mercredi 14 septembre 2011

LE PIÈGE À CONS

Tiens! Tiens! Voilà que l’industrie de l’aluminium trouve que le Québec va beaucoup trop vite dans la mise en place d’un marché du carbone dès 2013 (Presse Canadienne, septembre 2011). Et cela angoisse nos industriels qui, sans doute pour faire bonne figure aux yeux des écolos-réchauffistes, s’étaient empressés de revêtir la défroque de Sauveur de la Planète.

Ils commencent à prendre conscience que le «marché du carbone» est un vrai piège à cons. Ils se rendent compte que, pour avoir trop marivaudé et batifolé avec les Verdoyants-hystériques-du-carbone, ils ont donné leur assentiment à un système dont les fondations scientifiques sont en voie de se désarticuler.

Car, voyez-vous, cet échafaudage du «marché du carbone» est tout entier fondé sur la croyance que le réchauffement climatique récent est causé par les émissions de gaz à effet de serre (et particulièrement le CO2, le dioxyde de carbone) de l’être humain. C’est ce qu’on désigne de plus en plus comme le dogme de l’anthropo-réchauffisme.

La plupart des États occidentaux ont adhéré à ce dogme et ont mis en branle des programmes et des politiques entraînant d’énormes dépenses de fonds publics, dont le tarabiscoté «marché du carbone». Un tel marché ne peut fonctionner que si l’État impose des cibles de réduction de CO2 et des pratiques aux diverses industries. Si une industrie rate sa cible, elle doit acheter des «crédits carbone» pour se conformer aux contraintes gouvernementales. Il saute aux yeux qu’une telle mécanique peut gravement affecter la rentabilité des entreprises à court, moyen et long terme. C’est ce que l’industrie de l’aluminium, dégrisée de ses racolages et dévergondages avec les Verdoyants, constate maintenant avec inquiétude.

Or, je le répète, pour qu’un tel marché fonctionne, il faut tout un assemblage compliqué de contraintes étatiques. Sinon, ça ne marche pas! Et en Amérique du Nord, ça ne marche pas! Tout simplement, parce que les États-Unis sont loin d’être prêts à embarquer dans une pareille charlatanerie. Les Républicains, majoritaires à la Chambre des Représentants, ne croient pas au réchauffement d’origine anthropique et refusent d’entériner le projet de «politique carbone» d’Obama. Bravo! Plutôt réconfortant!

La classe politique québécoise, elle, s’est quasiment toute entière assujettie au credo anthropo-réchauffiste, tel qu’élaboré, propagé et défendu par le GIEC (qui a, dès sa naissance, substitué le dogme à la démarche scientifique). Ce qui a donné lieu à des politiques et des programmes de dépenses visant à réduire les émissions humaines de CO2, un gaz inoffensif métamorphosé, par une opération idéologique, en «agent de pollution» parce qu’investi du rôle de moteur du réchauffement planétaire. Et qui, il convient de le rappeler, ne constitue qu’à peine 5% du total du CO2 dans l’atmosphère.

Et cette classe politique est tellement convaincue de sa mission de «sauver la planète» qu’elle a la prétention de créer un «marché du carbone» sur le territoire québécois, alors que le reste de l’Amérique du Nord s’y refuse. Il faut croire que la vanité rend stupide et loufoque.

Il est donc tout à fait pertinent que les grandes entreprises du Québec mettent un terme à leur acoquinement disgracieux avec la secte écolo-réchauffiste et opposent une fin de non-recevoir à toutes les manœuvres étatiques fondées sur la «nocivité» du CO2, gaz non-polluant indispensable à la vie sur Terre. Elles devraient également refuser de se voir affubler du titre de «grands pollueurs», sous prétexte qu’elles émettent du CO2, ce qui constitue une aberration scientifique.

Il est d’autant plus impérieux de renoncer au dogme réchauffiste et de s’opposer aux politiques coûteuses qui en découlent, qu’une partie notable de la communauté scientifique n’a cessé depuis ces dernières années, par des études et des recherches, de démontrer que les thèses et les projections informatiques du GIEC ne sont pas scientifiquement fondées.

