(Voici le texte de mon allocution prononcée lors du colloque de Réseau Liberté-Québec dans un atelier dont le thème était le climato-scepticisme. M. Reynald Du Berger, géologue, a traité de la dimension scientifique de la question. Moi, j’ai plutôt examiné le phénomène du réchauffisme sous l’angle idéologique. À partir de la question suivante : Comment se fait-il qu’une théorie (le réchauffement anthropique), malgré le fait que, sur le plan scientifique, elle est pratiquement en miettes, continue de dominer sur la scène politique et dans l’opinion?)
Depuis que je suis retraité (2002), je me suis beaucoup intéressé à la question climatique. Je ne suis pas climatologue, évidemment. Mais je constate que tous les chamans québécois du réchauffisme n’en sont pas non plus. Claude Villeneuve détient un bac en biologie. Jean Lemire aussi. Steeve Guilbeault, le baratineur d’Équiterre, a fait des études en théologie. Même Hubert Reeves, exceptionnel astro-physicien, n’est pas plus qualifié pour dogmatiser sur les ours blancs ou le temps qu’il fera dans cent ans. En fait, si tous les non-spécialistes se taisaient tout d’un coup (y compris ma modeste voix), il y aurait un silence monacal.
N’étant donc pas spécialiste, j’ai beaucoup lu sur la question et j’ai beaucoup examiné les positions de ceux qu’on appelle les sceptiques.
Et ce que j’ai surtout constaté, c’est qu’en climatologie la démarche scientifique avait été très tôt viciée, corrompue, gangrenée par l’idéologie.
Toute démarche scientifique est fondée sur le doute et l’esprit critique. Toute hypothèse, toute théorie est soumise au débat, souvent invalidée et remplacée par une autre. C’est ainsi que ça fonctionne dans la plupart des sciences : physique, chimie, astronomie, anthropologie. Mais il y a une science qui a le privilège d’échapper au doute, à la critique et à la remise en question, et c’est la science du climat. Ça a commencé dès la fin des années 80. Plusieurs considèrent que le témoignage de James Hansen (climatologue de la NASA) devant le Sénat américain est un évènement décisif, un moment charnière, dans le processus de transformation de la climatologie en idéologie écolo-politique. «Nous sommes responsables du réchauffement!», lance-t-il comme un cri d’alarme.
Qu’est-ce qu’une idéologie? J-F Revel nous dit que c’est « une construction à priori, élaborée en amont et au mépris des faits».C’est un système explicatif de la réalité, mais fermé. La science, elle, est un système ouvert.
En matière de climat, très rapidement, la théorie mise de l’avant voulant que la Terre se réchauffe et que la cause de ce réchauffement soit les gaz à effet de serre, et surtout le CO2 émis par les humains et leurs activités consommatrices d’hydrocarbures, cette théorie va se figer, se scléroser et devenir un dogme intouchable et immuable. Et pour défendre et propager ce dogme, on va voir se constituer une grande secte internationale écolo-réchauffiste, avec son credo, ses rituels, ses grand-messes festives…et même sa procédure d’excommunication. Et dans chaque pays occidental, on va voir apparaître une ribambelle de chamans consacrés à la propagation de la Vraie Foi. Toutes les brigades verdoyantes de l’Occident tout entier vont trouver dans cette vulgate réchauffiste l’idéologie susceptible de transformer le Monde.
Car d’autres dogmes vont se greffer au dogme central. Par exemple, celui qui affirme que l’humanité est une espèce ontologiquement malveillante, nuisible, mauvaise, qui se plaît à maltraiter Gaïa, Mère-Nature. Un autre dogme (celui-là capital en matière d’action) découle du premier. Et il consiste à considérer le mode de production industrialo-capitaliste et la société de consommation qui en résulte, tous deux responsables des émissions de ce gaz diabolique, le CO2, comme un épouvantable fléau. Il convient donc de forcer le système économique à réduire ces émissions de CO2, de restreindre pour ce faire sa croissance et, ce qui serait encore mieux, d’entrer en décroissance. Pour la secte écolo-réchauffiste, la croissance économique est une calamité. (D’ailleurs, avez-vous entendu un Vert se plaindre de la récession?) Mais pour ce faire, il ne suffit pas de proclamer «halte à la croissance»! «À bas le capitalisme industriel»! «Mort à la société de consommation»! Les slogans ne suffisent pas.
