des cerveaux des Palestiniens depuis des décennies a été efficace.

61% des répondants refusent qu’il y ait deux États vivant côte à côte, un État Juif et un État Palestinien.

72% nient l’existence d’un passé historique juif de Jérusalem. 92% disent que Jérusalem doit être la capitale de la Palestine et ne doit pas être partagée.

Enfin, 80% pensent que des bataillons venus de tout le monde musulman doivent mener la guerre pour détruire Israël.

(Ces chiffres proviennent d’un article de Guy Millière commentant ce sondage)

Quand l’abbé Raymond Gravel, les leaders de la CSN, de la FTQ et de la CSQ, les co-chefs de Québec Solidaire, des artistes «engagés», des activistes hystériques, des «chroniqueux» tonitruants, se rangent derrière la racaille islamiste et les caïds palestiniens, j’espère qu’ils ne sont pas idiots au point de ne pas se rendre compte qu’ils adhèrent ainsi à l’antisionisme virulent qui imprègne la propagande, la doctrine et la stratégie de toutes les organisations palestiniennes.

Je vais plus loin. À notre époque, l’antisionisme est l’avatar contemporain de l’antisémitisme. Écrivant cela, j’entends déjà les alliés objectifs des islamistes pousser des cris d’indignation et protester énergiquement qu’ils ne sont pas, au grand jamais, antisémites. Il faut comprendre que toutes ces belles âmes de gauche ne veulent pas le moins du monde être associées à la barbarie nazie et à l’Holocauste. Ce serait du plus mauvais goût dans les salons et les cénacles progressistes.

Mais il n’en demeure pas moins que pour être convaincu que l’État d’Israël est un État de trop dans le monde (c’est même le seul membre de l’ONU dont le droit à l’existence est nié), il faut forcément exécrer le peuple Juif, il faut être judéophobe, c’est-à-dire antisémite.

Pierre-André Taguieff, expert en matière de judéophobie, met fort bien en relief le lien, je dirais ontologique, consubstantiel, entre antisionisme et antisémitisme. La citation est un peu longue, mais elle est éclairante.

«Le postulat de la nouvelle judéophobie est le suivant : les Juifs constituent un peuple en trop. À cet égard, on note une continuité dans les formes de l’hostilité aux Juifs. La principale différence consiste dans le remplacement du grief de «cosmopolitisme» ou de «nomadisme» par celui de «nationalisme» ou de «colonialisme», les Juifs incarnant le contre-type du «sans-patrie» dans le vieil antisémitisme politique. Ils incarnent aujourd’hui le type négatif du «nationaliste» (colonialiste, voire «raciste») dans le cadre de la nouvelle judéophobie à base antisioniste. Pour être humainement acceptable, les Juifs doivent disparaitre en tant que Juifs. Or, dans la nouvelle vision antijuive du monde, la première étape de cette élimination n’est autre que la destruction d’Israël.»

Et la boucle est bouclée. Antisionisme et antisémitisme sont les deux faces contemporaines de la plus vieille haine du monde.

Maintenant, si tous ces humanitaires compatissants, tous ces navigateurs secourables, tous ces gauchistes philanthropes, qui se lamentent sur leur bateau «échoué» en Grèce, veulent absolument secourir des affamés (des authentiques, cette fois!), ils n’ont qu’à affréter un «bateau pour la Somalie» (là où l’on crève vraiment de faim) ou un «bateau pour la Syrie» (là où Assad massacre son propre peuple et ou des réfugiés, des vrais, s’entassent à la frontière turque). Leurs pulsions humanitaires pourraient y être pleinement assouvies.

Qu’en pensez-vous, chers bons cœurs généreux de la gauche vertueuse? Un «bateau pour la Somalie», ce serait on ne peut plus à-propos, n’est-ce pas? Non? Ça ne vous intéresse pas, cher Amir Khadir? Et vous, cher abbé Gravel? Mais pourquoi donc? Allez! Dites-nous pourquoi? Vous n’avez rien à dire?

Bon! Je vais donc le dire à votre place : il n’y a pas de Juifs en Somalie! Pas plus qu’en Syrie! Les Juifs n’ont rien à voir avec l’anarchie qui règne en Somalie, ni avec la famine qui y sévit. Les Juifs n’ont rien à voir non plus avec les massacres en Syrie. Par conséquent, ces famines et ces massacres sont sans intérêt. Seule compte la crise humanitaire fictive de Gaza, parce qu’on peut en attribuer la responsabilité à l’État d’Israël et au peuple Juif.