Attardons-nous, parmi bien d’autres, sur deux de ces travaux de recherche.

La première étude, celle de Roy Spencer, chercheur de l’université d’Alabama, porte sur les données fournies par le satellite Terra de la NASA.

Rappelons au préalable que, selon la théorie réchauffiste du GIEC et des scientifiques qui la soutiennent, le CO2 (dioxyde de carbone) émis par les humains retient davantage de chaleur dans l’atmosphère, provoquant ainsi le réchauffement.

Or, il n’en est rien. Spencer a découvert, en analysant les données satellitaires, « qu’il y a beaucoup plus d’énergie qui se perd dans l’espace avant et après le réchauffement que ce que montrent les thèses climatiques. Il y a une gigantesque différence entre les chiffres réels et les suppositions, tout particulièrement au-dessus de l’océan». Signalons que l’éminent climatologue américain, Richard Lindzen, en était arrivé aux mêmes conclusions que Roy Spencer en étudiant les données du satellite ERBE pour les années 1985 à 1999.

Ainsi, alors que, selon les modèles informatiques (devenus pour le GIEC le nec plus ultra de la climatologie) les émissions humaines de CO2 devaient emprisonner davantage de chaleur dans l’atmosphère, il est maintenant établi, à partir non pas de projections informatiques mais d’observations (élément majeur de la démarche scientifique), que ce surcroit de chaleur s’échappe dans l’espace.

Ce qui signifie tout bonnement que le CO2 émis par l’être humain et ses activités industrielles n’est d’aucune façon le facteur déterminant du réchauffement climatique. Ce dernier est tout simplement d’origine naturelle. D’ailleurs, ce réchauffement récent (moins de un degré sur 150 ans) s’est arrêté depuis une douzaine d’années.

C’est cet arrêt qui a provoqué la panique chez les réchauffistes. Panique manifestée dans les courriels qu’ils se sont échangés, donnant lieu au scandale du Climategate. «Il faut masquer le déclin!», se disaient-ils. Car il y a bel et bien déclin des températures, même si le niveau de CO2 continue d’augmenter. Plusieurs scientifiques prévoient même que nous sommes entrés dans une période froide.

L’autre projet de recherche, d’envergure, est celui de CLOUD et il implique plusieurs instituts de recherche du monde entier. L’expérimentation s’est déroulée en utilisant un accélérateur de particules du CERN (Conseil Européen de Recherche Nucléaire).

Ce projet vise à vérifier le bien fondé de la théorie du Danois Henrik Svensmark. Sommairement, la théorie est la suivante : l’activité du Soleil est cyclique; ces cycles se caractérisent par la présence, variable en nombre, des taches solaires; quand il y a peu ou pas de taches à la surface du Soleil, l’activité magnétique diminue, ayant pour conséquence un plus grand flux de rayonnement cosmique (en provenance de la galaxie); or, un rayonnement cosmique accru, par un mécanisme complexe, augmente la couverture nuageuse, ce qui fait baisser la température.

C’est donc cette théorie qu’on a expérimentée au CERN de Genève. Et ce qu’on sait maintenant, c’est que l’expérience fut concluante. Visitez le site de Jacques Duran, Pensée Unique, pour des informations plus détaillées.

Vous devinez les conséquences. La plus importante, c’est que tous les modèles climatiques du GIEC, tous basés sur le rôle moteur du CO2, sont sans valeur. Et toutes les simulations de réchauffement catastrophique pour le siècle en cours sont nulles et non avenues. Le CO2 n’est plus un gaz «toxique, nuisible, et générateur de calamités». Et les hydrocarbures ne sont plus des matières diaboliques et malfaisantes. La climatologie est en voie de redevenir …une science.

Évidemment, comme l’écrit Jean-Michel Belouve, «on peut s’attendre à un baroud désespéré de tous ceux qui ont misé sur les prévisions du GIEC et sur les campagnes de conditionnement du public». Cela va de soi.