Vous comprenez que pour appliquer de pareils préceptes, pour remodeler la nature humaine, pour créer l’Homme nouveau (notez que c’était aussi l’ambition du communisme), il faut obliger, contraindre, sanctionner, punir. L’être humain étant intrinsèquement mauvais, il faut l’enserrer, l’emprisonner dans un réseau de lois, de règlements, de prohibitions, d’interdits, de punitions, de contrôles. Je l’ai déjà écrit, un État écolo porterait en lui des germes de totalitarisme. Dans un gouvernement, il y a toujours au moins un ministre, ne serait-ce qu’en raison de sa fonction, plus ou moins vert, et c’est le ministre de l’environnement. Imaginez un instant que tous les ministres le soient, Verts, ce serait cauchemardesque. Ce serait le monde de Big Brother!
Donc, la science climatique a été gangrenée par l’idéologie et s’est muée en catéchisme. Et ce catéchisme – ce Petit Livre Vert – n’est pas seulement prêché par toutes les brigades vertes et tous les chamans écolos. Il est aussi diffusé avec une complaisance crasse par tous les médias. L’univers médiatique tout entier s’est converti au réchauffisme, et il soutient et propage ce que Claude Allègre a appelé l’imposture climatique et il sombre du même coup dans le catastrophisme irrationnel. J’avoue qu’il est plutôt affligeant de voir journalistes, chroniqueurs, éditorialistes, commentateurs pratiquer avec zèle le psittacisme, mot savant pour désigner la répétition mécanique (donc, sans réfléchir) de mots et de phrases préfabriqués. Comme les perroquets, de la famille des psittacidés. Tous nos scribes et nos vedettes médiatiques se comportent donc comme des perruches en débitant les lieux communs et les poncifs climatiques que leur souffle à l’oreille le clergé écolo, tel le chaman Guilbeault, cet apparatchik d’Équiterre, devenu le directeur de conscience patenté des médias québécois.
Mais il y a pire encore. Les classes politiques de l’Occident tout entier se sont converties au réchauffisme. Il faut dire qu’à la tête d’États surendettés et déficitaires, elles sont en mal de mission. Quoi de plus valorisant que de devenir des Sauveurs de la Planète. C’est beaucoup plus honorable et plus héroïque de sauver la Planète que de pratiquer des compressions budgétaires dans les dépenses publiques ou de réduire le nombre de fonctionnaires, vous en conviendrez! Et c’est d’autant plus valeureux de sauver la Planète que ça vous permet, malgré l’endettement et les déficits, et malgré un fardeau fiscal à la limite du tolérable, de pouvoir concocter et imposer de nouvelles taxes, les taxes vertes. C’est-y pas beau, tout ça! Et en prime, on se fait congratuler par les chamans écolos.
Ajoutons un dernier étage à cette superbe superstructure ecclésiale : l’ONU. Ce gros Machin inefficace, incapable de remplir sa mission première, soit d’assurer la paix dans le monde (le nombre de génocides et de guerres civiles bien massacrantes en témoigne) ne pouvait pas manquer l’occasion de redorer son blason en devenant maître du jeu pour sauver la Planète. Elle s’est donc recyclée dans l’apostolat écolo-climatique. Et elle a créé une grosse patente intergouvernementale – le GIEC – pour coordonner la guerre au gaz satanique, le CO2. Et comme son nom l’indique, GIEC, Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, c’est une organisation à dominante politique regroupant des délégations de gouvernements. Ce n’est donc pas un centre de recherche climatique, et encore moins un forum scientifique. Sa mission est très claire : colliger les données et les travaux qui vont étoffer et conforter la théorie du réchauffement anthropique. Ce qui signifie que dès le début le GIEC n’a jamais vraiment prise en compte les travaux et les recherches qui mettaient en doute le dogme officiel.