Et elle n’a pas besoin d’être réelle, cette «crise». Il suffit, comme l’écrit Laurent Murawiec, que «la guimauve sentimentaliste dégouline de tous côtés pour décrire la souffrance des Palestiniens», et aussitôt le fantasme de crise humanitaire pousse irrésistiblement les Vertueux de gauche à une compassion effrénée envers le Palestinien «affamé» en même temps qu’à l’exécration du «Juif raciste et impérialiste».

La mission du Bateau canadien pour Gaza n’a cependant pas sombrée en Méditerranée... mais dans le ridicule,ça oui!

On peut sans doute se permettre de rigoler de leur «naufrage» loufoque, mais gardons quand même à l’esprit que la gauche québécoise a de nouveau accordé son soutien à une dictature sanguinaire, celle du Hamas (et ceux qui en doutent n’ont qu’à visionner les exécutions de leurs adversaires du Fatah), et adhéré pleinement à la vision antisioniste et antisémite qui prédomine dans le monde arabo-musulman.

Et je vous avouerai que cette attitude et cette perversion idéologique de la gauche québécois me donnent la nausée.

Jacques Brassard

20 commentaires:

Jason Keays a dit…

Monsieur Brassard

Votre haine continuelle et paranoïaque des musulmans depuis dix ans est semblable a ce qu'on retrouve dans le manifeste d'Anders Brejik, le tueur de Norvège. En effet, même si la langue est différente, vous utilisez tous deux les mêmes concepts et la même rhétorique. Anders a ciblés les jeunes du parti travailliste qui se réunissait sur l'île afin de participer a un colloc sur la reconnaissance de la Palestine par l'O.N.U et un éventuel boycott des produits des colonies par la Norvège.

Votre propagande dénudé de nuance sert seulement a attiser la haine.

Heureusement, comme vous le mentionnez dans votre article, les gens dans votre genre sont de plus en plus minoritaire. Et je vous invite d'ailleurs a regarder ce qui se passe actuellement en Israël, où la gauche juive a prit la rue par dizaine de milliers et réclame notamment la fin de l'embargo contre Gaza sous menace de boycotter les produits des colonies. En deux semaines, les timides premières tentes installées à Tel Aviv pour montrer que les gens ne peuvent plus se loger décemment, ont proliféré. Ils étaient 100.000 à manifester samedi pour la «justice sociale».

http://www.liberation.fr/monde/01012351969-apres-le-printemps-arabe-l-ete-israelien

Les dinosaures de droite vont bientôt être une espèce en voix de disparition, même en Israël.

Jason Keays

Simon Leduc a dit…

Je suis parfaitement en accord avec vous M. Brassard. La gauche québécoise est antiaméricaine et antisioniste. L'État Hébreu et les États-Unis sont les deux diables qui faut arrêter. Ce sont des idéologues de la pire espèce.

Luc Moreau a dit…

Quand même ironique qu’a la fois vous nier la crise humanitaire, mais qu’en même temps vous affirmer que « près de 5000 camions chargés de 118,000 tonnes d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza ». S’il y a aide humanitaire, il y a forcément crise humanitaire non?

Comment pouvez-vous nier le droit des Palestiniens a leur état alors qu’ils ne contrôlent actuellement que 14% du territoire et que l’État d’Israël refuse même de négocier sur la base des frontières de 1967 (qui serait une énorme concession). Ajouter a cela que 60 ans après que l’ONU eu adopté une résolution qui fondait l’État d’Israël, les Palestiniens n’ont toujours pas de pays a eux.

Il est évident que les Palestiniens ne peuvent reconnaitre l’État d’Israël puisque le contraire est aussi vrai. Rappeler-vous l’implantation des colons en terre palestinienne. Par définition, un colon est « une personne qui s’installe dans un endroit vierge » L’état d’Israël nie aussi l’existence de l’état palestinien.

En finissant, il est assez malhonnête de réduire ce conflit qu’a un conflit antisémite. C’est avant tout un conflit politique qui, temps qu’il durera, déstabilisera toute cette région.