Les scientifiques qui ont bâti leurs carrières (et il y en a plusieurs au Québec) sur le réchauffement anthropique vont certainement résister. Ils ne renonceront pas facilement aux généreuses subventions de l’État et à leur rôle si gratifiant de gourous climatiques.

Les médias, robotisés, vont continuer à rabâcher les vieilles rengaines sur la culpabilité de l’être humain accro du pétrole.

La classe politique, celle du Québec surtout, va encore s’accrocher à ses programmes ineptes, à ses «taxes carbone» abusives et à ses lieux communs dépassés. Il faut comprendre, c’est tellement pénible et douloureux de se voir retrancher une si glorieuse mission : sauver la Planète.

Quant aux écolos, ils vont s’enfoncer encore plus profondément dans le charlatanisme catastrophiste.

Quoi de mieux pour illustrer ce «baroud désespéré» que la campagne que vient d’entreprendre le Pape de la secte anthropo-réchauffiste, Al Gore. Il est en furie, M. Gore! Selon ce que rapporte Richard Martineau dans une de ses chroniques, sa réaction face aux théories des climato-sceptiques (Svensmark, Spencer, Lindzen et bien d’autres) fut brutale et… succincte : «Bullshit! Bullshit! Bullshit!» Voilà qui nous promet un débat d’une profondeur scientifique inégalée.

Il faut comprendre la fureur du Grand Pacha quand on sait qu’aux États-Unis, une majorité d’Américains ne croient pas à la responsabilité humaine en matière de changement climatique. Il pourra toujours se réfugier au Québec, une terre où le débat scientifique n’existe pas dans ce domaine et où la pensée moutonnière, pour ce qui est du climat, est de rigueur pour tous.

En attendant la ruine du réchauffisme et le discrédit inéluctable du GIEC et de ses suppôts, les industriels québécois pourraient au moins se sortir du piège à cons que constitue pour eux le «marché du carbone» et se dissocier de la paranoïa carbonique qui fait des ravages au Québec et dont nous serons sans doute les derniers dans le monde à nous guérir.

Comme ils sont au premier chef les cibles et les victimes des mesures ruineuses de la part de l’État, ils ont intérêt à entrer en résistance au plus sacrant. Le feront-ils? Les propos de Jean Simard, président de l’Association de l’Aluminium du Canada, semblent l’indiquer. Mais l’attitude et les déclarations sont encore bien frileuses.

En fait, pour tout vous dire, je compte davantage sur les Républicains et sur le prochain Président américain (Eh! Oui! Je ne crois pas que ce sera le Messie Obama) afin de parachever le sabordement de l’imposture climatique échafaudée par le GIEC et de mettre un terme au déplorable dévoiement de la science du climat.

Jacques Brassard

29 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a d'un côté, un groupe de 2000 scientifiques qui ont montré que l'activité humaine a une influence sur le réchauffement. À quel niveau? Ils ne peuvent pas le dire précisément. D'un autre côté, 3-4 scientifiques qui disent le contraire.

Vous savez, il y a encore des gens qui disent que la Shoah n'a pas eue lieu...

PPL a dit…

Quand un type comme Jean Charest embarque dans la mythologie du réchauffement planétaire, il faut s'interroger sur le bien-fondé de cette théorie. Car, Charest a la méchante tendance à faire tout ce qu'il ne faut pas faire et à naviguer sur des idées fausses. Notre petit gouvernement provincial, encore une fois, s'est laissé avoir par de beaux parleurs. Charest a aussi agi par opportunisme électoral. Les USA n'embarqueront pas dans cette lubie du carbonne.Mais il est vrai que nous avons le meilleur gouvernement en Amérique du Nord. Gouvernement qui peut compter sur les conseils éclairés de nos journaleux , syndicaleux et verdeux.