Dans de telles conditions, il était donc permis aux dirigeant du GIEC, au clergé réchauffiste et à tous les sauveurs de la Planète de proclamer et de décréter que le débat était clos, que la science était établie, que l’affaire était entendue (c’est l’un des fondements du film d’Al Gore). Il y a consensus, toute discussion devient oiseuse et superflue. Une perte de temps. Tout cela est évidemment faux. Il y a de par le monde un très grand nombre de scientifiques qui n’adhèrent pas au credo écolo-réchauffiste. Pas seulement quelques-uns. Pas seulement quelques professeurs Tournesol hallucinés! Pas du tout. Des centaines et des centaines dont plusieurs sont des sommités en climatologie. Et dont plusieurs ont été excommuniés par les instances orthodoxes. Ou privés de subventions, ou rejetés par les revues scientifiques dont les comités de lecture étaient contrôlés par des apôtres du GIEC. On constate leur grand nombre par les pétitions et les lettres collectives. Mais ce qui importe surtout, ce n’est pas leur nombre, ce sont les travaux scientifiques de ces savants sceptiques qui sont en voie de mettre en pièce la théorie de la responsabilité humaine du réchauffement.
Les jours de cette théorie sont comptés. Et s’il n’y avait pas cette vaste coalition rassemblant les phalanges écolos, le monde des médias, la classe politique, une partie de la communauté scientifique qui cautionne le dévoiement de la science, les États et l’ONU, il y a longtemps que le credo réchauffiste aurait été jeté dans la poubelle des théories mortes.
Mais ça viendra. Déjà, les Grands Messes ne sont plus que des palabres de marchands de tapis et de maquignons qui n’aboutissent pas. La Grande Parlote de Copenhague en est une illustration exemplaire. Et il en sera de même pour les autres. On peut compter sur les Chinois et les Indiens pour ce faire. Ces derniers n’ont certainement pas l’intention de sombrer dans la décroissance. Le suicide économique ne les tente pas. Et même les États-Unis, ou 60% de la population ne croit pas à la responsabilité humaine du réchauffement, et qui n’ont pas signé Kyoto I, n’embarqueront sans doute pas dans cette galère de Kyoto II.
Mais il ne faudrait certes pas compter sur le Québec pour contribuer à mettre un terme à cette arnaque climatique planétaire. Le Québec est sans doute la seule société occidentale où règne sans partage, au sein des médias, de la classe politique et de la communauté scientifique, le charlatanisme climatique assaisonné de catastrophisme. Aucun espace pour le doute, la critique et le scepticisme. Chez nous, c’est le monolithisme de la Pensée Unique en matière de climat. Sans doute une autre façon d’être une société distincte. Une illustration de ce que j’avance pour conclure : dans toutes les pétitions, résolutions, lettres ouvertes signées par des centaines de scientifiques à travers le monde, pas une seule signature d’un scientifique québécois. Par exemple, on aurait pu s’attendre que dans la lettre adressée au PM Harper en 2007 réclamant un réexamen de la science du réchauffement global, il y ait quelques signataires québécois. Pas un seul. Il semble bien que, dans les universités québécoises, la science du climat soit complètement verrouillée et totalement inféodée au bric-à-brac idéologique du dogme réchauffiste. Mais cette singularité québécoise n’empêchera pas la poursuite de la débâcle de ce dogme.
Jacques Brassard
dimanche 24 octobre 2010
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31 commentaires:
Merci M. Brassard pour cette belle analyse.
Pour ce qui est du
climat démographique du Québec, on peut parler
d'un «Hiver Démographique» à long terme...
Allez faire une recherche sur Google...
Si on écoûtait les écolos-facistes et complètement anéantir la croissance économique et entrer en décroissance,le chômage serait infernal,imaginé le nombres d`emplois perdus dans la vente aux détails,la construction,l`industrie pétrolière,gazière,des mines,etc....Par la suite,par manque d`argent,le gouvernement devra sabrer des programmes ainsi que des employés par milliers.Mais ou vont aller travailler tous se monde là ? Dans l`industrie du développement durable,des énergies vertes vont nous dire les écolos-facistes.Des emplois qui sont subventionnés à coup de millions dans le monde d`aujourd`hui.Mais le gouvernement cassé au dernier degré par la décroissance et le chômage extrême va le prendre ou l`argent pour financer les emplois de développement durables et les énergies vertes ?
Et penser que des emplois dans des énergies vertes et de développement durable va rapporter autant que le secteur pétrolier,gazier,de la construction,c`est rêver en couleur.
Et pour finir,les gouvernements sont endettés au dernier degré,ont des obligations incroyables,les gauchistes ne s`imaginent même pas quoi ça représenterait une décroissance économique à la mode écolos-facistes pour leur gouvernemaman.Pas compliqué,y`en aurait pu de gouvernemaman.
SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’ÂME !
" Dans un consensus écrasant, la communauté scientifique reconnait que le changement climatique est réel. Les gaz à effet de serre ont nettement augmenté et sont une conséquence de l'activité humaine ", a encore souligné Rajendra Pachauri. »
On vient donc nous expliquer une fois de plus que le GIEC, qui rassemble des scientifiques dont la compétence parait indiscutable, fonctionne par « consensus ».
Selon le dictionnaire Larousse, un consensus est un accord de consentement du plus grand nombre.
Ceux que l’on appelle les climato sceptiques préfèrent la démarche qui comme le préconise Descartes doit mettre en doute toutes les connaissances qui nous semblent évidentes pour établir un fondement scientifique inébranlable dont sera déduit tout le reste.
Pour le GIEC le consensus, accord de la majorité sur des points que l’on ne met pas en doute, relève peut être de la science puisqu’il est pour partie le fait de scientifiques, mais il relève surtout de la politique et pourrait être obtenu par vote, par référendum et pourquoi pas par sondage.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Notre bon François Rabelais aurait-il accepté de faire partie du GIEC ou d’en cautionner les oukases et autres conclusions péremptoires ?
Est-il possible et raisonnable en effet, ainsi que le fait le GIEC, de mélanger sans risque science et politique ?
Non ! Loin de moi l’idée de sous entendre que la politique se fait au plus grand mépris de la conscience, mais enfin ! Il y a quand même des arrangements, et l’exemple d’Albert Einstein dont les découvertes ont été utilisées aux fins militaires que l’on sait, et qui en a terriblement souffert, montre bien que les politiques sont parfois loin de considérer que pour être véritablement au service de l’Homme, la science doit être liée à cette conscience morale qui caractérise les vrais scientifiques, et peut-être pas toujours ces mêmes politiques.
On objectera certes que ce sont les tenants et conservateurs de l’ordre moral, qui s’opposèrent aux travaux de la première dissection humaine que fit à Montpellier, Rabelais, le célèbre curé de Meudon.
Ce sont les mêmes qui firent que Galilée condamné à la prison à vie par la Congrégation du Saint-Office aurait murmuré dans sa barbe, le 22 juin 1633 : « Mais pourtant elle tourne ! ».
C’est vrai ! Mais après tout n’y avait-il pas chez ces inconditionnels de la conscience morale un soupçon de comportement politique lié au fait qu’il faillait ménager la chèvre et le chou, en l’occurrence faire en sorte que l’école de médecine de Montpellier ne soit pas trop en avance sur les autres ; ou que les partisans du géocentrisme ne soient pas trop brutalement ridiculisés par Galilée.
Il a fallu la ténacité de Louis Pasteur pour que son vaccin de la rage passe outre le consensus du monde médical dont il avait le tort de ne pas faire partie.
Sans vous inviter Messieurs les scientifiques du GIEC à faire preuve d’un peu de conscience dont on ne veut pas croire que vous êtes dépourvus, pussions nous par contre vous inviter à un peu plus de modestie, en ne considérant pas, comme le firent les géocentristes, que la terre est le centre de l’Univers, et que les petits cirons que nous sommes sur cette terre ont tout pouvoir pour régenter cet Univers et notamment agir de façon irréversible sur les facteurs qui gouvernent le climat.
A suivre...
Suite ...
Pour en revenir à la conscience et afin que la science ne devienne pas ruine de l’âme, il serait bon que cette science dirigeât ses recherches, non plus sur les actions sans doute très marginales que l’Homme pourrait avoir sur le changement climatique, mais sur les conditions dans lesquelles l’humanité peut s’adapter à ce changement sur lequel de plus en plus d’entre nous, et surtout de grands scientifiques consensuso-sceptiques croient que ne pouvons que peu de choses.