Anonyme a dit…

Vous avez absoluement raison concernant ces gauchistes pro-islamistes du Hamas.Ces gauchistes sont de la même race que les collabos des nazis en Europe durant la 2 ième guerre mondiale.Les mêmes gauchistes qui ne dénoncent jamais l`avancé des islamistes en occident et l`aplaventrisme des gouvernements occidentaux devant les demandes des islamistes.Ces gauchistes se servent de leur nouveaux alliés islamistes pour combattre Israël,les USA,le captalisme et la liberté qu`ils détestent.

The thinker a dit…

Bravo M. Brassard, ca fait du bien enfin de lire ce point de vue.
On croirais, en entendant la SRC, en lisant La Presse, que Israel a tous les torts et que nous devons aider sans conditions nos "freres" palestiniens.
J en ai vraiment assez de ce biais mediatique. Il est grand temps que d'autres prennent votre exemple.
Continuer SVP, ne lachez pas.
Merci

Anonyme a dit…

Très bon billet, M. Brassard. J'aimerais bien que l'abbé Gravel et Amir Khadir le lisent. Bon retour de vancances et continuez votre travail de réveil des «endormis»!

Anonyme a dit…

Bien d'accord avec le contenu de votre article et davantage avec la passion que vous avez mis dans sa rédaction.

Pour un occidental l'antisionisme comme l'antisémitisme est une forme de haine de soi. Le peuple juif, dans la mesure où il a contribué à façonner l'éthique de notre civilisation, est bien plus proche de nous que tous les autres peuples réunis. Or le peuple juif n'a pas contribué uniquement sur le plan de l'éthique, sa contribution sur les plans scientifique et culturel est immense, sans lui notre civilisation ne serait pas ce qu'elle est.

Voilà pourquoi les antisémites ne se contentent pas de haïr les juifs, ils haïssent tout autant ceux qui éprouvent de la reconnaissance et de l'admiration à l'égard des juifs en général et à l'égard d'Israël en particulier.

La haine de soi est en passe de remplacer l'éthique traditionnelle, elle rend ceux qui la pratiquent aveugles à tout ce qui est admirable dans notre civilisation et à tout ce qui est détestable et dangereux dans la barbarie.

Ce n'est pas avec les juifs ou avec Israël que les antisionistes et les antisémites ont des problèmes, c'est avec eux-mêmes!

Hélios d'Alexandrie

Anonyme a dit…

Très belle analyse lucide de la situation. Merci M. Brassard de parler haut et fort afin de contrer la pensée unique de notre "radio Canada". Heureusement que nous avons aujourd'hui internet pour connaître et faire connaître l'autre côté de la médaille.
PH.

Luc Moreau a dit…

Ironiquement, dans les années 70, c’était la gauche qui appuyait Israël. Qui ne se souvient des hippies qui rêvaient de partir pour un kibboutz? À l’époque, pour les communautaires, Israël était le modèle à suivre.

J’avais beaucoup de sympathie pour Israël, le village gaulois harceler de toute part par ses voisins arabes. Ensuite est venue la période d’expansion d’Israël et la gauche a peu à peu pris ses distances.

C’est assez démagogique de votre part de faire l’équation gauche = pro-hamas alors que la gauche a reconnu l’état d’Israël bien avant la droite.

Gilles Laplante a dit…

@ Luc Moreau

Les 118,000 tonnes d’aide humanitaire sont en réalité des biens d'usage courant ( ne contenant pas de cet armement dont les palestiniens sont si friants ) fournis mensuellement à la bande de Gaza. C'est la coutume d'appeler cet apport d'aide humanitaire plutôt que de BS internationnal, Gaza ne produisant que de la haine est incapable de suffire à ses besoins élémentaires.
Quand vous nous parlez de la frontière de 67 et des droits des palestiniens, vous sauriez , si vous ne vous abreuviez pas à nos journaleux gauchistes, que l'État palestinien n'existait pas en 67 et donc n'avait pas de territoire qui ne peuvent alors pas être occupés. J'espère que ceci vous permettra de comprendre l'ampleur du problème.