Anonyme a dit…

Le réchauffement climatique dénoncé par un satellite.

http://www.drzz.info/article-grandiose-le-mensonge-du-rechauffement-climatique-denonce-par-un-satellite-jean-patrick-grum-83782798.html

La maison de Al Gore près de l'océan Pacifique - dont le niveau devait monter de façon inquiétante à cause du réchauffement climatique - :-( :-(

http://www.huffingtonpost.com/2010/05/17/photos-al-goree-new-8875_n_579286.html#s91230

Anonyme a dit…

je crois important de souligner une erreur importante dans votre texte qui montre bien comment votre vision des choses est "teinté".

Pour le marché du Carbone le Québec a décidé de s'inscrire comme acteur et non plus comme simple observateur dans le WCI (western climate initiative) qui regroupe les états suivant :
Arizona, British Columbia, California, Manitoba, Montana, New Mexico
Ontario, Oregon, Quebec, Utah, Washington
voir le lien suivant pour montrer l'ampleur que ça implique. On est pas seul ça regroupe plutôt au moins 100 Millions de Nord américain. Partant de ce fait on voit comment vous pouver construire de fausse vérité. Le Québec est loin d'être le seul état à souhaiter la mise en place du marché du carbone

Christian Rioux a dit…

Bravo! Excellent résumé!

Christian Rioux a dit…

Voici mon billet sur le prophète Al Gore, je crois que vous allez apprécier:

http://crioux.wordpress.com/2011/09/13/al-gore-le-prophete/

Anonyme a dit…

Quelques remarques sur les deux commentaires précédents.
À celui qui croit que le marché du carbone est une réalité en Amérique du Nord,je signale que vous avez beau aligner les états et provinces qui adhèrent au «concept» de marché du carbone, ce dernier n'en demeure pas moins virtuel, fantomatique.Y incluant le Chicago Climate Exchange (la patente de Gore) qui est, depuis la crise, en dormance.Le gouvernement américain ne bougera pas en cette matière et le gouvernement canadien non plus. Et c'est très bien ainsi. Surtout quand on voit dans quel merdier patauge l'Europe avec son marché du carbone. Elle est en train de massacrer son économie avec cette «arme de destruction massive», avec en prime corruption et fraudes.

Deuxièmement, à celui qui s'imagine que le portrait de la communauté scientifique est partagée entre, d'un côté, des milliers de scientifiques sous l'égide du GIEC et, de l'autre côté, deux ou trois professeurs Tournesol, je suis obligé de lui dire qu'il étale une ignorance bien crasse à cet égard. La communauté scientifique est bel bien divisée, mais pas de cette façon. Il y a de par le monde, des centaines de savants qui n'adhèrent pas au dogme du GIEC. Sont-ils majoritaires? Sans doute pas, mais ça ne signifie pas grand chose. La vérité scientifique ne se détermine pas par référendum. Mais sur la base d'observations et d'expériences appropriées.

Enfin, votre référence à la Shoa est une bassesse innommable. Laisser croire que ne pas adhérer au réchauffisme est similaire à la négation de l'holocauste, c'est vraiment une manoeuvre de bas étage. C'est se complaire dans le caniveau.
Jacques Brassard

Anonyme a dit…

Pour la droite qui s'accroche à l'idée que le réchauffement climatique n'a rien à voir avec l'activité humaine. C'est bien pratique pour les défenseurs des multinationales, des riches et des puissants (c'est ce que sont essentiellement les droitistes : des inconscients irresponsables)

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/climat-copenhague-decembre-2009/p-5971-Vrai-ou-faux-tout-savoir-sur-le-changement-climatique.htm

Anonyme a dit…

J'abonde dans votre sens, monsieur Brassard.
Assimiler les climato-sceptiques aux individus qui nient la réalité de l'holocauste est diffamatoire...

B. Vallée
Québec

Anonyme a dit…

Ciel. Tous le blogues n'ont clairement pas le même niveau. Ouf...

Me Pierre Bouchard a dit…

Cet "anonyme" a bien raison de le demeurer pour ce qu'il vaut.

Gilles Laplante a dit…

Monsieur Brassard,

Vous avez certainement remarqué que les individus qui ont écrit ces deux commentaires idéologiques plus que douteux sont des anonymes. Ça démontre la crédibilité qu'on peut leur attribuer.