N’oubliez pas que de cette adaptation au réchauffement, entre autres, dépend l’espoir que nous avons tous que ne meurent plus de faim ces malheureux petits dont des dizaines ont disparu dans le monde depuis que vous avez commencé à lire ce commentaire
Bonjour monsieur Brassard, pourquoi vous ne créé pas un site internet avec ces milliers de noms de scientifiques avec leurs spécialités de recherche et des liens vers leurs travaux?
j'ai enregistré une émissison vendredi avec Claire Lamarche, l'émission huit clos, le thème les gaz de schiste, on a eu l'honneur d'avoir Pierre Arcand comme représentant du gouvernement dans l'émission, quand il a parlé du gaz de schiste, je ne sais pas combien de fois il a pu dire GES, sans oublier la presque fin du monde en 2050 si on ne bouge pas tout de suite, malheureusement je n'ai pas eu la chance de le contre interoger par manque de temps dans l'émission, mais la cassette Libéral est tellement bien ancré que je ne voit pas quand ça va changer, vous pourrez voir l'émisison le 5 novembre 20h à télé Québec pour entendre le discours lamentable de Pierre Arcand
Tout simplement excellent!!!!
Réseau Liberté-Québec. Qui finance ce groupe?
J'ai lu le livre de Claude Allègre qui décrit très bien le processus utilisé par les magouilleurs réchauffistes pour monter cet immonde mascarade. Très instructif. Il y présente aussi des informations pertinentes pour nous permettre de comprendre à quel point certains pseudos scientifiques avec l'aide du GIEC ont manipulés les données pour qu'elles correspondent à leur conclusion. En passant, Pachauri est un ingénieur en électricité qui n'a jamais fait de recherche ce qui n'est évidemment pas mentionné dans Wikipédia français et pour cause.
J'ai toutefois un peu de difficulté avec les solutions, pas les avenues comme tel mais les manières de les mettre en oeuvre. Sa proposition de prolonger la durée des réserves des énergies fossiles en limitant la production de pétrole m'agace particulièrement. En limitant la production de pétrole, les prix vont augmenter ( ce qui pénalisera les pays pauvres ou en voie de développement ) jusqu'à ce que la demande diminue. À ce moment là, les prix vont diminuer ce qui provoquera une augmentation de la demande et on va jouer au yoyo. C'est encore une mesure étatiste sur un vieux fond de keynésianisme où on sent le politicien refaire surface.
Dans plusieurs pays, le négationnisme (envers la Shoah) est un crime passible d'emprisonnement. Peut-être faudrait-il commencer à penser à légiférer en ce qui concerne le négationnisme environnemental.
En réponse à votre allocution prononcée par jacques Brassard lors du colloque du Réseau Liberté-Québec. Je me souviens d’avoir lu dans les pages du journal Le Quotidien du 5 janvier 2005, votre commentaire haranguant sur la difficulté de se procurer un ouvrage du statisticien et politicologue Bjorn Lomborg comme étant encore l’une des conséquences de la désinformation et du contrôle médiatique de cette «grande secte internationale écolo-réchauffiste». Dans ce même journal, une libraire répliquait que vous aviez tout faux et que l’ouvrage était bel et bien disponible. Rappelons que dans cet essai titré L'écologiste sceptique, dont vous faisiez l’éloge sans réserve, Lomborg - qui n’a rien d’un spécialiste du climat - niait alors que le réchauffement de la planète ait lieu ou qu'il soit causé par les émissions de CO2 par l'homme. Pourtant, dans son plus récent ouvrage, Smart Solutions to Climate Change, l’auteur étrangement nous livre des propositions pour lutter contre l'effet de serre? Dans une entrevue publiée le 25 septembre 2010, le journaliste de la Presse Mathieu Perreault lui demande si ces propositions ne signifient pas qu’il ait changé d’avis. - R. Pas du tout, J’ai toujours dit que le réchauffement de la planète était un problème et qu’il était causé par l’homme -. En revanche, je ne me souviens pas que vous ayez relevé cette affirmation dans votre réquisitoire sur la pensée unique. Je vous lance donc une voie de compromis et de réflexion. Connaissez-vous le principe de précaution. En voici l’énoncé « l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable. » C’est une forme de sagesse qui manque à votre piètre analyse passéiste de grabataire – nous sommes aussi capable d’user d’attribut pour définir l’indéfinissable. Cette énoncé à entre-autre incité des pays comme la Suède a effectuer un virage au vert qui peut facilement être applicable sur un territoire comme le Québec n’osant pas encore l’appeler PAYS. Pour être un pays, il faudrait une vision et il m’est de plus en plus difficile de croire qu’un gouvernement qui est tenu dans ses rangs un individu tel que vous puisse nous orienter vers une quelconque vision. Et je termine sur un extrait de la célèbre tirade du nez de Rostand.