Luc Moreau a dit…

Pour ce qui est des biens humanitaires, M. Brassard étant un homme intelligent, j’imagine qu’il emploie des mots qui traduisent sa pensée. Donc s’il emploie le terme “aide humanitaire”, j’imagine qu’il veut dire “aide humanitaire” et non “BS international”. Je ne lui inventerai pas des mots qu’il n’a pas dit.

Si vous ne vous abreuviez pas à vos journaleux droitistes, vous auriez été lire le texte de la résolution 181 de 1947 (1) de l’ONU qui partage la Palestine d’alors en un état juif, Israël, et un état arabe , la Palestine. D’ailleurs, si vous vous intéressiez un peu plus à l’histoire, vous apprendriez que le plan de 1947 a été élaboré parce que les Britanniques ne parvenaient plus à maintenir l’ordre suite aux désordres causer par les groupes terroristes d’extrême droite juif .(2)

D’ailleurs, Israël serait sur le point d’accepter de reprendre les négociations de paix sur la base des frontières de 1967. Ce qui est une bonne chose pour tous ceux qui comme moi, souhaitent la fin de ce conflit. Évidemment que c’est une mauvaise nouvelle pour ceux qui comme vous, ne souhaitent que l’élimination complète de tout un peuple.

La fin de ce conflit se traduira par une plus grande stabilité au Moyen-Orient et donc une stabilité dans l’approvisionnement en pétrole. Les mouvements islamistes ne pourront plus se servir de ce conflit pour catalyser la grogne des peuples arabes.

PS: Vous devriez changer votre fusil d’épaule. Si Israël reconnait les frontières de 1967, il ne restera que vous et le gouvernement Harper à ne pas le faire.

Ref:
(1) http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/181(II)&Lang=F
(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_de_partage_de_la_Palestine#Texte_de_la_R.C3.A9solution_181

Marc B a dit…

il nous faudrais plus de Jacques Brassard
et moins d hamir kadir Guy a lepage et co.

Anonyme a dit…

Luc Moreau
«Les mouvements islamistes ne pourront plus se servir de ce conflit pour catalyser la grogne des peuples arabes»
Vous croyez??? Il faut donner la chance au coureur bien sûr, mais pourtant qui dit islamistes dit bien aussi «djihadistes ad vitam aeternam», non!!! Je pense que j'ai passé l'âge de me faire raconter des sornettes et les Israéliens, avec tout ce qu'ils ont vécu d'épreuves, font bien d'avoir la plus grande méfiance eux aussi, les premiers concernés! Je pense qu'ils ne doivent rien céder!

Luc Moreau a dit…

Cher anonyme, cher M. Laplante, vous trouverez ci-joint une carte de l’évolution des frontières de la Palestine. Elle a été publiée dans «Un candide en terre sainte» de Régis Debay. Ne voulant pas être accusé d’être antisémite, j’ai choisi cette carte parce M. Debray est juif et avait été mandaté par Jacques Chirac pour analyser la situation en Israël.

https://lh6.googleusercontent.com/-uxrDRYMQH9g/TjqaE0p4O0I/AAAAAAAAC50/DJ7CHtfREhs/s144/carte-palestine.jpg

Vous remarquerez que la Palestine est passée d’environ 50 % du territoire à sa fondation, et occupe actuellement 14 % du territoire.

Vous remarquerez aussi à la lumière de ce que j’ai écrit précédemment que ma position est plus proche, sinon identique, à celle de l’État d’Israël (1967).

Si j’étais de mauvaises fois, j’émettrais l’hypothèse (comme M. Brassard) qu’une postion divergentes de celle du gouvernement Israélien est antisémite et que vous seriez par conséquent, antisémites.

Anonyme a dit…

Et ou sont-ils ces marins d'eau-douce pour aider les pays d'Afrique qui sont en crise humanitaire (réelle cette fois)?

honorable a dit…

@Luc Moreau: votre carte est un tissu de désinformation, de propagande, et de révisionnisme historique. Soyez un peu plus sérieux. De plus, il n'y a jamais eu de "fondation" de la Palestine, puisque la Palestine n'a jamais été un pays. Pour qu'il y ait "fondation" de quelque Palestine que ce soit, il y aurait fallu acceptation arabe de la résolution 181 de 1947. Mais cette résolution a été accueillie par un refus unanime de tous les Pays arabes.