Anonyme a dit…

Le réchauffement climatique d'origine humaine a commencé comme une hypothèse scientifique mais il s'est métamorphosé rapidement en dogme.

L'étape essentielle des observations objectives a été bâclée sous le prétexte qu'il y avait urgence, elle a été remplacée par la notion de consensus, celui des savants qui vivent et prospèrent grâce à l'hypothèse du réchauffement. Le conflit d'intérêt dans ce cas est on ne peut plus évident.

L'hypothèse s'est avérée être le prétexte idéal pour jeter les bases d'une forme de gouvernance voire de gouvernement mondial sous l'égide de l'ONU. Tout un appareil scientifico-technocratique a ainsi vu le jour.

Les médias et les politiciens se sont bien entendu dépêché de sauter dans le train.

L'hypothèse du réchauffement causé par l'homme a suscité des vocations: pseudo-experts, prophètes de malheur, gourous, dont l'immense avantage est d'être lucratives tout en accordant une aura de vertu à ceux qui les pratiquent.

L'hypothèse a été également embrassée avec ferveur par une tranche assez grande de gens en mal de religiosité et préoccupés par leur salut. Elle offre tout à la fois la culpabilisation dont ils ont besoin et les moyens d'expier leurs fautes (imaginaires).

À bien examiner la situation, le réchauffement climatique arrange bien des gens, s'il n'existe pas il faudrait l'inventer. Le hic c'est que la probabilité de son existence ne cesse de diminuer et le jour où il sera officiellement mis au rencart un grand nombre de gens se retrouveront sans raison de vivre.

Hélios d'Alexandrie

Yves Pelletier a dit…

Bon résumé M. Brassard,

Petite correction toutefois: ce n'est pas de l'arrêt du réchauffement depuis le tournant du siècle dont il est question dans le courriel du climategate à propos de «cacher le déclin», mais plutôt du refroidissement suggéré par des cernes d'arbres à partir de 1960, ces mêmes arbres qui ont été utilisés (en outre) pour estimer la température du dernier millénaire, donnant la fameuse courbe en crosse de Hockey. À cela, Micheal Mann a trouvé une «astuce», soit de remplacer les données des proxies par les relevés des thermomètres, publié dans la revue Nature (Mike's Nature trick).

Si ceux-ci sont incapables de montrer une corrélation depuis 1960, il faudrait peut-être réévaluer la validité de cette mesure indirecte... Voyez ces billets pour des détails: http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2011/03/24/quand-le-baril-na-pas-de-fond et http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2010/09/01/yamal-vue-aerienne/

Avancer un déclin des températures reste délicat, car la tendance est encore trop courte pour tirer la moindre conclusion. Selon les points de départ et de fin choisis (à plus ou moins un an près), on obtient une pente ascendante ou descendante. Par contre, on remarque qu'en gros les pointes El Nino (chaud) et La Nina (froid) s'annulent pratiquement et que la tendance est à peu près nulle, à tout le moins non significative.

On peut certes parler d'absence de réchauffement, ce que les modèles, le GIEC et autres carboncentristes n'avaient pas prévu, mais il faudra attendre encore un peu avant de parler de refroidissement, même si c'est ce que prédisent un certain nombre de scientifiques (notamment en lien au cycle de la PDO et l'activité solaire en baisse). Le fait qu'on entre dans une nouvelle phase La Nina est un signe de plus que la PDO a bel et bien basculé vers sa phase froide en 2007 comme annoncée par la NASA. Typiquement, la phase froide compte plus de La Nina que d'El Nino (même si les 2 sont toujours présents), et la température globale baisse. On est encore au tournant.

Enfin, le courriel du climategate qui se réfère au malaise quant à l'absence de réchauffement vient de Trenberth (réf: 1255352257.txt), et se lit comme suit: «The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming: but the data are surely wrong. Our observing system is inadequate.»