- Voila à peu près, mon cher, ce que vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit :
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettre
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot !
J'ai lu toutes vos contributions, c'est intéressant.
Y a-t-il des arguments valables allant dans le sens des sceptiques? Bien entendu qu'il en existe. Aucune science n'est exacte. Personne ne peut objectivement prétendre savoir avec certitude absolue sur ce qui se passe avec le climat, les causes, etc.
Toutes les sciences biologiques (médecine incluse) sont basées sur des PROBABILITÉS.
Mais je pose cette question: votre maison est-elle assurée contre le feu? Quelle est la probabilité de passer au feu? Très mince. Pourtant, vous dépenserez dans votre vie une somme énorme en assurance.
Ce que nous disent les scientifiques sérieux, c'est qu'il y a UNE FORTE PROBABILITÉ que le réchauffement nous affecte sérieusement.
Les sceptiques disent ON N'EST PAS CERTAINS que l'homme réchauffe la planète.
C'est vrai. Mais pourquoi ne pas prendre des précautions, une assurance pour prévoir le pire?
Le livre de Claude Allègre a été condamné pratiquement à l'unanimité pour ses nombreuses erreurs de fond et de forme, pour son manque de rigueur et son manque d'éthique. Encore un complot d'extrémistes en soutane verte?
Une lettre de 400 scientifiques français
http://www.fedre.org/content/climat-400-scientifiques-signent-contre-claude-allegre
Quand Claude Allègre réinvente le climat
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/quand-claude-allegre-reinvente-le-climat_854146.html
Un autre imposteur climatique à la Al Gore.Faites ce que je dis,faites pas ce que je fais.
Le gars a déclaré au Los Angeles Time:"We`re going to have to live with less"
Tappez "James Cameron hypocrite" sur Youtube,le vidéo dure 2 min 16 sec.
Des sources svp?
Les dérives de l'écolofascisme sont assez bien décrites danw "Ethical Oil; the case for Canada's oil sands" (Ezra Levant, 2010)
Ce que je trouve pour le moins étrange dans les observations des sceptiques de ce blogue et de M. Brassard lui-même, ce n'est pas qu'on remette en question la toute-puissance de l'idéologie verte, cela est correct. Ce que je trouve bizarre, c'est qu'on nie souvent toute responsabilité humaine dans le réchauffement climatique. Pourtant, il est impossible de nier que le CO2 soit un gaz à effet de serre, à moins de nier presque toute la science. D'autre part, chacun sait pertinament que l'homme en rejette d'immenses quantités dans l'atmosphère. Comment alors peut-on faire semblant que ce CO2 va disparaître et que l'homme n'a rien à se reprocher? Il me semble que 1+1=2, ici comme ailleurs...
Je vous conseille ce site : climate.nasa.gov/evidence
Je sais que cest pas tres serieux cette petite organisation de fond de garage qu'est la NASA, mais j'imagine que pour quelqu'un qui s'interesse a ce sujet, ca peux valoir la peine.
Ok, à supposer que vous disiez vrai, et qu'il y ait tout lieu de douter de la réalité du réchauffement climatique lié à l'activité humaine (assertion qui n'est d'ailleurs aucunement supportée par ne serait-ce que le début d'une démonstration argumentée), cela devrait-il nous conduire à rejeter en bloc l'écologie politique?
La question du réchauffement climatique a éclipsé d'autres enjeux environnementaux dont j'ai souvenir que l'on parlait davantage auparavant, les pluies acides, par exemple, ou encore la pollution atmosphérique, celle des cours d'eau, etc. Peut-être le climat ne se réchauffe-t-il pas. Mais vous ne pouvez pas dire, en revanche, que l'activité humaine n'a aucune forme d'impact sur la richesse et la viabilité des écosystèmes en général. Faut-il laisser raser la forêt amazonienne? J'aimerais vous entendre là-dessus. Il est facile de dénoncer des complots, surtout lorsque la compulsion de répétition parvient à vous convaincre de leur réalité (ce que l'on appelle une psychose, soit dit en passant). Mais je vous pose une question de fond: devrait-on, oui ou non, accorder l'intensité de notre activité économique à la capacité de régénération de la nature?