Si réduction de territoire il y a eu, la faute est entièrement arabe.

http://davidouellette.wordpress.com/2011/05/22/radio-canada-ou-radio-palestine/

Rappelons aussi que, dès 1922, 75 % de la Palestine était accordée aux arabes. Cette partie se nomme "Jordanie".

Autres petits rappels utiles, afin de remettre en perspective le "colonialisme" et l'"impérialisme" israélien:

1) la ville de La Tuque est plus GRANDE qu'Israel!
2) le parc des Adirondaks est plus GRAND qu'Israel!
3) le lac Erie est plus GRAND qu'Israel!

M. Proteau a dit…

OUuuuf! quel charabia tout ca, il faudrait tout reprendre a zéro, soit la définition des termes et des mots:
1- sémite: tout les natifs de la région
2- musulman: c est une religion
3- juif: c est une religion
4- hébreu: c est un peuple (disparue)
5- arabe: plusieur peuples de la région
Si ca se trouve, les Israeliens aujourd hui persécutent ce qui reste des descendants Hébreux, mais qui a travers le temps, ont adoptés la religion musulmane et la nationalité palestinienne pour survivre au divers bouleversements, guerre ou conquete romaine ou autres.Moi je trouve que tout le monde est bien mélangé avec cette histoire la, allez voir Shlomo Sand ou Michel Colons, il ont une assez bonne analyse de tout ca.Je suis d accord que la violence est inacceptable que ce soit d un camp ou de l autre.Merci M Brassard, meme si je ne suis pas d accord avec tout vos propos et a bientot!

Anonyme a dit…

OUF!!!

Dans le mille Monsieur Brassard.

Anonyme a dit…

Monsieur Brassard,

Il est dommage que vous soyez la cible de telle attaque, mais venant de (l'extreme) gauche québécoise, cela ne m'étonne guère. Il devient difficile d'émettre un opinion en-dehors des visées syndicalo-féministo-progressistes sans être taxés de raciste, xénophobe ou de faciste, voir même de nazi, s'employant à reformuler "ad hitlerium" les propos de leur adversaires, qu'ils soient nationalistes, conversateurs ou simplement de "droite".

Par ailleurs, il est aussi dommage de voir des politiciens de votre stature se perdre dans d'interminables querelles au sujet du conflit israélo-palestien. Il me semble que les différents sujets que vous abordez sur votre blogue devrait être moins orienté à défendre Israel et/ou les juifs. Je me demande bien ce qu'ils ont fait de si remarquable au peuple québécois pour qu'ils méritent votre attention?

En tout cas, vous gagneriez à aborder les différents défis auxquels les québécois sont confrontés, à commencer par les différents problèmes actuels tel que l'immigration-invasion en occident auquel le québec n'y échappe pas, la perte de l'identité québécoise à montréal, l'anglicisation du langage populaire (chez les jeunes), l'abnégation du "nous" dans un aplat-ventrisme organisé par l'élite pseudo-intellectuel (bouchard, taylor_) qui entendent éliminer notre patrimoine culturel et religieux via le nouveau cours d'ECR, etc.

bonne chance!

Mario

Anonyme a dit…

M. Luc Moreau,

Petit conseil: citer Shlomo Sand discrédite toute argumentation sérieuse. (Tout comme Finkelstein, Garaudy et tant d'autres...) De plus, ce n'est pas un argumentum ad hominem mais plutôt un fait reconnu que la prémise de Sand, portant sur le peuple "khazar", fut réfuté...

Mes amis, si vous croyez à la démocratie et à la liberté (qui n'est pas arrivé spontanément mais fut plutôt le fruit d'une longue évolution de la société Occidentale, ce que Hegel réfère comme: "...l'autel large de la terre"), terminez ce masochisme occidental de traiter l'autre comme un enfant sauvage opprimé par l'Ouest impérialiste. Ce masochisme laïque est le produit d'une société réactionnaire face à sa propre culture (voire même un ressentiment Nietzschéen). Non, la Palestine et ses dirigeant ne sont pas des enfants innocents dont les malheurs sont le produit de l'Ouest. Les traiter de la sorte démontre une distorsion de l'"autre", une infantilisation leur enlevant toute responsabilité pour les mauvaises décisions et gestes pris en leur nom par des entités politiques extrémistes.

Sur cette note je vous conseille fortement de lire Pascal Bruckner sur ce sujet...