Sylvain Sauvé a dit…

Un texte ridicule. Quand je militais au CNEE du PQ je savais qu`on ne pouvait rien attendre de toi que de telles bêtises. Négationniste, comme les idiots qui ont brûler Copernic et qui nient la Shoah.

Isabelle Robillard a dit…

Pour la gauche qui s'accroche à l'idée que le réchauffement climatique est dû à l'activité humaine. C'est bien pratique pour les promoteurs du marché du carbone, les groupes de pression subventionnés et le puissant gouvernement qui ne sait plus quelles taxes inventer pour combler son abyssal déficit. (c'est ce que sont essentiellement les go-gauchistes: des opportunistes drapés de bonnes intentions)

Normand Larouche a dit…

Si le réchauffement planétaire n'existe pas ou qu'il y ait un refroidissement, il faudrait bien qu'on m'explique pourquoi la banquise estivale arctique est de plus en plus réduite.
À ce titre, l'année 2001 bas l'année 2007 en ce qui a trait à la fonte de glace. Depuis 2001, la réduction de la glace estivale a atteint
60 %, un record de minimum. Les passages nord de l'eurasie et du détroit de Parry ont été libre de glace et navigable simultanément par les bateaux pour la 1ère fois en 2008 et ainsi cette année de 2011. Les photos stellites le montre clairement. à moins qu'ont nous dise qu'il s'agit d'un complot !

Anonyme a dit…

Mathieu Bock-Côté dans son article du journal 24h du 22 septembre 2011 réhabilite comme source de notre identité le catholicisme. Enfin, la raison revient! Remarquez, M. Coté est athée, mais il a l’honnêteté de ne pas nier que le catholicisme est une part des plus importante de l’identité québécoise.

http://www.cqv.qc.ca/fr/comment-tue-son-peuple

Yves Pelletier a dit…

@Normand Larouche

Il y a un réchauffement planétaire depuis grosso-modo 150 ans (donc bien avant nos émissions), avec une pause (ou plutôt un refroidissement) entre 1945 et 1975, puis une nouvelle pause depuis le tournant du siècle. La banquise du pôle nord fond depuis qu'on la mesure (1979), pendant que celle de l'Antarctique prend un peu d'expansion. Est-ce une preuve du rôle du CO2? Non. Elle fond en lien au réchauffement (peu importe sa cause), certes, mais aussi en fonction des vents dominants et des courants marins. Par exemple, lors de son record minimum de 2007, l'année n'était pas particulièrement chaude (par rapport aux années précédentes), mais les vents du Sud ont eu le dessus.

Vous trouverez les mesures officielles de superficie ici: http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IMAGES/seaice.anomaly.arctic.png
Record en 2001? Je ne vois pas, mais peu importe.

Les passages comme celui du Nord-Ouest n'ont pas été ouverts pour la première fois en 2007 comme on l'a rapporté. Amundsen y naviguait en 1906!

Et la crainte d'une fonte du pôle nord ne remonte pas à hier, par exemple en 1922: http://www.lepost.fr/article/2009/04/28/1514164_rechauffement-polaire-catastrophique-en-1922.html

Anonyme a dit…

Vous affirmez : Car, voyez-vous, cet échafaudage du «marché du carbone» est tout entier fondé sur la croyance que le réchauffement climatique récent est causé par les émissions de gaz à effet de serre (et particulièrement le CO2, le dioxyde de carbone) de l’être humain.

Vous affirmez également : Les Républicains, majoritaires à la Chambre des Représentants, ne croient pas au réchauffement d’origine anthropique et refusent d’entériner le projet de «politique carbone» d’Obama. Bravo! Plutôt réconfortant!

Donc des deux côtés ce n'est qu'une question de croyance. Qui a tort, qui a raison n'a aucune espèce d'importance puisque de toute façon c'est la croyance qui motive et non le réel. Bizarre. Pourtant vous semblez croire, croyance encore, que le réchauffement climatique n'est pas causé par les gaz à effet de serre émis par l'activité humaine; mais vous ridiculisez constamment la thèse inverse et vous dites que votre position, elle, est raisonnable, rigoureuse, bref que vous avez raison et que les autres, la gauche, les idiots eux ont tort. Donc, d'après moi vous êtes aussi idéologique que la gauche et sûrement pas plus scientifique en tous les cas.