Ce qui est le plus inquiétant dans le réchauffisme, est qu'il est enseigner a nos enfants comme étant une vérité absolue par nos nigaud de professeurs on leur prédit l'apocalypse climatologique comme les curés de jadis qui nous prédisait l'enfer.
selon les réchauffistes l'activité humaine est la cause de réchauffement alors la solution serait de réduire de 80% la population mondiale
Anonyme a dit…
Réseau Liberté-Québec. Qui finance ce groupe?
Je crois qu'il s'auto-finance par les cotisations des membres qui ont assisté à la prestation de la fin de semaine dernière.
Il y a un excellent site scientifique français qui est assez rigoureux celui de Jacques Duran.
Il est en fait une référence. Il y a aussi Vincent Courtillot qui est assez sérieux.
Pour ce qui est de Claude Allègre il défend une cause contre vent et marée et peut avoir des lacunes au niveau de la science.Tout comme Greenpeace et le WWF; ils défendent une cause.
Si vous faites confiance au GIEC et aux nombreux politiciens qui l'entoure vous êtes pas sorti du bois. Ils ont eu tant de ...gate que leur crédibilité laisse à désirer.
La chasse aux chrétiens
http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/edito-et-chroniques/101334/la-chasse-aux-chretiens.html
@Anonyme
Vous êtes prêts a dépenser des milliards d'argent des contribuables pour combattre une hypothétique menace invisible, le CO2, alors que les études scientifiques SERIEUSES tendent à montrer que ça n'a rien a voir avec les changements climatiques, qui ont plusieurs sources, dont les cycles solaires et orbitaux (Cycles de milankovitch)
La vérité c'est qu'il y a des gens qui profitent du discours catastrophiste, comme Al Gore, qui a fondé des entreprises de technologies "vertes", alors à chaque fois qu'il fait des discours pour épeurer les gens, ses actions montent.
Des scientifiques verraient leur fonds de recherches coupées si leurs résultats disaient que c'est pas l'humain ni le CO2, mais la nature qui est en contrôle du climat.
Et finalement, il y a les socialistes qui utilisent ce mouvement vert pour attaquer le capitalisme, Au lieu de "méchant capitalistes profiteurs", ils disent "méchantes corporations pollueuses".
Ne vous inquiétez pas, la planète ne se meurt pas! Elle a vu bien pire durant ses 4,5 milliards d'années d'existence.
Le Réseau Liberté-Québec s`autofinance (ne veulent aucune aide gouvernementale)...pour répondre à la question d`un intervenant.
Aucune subvention.
Ha ha, excellent ! "les écolo-fascistes" ! C'est la meilleure !
Vous êtes notre Tea-party !
Brassard notre Palin ?
Dieu que les réchauffistes aiment ça l'unanimité. Ils aiment tellement ça qu'ils font tout pour empêcher les dissidents de s'exprimer. Heureusement, il y a le web qu'ils ne contrôlent pas encore. Ce que les réchauffistes n'ont pas compris, c'est que la science n'est pas une affaire de consensus. Ceux qui avaient raison sont souvent ceux que le consensus désavouait, qu'on pense à Galilée, Pasteur, Einstein, Darwin, Wegener etc.. C'est bien que les nouvelles idées soient contestées, c'est même nécessaire. Ça permet d'établir la vérité. Actuellement ce que les réchauffistes tentent de faire, c'est le contraire. On est passé de la science à l'idéologie. On ne peut prétendre gérer le climat avec une idéologie.
On parle à profusion des prétendus erreurs de Claude Allègre mais on évite de parler des manipulations de Mann avec sa courbe trafiquée ( base de toute l'argumentation du GIEC ), des faussetés qui tapissent le film de Gore ( film interdit par les tribunaux en Grande-Bretagne sauf si on mentionne que le film est bourré d'erreurs ), des mensonges de Pachauri sur la fonte des glaciers de l'Himalaya etc..
Il faut être naïfs ou chef syndical pour croire que la signature de 400 hypothétiques scientifiques sur une pétition a une valeur. Quand le GIEC qui t'accorde tes subventions te dit de signer, tu signe.
Pour terminer, se fier au fameux principe de précaution nous a amené à gaspiller inutilement des centaines de millions de dollars dans un vaccin tout aussi inutile contre la grippe du cochon pour faire croire aux naïfs qu'on s'occupait d'eux. Aujourd'hui on essaye de se débarrasser de ces vaccins inutiles en tentant de les vendre aux pays pauvres ou de leur donner. On remarquera que cette magouille nous vient encore de l'ONU patron du GIEC.