Anonyme a dit…

CO2, un gaz inoffensif !?!

Cause l'acidification des océans mettant en danger certaines espèces marines.

Enfermez-vous dans une pièce étanche et vous viendrez me dire si le gaz carbonique est inoffensif.

Vous propagez les mêmes faussetés et la même désinformation à répétition depuis des lunes. Mais, diantre qui défendez-vous ? Les multinationales, il n'y a aucun doute à celà.

Mais comme vous appliquez la même médicine à ceux qui commentent vos idées (la censure) que celle du journal qui vous a fermez le bec, de quoi vous plaignez-vous.

Anonyme a dit…

Il y a 3000 ans, l'Europe occidentale avait un climat quasi tropicale, pas empêché l'humain de se développer. Seulement 1/2 degré d'augmentation depuis un siècle, alors que ça fait deux siècles qu'il y a augmentation du CO2 dans l'atmosphère, prouve que le CO2 a une très faible part dans les variations du climat.

De toute façon, nous vivons sur une coquille d'oeuf fêlée et pas eu besoin d'augmentation du CO2 pour commettre des génocides. Ce ne sont certainement pas nos pseudo-écologistes, qui sont plus des politiciens, qui vont changer la donne et faire tomber les dictatures. C'est encore une autre technique pour appauvrir les démocraties et vivre sur le dos des travailleurs.

Fernand se déchaine a dit…

Oui Monsieur Brassard, vous avez raison d'appeller ça une patente à cons.

Quand on voit que le président de la Chicago Cimate Exchange affiliée à celle de Montréal, le Dr Richard L Sandor, est l'architecte de cette bourse du carbone et de celle du SO2 qui a permis à ENRON de faire la plus grande arnaque en amérique avec 15 milliards d'engloutis en pure fumée, on peut dire que la boucane coûte cher.

J'ai moi même écrit un article sur mon blogue intitulé : Al Gore, comment faire des $$$ vertes avec le CO2

http://fernandtrudel.blogspot.com/2010/05/al-gore-comment-faire-des-vertes-avec.html

Dans cet article qui est toujours d'actualité, je décrit toute l'industrie du carbone et relate mes sources, bonne lecture...

Anonyme a dit…

Good, ne n'échangerai pas Lincoln Continentale 1976!

Fernand se déchaine a dit…

Je viens d'écrire un autre commentaire dans mon blogue qui décrit en long et en large les tractations d'ENRON pour inclure la bourse du carbone dans le protocole de Kyoto, n"hésitant pas à graisser les groupes environnementaux comme Greenpeace et al...

http://fernandtrudel.blogspot.com/2011/10/enron-et-le-protocole-de-kyoto.html

Luc Marchand a dit…

Je vous ivite à lire le dernier livre de Pascal Bruckner.

http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2011/10/critique-de-la-secte-ecologique-le.html

Jean-marc a dit…

En plus c'est bidon les supposés crédits sont faux

http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=carbon-credits-system-tarnished-wikileaks

Anonyme a dit…

Est-ce que M.Charest va se trouver un emploi à l'ONU avec pareil absurdité? Poser la question c'est y répondre. Lui qui pense tout d'un coup à l'environnement est prêt à nous "étouffer" avec l'exploitation des gaz de schistes et penser qu'il attendra que l'exploitation sopit sécuritaire rêve en couleurs, son gouvernement cherche du "cash" et fera n'importe quoi pour en avoir...

claude valiquette a dit…

On voit bien que les anciens lobby anti-tabac se cherchent des jobs ailleurs et ils semblent bien en avoir trouver avec cette absurdité de bourse du carbone. Ce qu'il y a de ridicule dans cette "bourse" c'est que les industries comme celles des alumineries vont demander encore plus de rabais en frais d'électricité pour compenser les pertes avec cette taxe déguisée et deviner qui va en payer les frais???