Est-ce que monsieur Brassard est au courant que M. Allègre s'est rétracté il y a deux semaines et qu'il reconnait maintenant l'existence du réchauffement climatique influencé par l'homme?
M. Allègre est un «négationniste des changements climatiques». Membre de l’Académie des sciences, il avait déclenché une polémique avec son livre L’imposture climatique, qui dénonce les conclusions des climatologues internationaux. La semaine dernière, M. Allègre s’est pourtant rallié à ce rapport, il l’a même adopté! Un virage à 180 degrés.
Voici ce que dit le rapport de l’Académie des sciences française : «Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du réchauffement climatique de 1975 à 2003. Cette augmentation est principalement due à l’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère… L’augmentation du CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de serre est incontestablement due à l’activité humaine.» Ces conclusions ont été adoptées à l’unanimité.
http://www.journalmetro.com/ma%20vie/article/678368--reseau-liberte-quebec-se-tire-dans-le-pied
Je ne conteste pas qu'il puisse y avoir des erreurs dan le livre de M. Allègre. Ça ne veut pas dire pour autant que tout est faux et ça ne veut pas dire non plus que les thèses réchauffistes soient vraies. Se fier sur les conclusions d'un organisme gouvernemental ( adopté à l'unanimité ce qui est pire ) démontre une certaine naïveté. Comment se fait-il que le même groupe n'ait pas dénoncé Mann pour ses manipulations?
Je pense qu'on en sait très peu sur le climat et ses mécanismes et tous ceux qui tentent de nous faire croire qu'ils sont en mesure de le manipuler sont des fraudeurs dont il faut absolument se méfier.
Totalement aveuglé. Comme vous le dites vous n'êtes pas un expert. Moi, je suis relativement expert en psychologie et je peux vous assurer que votre réaction en est une d'aveuglement volontaire. En gros, étant donné que vous n'avez pas la compétence, ni pour connaitre les faits, ni pour déceler les théories les plus fiables, vous choisissez la théorie qui fait la plus votre affaire et vous évite d'être trop effrayé.
Par contre, n'allez pas croire que je crois que vous êtes un imbécile, votre réaction est normale et est causée par la stratégie marketing de peur employée par les environnementalistes pour amorcer un changement de comportement chez la population.
Pensez-y n'es-ce pas normal que plusieurs acteurs économiques (charbon, industrie, gaz bitumineux, etc) se paient des climato-septiques pour répandre le doute. Certains lobbys sont beaucoup mieux équipés en argent et en personnel compétent que le lobby vert et connaissent beaucoup mieux les principes à même de changer l'opinion publique.
Nous sommes dans une ère où seules les grandes organisations ont les moyens de posséder la connaissance. Les autres doivent utiliser leur temps pour travailler et ne connaissent pour la plupart vraiment bien que leur spécialité. L'opinion sur les sujets scientifiques devient influencée par des arguments pseudo-scientifiques et relève de la foi. Climato-septiques ou climato-croyants sont plus du niveau religieux qu'autre chose pour le néophyte.
Bref, j'espère que vous comprendrez. Je n'ai aucune certitude face au changements climatiques. Je voulais simplement expliquer pourquoi des gens comme vous préfèrent le explications de dissidents plutôt que le consensus d'experts qui travaillent pour la plupart pour des organismes indépendants, ou des organismes qui auraient avantage à nier la réchauffement climatique tels les gouvernements (pour lesquels la lutte aux changement climatiques est un poste de dépense qu'ils préféreraient probablement éviter afin de pouvoir baisser les impôts et ainsi gagner des votes).
Xavier Corriveau
Étudiant en sciences de la consommation à l'Université Laval
Vous avez bien cerné le sujet M. Corriveau.
Les différents lobbys qui ont tout à gagner d'instaurer le doute quant aux changements climatiques ont argents et temps.
Il y a du lobbying des deux côtés, mais il y a un déséquilibre flagrant des forces en présence. Dans ce genre d'affrontement, le plus puissant gagne généralement...
Le climategate en est un bon exemple : un dossier monté en épingle afin de discréditer le mouvement vert. Clairement, le mal est fait.
Alexandre
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